Rejoignez-nous

Culture

Le Musée d'art de Pully expose les photographies de Matthieu Gafsou

Publié

,

le

Depuis 2006, l'artiste participe à de nombreuses expositions collectives et individuelles, notamment au Musée de l'Elysée à Lausanne ou aux Rencontres de la photographie d'Arles (F). Parallèlement, il enseigne à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les photographies humanistes, sociales et plasticiennes de l'artiste vaudois Matthieu Gafsou sont à l'honneur de la nouvelle exposition au Musée d'art de Pully (VD). "Le voile du réel. Un parcours photographique" est à découvrir du 16 septembre au 11 décembre.

Le musée pulliéran retrace pour la première fois le parcours photographique de Matthieu Gafsou, depuis ses débuts il y a près de quinze ans jusqu'à sa dernière série "Vivants" terminée ce printemps, expliquent ses responsables. Fruit d'une collaboration étroite avec l'artiste, l'exposition propose "un regard unique, personnel et poétique sur la pratique artistique du photographe".

Alors que les premières séries de Matthieu Gafsou ("Surfaces", 2006-2008, "Terres compromises", 2010, "Alpes", 2009-2012) s'inscrivent dans la tradition de la photographie documentaire de paysage, les travaux suivants ("Sacré", 2011-2012, "Only God Can Judge Me", 2012-2014, "H+", 2015-2018) abordent des sujets sociaux comme la scène de la drogue lausannoise et le transhumanisme.

Eco-anxiété

La série "Vivants" traite des inquiétudes grandissantes de l'artiste face à la crise écologique. "Changements climatiques, sixième extinction des espèces, rhétorique de l'effondrement: c'est comme ça que mon projet a commencé. Par le surgissement de l'incertitude, par la conviction qu'un horizon complexe et incertain se dessinait avec de plus en plus de netteté", explique le photographe.

Elaborée sur près de quatre ans, cette série apparaît "comme une ½uvre complexe, d'une narrativité foisonnante et d'une grande liberté, qui semble annoncer une nouvelle direction dans sa production", note le Musée d'art de Pully. Une série de grands formats est également à découvrir hors de ses murs, sur le quai Milliquet à Pully jusqu'à la fin du mois d'octobre.

Enseignant à l'ECAL

Né à Lausanne en 1981, Matthieu Gafsou a étudié la philosophie, la littérature ainsi que l'histoire et l'esthétique du cinéma à l'Université de Lausanne. Il a ensuite poursuivi sa formation en photographie à l'Ecole des arts appliqués de Vevey.

Depuis 2006, l'artiste participe à de nombreuses expositions collectives et individuelles, notamment au Musée de l'Elysée à Lausanne ou aux Rencontres de la photographie d'Arles (F). Parallèlement, il enseigne à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Le monde punk et bricolé du Chaux-de Fonnier Louis Jucker à Vidy

Publié

le

Le Chaux-de-Fonnier Louis Jucker a déposé ses valises musicales à Vidy-Lausanne pour quelques jours. (© Théâtre Vidy-Lausanne)

Louis Jucker, en tournée en Suisse romande et à Berne, se produit jusqu'au 15 décembre à Vidy-Lausanne, avec le Nouvel Ensemble Contemporain. Ce musicien poète punk vient bricoler des sons avec ses valises et ses objets de récup transformés en instruments de musique.

Louis Jucker a joué jeudi soir dans une petite salle de Vidy-Lausanne devant une centaine de personnes. Comme si elle remplaçait les clubs de 50 ou 100 places, qui n'existent plus à Lausanne avec la fermeture du Bourg et du Romandie.

Louis Jucker, on se souvient du discours qu'il a prononcé quand il a reçu un prix de la musique de l'Office fédéral de la culture en 2021. Le Chaux-de-Fonnier, cheveux noirs, encore plus frisés que Cat Stevens à ses débuts, défendait les friches urbaines pour permettre aux artistes mais aussi aux habitants de pouvoir créer plus librement. "J'adhère toujours à cette idée, même si c'est une cause perdue", a dit à Keystone-ATS le jeune homme de 36 ans, architecte de formation, qui vit désormais entre la Chaux-de-Fonds et Lausanne.

Jouer de la machine à écrire

Pratiquant l'humour et l'absurde dans le plus pur esprit anarchiste de l'Arc jurassien, il arrive sur scène avec sa valise et une quantité d'objets improbables transformés en instruments de musique, comme une machine à écrire. Il a aussi métamorphosé des valises en guitare et en basse, dont joue la contrebassiste lausannoise, Jocelyne Rudasigwa.

