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Culture

Genève: Mélanie Croubalian lauréate du Prix littéraire SPG 2023

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Le Prix littéraire SPG 2023 a été attribué à Mélanie Croubalian pour "Azad", un premier roman évoquant un jeune Syrien fuyant son pays en guerre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Ghaith Alsayed)

Le Prix littéraire SPG du premier roman a été attribué mercredi soir à Genève à "Azad" de Mélanie Croubalian. Le jury a particulièrement apprécié l'originalité de la construction du récit. L'auteure y mêle avec aisance les thèmes de la migration, du déracinement, de la quête de ses origines et de l'histoire moderne tragique de l'Arménie.

Avec "Azad" paru aux Editions Slatkine, Mélanie Croubalian transporte le lecteur dans le dangereux périple de Nayef, un jeune Syrien de 20 ans, qui fuit son pays en guerre pour tenter de sauver sa vie. Après son départ précipité, Nayef découvre dans son sac de survie un carnet manuscrit avec, sur la couverture, un seul mot "Azad". Ce mystérieux journal l'accompagnera dans un voyage haletant et ardu qui le mènera d'Alep à Calais.

Pour le jury, ce double récit, mené rigoureusement, à la fois documenté et émouvant, relie avec finesse l'actualité brûlante et des remous géopolitiques plus anciens.

Créé en 2014, à l'initiative de Thierry Barbier-Müller disparu en janvier 2023, le prix littéraire récompense la première oeuvre de fiction d'un auteur romand, écrit en français et édité par une maison d'édition suisse, rappelle la Société privée de gérance (SPG). Cette distinction est dotée de 5000 francs.

Pour les années à venir, le soutien de la SPG à la littérature volera vers de nouveaux horizons, avec le lancement du Prix SPG de la création littéraire. Visant à soutenir un autre terreau émergeant, celui des étudiants, il récompensera trois textes de fiction chaque année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Stephan Eicher et le Swiss Orchetra ouvriront le Zermatt Unplugged

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Le festival Zermatt Unplugged accueillera au pied du Cervin des stars telles que Stephan Eicher, Amy MacDonald ou Mika (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Stephan Eicher ouvrira le festival Zermatt Unplugged avec le Swiss Orchestra placé sous la baguette de Lena-Lisa Wüstendorfer le 8 avril prochain. C'est la première fois que la manifestation valaisanne accueillera un orchestre entier, ont annoncé les organisateurs.

D'autres "amis" de l'interprète de "Déjeuner en paix" participeront au concert, dont l'accordéoniste et multi-instrumentiste bernois Mario Batkovic, lauréat du Prix suisse de musique 2023, le pianisteReyn Ouwehand et la soprano Cinzia Zanovello. L'écrivain alémanique Martin Suter apportera une touche littéraire à l'événement.

La chanteuse écossaise Amy Macdonald et le groupe de reggae britannique UB40 monteront aussi le chapiteau au pied du Cervin pour interpréter leurs titres en format acoustique, indiquent jeudi les organisateurs dans un communiqué. Le chanteur Mika viendra quant à lui présenter les chansons de son dernier album "Que ta tête fleurisse toujours", son premier album exclusivement en français.

Le groupe américain Calexico, lui, distillera sa musique entre country et latin jazz lors des "Sunegga Sessions", à près de 2300 mètres d'altitude.

Le festival se déroulera du 8 au 12 avril. Au total, plus de 120 concerts sont prévus sur 17 scènes intérieures et extérieures, réparties dans le village et les montagnes environnantes. Le Zermatt Unplugged se présente comme le plus grand festival acoustique d'Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'actrice Charlotte Lewis perd son procès contre Roman Polanski

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Dans ce dossier, la justice ne devait pas déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l'actrice britannique Charlotte Lewis mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019 (archives). (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

L'actrice britannique Charlotte Lewis a perdu mercredi en appel le procès en diffamation qu'elle avait intenté contre le réalisateur Roman Polanski pour l'avoir traitée de menteuse alors qu'elle l'accuse de viol.

La cour d'appel de Paris a "confirmé le jugement entrepris" en première instance, qui avait relaxé en mai dernier le cinéaste de 91 ans, par ailleurs accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes.

Mme Lewis avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel. Mais le parquet ne l'ayant pas fait de son côté, la relaxe sur le plan pénal était devenue définitive. La cour d'appel devait dire si le réalisateur était tout de même coupable d'une "faute civile" et devait à ce titre lui verser des dommages et intérêts.

La cour a finalement considéré qu'il n'y avait pas de faute civile. "C'est une décision qui est très contestable parce que c'est offrir à Roman Polanski une forme de permis de tuer médiatiquement", a commenté auprès de l'AFP l'avocat de Mme Lewis, Benjamin Chouai.

