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Culture

Le Montreux Jazz Festival a levé le voile sur sa 58e édition

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Comme en 2021, le Montreux Jazz Festival a misé sur la Scène du Lac et sa vue à couper le souffle, qui pourra accueillir 5'000 personnes. Et comme en 2021, Zucchero sera de la partie. © (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Sans le 2m2c, en travaux, mais avec la Scène du Lac et celle du Casino, le Montreux Jazz Festival a dévoilé sa programmation payante, entre légendes vivantes et stars montantes. Une édition hors cadre qui se déroulera du 5 au 20 juillet.

Lenny Kravitz, Sting, Deep Purple, Dionne Warwick ou encore Zucchero: des légendes de la musique seront à Montreux du 5 au 20 juillet 2024. Ils se produiront aux côtés d’artistes de la jeune génération, à l’image de Rag’n’Bone Man, Loreen ou James Arthur. Voire de la très jeune génération, avec Yamê, Tyla, Raye ou encore d4vd. Pour cette 58e édition, le Montreux Jazz Festival a dû faire face à un véritable défi, celui de pallier l'absence du 2m2c, en travaux.

Les concerts payants auront donc lieu sur la Scène du Lac (5’500 personnes dont 600 places assises et couvertes situées en haut de la place) et la Scène du Casino (1'300 places). Alors, sans la salle Stravinski et son acoustique légendaire, les artistes ont-ils montré le même engouement pour le MJF ? C’est un grand oui, pour les programmateurs Michaela Maiterth et Rémi Bruggmann.

Michaela Maiterth et Rémi BruggmannProgrammateurs du MJF

Deep Purple revient à Montreux, lieu chargé d’histoire pour le groupe rock: en 1971, l’incendie du Casino pendant un concert de Frank Zappa leur inspire le titre « Smoke on the Water », qui deviendra un tube planétaire, leur plus célèbre même.

Quant à la légende soul Dionne Warwick, souvent considérée comme la première pop star afro-américaine, elle n’a encore jamais foulé une scène du Montreux Jazz Festival. Et elle a accepté, à 83 ans, de se produire sur la Scène du Casino, qui ne permettra qu’à 1'300 personnes de suivre le show de la diva. La magie de Montreux ?

Mathieu JatonDirecteur du MJF

Pour la 58e édition du Montreux Jazz Festival, les programmateurs ont misé sur des double plateaux improbables ou complémentaires. On verra ainsi Rag’n’bone Man et Sting, Raye et Janelle Monae, James Arthur et Zucchero ou encore Alice Cooper et Deep Purple. Comment a-t-on pensé ces combinaisons tantôt logiques, tantôt improbables ?

Michaela Maiterth et Rémi BruggmannProgrammateurs du MJF

La première spécialité, c’est donc les plateaux à deux artistes. L’autre nouveauté de cette 58e édition, c’est bien sûr le setup, qui représentait un sacré défi sans le 2m2c, en travaux. Alors entre le 5 et le 20 juillet, c’est sur la Scène du lac, déjà mise sur pied en 2021, que se produira la tête d’affiche Lenny Kravitz par exemple.

Et sur la Scène du casino que chanteront Loreen, Asaf Avidan ou Yamê et Tyla. Si le retour au casino était une évidence, l’équipe du MJF le voulait différent, explique Mathieu Jaton, directeur du Montreux Jazz Festival.

Mathieu JatonDirecteur du MJF

« Là pour faire vivre des moments de communion »

Cette programmation est le fruit du travail d’une équipe de sept passionnés et parmi eux, Michaela Maiterth, qui a débuté au Festival en 1976 comme bénévole, avant que Claude Nobs ne lui propose, en 1990, de rejoindre la coordination artistique du MJF. Et en plus de trois décennies, l’excitation est intacte. Même son de cloche du côté de Rémi Bruggmann, programmateur depuis 2018.

Michaela Maiterth et Rémi BruggmannProgrammateurs du MJF

La communauté du Montreux Jazz Insider aura l’opportunité de prendre ses billets Early Bird le 18 avril dès 14h00. La billetterie de la 58e édition du Montreux Jazz Festival est ouverte dès ce vendredi midi. Quant à la programmation gratuite, elle sera dévoilée plus tard ce printemps.

Toute la programmation ici.

 

 

 

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Culture

"The Deal" primé au festival TAFFF de Los Angeles

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"The Deal" du cinéaste suisse Jean-Stéphane Bron vient de remporter un prix au festival du film français de Los Angeles( TAFFF). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La série "The Deal" de Jean-Stéphane Bron, coproduite par la RTS et Arte, a remporté le prix du public de la meilleure série au Festival du film français de Los Angeles (TAFFF). Le prix a été remis mercredi à Paris par la SACEM.

Le réalisateur lausannois a séduit les spectateurs du festival TAFFF avec "The Deal", une oeuvre à la frontière du documentaire et de la fiction, sur les négociations menées en Suisse romande, et qui ont abouti à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015. Sans oublier une histoire d'amour. Ce prix du public consacre une série tournée entre Lausanne, Genève et Montreux, qui poursuit un parcours remarqué dans les festivals internationaux.

"Une belle reconnaissance pour un projet né à Lausanne"

"Après Rome, Cologne, Londres, Locarno, La Rochelle... toute l’équipe d’écriture est très heureuse que la série continue son chemin à travers les festivals. C’est une belle reconnaissance pour un projet né à Lausanne et qui trouve un écho jusqu’à Los Angeles", a confié Jean-Stéphane Bron à Keystone-ATS mercredi, avant de se rendre à la cérémonie à Paris, organisée par la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). Et de rappeler: "c’était un long processus d’écriture, à plusieurs mains".

