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Culture

Kiev demande une enquête après des attaques contre le recrutement

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Le recrutement en Ukraine ne marche plus. (© KEYSTONE/EPA/MARIA SENOVILLA)

Le chef d'état-major de l'armée ukrainienne a demandé lundi l'ouverture d'une enquête pour trois "actes de violences" commis contre du personnel de recrutement militaire. La mobilisation suscite un vif débat dans ce pays épuisé par les combats.

"Nous attendons une enquête complète et exhaustive sur ces crimes. Les auteurs doivent être traduits en justice", a expliqué Oleksandre Syrsky, le chef d'état-major ukrainien, sur Facebook.

"En peu de temps, trois actes de violence honteux impliquant du personnel militaire ont eu lieu dans différentes régions", a écrit M. Syrsky lundi en réaction à ces attaques.

Émaillé de scandales, le système de mobilisation militaire est très critiqué en Ukraine et largement considéré comme inefficace, corrompu et injuste, ce qui a poussé le président Volodymyr Zelensky à limoger en 2023 tous les responsables régionaux chargés de la mobilisation.

Dimanche, une explosion a eu lieu près d'un centre de recrutement dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est du pays, avait expliqué la police ukrainienne.

Samedi, dans l'ouest du pays, à Rivné, des membres des forces armées ukrainiennes ont été visés par le déclenchement d'un engin explosif tuant une personne et blessant six autre, également selon la police.

Un soldat est toujours dans un "état grave", a déclaré, pour sa part, M. Syrsky.

Le même jour, un homme armé d'un fusil de chasse a abattu un soldat chargé du recrutement à Poltava, dans l'est du pays, avant de s'enfuir avec un conscrit et que les deux ne soient arrêtés.

Les forces de l'ordre n'ont pas indiqué si les incidents étaient coordonnés.

M. Syrsky a expliqué que les forces armées tentent de "corriger les erreurs et de travailler à l'amélioration de la qualité des centres de recrutement" et "font tout leur possible pour empêcher les violations des droits de l'homme durant la mobilisation".

"La mission nationale de défendre l'Ukraine est impossible sans le soutien de la population à l'armée et le respect des militaires", a-t-il ajouté dans sa déclaration.

Après bientôt trois ans de guerre à haute intensité, des milliers d'hommes en âge d'être enrôlés ont fui le pays ou se cachent pour échapper à l'enrôlement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Ferdinand Hodler à nouveau à l'honneur au Musée d'art de Pully

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Organisée conjointement avec le Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, l'exposition "Hodler, un modèle pour l'art suisse" à Pully résulte d'une collaboration étroite avec l'Institut Ferdinand Hodler. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Fort du succès de l'exposition "Hodler et le Léman en 2018", le Musée d'art de Pully (VD) aborde une nouvelle fois l'oeuvre du peintre suisse. Pour la première fois, la manière dont Ferdinand Hodler est perçu par la scène artistique suisse de l'époque est explorée.

Organisée conjointement avec le Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, l'exposition "Hodler, un modèle pour l'art suisse" résulte d'une collaboration étroite avec l'Institut Ferdinand Hodler, ont indiqué mardi les responsables du musée pulliéran. A voir du 14 février au 25 mai. Elle sera ensuite reprise plus tard au musée neuchâtelois, du 22 juin au 12 octobre 2025.

Au début du 20e siècle, la figure de Ferdinand Hodler (1853-1918) était incontournable. Le peintre jouissait alors d'une reconnaissance dépassant largement les frontières nationales et côtoyait des artistes comme Gustav Klimt et Auguste Rodin.

"La puissance de son oeuvre et sa personnalité imposante ont fait de lui une figure tutélaire de l'art suisse, à tel point qu'à sa mort en 1918, les critiques n'ont pas hésité à affirmer que sans Hodler il n'y aurait pas d'art suisse", ont rappelé les organisateurs de l'exposition.

Une cinquantaine d'artistes

Il est en effet le premier à ne pas avoir quitté son pays pour se former et faire carrière à l'étranger. "Pour tous les artistes de sa génération, comme des suivantes, il a été un modèle ou un repoussoir", expliquent-ils.

L'exposition s'intéresse pour la première fois à la manière dont les artistes de son époque se sont approprié certains préceptes du maître et à la façon dont ils ont cherché à développer leur propre originalité. Elle regroupe ainsi, autour d'une quinzaine d'oeuvres de Ferdinand Hodler, une cinquantaine d'artistes de la première moitié du 20e siècle.

Parmi eux, le public retrouvera à la fois des noms connus, comme Cuno Amiet, Giovanni Giacometti et Félix Vallotton, mais aussi des peintres plus méconnus, voire complètement oubliés, tels Casimir Reymond, Oswald Pilloud ou encore Anna Haller.

Le "Souvenir" de Ramuz

Pour cette exposition au Musée d'art de Pully, une salle est dédiée à la réception de Ferdinand Hodler par l'écrivain vaudois Charles Ferdiannd Ramuz qui vivait dans la maison voisine où se trouve La Muette - Espaces littéraires. En qualité de rédacteur en chef de la revue Aujourd'hui, Ramuz a recueilli des témoignages d'artistes contemporains d'Hodler pour un numéro spécial dédié au peintre, en mai 1931.

