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Culture

La 2e Biennale de l'art et de la nature urbaine s'intéresse à l'eau

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A Genève, la 2e Biennale de l'art et de la nature urbaine - (re)connecting earth porte sur l'eau et la biodiversité autour du Léman. Les oeuvres d'une trentaine d'artistes locaux et internationaux sont exposées autour de la rade (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la 2e Biennale de l'art et de la nature urbaine - (re)connecting earth - porte sur l'eau et la biodiversité autour du Léman. Les oeuvres d'une trentaine d'artistes locaux et internationaux sont exposées autour de la rade jusqu'au 1er octobre dans le cadre de "Beyond Water".

Les installations artistiques, respectueuses de l'environnement, se situent dans la rade, à moins de cinq minutes à pied des débarcadères des Mouettes genevoises. Carmen Perrin a investi un radeau à côté de la Maison de la pêche, Marie Griesmar a immergé des sculptures aux Bains des Pâquis, tandis qu'Alexandre Joly invite à prendre une Mouette pour écouter son oeuvre sonore.

La biennale veut à attirer l'attention sur les éléments naturels qui composent la ville. La nature est en effet essentielle pour s'adapter aux nouvelles conditions climatiques et préserver la qualité de vie et la biodiversité. Des collaborations ont été mises en place entre les artistes et les scientifiques de Pro Natura Genève et de l'Association pour la sauvegarde du Léman.

"Beyond Water" met aussi en avant des projets de nature en ville ainsi qu'une sélection d'oeuvres publiques déjà existantes. Elle se déploie jusqu'au lac des Vernes, à Meyrin, et à la Pointe à la Bise, à Collonge-Bellerive, des sites riches en biodiversité. Visites, animations, voyages sonores et projections de films figurent aussi au programme de la biennale.

https://reconnecting.earth

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'actrice d'"Emilia Pérez" dénonce une "haine terrible"

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Karla Sofia Gascon est devenue la première comédienne ouvertement transgenre nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice (archives). (© KEYSTONE/AP/Eduardo Verdugo)

L'Espagnole Karla Sofia Gascon, nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Emilia Pérez", a dénoncé vendredi la "haine terrible" la visant en raison de sa transidentité. Dans le film, elle tient le rôle d'un trafiquant drogue qui change de sexe.

"Je vais me mettre à pleurer, mais c'est vraiment moche. C'est toujours la même chose, non?", a déploré l'Espagnole lors d'une conférence de presse en Uruguay à l'occasion du festival international du film José Ignacio (JIIFF).

"On fait face à une haine terrible juste parce qu'on fait un film, qu'on est différent, même si je ne me considère pas différente de qui que ce soit, mais égale à tout le monde, aussi différente que tout le monde, parce qu'il n'y a personne de pareil", a regretté l'actrice.

Première transgenre nommée

Le film du Français Jacques Audiard, odyssée musicale sur la transition de genre d'un trafiquant de drogue mexicain, a récolté 13 nominations aux plus prestigieux prix du cinéma, faisant de lui la production non anglophone la plus nommée de tous les temps.

Karla Sofia Gascon est devenue la première comédienne ouvertement transgenre nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice. La cérémonie doit avoir lieu le 2 mars. "Ils [ses détracteurs] sont allés jusque dans mon village pour voir s'ils se souvenaient de moi", a raconté l'actrice.

"Ce sont des bêtises, parce que cela fait 30 ans et quelques que je n'y suis plus allée. Il y en aura toujours un pour dire: 'Oh, oui, je me souviens qu'il jouait au football'. Menteurs!", a-t-elle dénoncé, fustigeant ceux qui prétendent savoir "seulement pour passer à la télévision".

Karla Sofia Gascon avait joué dans de nombreuses séries (telenovelas) mexicaines avant d'annoncer sa transition de genre en 2018. Dans "Emilia Pérez", elle tient le rôle d'un trafiquant drogue, à la fois avant et après son changement.

L'ensemble des actrices du film a reçu le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Rougemont: une salle de concert et un musée pourraient voir le jour

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Le projet de musée et de salle philarmonique à Rougemont est prévu sur la parcelle entre la route cantonale et le parking de la Videmanette. Il serait construit en souterrain. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un projet culturel d'envergure pourrait voir le jour à Rougemont. Soutenu par un investisseur privé, il prévoit une salle de concert et un musée. Une task force des cantons de Vaud et de Berne a été créée, Gstaad nourrissant une intention similaire.

"Le projet a été lancé à la suite d'une demande des autorités communales et cantonales qui souhaitaient lutter contre la désertification du Pays d'Enhaut", explique à Keystone-ATS Ermes Elsener, directeur de l'hôtel-restaurant Valrose à Rougemont et chef du projet. Il revenait sur une information du "Anzeiger von Saanen", reprise par d'autres médias.

La Municipalité a approché Yann Guyonvarc'h, homme d'affaires et propriétaire du Valrose à Rougemont. Entrepreneur passionné par les nouvelles technologies, "ce Franco-Suisse est amoureux de la région. Amateur d'art et de musique, il souhaite aider ce projet à se réaliser", glisse M. Elsener.

