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Culture

Le magazine Tintin renaît pour un numéro spécial

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Le magazine de bande dessinée de Tintin va renaître pour un numéro spécial le 8 septembre 2023 après 35 ans de pause. La photo est issue de l'exposition "Tintin, l'aventure immersive, à l'Atelier des Lumières à Paris en automne dernier. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le magazine de bande dessinée de Tintin va renaître pour un numéro spécial après 35 ans de pause, ont annoncé jeudi les éditions Le Lombard lors du Festival d'Angoulême. La parution est prévue le 8 septembre.

Ce numéro spécial, pour les 77 ans des éditions Le Lombard, comptera "près de 400 pages de cours récits créés spécialement pour célébrer l'histoire de ce périodique", par quelque 80 auteurs. Mais il n'aura pas de suite pour le moment, Le Lombard ne reconstituant pas de rédaction dédiée à une relance du magazine.

Cet éditeur appartient à Média Participations, un autre groupe que celui qui publie les albums de Tintin, à savoir Casterman, filiale de Madrigall.

Le nom et la figure de Tintin sont la propriété d'une société détenue par les ayants droit de son créateur Hergé, Tintinimaginatio (anciennement Moulinsart SA). Ces ayants droit, et en particulier le Britannique Nick Rodwell, mari de la veuve d'Hergé Fanny Vlamynck, ont donné leur accord pour ce numéro exceptionnel.

"J'ai obtenu un accueil curieux et intéressé de la part de Nick Rodwell. À peine trente minutes auront suffi à le décider", a expliqué au quotidien Le Figaro le directeur éditorial du Lombard, Gauthier Van Meerbeeck.

Politique très stricte

Toutefois, le contenu du numéro spécial illustre la politique très stricte de Tintinimaginatio concernant les personnages de Tintin: ils ne doivent être dessinés par personne d'autre que par Hergé.

Connaissant autrefois des tirages en centaines de milliers d'exemplaires, la presse BD subit aujourd'hui, comme le reste de la presse magazine, les effets des changements d'habitude des lecteurs, avec des ventes en kiosque minimes et une base d'abonnés difficile à élargir.

L'hebdomadaire Tintin, lancé en 1946, en avait fait les frais en 1988. La concurrence avec un rival lancé par Moulinsart SA, "Tintin reporter", avait alors précipité la disparition des deux titres.

Après une compilation du meilleur de la version belge du journal en 2016, Le Lombard publiera, également en septembre, un tome 2 avec près de 800 pages tirées des archives de la version française de l'hebdomadaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Un docteur lié à la mort de Matthew Perry plaide coupable

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Dans ses mémoires publiés en 2022, Matthew Perry avait confié avoir suivi 65 séances de sevrage, dépensant plus de neuf millions de dollars (archives). (© KEYSTONE/AP/Willy Sanjuan)

Le médecin de Los Angeles soupçonné d'être lié à la mort par surdose de kétamine de Matthew Perry, la vedette de la série télévisée "Friends", a plaidé coupable mercredi devant un tribunal de Californie. Il risque jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.

Mark Chavez, 54 ans, a reconnu avoir illégalement contribué à fournir de la kétamine à l'acteur, qui incarnait Chandler dans la série culte. Ce professionnel, qui a été interdit de pratiquer la médecine, évite ainsi un procès.

Le prononcé de sa peine aura lieu le 2 avril 2025. Le docteur Chavez est l'un des cinq suspects impliqués dans le décès du comédien, selon la justice américaine.

La mort de Matthew Perry, retrouvé inconscient dans son jacuzzi en octobre 2023, avait choqué les fans de "Friends" et suscité une pluie d'hommages à Hollywood. L'acteur avait parlé publiquement de ses problèmes d'addiction.

Dépression

Il prenait de la kétamine de manière supervisée dans le cadre de sessions de thérapie contre la dépression. Mais cet anesthésiant légal est parfois détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes, et il est retombé dans l'addiction à l'automne 2023, selon le parquet fédéral. Cette rechute l'a poussé dans les griffes de médecins "sans scrupules", affirment les autorités.

