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Culture

Le Montreux Jazz aura lieu cet été en version réduite

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Pour l'édition 2021 du Montreux Jazz, Mathieu Jaton veut installer une scène sur le lac (Archives © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Montreux Jazz Festival (MJF) aura bien lieu cet été du 2 au 17 juillet, mais en version réduite et inédite. Une scène sera construite sur le lac, à 25 mètres du rivage. Le Montreux Palace accueillera trois autres scènes de petite capacité.

Le festival mise sur la beauté du site et sur des salles intimistes. "Il nous est apparu plus raisonnable de partir sur de petites capacités quitte à les faire évoluer par la suite", a expliqué mercredi à Keystone-ATS Mathieu Jaton, le directeur du MJF.

Dans les circonstances actuelles, il est plus prudent de privilégier les concerts à l'extérieur ou dans de petites salles à l'intérieur. Sur la scène du lac, deux artistes par soir joueront face à une terrasse en gradins pouvant accueillir jusqu'à 600 spectateurs assis.

Une deuxième scène payante, de 300 places assises, sera située dans la salle des Fêtes - au décor Belle Epoque - du Montreux Palace. Le Grand Hall et les jardins de l'hôtel accueilleront de petites scènes dédiées à des jam sessions, des découvertes et des DJ sets. L'accès à ces deux derniers espaces sera gratuit.

Dix fois moins

Dans cette configuration, le MJF pourra accueillir "entre 1200 et 1500 personnes par jour, contre les 10'000 à 15'000 personnes par jour des années précédentes, soit environ dix fois moins", a calculé Mathieu Jaton. Le festival tenait à maintenir un projet pour les artistes, pour le public ainsi que pour Montreux et sa région.

Le format et les modalités de cette 55e édition s'adapteront aux contraintes sanitaires qui évoluent constamment. Si les concerts peuvent être suivis debout, il serait envisageable d'augmenter les capacités. D'autres lieux de Montreux pourraient être investis, comme le Stravinski. "C'est de la musique d'avenir", selon M. Jaton.

Vieux rêve

Installer une scène sur le Léman est un vieux rêve. "Cela fait des années qu'on se demande comment mieux exploiter le lac. En cette année difficile, nous avons essayé de créer quelque chose d'exceptionnel qui sublime la création artistique", a dit M. Jaton.

Les concerts seront filmés et diffusés sur des plateformes digitales, contre rémunération pour le festival. "Le public pourra les suivre gratuitement à distance", a expliqué M. Jaton. Le MJF entend développer ce modèle économique, afin que sa rentabilité soit moins dépendante des deux semaines de festival. Le budget 2021 tourne autour des 7-8 millions, contre 27 millions habituellement.

Programmation en mai

La programmation sera annoncée au mois de mai. Mathieu Jaton promet des artistes internationaux, avec une part belle pour la scène helvétique. "Tous les festivals sont en train d'annuler. Des artistes nous appellent pour nous dire qu'ils ont envie de faire quelque chose avec nous, hors tournée", a ajouté le directeur.

Quelque 20'000 billets seront mis en ligne à une date qui sera précisée plus tard. Les prix seront plus bas. "De l'ordre de 40 à 50 francs sur la scène du lac. Cela dépendra des projets artistiques", a précisé Mathieu Jaton. Il n'y aura pas de stands de nourriture et de boissons sur les quais.

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Culture

Premier jour de délibérations des jurés au procès Weinstein

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Harvey Weinstein a remercié les agents de sécurité et le personnel du tribunal de l'avoir traïté de manière équitable. (© KEYSTONE/AP/CHARLY TRIBALLEAU)

Douze jurés ont commencé jeudi leurs délibérations au tribunal de New York pour trouver un verdict au procès de l'ancien producteur de cinéma et roi d'Hollywood Harvey Weinstein. Il est rejugé pour agressions sexuelles et viol.

