Culture
Le festival Bibliotopia fera sa révolution à Montricher (VD)
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Le festival Bibliotopia qui se déroule du 16 au 18 mai à la Fondation Jan Michalski à Montricher (VD) accueillera les écrivains Alissa Ganieva et Yuri Andrukhovych. Aux côtés de treize auteurs du monde entier, ils arpenteront les sentiers littéraires des révolutions.
Dans un climat global de montée des extrémismes, quinze écrivains questionneront les bouleversements du monde. Ils croiseront leurs regards sur le militantisme, la violence, le postcolonialisme, l'urgence climatique et le féminisme lors de la huitième édition du festival qui a pour thème les révolutions.
Satire politique
A l'image d'Alissa Ganievna, autrice et critique littéraire daghestanaise d’expression russe. Lauréate du Debut Prize 2009 pour "Salam, Dalgat! (2013), elle décrit dans ce court roman les déambulations d’un jeune homme dans les rues d’une ville de la république russe du Daghestan, où suinte la montée des extrémismes.
Son dernier ouvrage, "Sentiments offensés", brode sur la trame d’un assassinat la satire politique d’un pays où règnent répression et corruption. Une Russie contemporaine sombre qui, en silençant son peuple, ne fait que nourrir la révolte dont le grondement augmente.
Présente à Montricher le 17 mai, Alissa Ganievna échangera avec la Koweitienne Bothayna Al-Essa, figure majeure de la littérature arabophone sur le thème "Sociétés sous oppression: s’adapter ou se révolter".
Rock star
Le 18 mai, ce sera au tour du romancier, essayiste, poète, traducteur et chanteur de rock ukrainien Yuri Andrukhovych d'évoquer le pouvoir des imaginaires artistiques. Ses premiers ouvrages, publiés dans les années 1990, ont participé à un renouvellement radical de la littérature ukrainienne. Il en est aujourd’hui une voix importante, traduite dans plusieurs langues et couronnée de nombreux prix.
Son cinquième roman, "Radio Nuit", paru récemment en français, relate la fuite rocambolesque d’un pianiste accidentellement tyrannicide, s’opposant à travers une émission de radio à une Europe de l’Est aux relents totalitaristes.
Le festival Bibliotopia accueillera également Constance Bantman, Amina Damerdji, Martin Hirsch, Gaspard Koenig, Rose Lamy, Eden Levin, Fiston Mwanza Mujila, Michel Nieva, Daniel de Roulet, Geetanjali Shree, Yuna Visentin et Dima Wannous. Des auteurs qui, à travers leurs plumes, évoquent la désobéissance civile, les révoltes ou les voix dissidentes, ouvrant des perspectives alternatives à travers l’imaginaire.
https://fondation-janmichalski.com/fr/agenda/bibliotopia-2025
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Des oeuvres hivernales à découvrir à la Maison Tavel
A Genève, la Maison Tavel met l'hiver à l'honneur en présentant une quarantaine d'oeuvres, principalement des peintures et des photographies, issues des collections publiques. L'exposition "Quel froid!" est à découvrir dès jeudi et jusqu'à fin août au premier étage du bâtiment historique de la Vieille-Ville.
L'exposition s'ouvre sur "Coucher de soleil en haute montagne" (1913) de Luigi-Tony Laforêt, une toile lumineuse qui représente un paysage au-dessus du village de Kippel (VS) par grand froid. Selon une note manuscrite du peintre au dos du tableau, il faisait entre -20 et -30 degrés. Et l'artiste a ajouté "Che freddo!", soit "Quel froid!", ce qui a donné le titre de l'exposition.
Les oeuvres sont accrochées sur "des parois blanches comme neige", a expliqué jeudi Laurie Bischoff, commissaire de l'exposition. Les photographies et les peintures se répondent. L'oeuvre "Le Léman et Le Mont-Blanc en février" (1918) de Ferdinand Hodler est associée à une image du photographe David Wagnières, qui représente deux nageuses de la Coupe de Noël.
