Culture
Un Festival littéraire trilingue Textures à Fribourg
Fribourg accueille le festival littéraire trilingue Textures du 1er au 3 octobre. Des auteurs des trois régions sont attendus, comme Elisa Dusapin pour la Suisse romande, Yari Bernasconi pour le Tessin et Alex Capus pour la partie alémanique.
Cette année, les rencontres littéraires Textures prennent la forme d'un véritable festival en trois langues, a déclaré le directeur Matthieu Corpataux lors de la conférence de presse mercredi au Théâtre Equilibre à Fribourg. Avec cinquante événements au lieu des dix habituels : cela "montre la volonté de faire de l'événement un festival, où le pluriel de son nom 'Textures' indique la pluralité des littératures représentées", a-t-il poursuivi.
Nouveau livre de Pajak
Pour la littérature francophone, Frédéric Pajak, qui a gagné le Grand prix suisse de littérature cette année, présentera en exclusivité son nouveau livre "J'irai dans les sentiers", qui sera publié en octobre. Il dévoilera également des dessins inédits à la Galerie St-Hilaire. Elisa Shua Dusapin, la jeune écrivaine franco-coréenne, qui a grandi dans le Jura, est également attendue et participera à diverses conférences et lectures.
Les représentants de la Suisse italienne Yari Bernasconi et Andrea Fazioli dévoileront leur livre écrit conjointement "A Zurich, sur la lune. Douze mois sur la Paradeplatz". L'écrivain et traducteur Pierre Lepori, figure emblématique de la littérature italo-suisse, proposera pour sa part "Réflexions sur le noir", un entretien mené dans l'obscurité avec la philosophe italienne Francesca Rigotti.
Du côté alémanique, Arno Camenisch et Alex Capus sont deux des principaux artistes de la littérature germanophone qui feront le déplacement à Fribourg.
La littérature mais pas seulement
En plus de la littérature, la traduction et la critique littéraire seront au centre de la rencontre. A l'occasion du 150e anniversaire du journal fribourgeois La Liberté, par exemple, il sera question de l'avenir de la critique littéraire. Un pas vers l'avenir sera fait grâce à des discussions avec des youtubers.
Comme le projet est plus ambitieux que le festival précédent et, compte tenu de la fermeture de la Bibliothèque cantonale universitaire pour rénovation, il se déroulera sur plusieurs sites de la Ville de Fribourg. Onze lieux accueilleront le festival, dont le Théâtre Equilibre et l'Arsen'alt. L'habituel marché du livre, où une quarantaine d'éditeurs romands seront présents, se tiendra dans la Forteresse du Belluard.
Diverses discussions, performances, tables rondes et ateliers sont également au programme. Le budget du festival s'élève à 150'000 francs, soit trois fois plus que celui prévu pour la formule précédente : les organisateurs soulignent que les artistes présents sont rémunérés. Textures est soutenu par plusieurs institutions culturelles suisses, dont la Fondation Prohelvetia.
Cette année, comme la course classique Morat-Fribourg aura également lieu le dimanche 3 octobre, les organisateurs du festival ont intégré un programme sportif, avec entre autres Marc Jonin qui fera du football freestyle.
Un espace est dédié à l'illustration et au dessin en direct avec Simone Baumann et Vamille. Il y aura également un programme dédié aux plus jeunes.
Dimanche, en guise de clôture, Textures accueillera la Fondation Schiller, qui décernera les prix Terra Nova 2021 à trois personnalités représentant les trois langues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Salman Rushdie témoigne au procès de son assaillant présumé
L'auteur des "Versets sataniques" Salman Rushdie a commencé mardi à témoigner lors du procès dans le nord des Etats-Unis de son assaillant. Il a raconté avoir "hurlé" de douleur lorsque son agresseur lui a asséné un coup de couteau à l'oeil, dont il a perdu l'usage.
Le procès de Hadi Matar, un Américano-libanais qui a grandi aux Etats-Unis et qui est accusé d'avoir tenté de le tuer à l'été 2022, s'est ouvert lundi à Mayville, dans l'Etat de New York, près de la frontière avec le Canada.
L'auteur américano-britannique a commencé à témoigner mardi. Après avoir prêté serment, l'écrivain, qui porte une paire de lunettes dont un verre est teinté, a raconté devant les jurés son agression au couteau.
La veille, l'accusation avait décrit comment Hadi Matar avait fait irruption pour larder Salman Rushdie de coups de couteaux en pleine conférence sur la protection de la liberté des écrivains, devant environ un millier de personnes.
Hadi Matar "a plongé son couteau avec force, efficacité et rapidité", avait décrit le procureur Jason Schmidt. "Il a frappé la tête, le cou, l'abdomen et le haut de la cuisse". Grièvement blessé sur tout le corps, hospitalisé pendant des semaines, l'écrivain avait perdu l'usage de son oeil droit.
Lundi, l'accusé était entré dans le tribunal en lançant les mots "Palestine libre".
Le procès doit durer environ deux semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Ferdinand Hodler à nouveau à l'honneur au Musée d'art de Pully
Fort du succès de l'exposition "Hodler et le Léman en 2018", le Musée d'art de Pully (VD) aborde une nouvelle fois l'oeuvre du peintre suisse. Pour la première fois, la manière dont Ferdinand Hodler est perçu par la scène artistique suisse de l'époque est explorée.
Organisée conjointement avec le Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, l'exposition "Hodler, un modèle pour l'art suisse" résulte d'une collaboration étroite avec l'Institut Ferdinand Hodler, ont indiqué mardi les responsables du musée pulliéran. A voir du 14 février au 25 mai. Elle sera ensuite reprise plus tard au musée neuchâtelois, du 22 juin au 12 octobre 2025.