Les jurés, qui se sont retirés à huis clos vers 11h40 locales (17h40 en Suisse), ont planché sur le dossier jusqu'à environ 16h30 (22h30) et reprendront vendredi matin.

Ils ont demandé jeudi en fin de journée à disposer de plusieurs pièces du dossier, notamment les retranscriptions des témoignages de deux des trois accusatrices durant le procès.

Après six semaines de débats, le jury doit décider à l'unanimité si le roi déchu du cinéma indépendant, accusé par des dizaines de femmes d'être un prédateur sexuel, s'est rendu coupable d'agressions sexuelles sur l'ancienne assistante de production Miriam Haley en 2006 et sur l'ex-mannequin Kaja Sokola la même année, en les forçant à subir un cunnilingus, et de viol en 2013 sur l'aspirante actrice Jessica Mann.

Les trois femmes ont témoigné à visage découvert pendant plusieurs jours pour raconter comment Harvey Weinstein leur avait imposé une relation sexuelle, après les avoir attirées dans son appartement ou une chambre d'hôtel à New York.

"Promotion canapé"

"Il a violé trois femmes, elles ont toutes dit non!", a martelé une dernière fois la procureure Nicole Blumberg lors de son réquisitoire final mercredi. "Dites-lui ce qu'il sait déjà, qu'il est coupable des trois crimes", a-t-elle lancé.

La défense a tout fait pour discréditer les victimes présumées, en pointant des incohérences et surtout en soulignant qu'elles avaient continué de fréquenter le magnat du cinéma indépendant après les agressions alléguées.

Lors d'une dernière plaidoirie, l'avocat Arthur Aidala a assuré que les relations sexuelles étaient consenties, dans une logique de "promotion canapé" entre de jeunes femmes qui "utilisent leur beauté, leur charmes" et un homme plus âgé qui pouvait leur ouvrir des portes dans l'univers du spectacle.

Le fondateur des studios Miramax, producteur de films culte comme "Pulp Fiction" et d'innombrables succès ("Sexes, mensonges et vidéo", "Shakespeare in Love"), avait été condamné en 2020 à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, lors d'un procès retentissant qui symbolisait à l'époque une victoire pour le mouvement #MeToo contre les violences sexuelles.

Les enquêtes en octobre 2017 du New York Times et du New Yorker sur le tout puissant producteur, dont les films ont été auréolés de dizaines d'Oscars, avaient provoqué une onde de choc planétaire, libérant la parole de nombreuses victimes et contraignant les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.

Voisin de P. Diddy

Mais l'année dernière, la cour d'appel de New York avait annulé tout le procès, parce que d'autres victimes présumées avaient pu témoigner aux débats et raconter des agressions pour lesquelles Harvey Weinstein n'était pas inculpé.

Le procès s'est donc rejoué depuis mi-avril devant la cour pénale de Manhattan, mais dans une plus grande indifférence qu'en 2020, quand des manifestations avaient lieu chaque jour au pied du tribunal contre les violences sexuelles.

L'avocat d'Harvey Weinstein a assuré que ce contexte jouera en faveur de son client, alors que se déroule, dans un bâtiment voisin, le procès devant la justice fédérale du magnat du hip-hop P. Diddy pour trafic sexuel.

Diminué par de nombreux problèmes de santé, toujours détenu à cause d'une autre condamnation pour crimes sexuels en Californie, Harvey Weinstein, 73 ans, a comparu chaque jour sur une chaise roulante, le teint pâle.

Il n'a pas pris la parole pour se défendre mais a prononcé quelques mots jeudi matin pour "dire merci" au personnel du tribunal et aux agents des forces de l'ordre qui l'ont "traité de manière équitable".

Le procès a aussi porté sur une nouvelle inculpation d'agression sexuelle contre l'ancien mannequin polonaise Kaja Sokola, quand elle avait 19 ans.