Tunnel et souterrain

Dans le détail, le projet prévoit une ambitieuse construction en souterrain, sur la parcelle entre la route cantonale et le parking de la Videmanette, sur une surface d'environ 26'000 m2. Avantage, notamment en hiver, un tunnel devrait relier le centre culturel directement à la gare du Montreux-Oberland bernois (MOB).

La salle philharmonique pourrait accueillir entre 1200 et 1500 spectateurs. Quant au musée, il accueillerait des collections d'oeuvres impressionnistes. "Pour le Pays-d'Enhaut, cette institution pourrait devenir le pendant de la Fondation Giannada à Martigny", illustre M. Elsener.

D'autres infrastructures pourraient suivre, comme un hôtel cinq étoiles ou des logements pour environ 200 nouveaux collaborateurs. D'un montant estimé à environ 100 millions, le projet serait entièrement financé de manière privée.

Vaud ou Berne

Les premiers plans ont été réalisés et présentés aux parties. "Les échos sont très positifs que ce soit de la commune, du canton ou du MOB", se réjouit le chef de projet. "Mais tout est encore ouvert", précise-t-il. Parmi les difficultés, le responsable a mentionné le dézonage du terrain qui se situe en terrain agricole.

Autre obstacle, un projet similaire mené par le Conseil de fondation du Gstaad Concert Hall à quelque huit kilomètres de là. Il prévoit une nouvelle salle de concert de 1200 places afin de remplacer l'actuel chapiteau de 1800 places. A ce stade, "nous en sommes au même point", souligne M. Elsener. "Aucun des deux projets n'a reçu d'autorisation de la part de son canton respectif".

Interrogé sur la concurrence entre les deux propositions, Ernes Elsener préfère évoquer "une alternative". Selon lui, "mieux vaut avoir deux projets qu'aucun. Les deux cantons concernés ont créé une task force. Nous attendons leur réponse".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Grand Conseil vote 5 millions pour le futur musée de la BD

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Le Grand Conseil genevois soutient la création du futur musée de la bande dessinée, qui devrait ouvrir ses portes au Grand-Saconnex fin 2027. Il a adopté jeudi soir un crédit d'investissement de 5 millions de francs (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil genevois soutient la création du futur musée de la bande dessinée qui devrait ouvrir ses portes au Grand Saconnex fin 2027. Par 60 oui, 23 non et 4 abstentions, il a adopté jeudi soir un crédit d'investissement de 5 millions de francs.

La bande dessinée a été inventée à Genève par Rodolphe Töpffer au 19e siècle, a rappelé Jacques Blondin, rapporteur de majorité. "Avec Zep, Tom Tirabosco ou encore Valentine Pasche, le canton est un véritable vivier d'auteurs. Ce musée fera de Genève une capitale de la BD, après Bruxelles et Angoulême (F)", a plaidé le député du Centre.

Le futur musée doit voir le jour à la Villa Sarasin, propriété de la commune du Grand-Saconnex, pour un coût évalué à 11,85 millions de francs. A côté des 5 millions du canton, la Ville du Grand-Saconnex investira un million. S'y ajouteront 5,8 millions de francs de privés.

Absence d'arbitrages

La question du coût d'exploitation du futur musée, estimé à 1,5 million par an, a suscité un bémol en commission, a relevé M. Blondin. Le canton s'est engagé à couvrir la moitié durant les premières années, mais le musée devra ensuite trouver le moyen de prendre en charge une part plus importante de ses coûts par les recettes de la billetterie, de la boutique ou encore de la restauration, a-t-il indiqué.

Le PLR a refusé le crédit d'investissement cantonal. En cause, l'absence de véritables arbitrages du Conseil d'Etat dans le domaine culturel. "Comment financer ces projets avec de l'argent que l'on n'a pas ou qu'on aura moins?" a lancé Jacques Béné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Oscars: "Emilia Perez" en tête avec 13 nominations

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"Emilia Perez" devient le film non anglophone le plus nommé de tous les temps (archives). (© KEYSTONE/EPA/SASHENKA GUTIERREZ)

"Emilia Perez" de Jacques Audiard a récolté jeudi 13 nominations aux Oscars. Il devient ainsi le film non anglophone le plus nommé de tous les temps.

Cette odyssée musicale sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain devance ainsi "Tigres et Dragons" (2000) et "Roma" (2018), qui détenaient précédemment ce record avec 10 nominations.

Tourné en anglais, "Emilia Pérez" oscille entre le genre policier et la comédie musicale, avec des chorégraphies signées par le Bruxellois Damien Jalet.

Coproduit par "Les Films du Fleuve", société de production des frères Dardenne, le film raconte l'histoire d'un narcotrafiquant mexicain repenti qui décide de changer de sexe. Incarné par l'actrice espagnole transgenre Karla Sofia Gascón, le personnage principal partage l'affiche avec une distribution latino-espagnole, dont fait notamment partie Selena Gomez.

Avec ces nominations aux Oscars, "Emilia Pérez" continue son beau parcours amorcé lors du Festival de Cannes, où il avait été doublement primé et s'était vu décerner le Prix du jury ainsi qu'un Prix d'interprétation féminine commun pour l'ensemble de ses actrices principales. Plus récemment, le film avait également dominé les Golden Globes en remportant quatre trophées, dont celui de la meilleure comédie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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