La neige du siècle
Une salle est consacrée à la pratique du ski et du patin à glace. Le public peut ainsi découvrir les peintures du 19e siècle d'Alfred Dumont et d'Eugène Sordet qui illustrent les marais gelés de Rouelbeau dans la campagne de Meinier. L'exposition révèle aussi une facette peu connue d'Eugène Sordet: excellent patineur, il a rédigé un manuel dédié à cette pratique.
Des images de la RTS datant de février 1985 plongent aussi le visiteur dans l'ambiance hivernale. L'arc lémanique avait été recouvert d'une épaisse couche de neige, incitant les habitants à sortir des luges et des skis au centre-ville. Ces chutes de neige sont restées dans la mémoire collective, comme "la neige du siècle".
Une sélection de photographies raconte aussi Genève sous la neige au fil des années. A découvrir également des oeuvres plus contemporaines, dont une chaufferette électrique qui a été donnée par l'artiste genevois John Armleder ou l'iconique bonnet Credit Suisse.
De nouveaux espaces
Inaugurée en 1986, la Maison Tavel qui est un musée consacré à l'histoire urbaine et la vie quotidienne, accueille chaque année environ 60'000 visiteurs. L'institution a renouvelé ses espaces en proposant notamment un salon dédié à la musique, une cour-jardin réaménagée et une salle en sous-sol consacrée au coeur de la collection du musée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mr Beast ouvre un parc d'attraction éphémère en Arabie saoudite
MrBeast, le youtubeur le plus suivi de la planète avec plus de 450 millions d'abonnés, a ouvert jeudi en Arabie saoudite un parc d'attractions éphémère inspiré de ses vidéos à succès. Un geste qui montre l'appétit du royaume pour le divertissement.
Baptisé Beast Land, le parc accueillera le public du 13 novembre au 27 décembre dans le cadre de la "Riyadh Season", grand festival annuel lancé pour promouvoir la capitale saoudienne comme pôle touristique.
"La majorité de notre public se trouve en dehors de l'Amérique du Nord, avec une forte concentration de spectateurs au Moyen-Orient (...) ", a expliqué le youtubeur à l'AFP depuis Ryad.
"C'est la chose la plus folle que j'ai jamais faite, j'ai hâte que vous puissiez vivre cette expérience", a affirmé l'influenceur dans une vidéo tournée devant les portes du parc. Derrière lui, une immense tête de fauve bleu barrée d'éclairs violets, rappelle son célèbre logo.
La gueule ouverte de l'animal sert de passage vers un parc aux jeux de lumières et écrans géants inspirés des défis spectaculaires avec gains à la clé, reprenant les codes popularisés sur sa chaîne YouTube.
Jeunesse ultra-connectée
Avec plus de 75% des Saoudiens âgés de moins de 35 ans, l'Arabie saoudite se distingue par une jeunesse ultra-connectée. Le taux de pénétration des smartphones dans le pays atteint 98,2%, bien au-dessus de la moyenne mondiale, tandis que celui d'internet s'élève à 97,9%, selon le cabinet PwC qui affirme que les Saoudiens sont parmi les "plus grands consommateurs de médias au monde".
Jimmy Donaldson (vrai nom de Mr Beast), 27 ans, a bâti un véritable empire numérique à travers sa société Beast Industries. Désigné en 2023 par le magazine Time parmi les personnalités les plus influentes au monde, MrBeast dispose d'une fortune estimée à environ un demi-milliard de dollars, chiffrait la même année Forbes.
L'Arabie saoudite a multiplié ces dernières années les partenariats avec des figures mondiales du divertissement, de Will Smith à Cristiano Ronaldo en passant par Jennifer Lopez. Cette nouvelle collaboration s'inscrit dans la stratégie de diversification économique du premier exportateur de pétrole au monde, portée par le prince héritier Mohammed ben Salmane.
