Culture
Le musée Arafat de Ramallah retire des caricatures
Le musée Yasser Arafat de Ramallah a annoncé mardi avoir retiré des caricatures de l'ancien dirigeant palestinien, suite à une vague de protestations sur la manière jugée irrespectueuse dont elles représentaient le leader historique palestinien.
Une exposition présentant quelque 35 caricatures de l'ancien chef de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) décédé en 2004 a été inaugurée dimanche en présence du premier ministre Mohammad Shtayyeh à Ramallah en Cisjordanie occupée.
Mais les dessins, des portraits exagérant les traits du visage d'Arafat, réalisées par des artistes du monde entier, ont immédiatement provoqué des remous.
Une campagne en ligne a été lancée contre l'exposition, affirmant que les dessins se moquaient de l'héritage du fondateur du Fatah, parti historique et principale composante de l'OLP.
Opinions des artistes
Des dizaines de personnes ont posté sur Twitter des photos d'Arafat avec la légende "Voici l'icône que nous connaissons", tandis que des militants du Fatah demandaient une enquête sur l'exposition des caricatures.
Le musée a souligné dans un communiqué que l'exposition ne représentait que les opinions des artistes exposés.
"Les dessins exposés, bien que certains d'entre eux soient quelque peu controversés, représentent le point de vue de leurs auteurs concernant leur soutien à la cause palestinienne et au défunt président Yasser Arafat", peut-on lire dans le texte publié lundi soir.
Un porte-parole du musée a confirmé mardi que les caricatures avaient été décrochées.
Des personnalités palestiniennes ont condamné l'exposition des caricatures, comme l'ancien ministre de la Culture Ihab Bseiso, qui l'a qualifiée d'"absurde".
Héritage en danger
Le musée est chapeauté par la Fondation Yasser Arafat, créée en 2007 et qui a été dirigée pendant des années par le neveu d'Arafat, Nasser al-Kidwa.
Ce dernier a été remercié l'année dernière, après avoir annoncé qu'il se présentait sur une liste rivale du Fatah aux élections législatives palestiniennes, qui ont finalement été annulées.
Il a averti cette semaine sur les réseaux sociaux que l'héritage de son oncle était attaqué par ceux qui dirigent maintenant le musée.
"Nous avons dit précédemment que la Fondation Yasser Arafat, et le musée avaient été détournés et confisqués par la force (...) en violation complète des lois et règlements de la fondation", a-t-il écrit.
"L'héritage et la biographie de Yasser Arafat, malheureusement, ne sont pas en sécurité", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas une coïncidence, et c'est ce contre quoi il nous a mis en garde dans le passé".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'Abbatiale de Payerne (VD) joue avec ses objets archéologiques
L'Abbatiale de Payerne (VD) continue de faire découvrir au public des oeuvres de sa propre collection. Du 21 mars au 22 juin, l'Association du site (ASAP) présente sa nouvelle exposition temporaire: "Coup d'oeil sur les collections: objets mis au jour, objets mis à jour", avec un focus archéologique sur l'histoire et les civilisations.
L'exposition "illustre les enjeux liés aux fouilles archéologiques et à la documentation. Elle met en lumière le rôle des objets dans notre interprétation du passé, à travers une confrontation entre objets anciens et objets de notre quotidien", écrit l'ASAP dans un communiqué.
L'idée est de pouvoir comprendre la trajectoire de l'objet archéologique depuis sa sortie de terre - sa mise au jour - jusqu'à sa présentation dans un musée, ajoutent-ils. Une démarche participative prolonge ce parallèle entre passé et présent: chaque mois, le public est invité à identifier un nouvel objet et son utilisation, via une "devinette archéologique".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
MCBA: installations spatiales et jeu de perception avec Sophie Thun
L'Espace Projet du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) à Lausanne accueille la première exposition monographique de l'artiste germano-polonaise Sophie Thun en Suisse. Jouant avec les notions d'échelle et de trompe l'oeil, ses vastes installations photographiques prennent pour point de départ le lieu d'exposition.
Faisant référence à la chambre noire où Sophie Thun développe ses photographies argentiques, "Wet Rooms" rend visible "les modes de production et de manipulation des images à travers un procédé complexe de superposition qui remet en question toute notion fixe d'espace et de temps", indiquent les responsables du musée.
C'est dans cet espace de solitude et de silence que l'artiste, née en 1985 à Francfort, reconstruit sa vision du monde, notamment à travers le motif de la fenêtre qui revient sans cesse dans son travail. "Dans un savant jeu de collage où se mêlent photogrammes et tirages de grand format, elle vient superposer sa propre image aux lieux où elle a vécu, travaillé et exposé, à la manière d'une archive sans cesse réactualisée", est-il expliqué.
Autrice et objet
Se concentrant sur la question de l'auto-représentation, Sophie Thun est à la fois celle qui produit l'image et celle qui s'expose, et donc l'autrice et l'objet. Elle renverse ainsi la dynamique de pouvoir au coeur des stratégies de représentation qui ont longtemps alimenté l'histoire du nu féminin ou les codes de la pornographie, commentent les organisateurs.
"Mais cette affirmation s'accompagne aussi d'une forme de disparition. Son corps démultiplié, découpé et réagencé est à la fois partout et nulle part. L'exposition devient alors le lieu où coexistent les fragments d'une identité multiple, laissant entrevoir les contours d'une autofiction", écrivent-ils.
