Culture
Le MCBA célèbre l'oeuvre de l'artiste et sculpteur André Tommasini
Le MCBA célèbre l'oeuvre du sculpteur lausannois André Tommasini (1931-2011). Présentée à l'Espace Focus jusqu'au 5 janvier 2025 et rendue possible grâce à ses archives déposées en 2023 à l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK–ISEA), l'exposition offre une large palette de son univers et dont le travail a marqué le paysage artistique romand de la seconde moitié du 20e siècle.
Né à Lausanne dans une famille de marbriers d'origine italienne installés au cimetière de Montoie, André Tommasini étudie la sculpture sur pierre avant de se former à l'Ecole cantonale de dessin et d'art appliqué et dans l'atelier de Casimir Reymond au début des années 1950, indique le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) dans un dossier de presse.
Il travaille d'abord dans l'entreprise familiale, qu'il reprend au décès de son père en 1964, et s'engage en parallèle dans une carrière artistique. Il maintiendra sa vie durant une triple activité partagée entre une pratique d'atelier, la réalisation de commandes publiques et la production de monuments funéraires.
Visibles au quotidien
Refusant de choisir entre son statut d'artiste et d'artisan, il acquiert une virtuosité technique dans le domaine de la pierre. Cette spécificité donne à son oeuvre un caractère quasi anachronique dans le champ de la sculpture des années 1970 et 1980, largement dominée par l'utilisation du métal et l'expérimentation avec de nouveaux matériaux comme le plastique, explique le MCBA.
Grand admirateur de la sculpture d'Henry Moore ou de Constantin Brancusi, André Tommasini est cependant réfractaire à tout symbolisme. Son oeuvre témoigne avant tout d'une recherche formelle sur la tension entre des formes contradictoires: l'organique et le géométrique, le plein et le vide, la contrainte et l'expansion.
Aspect essentiel de son oeuvre, ses réalisations dans l'espace public le conduisent à innover, tant dans le domaine des matériaux employés que dans celui du dialogue avec l'architecture environnante. Du mobilier des chapelles du centre funéraire de Montoie à Lausanne à la sculpture-fontaine d'Epalinges en passant par de multiples interventions en milieu scolaire, elles font partie de la vie quotidienne des Vaudois sans pour autant qu'ils en soient conscients.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'orchestre symphonique de Dresde dirigé à la baguette par un robot
Un robot à trois bras conçu pour imiter un chef d'orchestre humain a fait ses débuts ce week-end à Dresde, en Allemagne, où il a pu exercer notamment avec une musique composée spécialement pour lui.
Le robot - trois bras articulés séparés portant chacun des baguettes évoquant les sabres laser du film "La Guerre des étoiles" - a dirigé des musiciens, bien humains pour leur part, lors de deux représentations de l'orchestre symphonique de Dresde (est).
Le robot a été entraîné à reconnaître le temps de battement et à indiquer la dynamique, les différents bras étant capables de se mouvoir indépendamment les uns des autres.
Il a pu donner un aperçu de ses capacités en interprétant "Semiconductor's Masterpiece" ("Le chef d'oeuvre du semi-conducteur"), une oeuvre du compositeur et pianiste allemand Andreas Gundlach, qui avait été commandée par l'orchestre.
Le robot a utilisé ses trois bras pour guider séparément les trois parties de l'orchestre, ce qui n'aurait pas été possible avec un seul chef d'orchestre humain.
Robots collaboratifs
S'exprimant lors de la représentation de dimanche, M. Gundlach a déclaré que l'idée du robot avait été inspirée par des scientifiques de l'Université technique de Dresde qui développent des "+cobots+, des robots collaboratifs qui ne sont pas destinés à remplacer les êtres humains mais à travailler avec eux".
Il a ensuite fallu deux ans pour développer et former le robot chef d'orchestre en collaboration avec l'université.
Selon M. Gundlach, le processus nécessaire pour enseigner à la machine les mouvements pour diriger un orchestre "m'a fait comprendre d'une manière totalement nouvelle à quel point l'être humain est une création merveilleuse".
Il a évoqué le travail patient qu'il a fallu déployer pour inculquer à la machine "des mouvements esthétiques des bras qui peuvent être bien captés par l'orchestre".
Deux des bras du robot ont également guidé les musiciens lors de la première de "#kreuzknoten" de Wieland Reissmann, un autre morceau impliquant des instruments joués simultanément à différents tempos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Giorgio Armani évoque un départ dans "deux à trois ans"
Dans un entretien au Corriere della Sera dimanche, le styliste italien Giorgio Armani affirme vouloir quitter la scène dans les deux ou trois prochaines années. "Je me donne encore deux ou trois ans à la tête de l'entreprise. Pas plus", a indiqué le nonagénaire.
M. Armani n'a par contre pas évoqué le futur de sa marque à succès, qu'il dirige depuis près de 50 ans, ni le nom d'un successeur. Il rêve d'un avenir où il n'a plus à prendre de décision, confie-t-il.
Interrogé sur un possible passage de témoin à son bras droit actuel, Leo Dell'Orco, Giorgio Armani a vaguement répondu qu'il avait déjà échafaudé une structure claire que ceux qui prendront sa suite seront invités à mettre en place. Il a encore indiqué au quotidien italien avoir été approché dernièrement par de potentiels investisseurs externes, qui se montrent "un peu plus insistants". "Mais actuellement, je ne vois aucune opportunité", ajoute-t-il.