La figure de proue de ces investissements est le parc de divertissement de Qiddiya, qui s'étendra sur 500'000 mètres carrés près de la capitale qui devrait ouvrir en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Pierre: Monnard "Betty Bossi, une influenceuse avant l'heure"
Qui n'a pas cuisiné un plat en suivant les recettes de Betty Bossi ? Le réalisateur suisse Pierre Monnard revient avec "Salut Betty", un film qui suit cette ménagère imaginaire, tout en révélant Emmi Creola, la femme qui l’a inventée.
"Je me demande toujours quelle histoire suisse pourrait toucher tout le monde: les Alémaniques, les Romands, les Tessinois... et Betty Bossi s’est imposée comme une évidence", a expliqué Pierre Monnard à Keystone-ATS. "On ne connaissait ni son origine, ni qui l’avait inventée. En enquêtant, on a découvert une rédactrice publicitaire zurichoise Emmi Creola, dont la vie était incroyablement moderne."
Sarah Spale, actrice fétiche du réalisateur
Pour incarner le rôle principal, il met en scène Sarah Spale, actrice fétiche du réalisateur, qu’il retrouve pour la quatrième fois, - comme dans "Les enfants du Platzspitz", l’un des plus grands succès récents du cinéma suisse avec plus de 330'000 entrées. "Elle est, selon moi, l’une des meilleures actrices de sa génération."
Le film navigue entre biopic libre et romance intime. "L’histoire d’amour entre Emmi et son mari, Ernst, incarné par Martin Vischer, est le c½ur du récit", confie Pierre Monnard. "Leur volonté de rester ensemble, de s’épanouir mutuellement, de concilier vie familiale et ambitions personnelles... C’est incroyablement contemporain."
Le réalisateur assume une certaine liberté narrative, tout en s'appuyant sur des archives, lettres et témoignages. "On a condensé la chronologie, mais tout est inspiré de faits réels. J’espère que si Emmi Creola voyait le film, elle s’y reconnaîtrait."
Pas seulement un biopic
Pour Pierre Monnard, "Salut Betty" n’est pas seulement un biopic. C’est le portrait d’une époque en pleine mutation: celle des années 1950, entre révolution technologique, bouleversements sociaux et prémices de l’émancipation féminine.
"Les années 50, c’est une mini-révolution domestique. La radio, la télé, les appareils électroménagers s’installent dans les foyers. Et Betty Bossi incarne parfaitement cette transformation", explique le réalisateur.
Le film aborde aussi bien l’immigration italienne en Suisse, qui a contribué à transformer les habitudes culinaires. "On oublie qu’avant les années 50, on ne mangeait pas de pizza ici. Betty Bossi a été l’une des premières à ouvrir ses livres à ces influences."
Le toast Hawaï arrive dans les foyers suisses, promesse d’exotisme bon marché. "Une simple rondelle d’ananas, une cerise rouge, suffisait pour avoir l’impression de voyager !", s’amuse le Fribourgeois.
Jongler entre carrière, famille, couple
Destiné à tous les publics, le film vise aussi les jeunes générations. "Ce que vivait cette femme en 1950 - jongler entre carrière, famille, couple - ce sont encore nos débats d’aujourd’hui. Ce film résonne avec ma propre vie", confie Pierre Monnard.
Présenté en avant-première suisse au GIFF à Genève, "Salut Betty" bénéficie d’une sortie nationale simultanée, chose rare pour un film helvétique, - le 20 novembre en Suisse alémanique et au Tessin et le 26 novembre en Suisse romande, avec une avant-première le 25 novembre au Capitole à Lausanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Climage célèbre ses 40 ans avec une rétrospective à la Cinémathèque
Les films de Climage sont à (re) découvrir à la Cinémathèque suisse à Lausanne jusqu'à la fin de l'année. Le cinéaste Stéphane Goël évoque une aventure humaine et artistique toujours vivante, malgré l’absence de Fernand Melgar, figure marquante du documentaire suisse.