D'après l'enquête, un autre médecin, Salvador Plasencia, a eu un rôle bien plus important pour nourrir l'addiction de M. Perry. C'est lui qui aurait organisé "l'exploitation" de l'acteur malade, selon Anne Milgram de la DEA, l'agence fédérale antidrogue.

"Je me demande combien ce crétin va payer", a écrit en septembre 2023 le docteur Plasencia, dans un SMS exhumé par l'enquête. Après le décès de M. Perry, il a "falsifié des dossiers médicaux" pour tenter de légitimer son action, selon le parquet. M. Plasencia doit être jugé en mars et plaide non coupable. Il risque jusqu'à 120 ans de prison.

Les flacons de kétamine coûtaient environ 12 dollars aux médecins impliqués, mais étaient revendus "2000 dollars" à l'acteur.

L'autre accusée au centre du dossier est Jasveen Sangha, une vendeuse de drogue connue à Hollywood comme la "reine de la kétamine". Cette Américano-Britannique de 41 ans a vendu le flacon de kétamine qui a tué l'acteur et risque la prison à perpétuité. Elle doit également être jugée en mars et plaide non coupable.

L'assistant personnel de Matthew Perry et un intermédiaire sont également poursuivis par la justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Des scientifiques percent le secret de "La Jeune Fille à la perle"

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Le regard du spectateur est dans un premier temps attiré par l'oeil de la jeune fille. Il se déplace ensuite vers sa bouche, glisse vers la perle, et remonte de nouveau vers l'oeil - et ainsi de suite. (archives) (© KEYSTONE/AP/PETER DEJONG)

Des scientifiques pensent avoir percé le secret derrière la renommée de "La Jeune Fille à la perle" du peintre Johannes Vermeer, après avoir mesuré l'effet de l'oeuvre sur le cerveau de ceux qui la contemplent.

Le musée Mauritshuis de La Haye, qui abrite l'oeuvre mondialement connue, a demandé à des neuroscientifiques de mesurer l'activité cérébrale des spectateurs observant le portrait ainsi que d'autres oeuvres exposées dans l'établissement.

Ils en ont conclu que le spectateur se retrouve pris dans ce qu'ils appellent une "boucle d'attention soutenue" (Sustained Attentional Loop), un phénomène neurologique qui selon les scientifiques serait propre à "La Jeune Fille à la perle".

Le regard du spectateur est dans un premier temps attiré par l'oeil de la jeune fille. Il se déplace ensuite vers sa bouche, glisse vers la perle, et remonte de nouveau vers l'oeil - et ainsi de suite.

Cette boucle d'attention est la raison pour laquelle on s'attarde plus longtemps sur ce tableau que les autres, explique Martin De Munnik, de la société de recherche Neurensics qui a mené l'étude.

"Vous êtes obligé d'être attentif, que vous le vouliez ou non", a-t-il ajouté.

En mesurant l'activité cérébrale des participants, les scientifiques ont également découvert une forte stimulation du précuneus, la partie du cerveau qui gouverne la conscience et l'identité personnelle.

"On s'attendait à ce que la jeune fille soit spéciale. Mais le 'pourquoi' nous a également surpris", a déclaré M. De Munnik.

"Pourquoi connaissez-vous cette peinture et pas les autres ? Grâce à ce je ne sais quoi".

Selon lui, il s'agit de la première étude de ce type qui utilise les technologies de l'électroencéphalogramme (EEG) et de l'IRM afin de mesurer une réaction neurologique face à une oeuvre d'art.

Le cerveau ne ment pas

Les scientifiques ont également comparé la réaction du cerveau lorsque le spectateur contemple le tableau original dans le musée et lorsqu'il regarde une reproduction.

Ils ont également constaté que l'émotion ressentie par le spectateur était dix fois plus forte que pour un poster.

Pour mener à bien leur étude, les scientifiques ont attaché un capteur oculaire ainsi que des électrodes autour des têtes de chacun des 10 participants afin de suivre leur activité cérébrale face à des peintures originales et des reproductions.

Martine Gosselink, directrice du Mauritshuis, estime que ces découvertes soulignent l'importance de se rendre au musée pour voir des oeuvres originales.

