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Culture

La Suisse en finale du concours Eurovision

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Le Brocois Gjon's Tears est l'un des favoris des bookmakers pour remporter le 65e concours Eurovision de la chanson. (© KEYSTONE/EPA/SANDER KONING / POOL)

Le Gruérien Gjon's Tears s'est qualifié jeudi soir à Rotterdam pour la finale du 65e concours Eurovision de la chanson avec "Tout l'Univers". C'est la deuxième fois d'affilée qu'un Suisse atteint l'ultime phase de la compétition, après le Bernois Luca Hänni en 2019.

Au total, dix des dix-sept participants à la deuxième demi-finale ont décroché leur billet. Outre la Suisse, Saint-Marin, la Grèce, la Moldavie, l'Islande, la Serbie, l'Albanie, le Portugal, la Bulgarie et la Finlande ont été désignés par les téléspectateurs au terme de leur prestation. Le jury avait voté la veille.

Dix autres candidats avaient déjà été qualifiés mardi lors de la première demi-finale, dont la favorite de la compétition, la Maltaise Destiny. Gjon's Tears, 22 ans, figure aussi parmi les prétendants au titre, tout comme la Française Barbara Pravi, souvent comparée à Edith Piaf ("Voilà").

Les cinq grands pays européens, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne, étaient assurés d'une place en finale, tout comme les Pays-Bas, pays hôte. Vingt-six pays vont donc s'affronter samedi soir pour le titre dans l'Ahoy Arena de Rotterdam, qui n'accueillera que 3500 spectateurs, soit 20% de sa capacité habituelle, coronavirus oblige.

Restrictions importantes

Alors que la vaccination permet aux pays européens de lever petit à petit leurs mesures sanitaires, les Pays-Bas ont officiellement autorisé la participation du public à l'événement à la fin avril, mais à des conditions strictes. Les fans peuvent soutenir leur favori sans masque, mais doivent être assis et présenter un test négatif.

Les candidats ont quant à eux été enfermés dans une "bulle spéciale". Malgré ces mesures, plusieurs cas de Covid-19 ont été enregistrés. Peu avant la deuxième demi-finale, le chanteur néerlandais Duncan Laurence, vainqueur de l'édition 2019 de la compétition, a été contaminé par le SARS-CoV-2.

L'un des membres des Daði og Gagnamagnið a également été infecté. Le groupe islandais n'a pas pu participer à la demi-finale. Un enregistrement des répétitions a été diffusé à la place, ce qui ne l'a pas empêché de décrocher son billet pour la finale.

En 2020, le concours musical Eurovision avait été annulé pour la première fois de son histoire, en raison de la pandémie.

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Culture

Genève: le FIFDH récompense 12 films "impactants"

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Les co-directrices éditoriales du FIFDH Laila Alonso Huarte et Laura Longobardi ont salué "l'engagement et le courage des cinéastes face aux nombreux défis sociaux, politiques et économiques auxquels leurs pays sont confrontés" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Prix de Genève du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) a été décerné au documentaire égyptien, "Les Filles du Nil" de Nada Riyadh et Ayman El Amir. Il fait partie des 12 oeuvres "impactantes" récompensées samedi soir.

Le film lauréat dresse "le portrait saisissant de cinq Egyptiennes en quête d'émancipation dans une société traditionnelle et patriarcale", indique le FIFDH. Il remporte un prix doté de 10'000 francs, offert par la Ville et le Canton de Genève.

Parmi les autres récompenses décernées, le Prix Gilda Vieira de Mello a distingué "Khartoum". Ce long métrage aborde "la résistance de la société civile soudanaise dans un conflit internationalement ignoré."

Citées dans le communiqué, les co-directrices éditoriales Laila Alonso Huarte et Laura Longobardi se sont dites "fières de constater que les films récompensés ne sont pas seulement puissants et novateurs sur le plan cinématographique, mais qu'ils méritent également d'être soutenus à l'international, au regard de l'engagement et du courage des cinéastes face aux nombreux défis sociaux, politiques et économiques auxquels leurs pays sont confrontés".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Abbatiale de Payerne (VD) joue avec ses objets archéologiques

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Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site de l'Abbatiale de Payerne (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour" (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

L'Abbatiale de Payerne (VD) continue de faire découvrir au public des oeuvres de sa propre collection. Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour", avec un focus archéologique sur l'histoire et les civilisations.

L'exposition "illustre les enjeux liés aux fouilles archéologiques et à la documentation. Elle met en lumière le rôle des objets dans notre interprétation du passé, à travers une confrontation entre objets anciens et objets de notre quotidien", écrit l'ASAP dans un communiqué.