L'industrie de la mode est dominée depuis un certain temps par des conglomérats actifs dans le luxe. Giorgio Armani a toujours refusé des offres de reprise, défendant son indépendance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / dpa
Culture
La 23e édition du LUFF se veut "terriblement affriolante"
Comme chaque année à la mi-octobre, Lausanne s'apprête à effectuer une plongée dans la culture souterraine. Pour sa 23e édition, le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF) investira le casino de Montbenon, le Cinéma Bellevaux, l’Auditorium de l'EJMA ou encore la galerie HumuS du 16 au 20 octobre.
"Sans cesse à la recherche de ce qui chatouille au mieux la rétine, jamais dépourvue d’idées pour y parvenir, cette 23e édition, qui s'annonce radieusement haletante et digitalement poignante, nous embarquera en expédition visuelle à dos d'âne, sur un tricycle aux côtés d’une panthère ou à bord d'un Taxi zum Klo, à choix", se réjouissent les organisateurs.
Plus concrètement, pas moins de 89 projections, dont 49 courts et longs métrages en compétition internationale, seront proposés cette année. Quelque 22 performances sonores auront également lieu, ainsi que sept projets pluridisciplinaires, quatre workshops, un vernissage et une radio.
Cinéma
"Fotogenico" de Marcia Romano et Benoît Sabatier ouvrira les feux pour la partie cinématographique. Le film entraînera les spectateurs "dans le Marseille alternatif du point de vue d'un père en quête de réconciliation avec la disparition de sa fille".
Les courts-métrages proposeront quant à eux "des pistes pour décrypter le sensible, le thème de l'anxiété exprimé par des dauphins et des fleurs, des règles de jeu absurdes, ou encore du surréalisme, de l'expérimentation analogique et l'esthétique de Youtube".
Musique On et Off
Le programme musical s'annonce tout aussi décoiffant avec "des stratégies-scènes-techniques artistiques et militantes drastiquement différentes" dans la Salle des Fêtes du mercredi au samedi soir. Parmi les têtes d'affiche, l'Argentine Andrea Pensado, le Kenyan Lord Spikeheart ou encore Radon, le trio zurichois de "dynamic witchcore". A ne pas manquer non plus, le groupe Billy Bao "qui n'écrit pas de chansons et qui laisse les instruments au public".
Le LUFF propose aussi un festival off gratuit et haut en couleur, avec au menu des concerts, mais également un "espace d'expérimentation sonore et d’improvisation collective lors de deux Jam Noise". Un "concert sauvage" pourrait même avoir lieu à l'issue de ces sessions, laissent entendre les organisateurs.
Ateliers
Différents ateliers sont également prévus pour les personnes désireuses d'expérimenter par elles-mêmes. "Exercices d'écoute de notre confusion", "sculpture avec de l'air et ce que l'on croit être vide et invisible", claquettes, ou encore création d'un orgue avec des chutes de tubes en plastique figurent parmi les éléments à choix.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Boris Johnson publie ses mémoires et tacle à tout va
Au Royaume-Uni, Boris Johnson est à nouveau sur le devant de la scène avec la publication de ses mémoires. Intitulées "Unleashed" ("déchaîné"), elles sont sorties jeudi en librairie. L’ex-bouillonnant Premier ministre britannique en profite pour régler ses comptes.
Ceux qui s’attendaient à une longue introspection ou un grand mea culpa seront déçus. Boris Johnson a plutôt choisi de se déchaîner dans ses mémoires. Un épais tome de plus de 700 pages, remplies d’anecdotes plus ou moins fantaisistes sur ses années tumultueuses au pouvoir, marquées par le Brexit et le Covid.
Il raconte notamment sa peur de mourir, quand il a eu le Covid au printemps 2020. Il a passé plusieurs jours en soins intensifs. "Je ne voulais pas dormir, en partie au cas où je ne me réveillerais jamais", écrit-il.
Raid aux Pays-Bas
Dans un passage digne d’une bande dessinée, l’ex-trublion de la politique raconte comment il aurait envisagé un raid militaire sur un entrepôt aux Pays-Bas pour récupérer des millions de vaccins AstraZeneca.
"Bojo" ne fait pas dans la dentelle non plus quand il décrit ses ennemis politiques. Il compare Keir Starmer, devenu Premier ministre début juillet après la victoire des travaillistes aux législatives, à "un taureau à qui l'on aurait enfoncé un thermomètre dans le rectum à l'improviste".
L'accent d'Emmanuel Macron
L'ex-Premier ministre se moque également de l'accent anglais d'Emmanuel Macron, qu'il qualifie notamment de "vraie nuisance". "Il pensait vraiment ce qu'il disait quand il affirmait que le Royaume-Uni devait être puni" pour le Brexit, juge Boris Johnson.
Le ton est beaucoup plus respectueux vis-à-vis de la reine défunte, mais là aussi Boris Johnson commet un impair: il brise le secret entourant sa mort, en révélant qu’elle souffrait d’un cancer des os.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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