"Il est très important de s'intéresser à l'art, qu'il s'agisse de photographie, de danse ou des oeuvres de l'âge d'or néerlandais", a-t-elle déclaré lors d'un entretien avec l'AFP.

"Le cerveau ne ment pas", a-t-elle ajouté.

Dans ses oeuvres, Vermeer attire souvent l'attention sur un point précis, peignant les détails environnants de manière floue, explique Mme Gosselink.

Cependant, "La Jeune Fille à la perle" comporte trois points de focalisation : l'oeil, la bouche et la perle. Selon la directrice du musée, cela la distingue des autres peintures de Vermeer.

"Ici, nous voyons quelqu'un qui vous regarde vraiment, alors que dans tous les autres tableaux de Vermeer, on voit quelqu'un qui écrit ou bien qui fait des travaux d'aiguille, a-t-elle déclaré.

M. De Munnik a déclaré qu'il serait intéressant de réaliser des études similaires sur d'autres peintures célèbres, comme la Joconde de Léonard De Vinci.

"Les gens appellent parfois ("La Jeune Fille à la perle") la Joconde du Nord, mais je pense que les temps changent, alors peut-être que la Joconde est devenue la Jeune Fille du Sud", plaisante Mme Gosselink.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une exposition à Genève pour entendre les sons de l'humanitaire

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Le public pourra à la fois entendre des sons et voir des oeuvres en lien avec ceux-ci lors de l'exposition au Musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'humanitaire peut aussi passer par des sons. L'exposition "Tuning in" au Musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) explore ce champ dès jeudi prochain à Genève.

Jusqu'en août 2025, les archives sonores et les collections vont dialoguer avec des productions artistiques inédites ou des oeuvres importantes. Le son, notamment la voix, contribue largement à la compréhension des défis humanitaires, affirme le MICR.

Le musée, mais aussi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), conservent de nombreux vinyles, bandes magnétiques ou cassettes. Ceux-ci seront montrés pour la première fois, aux côtés d'instruments de musique, de partitions et d'affiches de concerts remontant parfois à plus d'un siècle.

Les voix, la musique en détention et les chansons humanitaires seront notamment à l'honneur. En donnant un large rôle à l'art contemporain, l'exposition interroge l'acte d'écouter les situations humanitaires et de conserver des traces sonores.

Trois artistes l'ont alimentée avec une touche inédite. Une oeuvre sonore participative, un dispositif inspiré de recherches dans les archives du CICR et une matérialisation du son seront montrés. Pour garantir une expérience adaptée à tous les publics, le site d'exposition a été réaménagé, encore selon les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le festival Quatuor Sine Nomine s'implique pour le climat

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Le Festvial Sine Nomine qui se déroulera le week-end prochain à Renens donnera la parole aux Grands-parents pour le climat (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La 12e édition du Festival Sine Nomine se déroulera de vendredi à dimanche à la salle de spectacle de Renens (VD). Cette année, les musiciens du quatuor s'associent avec les Grands-Parents pour le climat de la région lausannoise, qui, à l’occasion des 10 ans de leur association, sensibiliseront le public aux enjeux environnementaux actuels.

Les membres du Sine Nomine, comme une bonne part de celles et ceux qui suivent leur carrière, sont aussi des grands-parents soucieux de l’avenir de la planète. C’est pourquoi ils ont décidé de relayer ces préoccupations légitimes et leur amour de la nature en élaborant un programme autour du thème "Entre ciel et terre...", annoncent-ils.

Le festival voyagera ainsi de ville en campagne, "à la découverte d'un monde si beau et si fragile". Il y rencontrera des animaux: "La Truite" de Schubert, "l’Alouette" de Haydn, et la nature dans son entier, au travers des "Quatre Saisons" de Vivaldi. Les beautés de la nuit seront elles célébrées, en compagnie de Dutilleux. celles des couchers de soleil avec Respighi.

Parmi les artistes invités à la manifestation biennale figure notamment la mezzo-soprano Marina Viotti. La relève sera également présente avec l’Orchestre des jeunes de la Suisse romande. Une conférence sur les effets de la crise climatique dans le monde musical et un atelier pour enfants complètera la programmation.

quatuorsinenomine.ch/festival/programme

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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