Culture
Le Prix des lecteurs de Lausanne ouvert à toute la francophonie
Lausanne invite toute la francophonie à participer à son Prix des lecteurs. Cette huitième édition rime, en effet, avec changement de formule. Fini le jury choisi sur candidatures, tout un chacun peut désormais départager les cinq auteurs romands en lice.
La nouvelle formule du Prix des lecteurs de Lausanne est lancée. Depuis la semaine dernière, toute la francophonie peut voter pour départager cinq ouvrages écrits par des Romands. Le gagnant ne sera plus, pour cette huitième édition, désigné par un jury de lecteurs choisis sur candidature. Isabelle Falconnier, chargée de la politique du livre de la ville de Lausanne, nous explique la volonté cachée derrière ce changement.
Autre avantage de cette nouvelle formule : transcender les frontières.
Ouvrages et guide à disposition
Pour rendre ce Prix accessible à tous, la Ville met donc tous les ouvrages à disposition sur son site internet. Reste maintenant à départager les auteur en lice. Isabelle Falconnier nous présente brièvement leur oeuvre.
Cinq ouvrages à dévorer donc, pour parvenir à faire un choix. Et le public n’est pas totalement livré à lui-même pour se décider. On retrouve une dernière fois Isabelle Falconnier, chargé de la politique du livre pour la Ville.
Les votes sont ouverts jusqu’au 15 mars, sur le site www.lausanne.ch/prixdeslecteurs. Le gagnant sera ensuite dévoilé à la toute fin du mois. Il remportera 5'000 francs ainsi qu’une résidence d’écriture d’un mois au sein du Château de Lavigny.
Culture
Les "regards" d'Edouard Morerod à découvrir à l'Hôpital de Morges
Jusqu’au 21 juin, l'exposition "L'art du trait et du regard" consacrée à Edouard Morerod s'affiche dans un lieu insolite, la galerie de l'Ensemble hospitalier de la Côte (EHC) à Morges. Visiteurs et patients peuvent découvrir une quarantaine d'oeuvres, huiles, pastels et aquarelles du peintre vaudois.
Ces huit dernières années, quatre expositions auront donné à voir un large éventail d'½uvres du natif d'Aigle ayant fait l'essentiel de sa carrière entre Paris et l'Espagne. L'exposition présentée à Morges met en avant son parcours, ainsi que ses capacités exceptionnelles de dessinateur. Elle souligne l'importance du regard, celui de ses sujets et celui qu'il porte en tant qu'artiste sur ce qui l'entoure.
"L'humanité entière captive le peintre. Il a le sens du croquis, de la silhouette comme prise au lasso, mais aussi du pastel et son côté soyeux", note Jacques Dominique Rouiller, président de l'Association des amis du peintre et commissaire de l'exposition.
Voyage et imaginaire
Son oeuvre fait également voyager, ses nombreux déplacements ayant fécondé son imaginaire. Très jeune, il fut précepteur du fils du prince Wiasemsky à Lotarevo en Russie, avant de faire brièvement route vers l'Orient, avec notamment deux séjours à Tanger. Si son ami le peintre vaudois Marius Borgeaud fait de la Bretagne sa seconde patrie, il optera lui pour l'Espagne, Paris demeurant leur principal ancrage à tous les deux.
Excellent portraitiste, des centaines de personnes, essentiellement des femmes, ont pris la pose devant cet artiste toujours en quête de perfection. L'exposition se termine d'ailleurs par une série de portraits de la Sévillane "Pastora", qui fut son modèle de prédilection pendant dix ans. Un autoportrait ferme la marche.
Exposer Edouard Morerod dans un hôpital fait d'autant plus sens qu'à partir de 1914, il effectuera des séjours à Leysin pour tenter de guérir une tuberculose qui l'emportera à Lausanne le 22 juillet 1919. Il avait 40 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'édition 2024 de Polymanga ouvre ses portes à Lausanne
La 18e édition du festival de pop culture Polymanga ouvre ses portes vendredi matin pour quatre jours, non plus à Montreux, mais de retour à Lausanne. Au menu, des rencontres avec plus de 50 invités, des concerts, des films, des tournois de jeux vidéo et des cosplays.
L'événement suisse autour de la pop culture japonaise, américaine et européenne s'agrandit. Dans les halles et le théâtre de Beaulieu de la capitale vaudoise, ce ne sont pas moins de 23'000 m2, soit 7000 m2 de plus que l'an dernier, qui sont consacrés à cette édition 2024. Ils sont répartis en quatre halles de zones de divertissements et le théâtre.