Qu'on ne s'y trompe pas, car au-delà d'une certaine naïveté que Louis Jucker affiche, une posture qu'il revendique, lui et les musiciens du Nouvel Ensemble Contemporain - ils sont six sur scène -, sont des artistes de haut vol.

Le trentenaire, qui chante en anglais - "c'est pour moi la langue du chant et du rêve" - a étudié enfant le violoncelle au Conservatoire: "J'en ai joué récemment en studio, sur le dernier disque d'Emilie Zoé.

Un label, pépinière de talents

Cette chanteuse, musicienne et compositrice lausannoise, joue sur le label Hummus Records que Louis Jucker a contribué à fonder à La Chaux-de-Fonds. Comme lui, elle a été primée par un prix suisse de la musique (2020) à l'instar de plusieurs autres artistes de ce label, à savoir le guitariste chaux-de-fonnier Jona Nido (2022), la chanteuse fribourgeoise Laure Betris, aka Kassette (2018) ou le batteur biennois Lionel Friedli (2021).

A Vidy, il invite encore sur scène différents créateurs les 9 - Louis Schild et Antoinette Rychner - et 14 décembre - le trio féminin genevois post-punk Massicot avec Simone Aubert, Colline Grosjean et Mara Krastina ainsi que le plasticien jurassien Augustin Rebetez.

Il propose également un atelier pour créer ses instruments et en jouer, le 9 décembre. Trois jours plus tard il invite à une lecture avec l'écrivaine du Jura bernois Myriam Wahli et ses instruments valises à la Chapelle de la gare, à Chavannes-près-Renens.

Il poursuit ensuite en Suisse romande début 2024 au Théâtre de Beausobre à Morges le 13 janvier, à Berne au Bee-Flat le 14 janvier, à Yverdon au Théâtre Benno Besson le 1er mars et à la Ferme-Asile à Sion le 2 mars.

Nouvel album

Louis Jucker prépare également une tournée en Suisse alémanique pour 2024, où il se produit déjà régulièrement comme à la Rote Fabrik à Zurich ou au Mokka à Thoune.

Dans un tout autre registre musical, le musicien chaux-de-fonnier prévoit l'an prochain de sortir un nouvel album avec Coilguns, un groupe de punk rock dans lequel il chante depuis qu'il est ado. Et il a encore un projet d'exposition dans la pharmacie désaffectée du Valentin à Lausanne, qui devrait fermer en juin.

Quand il nous dit que l'organisation de sa vie tient du "rubik's cube" général, on le croit sans problème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le visage au coeur de la 6e biennale de l'art brut

Publié

le

Ce visage brodé a été retenu pour l'affiche de l'exposition que l'on peut voir dans les rues de Lausanne. On le doit à Bertha Morel, qui l'a réalisé entre 1936 et 1960, et dont le format est très petit : 8,7 x 7,1 cm. (© )

Le visage est au centre de la sixième édition des biennales de l'art brut qui se tient à Lausanne du 8 décembre au 28 avril. Le musée de l'art brut a sélectionné 330 pièces, issues de son fonds et réalisées par une quarantaine d'autrices et d'auteurs.

"Comme pour chaque biennale, l'exposition rassemble des oeuvres méconnues ou pas encore présentées, parmi plus de 70'000 pièces que le musée possède", a expliqué Sarah Lombardi, directrice du musée de l'art brut jeudi devant la presse. Elle revisite aussi des corpus déjà montrés au public, mais sous un angle nouveau.

"Il y a au moins autant de visages que de pièces que nous présentons", a relevé le commissaire de l'exposition Pascal Roman, professeur de psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse. Et de montrer les portraits d'Eugène Wyss sculptés dans des noyaux d'abricots ou ceux plus destructurés de Curzio Di Giovanni, qui s'inspirent de photographies de stars dans les magazines.

Le visage, intime et extérieur

Le visage est souvent une des premières choses qu'un enfant dessine. Il est aussi un sujet de prédilection pour les artistes, quelles que soient les époques ou les techniques utilisées: "le visage est à la fois le lieu le plus intime et le plus extérieur du sujet", estiment Jean-Jacques Courtine et Claudine Haroche, auteurs de "Histoire du visage" .

Outre la qualité esthétique des travaux, les critères de sélection du commissaire de l'exposition se rapportent notamment à la diversité des supports et des techniques employés : textile, bois, pierre, papier, peinture, craie, gouache, feutre ou stylo à bille.

On peut voir par exemple des visages en textile, parfois appliqués sur du courrier comme celui que Danielle Jacqui envoyait à Michel Thévoz, l'ancien directeur du musée de l'art brut. Dans un autre genre et d'une tout autre envergure, on doit à cette autrice la statue de 36 tonnes, qui culmine à 14 mètres de haut devant La Ferme des Tilleuls à Renens.

