Culture
Lausanne: l'Art Brut expose deux artistes fascinés par l'écriture
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La Collection de l'Art Brut à Lausanne propose deux expositions parallèles mettant en lumière les oeuvres du Fribourgeois Pascal Vonlanthen et du Bernois Clemens Wild. Outre leur nationalité, ces deux artistes ont en commun d'évoluer actuellement dans un atelier de création, et de faire dialoguer étroitement écriture et image.
Atteint du syndrome de l’X fragile, Pascal Vonlanthen est né à Rossens, dans la ferme familiale il y a 67 ans. Bien que sa déficience intellectuelle ne lui ait jamais permis d'apprendre à lire ni à écrire, il voue une passion à l'écriture. "Adolescent, il avait des cahiers entiers de signes et de dessins qu'il emportait avec lui", a raconté jeudi la commissaire de l'exposition Teresa Maranzano lors de la visite de presse.
Pascal Vonlanthen commence à fréquenter l’atelier d'art différencié fribourgeois CREAHM en 1998. A cette époque, il se consacre à la représentation d'animaux de la ferme, souvent stylisés, qui "flottent dans la composition ou sont alignés comme une sorte d'écriture figurative."
Nuées de lettres
Une quinzaine d'années plus tard, l'écriture refait surface dans son oeuvre. Un jour, il s'inspire d'un quotidien gratuit qu'il se réapproprie. L'écriture devient un élément dominant dans son art. "Parfois, un mot est reconnaissable, mais très vite l'écriture devient abstraite, ondulatoire, semblable à un vol d'étourneaux, puis se fige", observe la commissaire. "Parfois des volumes ou des résurgences de formes animalières s'y mêlent".
L'"écriture asémique" du Fribourgeois a fait parler d'elle en 2017, lorsque le New-Yorkais Jason Wu, connu comme le styliste de Michelle Obama, s'en est inspiré pour une collection de vêtements. Malgré ce succès international, "Pascal Vonlanthen a poursuivi sa création, imperturbable comme Forrest Gump", sourit Teresa Maranzano.
"Ken Loach de l'Art Brut"
Né à Berne dans une famille de libraires, Clemens Wild, 59 ans, a pour sa part "baigné dans les livres et l'amour de l'art" dès son plus jeune âge. Malgré des séquelles au niveau de la vue et de l'élocution en raison d'une naissance difficile, il maîtrise l'écriture et "imagine très jeune des récits fictifs qu'il écrit et dessine en BD".
Son oeuvre exposée à l'Art Brut porte sur la "galerie de femmes au destin cabossé, mais dignes et sans complexe" qu'il dessine et à qui il donne voix sur du papier Kraft ou des sacs en papier. Ces personnages féminins imaginaires qui "partagent des métiers humbles, une position sociale précaire et des origines lointaines", tout en gardant des ambitions et des loisirs lui ont été inspirés par les femmes qu'il côtoie depuis plus de 40 ans à la fondation bernoise Humanushaus.
"Chacune a sa personnalité, avec des choix vestimentaires extraordinaires, même s'il ne s'agit que d'habits de travail", pointe Teresa Maranzano. Clemens Wild possède une "habileté chromatique incroyable et parvient à faire ressortir ces personnes invisibilisées par la société", poursuit la commissaire qui voit en lui une sorte de "Ken Loach de l'Art Brut" de par son regard sur la société et son discours sur la marginalisation.
Colloque international
Plusieurs événements sont prévus en marge de ces deux expositions, à voir jusqu'au 27 octobre. Un colloque international, le 30 septembre, s'intéressera aux ateliers de création comme potentielles nouvelles sources de l'art brut, une rencontre avec Clemens Wild aura lieu le 10 octobre, tandis que plusieurs ateliers destinés aux enfants, se dérouleront dès la fin juin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un sac ayant appartenu à Jane Birkin vendu 2,5 millions d'euros
L'un des sacs Birkin d'Hermès ayant appartenu à Jane Birkin a été vendu vendredi 2,45 millions d'euros (frais inclus) aux enchères à Abou Dhabi, quelques mois après la vente record du Birkin original pour 8,6 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Il devient le deuxième sac le plus cher jamais adjugé aux enchères, a précisé à l'AFP Morgane Halimi, responsable mondiale des sacs à main et de la mode chez Sotheby's.
Surnommé Le Birkin Voyageur, il s'est envolé à un prix six fois supérieur à l'estimation haute (370'000 euros), décroché par un acheteur au téléphone après "11 minutes d'enchères acharnées entre six collectionneurs".
Prototype emblématique
Offert par Hermès à Jane Birkin en 2003, ce sac noir en cuir, usé et orné d'inscriptions manuscrites de la chanteuse et actrice britannique disparue en 2023, fait partie des quatre sacs que l'artiste a reçus après avoir vendu son prototype emblématique en 1994 au profit d'une association de lutte contre le sida.