Au début du 20e siècle, la figure de Ferdinand Hodler (1853-1918) était incontournable. Le peintre jouissait alors d'une reconnaissance dépassant largement les frontières nationales et côtoyait des artistes comme Gustav Klimt et Auguste Rodin.
"La puissance de son oeuvre et sa personnalité imposante ont fait de lui une figure tutélaire de l'art suisse, à tel point qu'à sa mort en 1918, les critiques n'ont pas hésité à affirmer que sans Hodler il n'y aurait pas d'art suisse", ont rappelé les organisateurs de l'exposition.
Une cinquantaine d'artistes
Il est en effet le premier à ne pas avoir quitté son pays pour se former et faire carrière à l'étranger. "Pour tous les artistes de sa génération, comme des suivantes, il a été un modèle ou un repoussoir", expliquent-ils.
L'exposition s'intéresse pour la première fois à la manière dont les artistes de son époque se sont approprié certains préceptes du maître et à la façon dont ils ont cherché à développer leur propre originalité. Elle regroupe ainsi, autour d'une quinzaine d'oeuvres de Ferdinand Hodler, une cinquantaine d'artistes de la première moitié du 20e siècle.
Parmi eux, le public retrouvera à la fois des noms connus, comme Cuno Amiet, Giovanni Giacometti et Félix Vallotton, mais aussi des peintres plus méconnus, voire complètement oubliés, tels Casimir Reymond, Oswald Pilloud ou encore Anna Haller.
Le "Souvenir" de Ramuz
Pour cette exposition au Musée d'art de Pully, une salle est dédiée à la réception de Ferdinand Hodler par l'écrivain vaudois Charles Ferdiannd Ramuz qui vivait dans la maison voisine où se trouve La Muette - Espaces littéraires. En qualité de rédacteur en chef de la revue Aujourd'hui, Ramuz a recueilli des témoignages d'artistes contemporains d'Hodler pour un numéro spécial dédié au peintre, en mai 1931.
L'écrivain vaudois (1878-1947) a notamment écrit un texte sur le peintre suisse, intitulé "Souvenir", qui sera remis à l'honneur.
A noter que pour l'étape neuchâteloise, la même exposition intègrera davantage d'artistes neuchâtelois. Elle présentera notamment Le Falot, un groupe d'artistes opposé à l'esthétique d'Hodler. Elle invitera également trois artistes contemporains (Claudia Comte, Didier Rittener et David Weishaar) à réaliser une intervention artistique en lien avec Hodler.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les biopics se multiplient au cinéma
Charles Aznavour, Bob Dylan, Maria Callas... Trois artistes qui ont un point commun : ils ont tous eu droit dernièrement à leur biopic. Ces films, qui reviennent sur la vie de personnalités publiques, ont le vent en poupe.
C'est une tendance depuis quelques années au cinéma : les biopics se multiplient. Charles Aznavour a été interprété par Tahir Rahim l’année dernière, Timothée Chalamet lui a endossé le rôle de Bob Dylan. C’est Angelina Jolie qui s’est mise dans la peau de Maria Callas. Le film est sorti la semaine dernière. Comment expliquer cette explosion des biopics ? Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse
Ces biopics sont-ils d’ailleurs toujours réussis ?
D’autres biopics devraient sortir cette année, notamment des films sur Madonna, Bruce Springsteen ou Michael Jackson.
Culture
Surtourisme: Venise maintient en 2025 son système d'entrée payante
Venise a confirmé lundi le maintien en 2025 de son système d'entrée payante pour visiter la ville italienne à la journée. Cette taxe a été lancée en 2024 pour lutter contre le surtourisme.
L'an dernier, les touristes à la journée avaient dû s'acquitter d'un ticket d'entrée de cinq euros pour accéder à la Cité des Doges, une première mondiale qui ne concernait cependant que 29 jours de grande affluence entre avril et juillet.
Ce système de réservation avait permis de réduire "légèrement" l'affluence touristique les jours concernés, selon une étude commandée par la mairie.
En 2025, cette période sera étendue à 54 jours à partir du 18 avril. Le tarif sera de 5 euros pour les visiteurs quotidiens réservant au moins quatre jours en avance, mais montera à 10 euros pour les moins prévoyants.
Les habitants et les touristes dormant au moins une nuit sur place resteront exemptés de cette taxe.
L'initiative entend convaincre les touristes de choisir des périodes de moindre fréquentation pour visiter Venise. Le sésame, qui se présente sous forme d'un code QR acquis en ligne, doit être présenté aux principaux points d'entrée de la Sérénissime.
"Décourager le tourisme à la journée"
Le système a pour "objectif de définir un nouveau système de gestion des flux touristiques et de décourager le tourisme à la journée à Venise durant certaines périodes, dans le respect de la fragilité de la ville et de son caractère unique", a expliqué lundi l'adjoint au Tourisme de Venise, Simone Venturini.
Mais pour ses détracteurs, cette taxe est insuffisante pour lutter contre le surtourisme et permet au mieux de renflouer les finances de la ville.
Avec ses célèbres monuments, ses gondoles et ses canaux pittoresques, Venise est l'une des villes les plus visitées au monde. En pic de fréquentation, 100'000 touristes y dorment, en plus de dizaines de milliers de visiteurs journaliers. Un chiffre à comparer aux quelque 50'000 habitants du centre-ville, qui ne cesse de se dépeupler.
Devant les dégâts provoqués par le surtourisme et faute de mesures adaptées pour le juguler, l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) avait menacé un moment de placer la ville sur la liste du "patrimonial mondial en péril".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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