L'idée est de pouvoir comprendre la trajectoire de l'objet archéologique depuis sa sortie de terre - sa mise au jour - jusqu'à sa présentation dans un musée, ajoutent-ils. Une démarche participative prolonge ce parallèle entre passé et présent: chaque mois, le public est invité à identifier un nouvel objet et son utilisation, via une "devinette archéologique".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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MCBA: installations spatiales et jeu de perception avec Sophie Thun

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L'Espace Projet du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) à Lausanne accueille la première exposition monographique de l'artiste germano-polonaise Sophie Thun en Suisse, "Wet Rooms". (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Espace Projet du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) à Lausanne accueille la première exposition monographique de l'artiste germano-polonaise Sophie Thun en Suisse. Jouant avec les notions d'échelle et de trompe l'oeil, ses vastes installations photographiques prennent pour point de départ le lieu d'exposition.

Faisant référence à la chambre noire où Sophie Thun développe ses photographies argentiques, "Wet Rooms" rend visible "les modes de production et de manipulation des images à travers un procédé complexe de superposition qui remet en question toute notion fixe d'espace et de temps", indiquent les responsables du musée.

C'est dans cet espace de solitude et de silence que l'artiste, née en 1985 à Francfort, reconstruit sa vision du monde, notamment à travers le motif de la fenêtre qui revient sans cesse dans son travail. "Dans un savant jeu de collage où se mêlent photogrammes et tirages de grand format, elle vient superposer sa propre image aux lieux où elle a vécu, travaillé et exposé, à la manière d'une archive sans cesse réactualisée", est-il expliqué.

Autrice et objet

Se concentrant sur la question de l'auto-représentation, Sophie Thun est à la fois celle qui produit l'image et celle qui s'expose, et donc l'autrice et l'objet. Elle renverse ainsi la dynamique de pouvoir au coeur des stratégies de représentation qui ont longtemps alimenté l'histoire du nu féminin ou les codes de la pornographie, commentent les organisateurs.

"Mais cette affirmation s'accompagne aussi d'une forme de disparition. Son corps démultiplié, découpé et réagencé est à la fois partout et nulle part. L'exposition devient alors le lieu où coexistent les fragments d'une identité multiple, laissant entrevoir les contours d'une autofiction", écrivent-ils.

Après avoir grandi à Varsovie en Pologne, Sophie Thun a étudié les arts graphiques dans le même pays, à Cracovie, puis la peinture et la photographie à l'Académie des Beaux-Arts à Vienne en Autriche. Elle vit et travaille aujourd'hui entre Vienne et Berlin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Quatre chansons inédites de Marianne Faithfull en avril

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Un EP avec quatre morceaux inédits de la chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, décédée fin janvier, est annoncé pour avril (archives). (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Un EP rassemblant quatre morceaux inédits de la chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, décédée fin janvier, doit sortir en avril, et la chanson-titre sera diffusée vendredi, a annoncé sa famille dans un communiqué.

"Tandis que nous pleurons la perte de Marianne, nous avons le plaisir d'annoncer la sortie de ces chansons sur lesquelles elle travaillait pendant l'année précédant sa mort", a déclaré son fils Nicholas Dunbar.

"Marianne vivait pour créer et jouer de la musique - c'était son moteur et elle n'arrêtait jamais. Jusqu'à la toute fin, elle attendait avec impatience cette sortie qui aujourd'hui complète et célèbre sa remarquable carrière artistique", a-t-il ajouté.

Marianne Faithfull était une icône de la culture des "Swinging Sixties", connue aussi pour sa relation orageuse avec le chanteur des Rolling Stones, Mick Jagger.

L'EP "Burning Moonlight" sortira en édition limitée en vinyle le 12 avril, et en format numérique au niveau mondial le 6 juin. Il devait initialement être dévoilé en février, mais le décès de la chanteuse le 30 janvier a repoussé l'annonce.

Premier album

"Une face de l'EP est inspirée de son premier album pop, +Marianne Faithfull+, tandis que l'autre face est un hommage à ses racines folk de l'album +Come My Way+", a expliqué le producteur exécutif Andrew Batt.

La chanson-titre, disponible vendredi, est décrite comme "une ballade émouvante sur la résilience et la tolérance".

"C'est le bon moment pour regarder en arrière", avait déclaré marianne Faithfull après avoir terminé le projet, selon le communiqué. "Cela m'aide à me souvenir de toutes les choses que j'ai faites. Je ne peux pas dire que je sois quelqu'un de particulièrement nostalgique, mais je savoure cette période de réflexion."

La chanteuse était devenue célèbre en 1964, après avoir été découverte par le manager des Rolling Stones, Andrew Loog Oldham.

Son premier succès, "As Tears Go By", écrit par Mick Jagger et son comparse des Rolling Stones Keith Richards, avait été suivi par une série d'autres, dont "Come And Stay with Me", "This Little Bird" et "Summer Nights".

Elle a également joué dans des films, dont "The Girl on a Motorcycle" ("La motocyclette" en VF), et des pièces de théâtre.

Après la fin de sa relation avec Mick Jagger en 1970, elle était passée par de durs moments, vivant dans un squat et accro à l'héroïne.

Mais elle était revenue en 1979 avec l'album "Broken English", un classique. Elle s'était plus tard réinventée en chanteuse de jazz et de blues, avec "Stranger Weather" (1987), encensé par la critique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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