L'écrivain vaudois (1878-1947) a notamment écrit un texte sur le peintre suisse, intitulé "Souvenir", qui sera remis à l'honneur.

A noter que pour l'étape neuchâteloise, la même exposition intègrera davantage d'artistes neuchâtelois. Elle présentera notamment Le Falot, un groupe d'artistes opposé à l'esthétique d'Hodler. Elle invitera également trois artistes contemporains (Claudia Comte, Didier Rittener et David Weishaar) à réaliser une intervention artistique en lien avec Hodler.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les biopics se multiplient au cinéma

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Un biopic sur Bob Dylan est sorti en début d'année au cinéma. crédit : AP/Keystone

Charles Aznavour, Bob Dylan, Maria Callas... Trois artistes qui ont un point commun : ils ont tous eu droit dernièrement à leur biopic. Ces films, qui reviennent sur la vie de personnalités publiques, ont le vent en poupe.

C'est une tendance depuis quelques années au cinéma : les biopics se multiplient. Charles Aznavour a été interprété par Tahir Rahim l’année dernière, Timothée Chalamet lui a endossé le rôle de Bob Dylan. C’est Angelina Jolie qui s’est mise dans la peau de Maria Callas. Le film est sorti la semaine dernière. Comment expliquer cette explosion des biopics ? Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse

Frédéric MaireDirecteur de la Cinémathèque suisse

Ces biopics sont-ils d’ailleurs toujours réussis ? 

Frédéric MaireDirecteur de la Cinémathèque suisse

D’autres biopics devraient sortir cette année, notamment des films sur Madonna, Bruce Springsteen ou Michael Jackson.

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Culture

Surtourisme: Venise maintient en 2025 son système d'entrée payante

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En 2024, les touristes à la journée ont dû s'acquitter d'une taxe pour visiter Venise durant 29 jours de grande affluence entre avril et juillet (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/ANDREA MEROLA)

Venise a confirmé lundi le maintien en 2025 de son système d'entrée payante pour visiter la ville italienne à la journée. Cette taxe a été lancée en 2024 pour lutter contre le surtourisme.

L'an dernier, les touristes à la journée avaient dû s'acquitter d'un ticket d'entrée de cinq euros pour accéder à la Cité des Doges, une première mondiale qui ne concernait cependant que 29 jours de grande affluence entre avril et juillet.

Ce système de réservation avait permis de réduire "légèrement" l'affluence touristique les jours concernés, selon une étude commandée par la mairie.

En 2025, cette période sera étendue à 54 jours à partir du 18 avril. Le tarif sera de 5 euros pour les visiteurs quotidiens réservant au moins quatre jours en avance, mais montera à 10 euros pour les moins prévoyants.

Les habitants et les touristes dormant au moins une nuit sur place resteront exemptés de cette taxe.

L'initiative entend convaincre les touristes de choisir des périodes de moindre fréquentation pour visiter Venise. Le sésame, qui se présente sous forme d'un code QR acquis en ligne, doit être présenté aux principaux points d'entrée de la Sérénissime.

"Décourager le tourisme à la journée"

Le système a pour "objectif de définir un nouveau système de gestion des flux touristiques et de décourager le tourisme à la journée à Venise durant certaines périodes, dans le respect de la fragilité de la ville et de son caractère unique", a expliqué lundi l'adjoint au Tourisme de Venise, Simone Venturini.

Mais pour ses détracteurs, cette taxe est insuffisante pour lutter contre le surtourisme et permet au mieux de renflouer les finances de la ville.

Avec ses célèbres monuments, ses gondoles et ses canaux pittoresques, Venise est l'une des villes les plus visitées au monde. En pic de fréquentation, 100'000 touristes y dorment, en plus de dizaines de milliers de visiteurs journaliers. Un chiffre à comparer aux quelque 50'000 habitants du centre-ville, qui ne cesse de se dépeupler.

Devant les dégâts provoqués par le surtourisme et faute de mesures adaptées pour le juguler, l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) avait menacé un moment de placer la ville sur la liste du "patrimonial mondial en péril".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Les Fribourgeois acceptent le centre de stockage interinstitutions

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Dans le nouveau centre prévu à Givisiez (FR), les collections d’importance nationale de 12 institutions, 8 étatiques et 4 communales, seront réunies et protégées dans des conditions optimales. (© Etat de Fribourg)

Les Fribourgeois ont accepté ce dimanche un crédit de 56 millions de francs destinée à la construction d'un centre de stockage interinstitutionnel cantonal (SIC) à Givisiez. Le oui l'a emporté avec 53,43% des voix. Le bâtiment devrait être achevé en 2028.

Le taux de participation a atteint 35,2%. Le projet, jugé indispensable par les autorités cantonales, aussi bien par le Conseil d'Etat que le Grand Conseil, était soumis au référendum financier obligatoire. Il n'a pas fait l'objet d'une opposition organisée et était soutenu par un comité ad hoc.

"Le patrimoine de l'Etat de Fribourg doit être mieux protégé et ce, dans un lieu central et dans des conditions adéquates et efficientes", avait indiqué le Conseil d'Etat en décembre, au moment de lancer la campagne. Aujourd’hui, le patrimoine fribourgeois est dispersé sur 29 sites.

Les biens sont régulièrement entreposés dans des lieux ne répondant pas aux normes de conservation et de sécurité. "La situation doit être rapidement améliorée", estiment les autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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