Culture
Le Montreux Jazz Festival peaufine sa 55ème édition
Le Montreux Jazz Festival est dans les starting-blocks. À un peu plus d’une semaine de son ouverture, la manifestation a présenté sa scène qui trône sur le Lac Léman. La 55ème édition du MJF se déroulera en mode "réduit" du 2 au 17 juillet.
Encore en montage, la scène du Lac est construite à 25 mètres du rivage et sera l’une des quatre scènes de cette version “réduite” du MJF 2021. En face de cette structure sur les eaux, des gradins ont été érigés pour assister aux concerts. Il y a également un petit espace terrasses. Au total, ce lieu inédit pourra accueillir un peu plus de 500 personnes.
Ce jeudi, les ouvriers, mais aussi des plongeurs étaient à pied d'œuvre pour terminer les montages.
Un chantier qui aura été un joli challenge pour le Montreux Jazz Festival et son patron, Mathieu Jaton :
Le MJF se déroulera du 2 au 17 juillet sur quatre scènes, dont deux payantes. La première sur le Lac, et la deuxième, dotée de 200 places assises, sera basée au Montreux Palace. Près de 60 artistes défileront sur ces deux scènes, avec notamment Zucchero, Woodkid, Rag'n'Bone Man et Ibrahim Maalouf.
Deux autres scènes, gratuites mais soumises à réservations, seront installées dans le grand hall et les jardins du Montreux Palace. Au total, tous lieux confondus, le MJF pourrait accueillir jusqu’à 1’500 personnes par jour.
Ce sera donc une version réduite du Festival (dix fois moins de capacité que d’habitude!), mais qui restera de qualité selon son directeur Mathieu Jaton. Et même un peu “exclusive” :
Infos sur montreuxjazzfestival.com
- ©KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY
- ©KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY
- ©KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY
- ©KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY
Culture
Sortie de la première BD dessinée par IA en France
La première bande dessinée (BD) entièrement dessinée par l'intelligence artificielle en France, "initial_A." de Thierry Murat, sort mardi. Elle est auto-éditée après avoir été refusée par l'édition classique.
"Images promptées et générées par l'auteur sur un réseau neuronal artificiel", lit-on sur la page de titre. Midjourney, en l'occurrence, est un logiciel qui génère des images après une description de ce que recherche l'utilisateur, comme sujet et comme style.
Thierry Murat, 55 ans, a déjà publié six titres aux éditions Delcourt quand il découvre l'outil, grâce à ses fils. Il propose cette nouvelle BD à son éditeur. Il signe avec lui un contrat en octobre 2022, termine le livre en mai 2023, pour une sortie prévue en août. Mais "la direction a annulé la parution", explique-t-il à l'AFP.
Monde de la BD divisé
"Ce sont les pressions de trois salariés qui sont montés au créneau pour dire que c'était envoyer un mauvais signal", déplore l'auteur. Celui-ci s'est alors tourné vers le financement participatif, sur la plateforme Ulule. Il y a réuni plus de 23'000 euros, lui permettant de lancer l'album avec un tirage de 2000 exemplaires, sous un label qu'il a créé, Log Out.
"initial_A." montre une jeune fille solitaire du futur, sur une planète qui ressemble à la nôtre, dialoguant avec une voix désincarnée.
La nature du projet a fortement divisé le monde de la BD, entre ceux qui saluent son audace et ceux qui regrettent qu'il légitime ce logiciel critiqué pour sa conception du droit d'auteur. Midjourney, comme d'autres outils d'intelligence artificielle, puise en effet son savoir-faire dans le travail de dessinateurs ou illustrateurs, sans contrepartie.
"Je n'ai rien fait d'illégal. Je n'ai pas mis en danger le secteur de l'édition. Je ne porte pas la responsabilité de l'invention de cette machine. Je suis juste un artiste libre, qui se permet de porter un regard sur le monde, en ajoutant cet outil dans ma trousse de créateur", se défend Thierry Murat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Une publicité utilise l'image de Tom Hanks à son insu grâce à l'IA
L'acteur américain Tom Hanks et l'animatrice de télévision Gayle King ont mis en garde contre des publicités qui utilisent leur apparence et leur voix, à leur insu, pour faire la promotion de produits. Elles ont été générées grâce à l'intelligence artificielle (IA).
"Attention! Il y a une vidéo qui circule pour promouvoir une assurance dentaire avec une version IA de moi. Je n'ai rien à voir avec cela", a déclaré Tom Hanks sur son profil Instagram samedi. Son message apparaît sur une capture d'écran de la vidéo en question.
Gayle King, qui co-anime l'émission matinale de la chaîne américaine CBS, a publié un avertissement similaire lundi, aussi sur la plateforme Instagram. "Les gens n'arrêtent pas de m'envoyer cette vidéo et de me poser des questions sur ce produit, alors que je n'ai rien à voir avec cette société", a-t-elle écrit en légende d'une vidéo où elle semble faire la promotion d'un produit pour perdre du poids.