Frontières en art et art brut

Elle est une des deux invitées au vernissage de l'exposition jeudi soir. Elle sera accompagnée d'une autre autrice, Ody Saban. Et c'est là que les frontières entre artistes et autrices et auteurs d'art brut se brouillent, les seconds étant à l'origine éloignés des circuits officiels de la reconnaissance avant que des médecins psychiatres ne les fassent sortir de l'ombre.

Lucienne Peiry, historienne de l'art et ancienne directrice du musée de l'art brut, interroge le statut à octroyer à ces multitudes de visages qui peuplent les oeuvres d'art brut. "La précarité affective et sociale qui caractérise souvent l'environnement d'autrices et auteurs d'art brut (isolés, enfermés, marginalisés) peut constituer le terreau de carences ou de traumatismes que l'acte de créer va tenter de tempérer, voire de transformer et transfigurer au travers de la représentation de visages", tente Pascal Roman.

Une dizaine de films documentaire sont projetés pendant l'exposition. Un concert le 18 janvier, en collaboration avec l'Orchestre de Chambre de Lausanne, et un colloque sont encore prévus. Ce dernier rassemblera des historiens de l'art, des philosophes et des psychologues le 22 février au Vortex de l'Université de Lausanne.

Enfin une exposition de Mario Del Curto, qui a photographié des créatrices et créateurs hors normes entre 1983 et 2016, attend les visiteurs à la Grange de Dorigny du 9 février au 3 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Des centaines de personnes réunies pour les obsèques de Gianadda

Publié

le

Les obsèques de Léonard Gianadda, décédé dimanche à l'âge de 88 ans, ont lieu ce jeudi à Martigny (VS). (© KEYSTONE/Olivier Maire)

Les obsèques de Léonard Gianadda ont lieu jeudi matin devant des centaines de personnes réunies à l'église de Martigny-Bourg (VS). La cérémonie rend un dernier hommage au mécène qui laisse derrière lui un héritage à la renommée internationale.

Les rangs de l'église Saint-Michel, qui peut accueillir environ 600 personnes, sont pleins. "Cher Léonard, encore une fois tu as raison, tes amis sont venus, ils sont tous là", a entamé Jean-Henry Papilloud, un proche du Valaisan qui s'est éteint dimanche matin.

Sur les bancs, famille, intimes, représentants des arts et personnalités politiques assistent à la cérémonie que Léonard Gianadda a souhaitée oecuménique. Après un hommage rendu au mécène, le pianiste Olivier Cavé, natif de Martigny, a interprété plusieurs morceaux au fil de la messe officiée par un prêtre et un pasteur.

Le mécène valaisan est décédé dimanche matin à l'âge de 88 ans. Il laisse à Martigny la fondation Pierre Gianadda à la renommée internationale qui a exposé les oeuvres d'illustres artistes comme Picasso, Van Gogh ou Rodin. La disparition de ce "grand homme", "figure marquante", a provoqué de nombreuses réactions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Affaire Bouvier à Genève: la procédure pénale est classée

Publié

le

Le Ministère public genevois a classé la procédure pénale dirigée contre Yves Bouvier. Cette décision fait suite au retrait des plaintes de Dimitriy Rybolovlev, un accord ayant été conclu entre les parties (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Ministère public genevois a classé la procédure pénale dirigée contre Yves Bouvier. Cette décision fait suite au retrait des plaintes de Dimitriy Rybolovlev, un accord ayant été conclu entre les parties.

Yves Bouvier et Dimitriy Rybolovlev étaient en litige depuis 2015, après la vente par le premier aux sociétés liées au second de 38 oeuvres d'art entre 2003 et 2014, d'une valeur totale de 2,2 milliards de francs, a rappelé jeudi le Ministère public. Ces sociétés avaient déposé plainte pénale à l'encontre de M. Bouvier et d'autres prévenus à Monaco en 2015 et à Genève en 2017 pour escroquerie par métier, blanchiment d'argent et gestion déloyale.

Le 20 novembre dernier, les parties ont informé le Ministère public qu'elles ont conclu un accord. Les parties plaignantes ont retiré leur plainte. La procédure a été classée par ordonnance le 6 décembre. Les frais de procédure, arrêtés à 100'000 francs, ont été mis à la charge d'Yves Bouvier, a précisé le Ministère public.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Vous avez des difficultés à vous faire entendre. Pour vous faire entendre, adoptez l’attitude d’une main de fer dans un gant de velours !

Les Sujets à la Une

X