Fernand Melgar a refusé que ses films soient projetés. "Il ne veut plus qu'ils soient montrés dans ce contexte", a dit le réalisateur et producteur Stéphane Goël. "Je suis profondément attristé, car pour moi, les films les plus importants produits par Climage sont ceux de Melgar, comme 'La Forteresse' ou 'Vol spécial'. Ce sont des ½uvres majeures."
Cette absence témoigne d'une rupture. "C'est une réécriture de notre histoire", estime le cinéaste. Fernand Melgar avait quitté la maison de production lausannoise Climage en 2018, avant la polémique liée à la diffusion d'images de dealers à Lausanne sur les réseaux sociaux. "Depuis, il s'est complètement coupé du milieu du cinéma."
Fondée dans les années 1980 par une poignée de vidéastes romands, Climage a longtemps fonctionné comme un collectif horizontal, où les moyens et les succès étaient partagés. "Le succès d'un film bénéficiait à tout le monde", rappelle Stéphane Goël. "On achetait ensemble les caméras, les ordinateurs, le local."
"Les Dames" en 2018
Mais le temps a fait évoluer la structure. "Il y a eu un moment où il fallait devenir adulte", explique le cinéaste. Le départ de Fernand Melgar a marqué un tournant. "J'ai ressenti le besoin d'ouvrir Climage, de ne plus être un entre-soi de mecs vieillissants. Le premier film que nous avons produit à l'extérieur, c'est 'Les Dames' de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond en 2018."
Cette ouverture a entraîné une transformation progressive vers une véritable société de production. Climage accueille désormais de jeunes réalisateurs et réalisatrices, issus de divers horizons. "On a produit "Ardente.x.s" de Patrick Muroni, "Impériale" de Coline Confort, "Maman danse" de Megan Brügger. C'est important de transmettre notre savoir-faire et de ne pas garder la reconnaissance pour soi."
De nouveaux territoires
Aujourd'hui, la maison lausannoise s'aventure dans de nouveaux territoires, comme la réalité virtuelle (VR). "On a toujours été curieux des nouvelles formes. Dans les années 80, on expérimentait déjà avec la vidéo. Maintenant, on s'intéresse à la VR, qui permet de nouvelles expériences immersives, comme avec 'Rave'."
Pour Stéphane Goël, cette évolution s'inscrit dans la continuité de l'esprit Climage. "Le monde de la production change vite, personne ne sait ce que sera le cinéma demain. Peut-être qu'on produira des youtubeurs ou des tiktokers. L'important, c'est de raconter des histoires, quel que soit le support."
Goût intact pour le réel
Stéphane Goël revendique pourtant une vraie passion pour le réel. "Le documentaire a su préserver quelque chose que le journalisme perd: le temps et les moyens d'aller en profondeur." Pour le cinéaste, cet espace de liberté est essentiel dans un monde où "le journalisme est attaqué de toutes parts".
A 60 ans, Stéphane Goël se dit "moins préoccupé par l'ego du réalisateur" et plus attentif à la transmission. "J'ai envie de faire bénéficier les plus jeunes de mes compétences, de mes contacts, de mon réseau."
Sa plus grande fierté reste "d'avoir créé comme une famille autour de Climage, un lieu où j'aime venir chaque jour, un espace ouvert où l'on peut parler, échanger, accueillir des projets".
Quant à l'avenir, le cinéaste reste lucide. "Si la SSR disparaît et que tout "se Netflixise", on ne sera pas les mieux armés pour survivre. Mais tant qu'il y aura un public pour le documentaire, on aura encore quelque chose à dire."
Climage compte trois producteurs permanents: Pascaline Sordet, Stéphane Goël et Daniel Wyss. L'équipe collabore régulièrement avec une poignée de réalisateurs et scénaristes, dont Céline Pernet.
Le 14 et le 29 novembre, la Cinémathèque suisse célèbrera quarante ans de création avec deux soirées de projection exceptionnelle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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