A partir de sa chute, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd. Il n'a jamais reconnu aucune agression, évoquant toujours des relations consenties.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La jazzwoman Sylvie Courvoisier, Grand Prix suisse de musique 2025

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La musicienne et compositrice romande Sylvie Courvoisier "est une voix déterminante du jazz depuis des décennies, réputée pour son jeu transcendant", salue l'OFC (archives). (© Véronique Hoegger)

La pianiste de jazz lausannoise Sylvie Courvoisier reçoit le Grand Prix suisse de musique 2025, doté de 100'000 francs. Sept autres musiciens sont récompensés, dont la harpiste genevoise Julie Campiche.

Sylvie Courvoisier, 57 ans, "est une voix déterminante du jazz depuis des décennies, réputée pour son jeu transcendant", indique jeudi l'Office fédéral de la culture (OFC) dans un communiqué. Cette année, elle a publié plusieurs albums et est en tournée aux Etats-Unis et en Europe.

Originaire de Lausanne, "la musicienne avec un pouvoir de connexion sans limites" vit à New York dans le quartier de Brooklyn depuis 1998.

Parmi les sept lauréats des Prix suisses de musique, dotés de 40'000 francs chacun, figurent la harpiste genevoise Julie Campiche, le violoncelliste et compositeur bernois Thomas Demenga, le chef d'orchestre zurichois Titus Engel, le compositeur bâlois Jannik Giger, la musicienne expérimentale zurichoise, compositrice et plasticienne Charlotte Hug Raschèr et le musicien, aussi de Zurich, Stereo Luchs.

Le Tessin n'a pas été oublié avec Vox Blenii et Vent Negru, les voix du patrimoine musical tessinois.

Trois acteurs culturels reçoivent des prix spéciaux pour la musique, dont l'"Insub Meta Orchestra", un orchestre expérimental genevois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La jazzwoman Sylvie Courvoisier, Grand Prix suisse de musique 2025

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La musicienne et compositrice romande Sylvie Courvoisier "est une voix déterminante du jazz depuis des décennies, réputée pour son jeu transcendant", salue l'OFC (archives). (© Véronique Hoegger)

La pianiste de jazz lausannoise Sylvie Courvoisier reçoit le Grand Prix suisse de musique 2025, doté de 100'000 francs. Sept autres musiciens sont récompensés, dont la harpiste genevoise Julie Campiche.

Sylvie Courvoisier, 57 ans, "est une voix déterminante du jazz depuis des décennies, réputée pour son jeu transcendant", indique jeudi l'Office fédéral de la culture (OFC) dans un communiqué. Cette année, elle a publié plusieurs albums et est en tournée aux Etats-Unis et en Europe.

Originaire de Lausanne, "la musicienne avec un pouvoir de connexion sans limites" vit à New York dans le quartier de Brooklyn depuis 1998.

Parmi les sept lauréats des Prix suisses de musique, dotés de 40'000 francs chacun, figurent la harpiste genevoise Julie Campiche, le violoncelliste et compositeur bernois Thomas Demenga, le chef d'orchestre zurichois Titus Engel, le compositeur bâlois Jannik Giger, la musicienne expérimentale zurichoise, compositrice et plasticienne Charlotte Hug Raschèr et le musicien, aussi de Zurich, Stereo Luchs.

Le Tessin n'a pas été oublié avec Vox Blenii et Vent Negru, les voix du patrimoine musical tessinois.

Trois acteurs culturels reçoivent des prix spéciaux pour la musique, dont l'"Insub Meta Orchestra", un orchestre expérimental genevois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Quand c'est non, c'est non" dit la procureure au procès Weinstein

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Harvey Weinstein ne s'est pas exprimé. (© KEYSTONE/EPA/CURTIS MEANS / POOL)

"Quand c'est non, c'est non !", a lancé mercredi la procureure en concluant son réquisitoire final au procès à New York de l'ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein, pour convaincre les jurés que les victimes avaient bien été "violées" par l'ex-roi d'Hollywood.