Après avoir grandi à Varsovie en Pologne, Sophie Thun a étudié les arts graphiques dans le même pays, à Cracovie, puis la peinture et la photographie à l'Académie des Beaux-Arts à Vienne en Autriche. Elle vit et travaille aujourd'hui entre Vienne et Berlin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Quatre chansons inédites de Marianne Faithfull en avril
Un EP rassemblant quatre morceaux inédits de la chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, décédée fin janvier, doit sortir en avril, et la chanson-titre sera diffusée vendredi, a annoncé sa famille dans un communiqué.
"Tandis que nous pleurons la perte de Marianne, nous avons le plaisir d'annoncer la sortie de ces chansons sur lesquelles elle travaillait pendant l'année précédant sa mort", a déclaré son fils Nicholas Dunbar.
"Marianne vivait pour créer et jouer de la musique - c'était son moteur et elle n'arrêtait jamais. Jusqu'à la toute fin, elle attendait avec impatience cette sortie qui aujourd'hui complète et célèbre sa remarquable carrière artistique", a-t-il ajouté.
Marianne Faithfull était une icône de la culture des "Swinging Sixties", connue aussi pour sa relation orageuse avec le chanteur des Rolling Stones, Mick Jagger.
L'EP "Burning Moonlight" sortira en édition limitée en vinyle le 12 avril, et en format numérique au niveau mondial le 6 juin. Il devait initialement être dévoilé en février, mais le décès de la chanteuse le 30 janvier a repoussé l'annonce.
Premier album
"Une face de l'EP est inspirée de son premier album pop, +Marianne Faithfull+, tandis que l'autre face est un hommage à ses racines folk de l'album +Come My Way+", a expliqué le producteur exécutif Andrew Batt.
La chanson-titre, disponible vendredi, est décrite comme "une ballade émouvante sur la résilience et la tolérance".
"C'est le bon moment pour regarder en arrière", avait déclaré marianne Faithfull après avoir terminé le projet, selon le communiqué. "Cela m'aide à me souvenir de toutes les choses que j'ai faites. Je ne peux pas dire que je sois quelqu'un de particulièrement nostalgique, mais je savoure cette période de réflexion."
La chanteuse était devenue célèbre en 1964, après avoir été découverte par le manager des Rolling Stones, Andrew Loog Oldham.
Son premier succès, "As Tears Go By", écrit par Mick Jagger et son comparse des Rolling Stones Keith Richards, avait été suivi par une série d'autres, dont "Come And Stay with Me", "This Little Bird" et "Summer Nights".
Elle a également joué dans des films, dont "The Girl on a Motorcycle" ("La motocyclette" en VF), et des pièces de théâtre.
Après la fin de sa relation avec Mick Jagger en 1970, elle était passée par de durs moments, vivant dans un squat et accro à l'héroïne.
Mais elle était revenue en 1979 avec l'album "Broken English", un classique. Elle s'était plus tard réinventée en chanteuse de jazz et de blues, avec "Stranger Weather" (1987), encensé par la critique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La ville de Mexico veut des corridas sans cruauté animale
La ville de Mexico a proposé jeudi d'interdire les corridas avec mise à mort ou maltraitant les taureaux, une mesure visant à transformer ce spectacle controversé dans l'une des métropoles les plus importantes de la tradition tauromachique en Amérique latine.
La maire de la capitale, Clara Brugada, estime que sa proposition permettra d'appliquer la réforme constitutionnelle approuvée par le Parlement en décembre, qui a interdit la maltraitance animale et garantit la protection des animaux.
"La grandiose ville de Mexico ne peut pas maintenir la cruauté comme spectacle, et encore moins la prolongation de la souffrance et la mort d'un animal pour le divertissement", a déclaré Mme Brugada en présentant publiquement mardi sa proposition, qui sera débattue en conseil municipal.
L'intention de la maire est d'interdire "la mort du taureau à l'intérieur et à l'extérieur de l'arène" afin qu'une fois le spectacle terminé, l'animal retourne dans son élevage.
Pas d'objets tranchants
La proposition interdirait l'utilisation d'objets tranchants "qui provoquent des blessures ou la mort du taureau", comme les épées, les lances ou les banderilles (bâtons munis de harpons que le matador plante dans le garrot du taureau), autorisant seulement la cape et la muleta (drap rouge), a précisé l'élue.
Les cornes du taureau devraient également être protégées pour éviter de blesser d'autres animaux ou des personnes. Chaque animal verrait son temps par corrida limité à 10 minutes, pour un maximum d'une demi-heure au total.
La maire créerait également la notion juridique de "spectacle de taureaux sans violence", qui vise à préserver l'activité économique et les emplois entourant la tauromachie.
Le temple des corridas dans la capitale, la Monumental Plaza de Toros Mexico, est le plus imposant au monde avec une capacité de 42'000 spectateurs.
Clara Brugada a assuré que les entreprises et les promoteurs ont accepté de "passer à un spectacle de taureaux sans violence".
Fin de saison
Cette annonce survient quelques jours après la dernière corrida de la saison célébrée dans l'arène de Mexico, où ont participé des matadors espagnols et mexicains.
Des litiges juridiques durent depuis des années entre les promoteurs des corridas et les défenseurs des animaux.
"La culture, la musique, l'art et les droits changent, évoluent, se transforment. Et les grandes villes ont l'obligation de se transformer en même temps", a estimé la maire.
Quatre des 32 États mexicains interdisent les corridas de taureaux.
D'autres pays d'Amérique latine ont débattu de cet enjeu. À Bogota (Colombie) et Quito (Équateur), il est interdit de tuer les taureaux. Le Venezuela a annulé certaines corridas, tandis qu'au Pérou les tribunaux ont statué contre l'interdiction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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