Ce sac se distingue par ses détails, notamment des ponts fermés rappelant le prototype et la note manuscrite "Mon Birkin bag qui a voyagé avec moi dans le monde entier", qui a inspiré le surnom du sac.
"C'est une touche très personnelle qui fait de ce sac un bien vraiment unique", a souligné Mme Halimi.
Il avait été vendu une première fois aux enchères en 2007 au bénéfice d'une association de défense des droits de l'Homme avant d'intégrer une collection privée.
"Vendre ses sacs Birkin pour collecter des fonds pour des oeuvres caritatives (...) est devenu une tradition pour Jane Birkin, Hermès les remplaçant à chaque fois", rappelle Sotheby's.
En juillet, le tout premier sac Birkin conçu spécialement pour l'artiste en 1984 a été adjugé à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, devenant ainsi le sac le plus cher jamais vendu aux enchères.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Frank Gehry, l'une des rares superstars de l'architecture
L'architecte américano-canadien Frank Gehry, l'un des rares de sa profession à s'être hissé au rang de superstar à travers la planète, est mort vendredi à l'âge de 96 ans, a fait savoir à l'AFP l'équipe de ce maître du déconstructivisme.
A l'origine de bâtiments emblématiques tels que le musée Guggenheim de Bilbao en Espagne ou la Fondation Louis Vuitton à Paris, Frank Gehry est décédé "ce matin dans sa maison de Santa Monica à l'issue d'une courte maladie respiratoire", a écrit son équipe dans un courriel à l'AFP.
Il est l'un des rares de sa profession à s'être hissé au rang de superstar, grâce à des bâtiments tels que le musée Guggenheim de Bilbao ou le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles.
Les oeuvres phares de Gehry témoignent de son audace et de son génie artistique, qui ont marqué, voire révolutionné, l'histoire de l'architecture.
Avec ses projets, Frank Gehry brouille la frontière entre architecture et art. Novateur, il ébranle le monde de l'architecture contemporaine et popularise la profession.
Frank Owen Goldberg, de son vrai nom, naît à Toronto le 28 février 1929 dans une famille d'origine juive, qui déménage aux États-Unis à la fin des années 40.
Bien avant qu'il n'ait son propre personnage dans un épisode de la série "Les Simpson", il se lance à Los Angeles dans des études d'architecture à l'Université de Californie du Sud. Il obtient son diplôme en 1954 et change vers la même époque son nom en Gehry pour se protéger de l'antisémitisme. Par la suite, il s'enrôle dans l'armée américaine, tout en étudiant l'urbanisme à l'université Harvard.
Sa carrière commence notamment dans les bureaux de l'architecte Victor Gruen, l'inventeur des galeries commerciales à Los Angeles. Puis se poursuit par un séjour à Paris pour travailler chez André Remondet.
De retour en Californie, il ouvre au début des années 1960 son propre cabinet.
Les années 70 et 80 marquent pour lui le début d'une longue série de réalisations architecturales audacieuses et innovantes. Très proche de l'avant-garde californienne, il invente de nouveaux principes d'écriture architecturale et explore les techniques de modélisation par ordinateur qui vont occuper une grande place dans son travail.
L'oeuvre la plus célèbre de cette époque est sans doute sa propre maison à Santa Monica (Californie). Sa demeure incarne bien la créativité de Gehry: les matériaux y sont détournés de leur usage traditionnel pour être sublimés. Comme par exemple des clôtures grillagées en fer trônant sur le toit de la maison.
Bilbao, toujours plus haut
En 1989, il reçoit la plus haute distinction architecturale, le prix Pritzker.
Trois ans avant la fin du siècle, le révolutionnaire musée Guggenheim Bilbao est inauguré en Espagne, lui apportant une consécration mondiale.
L'oeuvre à la forme ondulée telle un poisson, signature de l'architecte, est faite de roche calcaire, de verre et de courbes en titane qui reflètent la lumière et l'avant-gardisme de Gehry.
Pour son confrère américain Philip Johnson, il s'agit du "plus important édifice de notre temps".
Ce monument insufflera un vent de renouveau dans la ville espagnole en crise, attirant les touristes du monde entier. Si bien que l'expression "effet Bilbao" désigne maintenant les oeuvres architecturales qui contribuent à la revitalisation urbaine.
S'enchaînent ensuite des projets toujours plus spectaculaires et audacieux pour Gehry: le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles (2003), le gratte-ciel 8 Spruce Street à New York (2011), la Fondation Louis Vuitton à Paris (2014)...
En 2018, il termine la construction des nouveaux quartiers généraux de Facebook dans la Silicon Valley.
Architecte numérique
Les conceptions de Frank Gehry sont d'une complexité sans précédent, rendues possibles par une utilisation massive du calcul informatique.