"Il a violé trois femmes, elles ont toutes dit non !", a encore martelé la procureure Nicole Blumberg, qui est longuement revenue sur chacun des trois épisodes au coeur du dossier pour démontrer au jury qu'Harvey Weinstein avait "tout le pouvoir", "tout le contrôle" sur les victimes présumées et qu'il doit être déclaré coupable.

"L'accusé pensait que la loi ne s'appliquait pas à lui, il est temps de lui faire savoir", a-t-elle ajouté, avant de conclure: "dites-lui ce qu'il sait déjà, qu'il est coupable des trois crimes".

La défense assure au contraire que le fondateur et ancien patron des studios Miramax n'a eu que des relations sexuelles consenties avec les trois accusatrices, dans une logique de "promotion canapé" où elles cherchaient à le séduire pour percer dans l'univers du spectacle.

"Nous ne sommes pas ici pour faire la police de la chambre à coucher, tant que ne s'y déroule pas un viol", a rétorqué la procureure.

La dernière plaidoirie de la défense et le dernier réquisitoire de l'accusation ont conclu mardi et mercredi six semaines de débats lors de ce nouveau procès du roi déchu du cinéma indépendant, plus de sept ans après le début de cette affaire emblématique du mouvement #MeToo.

Le juge Curtis Farber a indiqué qu'il donnerait ses instructions aux jurés jeudi matin, dernière étape avant qu'ils se retirent à huis clos pour délibérer.

Procès annulé

Devant la cour pénale de Manhattan, le jury devra décider si le roi déchu du cinéma indépendant, accusé par des dizaines de femmes d'être un prédateur sexuel, s'est rendu coupable d'agressions sexuelles en 2006 sur l'ancienne assistante de production Miriam Haley et l'ex-mannequin Kaja Sokola, et de viol en 2013 sur l'aspirante actrice Jessica Mann, trois femmes qui ont témoigné à visage découvert, parfois pendant plusieurs jours. Dans les trois cas, Harvey Weinstein est accusé de leur avoir imposé une relation sexuelle par la force.

Le fondateur des studios Miramax, producteur de films culte comme "Pulp Fiction" et de succès comme "Shakespeare in Love", avait été condamné en 2020 à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, lors d'un procès retentissant qui symbolisait à l'époque une victoire pour le mouvement #MeToo contre les violences sexuelles.

Mais l'année dernière, la cour d'appel de New York avait annulé ce procès, parce que d'autres victimes présumées avaient pu témoigner aux débats et raconter des agressions pour lesquelles Harvey Weinstein n'était pas inculpé.

Le procès s'est donc rejoué devant la cour pénale de Manhattan, où l'ancien producteur, âgé de 73 ans, a comparu, diminué par de nombreux problèmes de santé, le teint pâle et en chaise roulante. Il est toujours détenu en raison d'une autre condamnation pour crimes sexuels en Californie.

"Traumatisme"

Harvey Weinstein n'a pas pris la parole à son procès, qui portait aussi sur une nouvelle inculpation d'agression sexuelle contre l'ancien mannequin polonaise Kaja Sokola, quand elle avait 19 ans. Ses avocats ont, eux, tenté tout au long des débats d'attaquer la crédibilité des trois accusatrices, des "femmes qui ont eu leurs rêves (de carrière) brisés" et qui auraient menti pour obtenir de l'argent d'Harvey Weinstein, le "pécheur originel du mouvement #MeToo", a ironisé son avocat, Arthur Aidala.

Ce dernier a notamment insisté sur le fait que les victimes ont toutes continué à fréquenter Harvey Weinstein après les violences dont elles l'accusent.

"Elles savaient qu'il fallait rester de son côté" et ont préféré "enterrer leur traumatisme" pour ne pas subir de représailles d'un homme tout-puissant à Hollywood, a justifié la procureure Nicole Blumberg. Mais quand, en octobre 2017, des enquêtes du New York Times et du New Yorker ont révélé que de nombreuses femmes l'accusaient, "elles n'étaient plus seules", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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