"Il a le droit de diffamer, de discréditer, de salir, il va sûrement continuer à le faire à l'endroit de Charlotte Lewis mais aussi sûrement à l'endroit des autres femmes", a-t-il ajouté, indiquant qu'il allait faire le point avec sa cliente, absente à l'énoncé de la décision, pour éventuellement se pourvoir en cassation.

"Mensonges"

Dans ce dossier, la justice ne devait pas déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l'actrice britannique mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019.

Interrogé dans cet article sur les accusations le visant, le réalisateur de "Rosemary's Baby" avait répondu: "La première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions".

En 2010, lors d'une conférence de presse au Festival de Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l'occasion d'un casting organisé chez Roman Polanski, à Paris, en 1983, alors qu'elle avait 16 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Dangereuse, mystérieuse, inspirante: le MCBA plonge dans l'imaginaire de la mer

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Thalassa! Thalassa! est la nouvelle exposition non-permanente du Musée Cantonal des Beaux-Arts. Elle plonge les visiteurs dans l'histoire des représentations de l'univers marin. Les co-commissaires nous ont fait la visite.

Cette exposition, ce n'est pas une exposition sur la mer. Évidemment, elle est là, dans les œuvres. Mais ce que montre Thalassa! Thalassa! ce sont les imaginaires marins. Comment les artistes ont appréhendé cet éléments et comment les représentations ont évolué au fil du temps. Le tout est cristallisé dans le nom de l'expo.

Catherine LepdorConservatrice en chef et co-commissaire de l’expo

Trois grands thèmes accompagnent les visiteurs: les rivages, les profondeurs et les abysses. Au premier étage de l'exposition, on découvre notamment des tableaux. On remarque alors par exemple la mise en place d'images divisées en trois parties, à savoir le ciel, la mer et la terre. Des sculptures, de magnifiques collections de coquillages ou encore différents spécimens dans le formol peuvent également être observés.

Des personnes observent des oeuvres lors de la visite de presse de l'exposition temporaire "Thalassa ! Thalassa ! L'imaginaire de la mer" au Musee cantonal des Beaux-Arts, MCBA, situe sur le pole museal et culturel Plateforme 10 ce jeudi 3 octobre 2024 a Lausanne. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Ce qui rend l'exposition fascinante, c'est que la mer a toujours été une source de mystères. Par conséquent, c'est une source d'inspiration pour les artistes.

Catherine LepdorConservatrice en chef et co-commissaire de l’expo

Et l'on remarque comment cet imaginaire marin, même actuel, s'est construit.

Catherine LepdorConservatrice en chef et co-commissaire de l’expo

Dans cette idée de "modernité", le tourisme est un point central. En effet, aller se prélasser les pieds en éventails sur la plage n'allait pas de soi à l'époque. Justement parce que l'on craignait la mer. Et puis dans les années 30, avec l'introduction des congés payés, on commence à y aller. Mais, comme le montre par exemple un tableau d'Albert Marquet, les "touristes" s'abritaient dans des cahutes sur la plage. Et sur presque toutes les représentations, les personnages tournent le dos à la mer. Parce qu'à ce moment-là, c'est la sociabilité qu'apporte la plage qui est importante.

Du crochet pour militer

Cela mène au deuxième étage, consacré à l'art contemporain. Là, on s'intéresse plus à l'impact de l'homme sur la mer. Notamment via la question des migrants, de leur arrivée (par la mer) et de l'espace Schengen. Mais on aborde aussi la destruction de la biodiversité.

C'est le cas de l'œuvre Baden-Baden Stallite Reef de Margaret et Christine Wertheim. Les deux sœurs australiennes ont fait appel à près de 4'000 personnes, toutes des femmes à l'exception de deux hommes, pour créer des récifs coraliens. Le tout a été réalisé au crochet et d'autres matières, comme du plastique ont été ajoutés.

L'œuvre, réalisée à 8'000 mains, a nécessité des milliers d'heures de travail. ©KEYSTONE/Laurent Gillieron

Mais cette œuvre collective comporte aussi un message féministe. Principalement parce que ce sont des femmes artistes qui l'on imaginée et créée. On change donc de perspective par rapport à ce que l'on observait dans la première partie de l'exposition. En effet, historiquement, ce que les artistes projettent sur la mer, c'est une féminité.

Danielle ChaperonProfesseure de littérature française à l’Unil et co-commissaire de l’exposition

Le fait que Baden-Baden ait été faite au crochet, et donc, avec du fil, n'est pas un hasard non plus.

Danielle ChaperonProfesseure de littérature française à l’Unil et co-commissaire de l’exposition

Thalassa! Thalassa! est à découvrir jusqu'au 12 janvier 2025 au Musée Cantonal des Beaux-Arts.