"Ils ont manipulé ma voix"
La journaliste a aussi publié la vidéo originale dont se sont servis les fraudeurs, dans laquelle elle faisait la promotion d'une émission de radio, le 31 août dernier. "Ils ont manipulé ma voix et la vidéo pour donner l'impression que je faisais la promotion de ce produit. Je n'ai jamais entendu parler de ce produit et je ne l'ai jamais utilisé", a-t-elle insisté.
La vidéo épinglée par l'animatrice semble avoir été publiée par un certain "Artipet", mais des recherches sur Instagram et Google ne donnent aucun résultat référençant de tels produits de régime.
L'intelligence artificielle permet depuis des années de réaliser des faux, appelés "deepfakes", c'est-à-dire de manipuler des images et du son, pour faire dire ou faire des choses qui n'ont pas eu lieu en réalité.
Longtemps assez peu convaincants, ces "deepfakes" sont devenus très réalistes avec l'essor de l'IA dite générative, qui permet de produire toutes sortes de contenus, y compris de la vidéo, sur simple requête en langage courant.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le cirque Starlight a été vendu
La dynastie Gasser a vendu son cirque Starlight. C'est le Fribourgeois Renaud Monthoux, artiste au sein du cirque depuis deux ans, qui reprend les rênes.
Du changement à la direction de Starlight. Le cirque, fondé en 1987 par la 4ème génération de la dynastie Gasser, a été vendu. C’est le Fribourgeois Renaud Monthoux qui reprend les rênes. Les raisons de cette vente: un trop plein de projets pour la famille Gasser. Elle souhaite réduire la voilure, tout en gardant six chapiteaux et son école, pour se concentrer notamment sur le spectacle donné par ses élèves au Chaplin's World lors des vacances de Pâques. Mais Heinrich Gasser, 4ème génération de la dynastie Gasser, rêve aussi de lancer un cirque de Noël à Neuchâtel. La première représentation est projetée pour 2024. Aucune motivation financière donc, selon Jocelyne Gasser, ancienne directrice du cirque, qui affirme qu'il était seulement temps de revoir les priorités.
Renaud Monthoux, lui, connaît bien le cirque Starlight. Il a déjà participé, en qualité d'artiste, à deux tournées. Il confie avoir été approché par la famille Gasser cet été. Pourquoi avoir accepté la proposition ? Sa réponse.
Toujours contemporain
Renaud Monthoux assure vouloir poursuivre dans la ligne du cirque contemporain, défendue par le cirque Starlight depuis 2002 déjà.
Un choix de coeur pour Renaud Monthoux qui est chanteur-comédien et a notamment foulé les planches au sein de comédies musicales.
Pas de changement prévu, en revanche, pour ce qui est de la tournée. Comme de coutume, la première représentation sera donnée à Porrentruy. Ce sera le 15 mars prochain. Le cirque Starlight tournera ensuite à travers la Suisse romande jusqu’au 17 juin.
Culture
"Le Procès Goldman" mercredi à la Cinémathèque à Lausanne
La Cinémathèque suisse projette mercredi à Lausanne "Le Procès Goldman", en présence de son réalisateur Cédric Kahn. Le film, qui sort le même jour dans les salles romandes, revient sur le procès médiatisé de Pierre Goldman, un militant d'extrême gauche devenu braqueur. Cette oeuvre tendue et virtuose a fait ce printemps l'ouverture de la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes.
Pierre Goldman, demi-frère aîné du chanteur Jean-Jacques Goldman, a été condamné en première instance à la réclusion à perpétuité pour quatre braquages, dont un ayant entraîné la mort, fin 1969, de deux pharmaciennes. S’il reconnaît les trois premiers cas, il clame son innocence dans le hold-up mortel.
En 1975 s'ouvre son deuxième procès, qui fait l'objet du film de Cédric Kahn. Lors de cette audience, l'accusé devient, en quelques semaines, l’icône de la gauche intellectuelle. Simone Signoret et Régis Debray assistent aux débats, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir le soutiennent. Alors jeune avocat, Georges Kiejman assure sa défense avec brio. Pierre Goldman sera finalement acquitté au bénéfice du doute, puis assassiné en plein Paris en 1979.
Pour son long métrage, sorte de huis clos judiciaire sous tension, Cédric Kahn a cherché à mettre le spectateur dans la position du juré, afin qu'il se forge sa propre opinion. Pas de flashbacks, ni de musique: le film repose essentiellement sur les dialogues. Il sera projeté mercredi soir à la salle Paderevski.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 1 jour
Le cirque Starlight a été vendu
-
GenèveIl y a 1 jour
MSC reprend la moitié des parts de l'italien Italo
-
InternationalIl y a 1 jour
Tesla: la production affectée par des mises à niveau d'usines
-
SuisseIl y a 1 jour
Migros Industrie se cherche un nouveau chef
-
InternationalIl y a 1 jour
La FIA ouvre la voie à l'arrivée d'Andretti en F1
-
LausanneIl y a 2 jours
Prison ferme pour Alain Soral
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Le commerce de détail a reculé en août
-
PeopleIl y a 1 jour
Arnold Schwarzenegger se confie sur sa liaison avec sa femme de ménage : "J'ai fait une erreur!"