Longtemps, les formes arrondies, incurvées, les ellipses et les cercles ont été taxés d'hérésie en architecture, accusés de briser l'harmonie, d'augmenter les coûts de construction, de poser des problèmes sans fin aux ingénieurs.
Frank Gehry utilise la flexibilité de la simulation numérique, jusqu'à remettre en cause les repères classiques d'un édifice comme la façade ou la couverture.
Il atteint sans doute les limites de sa démarche avec la clinique Lou Ruvo (2010) de Cleveland, aux Etats-Unis, où façades et fenêtres semblent s'effondrer en de multiples circonvolutions.
Un projet qui ne manque pas d'humour - très présent dans son oeuvre - pour une clinique spécialisée dans les maladies neurovégétatives.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'année 2025 sous le crayon des dessinateurs de presse à Morges
La Maison du dessin de presse à Morges (VD) présente du 6 décembre au 8 février une rétrospective de l'année 2025. L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. Son maître-mot: l'effondrement.
L'effondrement peut être celui de la montagne à Blatten (VS), des villes subissant la guerre ou celui de la démocratie, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour illustrer ces phénomènes, l'exposition se présente sous la forme de décombres au milieu desquels s'imbriquent les dessins, disposés de façon chronologique, explique la Maison du dessin de presse.
Les dessinateurs passent en revue les moments forts de l'actualité, comme, en janvier, les dix ans de la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo ou l'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York en novembre. Forcément, il est beaucoup question du président américain Donald Trump, de ses taxes douanières, de ses velléités de conquête du monde et du Nobel de la Paix.
Dessinateurs exposés en hausse
L'Euro féminin de football, la violence urbaine, la famine à Gaza, la guerre en Ukraine, la mort du pape François, l'incarcération de Nicolas Sarkozy ou les inégalités se retrouvent sous le crayon bien taillé des dessinateurs. En Suisse, la chute du glacier au-dessus de Blatten a enseveli le village, marquant tous les esprits.
Le nombre de dessinateurs exposés est en augmentation. "De nouveaux auteurs, jeunes et motivés par l'actualité, font leur apparition, ce qui rend la sélection d'autant plus difficile", note le musée. Deux dessins au minimum sont exposés par artiste.
La rétrospective s'accompagne d'un catalogue. Celui-ci réunit 93 dessins choisis parmi ceux de l'accrochage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Netflix en négociation pour racheter Warner Bros Discovery
Le géant du streaming Netflix est entré en "négociations exclusives" pour acquérir Warner Bros Discovery (WBD), ont rapporté vendredi les médias américains. Avec ce rachat, Netflix mettrait la main sur un immense catalogue de films et le service de streaming HBO Max.
Netflix a proposé l'offre la plus élevée pour acquérir le studio de cinéma et de télévision dans une transaction évaluée à 28 dollars par action. Les deux groupes doivent officialiser l'information de façon imminente, assure le Wall Street Journal.
Si Netflix et WBD parviennent à un accord, ce serait la plus grosse opération de consolidation dans le domaine du divertissement depuis le rachat de Fox par Disney, pour 71 milliards de dollars en 2019.
Bataille du streaming
La valorisation boursière de Warner Bros Discovery tourne autour de 60 milliards de dollars selon Bloomberg, qui a révélé l'information. Mais son conseil d'administration souhaiterait un montant autour de 75 milliards de dollars, hors dette.
Paramount Skydance et l'opérateur Comcast étaient également en lice pour le rachat de WBD. La bataille du streaming et la décroissance de la télévision traditionnelle entraînent des réorganisations stratégiques majeures chez les grands acteurs américains.
Pour rivaliser avec Netflix et Disney, les concurrents cherchent à s'unir pour se renforcer dans le streaming et améliorer leur rentabilité.
Maison Blanche inquiète
Selon le New York Post, des responsables de la Maison Blanche se seraient récemment inquiétés de cette possible acquisition de WBD par Netflix. Elle confèrerait à la plateforme vidéo, selon eux, une position dominante sur le marché américain des contenus.
"Le vainqueur va orienter la manière dont les plus gros films d'Hollywood sont distribués et comment les annonceurs s'y adaptent", a commenté dans une note Jeremy Goldman, analyste du cabinet Emarketer.
Lors d'un entretien au podcast "The Town", mis en ligne vendredi dernier, le réalisateur James Cameron ("Avatar" et "Titanic" notamment) s'était dit opposé à cette absorption, au motif que les dirigeants de ce dernier privilégient leur plateforme au détriment des salles de cinéma.
Selon Bloomberg, Netflix aurait promis une indemnité de 5 milliards de dollars en cas d'échec du rachat. Le risque n'est pas mince car la transaction pourrait déplaire aux autorités de la concurrence tant aux États-Unis qu'en Europe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
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