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Culture

Parthénon: partenariat en vue entre le British Museum et Athènes

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La Grèce réclame depuis des décennies le retour des précieuses frises détachées du Parthénon. (archives) (© KEYSTONE/AP/MATT DUNHAM)

Le British Museum à Londres s'est montré ouvert mardi à un "partenariat sur le long terme" avec Athènes sur les frises du Parthénon dont le gouvernement grec réclame le retour, laissant entrevoir une solution à une querelle historique.

L'annonce du musée londonien, où sont exposés ces vestiges antiques depuis plus de deux siècles, est intervenue le jour d'une visite du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à Londres, où il a rencontré son homologue britannique Keir Starmer.

"Des discussions avec la Grèce pour un 'Partenariat Parthénon' sont en cours et constructives", a indiqué un porte-parole du musée dans un communiqué.

Un prêt est la solution qui apparait privilégiée. Chaque année quelque 1400 objets font l'objet de prêts à long terme du musée à des institutions partenaires.

"Partage"

"Nous pensons que ce type de partenariat à long terme permettrait de trouver un juste équilibre entre le partage de nos plus beaux objets avec des publics du monde entier et le maintien de l'intégrité de l'incroyable collection que nous conservons au musée", a ajouté le British Museum.

Une source gouvernementale grecque avait indiqué, après la rencontre entre les deux Premiers ministres, que Londres ne "ferait pas obstacle" à un retour des frises du Parthénon en Grèce si un accord était trouvé entre Athènes et le British Museum.

Avant sa visite au Royaume-Uni, Kyriakos Mitsotakis, ardent partisan d'un retour de ces trésors archéologiques vieux de quelque 2500 ans, s'était dit "fermement convaincu" que les marbres du Parthénon reviendraient à Athènes.

Selon lui, la question n'est pas de savoir "si" elles retrouveront leur ville d'origine mais "quand".

Toutefois, a-t-il répété ces derniers jours, le règlement éventuel de cette question épineuse, qui empoisonne les relations bilatérales de longue date, concerne le gouvernement grec et le musée britannique.

Les deux Premiers ministres n'ont pas indiqué s'ils avaient abordé ce long contentieux mardi.

Downing Street avait affirmé en amont de l'entretien que les frises du Parthénon ne figuraient "pas à l'agenda" de Keir Starmer. Et les services du Premier ministre britannique ont indiqué que les discussions avaient été consacrées à l'immigration, au soutien à l'Ukraine et à un cessez-le-feu à Gaza.

Le gouvernement britannique a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de "modifier la loi pour permettre" un retour des frises à Athènes: une loi britannique de 1963 empêche le musée d'effectuer des restitutions.

Mais interrogé sur un éventuel prêt des marbres du Parthénon, un porte-parole de Downing Street a indiqué que "ces décisions reviennent entièrement au British Museum".

La Grèce est déterminée à retrouver son patrimoine. Un retour à Athènes de ce trésor antique exposé dans l'un des plus grands musées du monde depuis 1816 constituerait pour le dirigeant conservateur une victoire politique incontestable.

Rencontres privées

Dans cette optique, Kyriakos Mitsotakis a mené avec son chef de la diplomatie, George Gerapetritis, des "rencontres privées" avec des responsables du British Museum, dont son dirigeant George Osborne, à "deux ou trois reprises" cette année, selon la télévision britannique Sky News.

Le gouvernement travailliste de Keir Starmer semble plus enclin à écouter la demande grecque que son prédécesseur, le conservateur Rishi Sunak.

Ce dernier avait infligé un camouflet diplomatique à M. Mitsotakis en annulant à la dernière minute une rencontre prévue il y a un an, durant laquelle le dirigeant grec comptait aborder la question.

"Pillage" ou "acquises légalement"

Les autorités grecques, qui réclament depuis des décennies le retour de ces précieuses frises détachées du Parthénon, soutiennent qu'elles ont été l'objet d'un "pillage" orchestré en 1802 par Lord Elgin, ambassadeur britannique auprès de l'Empire ottoman.

Mais Londres affirme que les sculptures ont été "acquises légalement" par Lord Elgin, qui les a revendues au British Museum.

Au Royaume-Uni, où selon un sondage YouGov de 2023, une majorité de Britanniques se montrent favorables à une restitution, les opposants craignent un effet domino qui verrait les revendications de plusieurs pays s'accumuler.

Au sommet de l'Acropole, le Parthénon est un temple construit au Ve siècle avant JC en hommage à la déesse Athéna.

Le nouveau musée de l'Acropole, inauguré en 2009, a réservé un espace pour accueillir les frises du Parthénon à l'étage où sont reconstitués les quatre côtés du temple. Les frises exposées à Londres ont été remplacées par des moulages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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