Le réalisateur s'est dit également "très heureux de la belle reconnaissance du Geneva International Film Festival (GIFF)" où "The Deal" vient également d’être distingué par le Prix suisse du scénario de série. "Le projet avait déjà été doublement récompensé au festival Séries Mania de Lille, avec notamment une mention spéciale du jury pour le scénario.

The American French Film Festival (TAFFF), rendez-vous annuel du cinéma et de la télévision français à Los Angeles, vise à renforcer les échanges culturels entre la France et les Etats-Unis en présentant au public américain des créations venues de l’Hexagone. La 29ème édition s’est tenue du 28 octobre au 3 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un diamant bleu vendu plus de 25 millions de dollars à Genève

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Le "Mellon blue" a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève lors d'une vente aux enchères de la maison Christie's (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le "Mellon blue", un diamant bleu vif de 9,51 carats monté sur une bague, a été vendu plus de 25 millions de dollars mardi à Genève. Il s'agit d'un prix conforme aux estimations initiales pour une pierre "d'une pureté exceptionnelle", a annoncé la maison Christie's.

Ce diamant bleu vif, qui "compte parmi les plus beaux diamants de couleur jamais proposés aux enchères", selon Rahul Kadakia, directeur international du département Joaillerie chez Christie's, avait été estimé par la maison de vente à entre 20 et 30 millions de dollars.

Il a été adjugé au marteau à 17,4 millions de francs suisses, pour un prix final de 25'592'269 dollars avec les taxes, selon Christie's. La même pierre, alors connue sous le nom de "Zoe Diamond", avait été vendue pour 32,6 millions de dollars chez Sotheby's à New York en 2014, établissant à l'époque des records mondiaux pour un diamant bleu et pour le prix au carat.

Montée en pendentif

La pierre a appartenu pendant des décennies à Rachel Lambert Mellon, plus célèbre sous le nom de "Bunny" Lambert Mellon (1910-2014), horticultrice, philanthrope et collectionneuse d'art américaine. La pierre était alors montée en pendentif.

Bunny Mellon est notamment connue pour avoir réaménagé la roseraie de la Maison Blanche en 1961 à la demande du président John F. Kennedy.

Le prix le plus élevé jamais atteint par Christie's pour un diamant bleu vif a été établi à Genève en 2016 lorsque l'"Oppenheimer Blue" (14,62 carats) a été vendu pour 57,5 millions de dollars américains.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Château de Morges s'intéresse à l'espionnage durant la 2e Guerre

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La nouvelle exposition au Château de Morges "Top secret", sur l'espionnage et la résistance en Suisse et en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, est à voir jusqu'au 20 décembre. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La nouvelle exposition temporaire au Château de Morges (VD) s'intéresse au rôle de la Suisse en matière d'espionnage et de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Intitulée "Top secret" et riche de plus de 500 objets, elle lève un voile sur "la guerre de l'ombre" qui s'est jouée en territoire helvétique.

Ouverte dès jeudi et jusqu'au 20 décembre 2026, l'exposition montre que la Suisse, malgré sa neutralité, a servi "de terrain d'action pour les espionnes et espions des Alliés, ainsi que de base arrière pour les réseaux de résistance", indique le Château de Morges.

L'exposition montre ainsi "l'implication décisive de la Suisse dans la guerre secrète qui s'est jouée entre 1939 et 1945." En toile de fond, elle raconte aussi "l'émergence du renseignement moderne et porte un regard sur les prémices de la guerre froide", poursuit le communiqué.

Le Château de Morges promet un parcours immersif et didactique pour découvrir cette facette souvent méconnue de l'histoire suisse. Entre transmissions cryptées, filières d'évasion et opérations clandestines, le public de tout âge pourra découvrir "le quotidien mouvementé de femmes et d'hommes qui ont participé à cette guerre secrète, parfois au péril de leur vie".

L'exposition s'accompagne de la publication de l'ouvrage "Guerre de l'ombre". Parmi les autres événements proposés en marge de l'exposition, un cycle de conférences démarrera en janvier sur "le monde mystérieux et souvent fantasmé" de l'espionnage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le numérique s’impose, la lecture et le sport restent essentiels

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Le numérique rythme désormais les loisirs des Romands, en particulier chez les jeunes, selon l'Observatoire romand de la culture (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le numérique domine désormais les loisirs des Romands, surtout chez les jeunes, selon une étude de l’Observatoire romand de la culture (ORC). Lecture, sport et sorties culturelles gardent toutefois une place centrale, avec des pratiques qui varient selon l’âge.

Le numérique est devenu la norme pour la majorité de la population. Films et séries en ligne, musique en streaming et réseaux sociaux sont plébiscités, en particulier par les 15–24 ans, indique l'étude, basée sur un sondage mené auprès d'un millier de personnes dans toute la Suisse romande, et récemment publiée par l'ORC. Ces activités se pratiquent majoritairement à domicile, mais environ un quart des personnes les consomment aussi en déplacement.

La lecture de livres, elle, traverse les générations. Si elle reste présente à tous les âges, les plus âgés s’y adonnent davantage: 35% des 65 ans et plus lisent "très souvent", contre seulement 10% des 15–24 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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