Agendé en plein week-end pascal, la manifestation accueille comme à son habitude une belle brochette d'acteurs de séries, de présentateurs TV, de chanteurs, de tiktokers, de streamers, de comédiens de doublage, de dessinateurs et de musiciens. Plus de 50 invités sont attendus.
La voix de Spider-Man et de Titeuf
Parmi les têtes d'affiche, un certain Takeshi Honda. Le directeur de l'animation d'Evangelion et du Studio Ghibli, bras droit du célèbre réalisateur japonais Hayao Miyazaki, est présent pour une conférence et des dédicaces vendredi et samedi. Il fête ses 40 ans de carrière à Polymanga, qui ont vu défiler notamment "Evangelion", "Le Garçon et le Héron", "Nadia", "Ah My Goddess", "Millenium Actress", "Animatrix", "Boro la Chenille".
La voix emblématique de Spider-Man (Andrew Garfield), de Titeuf, de Sora ("Kingdom Hearts") et de Kristoff ("La Reine des Neiges"), Donald Reginoux, est aussi de la partie. Parmi les acteurs, le public pourra voir Tom Wlaschiha (Jaqen H'ghar dans la série "Game of Thrones", Dmitri Antonov dans "Stranger Things"), Thomas Cousseau (Lancelot du Lac dans "Kaamelott") ou encore Alain Chapuis (le tavernier de "Kaamelott").
La K-pop débarque
Les fans des stars du web ne seront pas en reste. Les visiteurs vont pouvoir croiser une multitude de youtubeurs. Côté musical, les concerts de Sarah Alainn, en compagnie de Benyamin Nuss, et de Yoko Ishida devraient marquer les esprits. La K-pop coréenne débarque aussi à Beaulieu avec le concert très attendu dimanche de Black On.
Le dessin sera comme toujours mis en valeur. Le Village des Artistes accueillera plus de 110 illustrateurs, soit une trentaine de plus que l'an dernier. Enfin, pour la deuxième année consécutive, se tiendra la Polymanga Swiss Cosplay League (PSCL). Cette ligue suisse regroupe les meilleurs cosplayeurs issus de plusieurs conventions à travers le pays. Le meilleur cosplayeur national sera ainsi désigné.
www.polymanga.com
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Photo Elysée: Man Ray entre portraits et expérimentations
Photo Elysée consacre une exposition à Man Ray, qui a immortalisé le Tout-Paris surréaliste des années 1920 tout en expérimentant de nouveaux procédés photographiques. L'accrochage lausannois réunit 188 photographies issues d'une collection privée.
Lorsqu'on évoque le surréalisme et la photographie, "le nom de Man Ray arrive inévitablement", a expliqué jeudi devant la presse Nathalie Herschdorfer, directrice du musée. Avec "Man Ray libérer la photographie", Photo Elysée s'inscrit dans les célébrations du centenaire du mouvement créé en 1924 par André Breton. Le musée voisin, le mudac a ouvert les feux en mars. Le MCBA suivra en avril.
New York puis Paris
Man Ray (1890-1976) réalise ses premières photographies à New York dans les années 1910. Mais c'est dans les deux décennies suivantes, alors qu'il vit à Paris, qu'il abandonne l'idée de faire carrière dans la peinture et se consacre à la photographie, un médium qui va lui permettre d'aller au-delà de la représentation du réel.
L'exposition, à découvrir dès vendredi et jusqu'au 4 août, s'attarde sur les années 1920-30, où Man Ray, proche de Marcel Duchamp, côtoie la scène artistique parisienne. Il rencontre Salvador Dali, Paul Eluard, Georges Braque, Jean Cocteau ou Tristan Tzara et les photographie dans son studio. Présenté au couturier Paul Poiret, il se met à faire des photos de mode. "Très vite il gagne très bien sa vie", observe Mme Herschdorfer.
Mises en scène
L'exposition revient sur ses relations avec ses muses, qu'il met en scène. "L'amour, la sexualité sont des thèmes qui ont été abondamment décrits par les surréalistes", rappelle la directrice. Aux cimaises, se succèdent ainsi Lee Miller, Meret Oppenheim et Kiki de Montparnasse, la femme aux ouïes de violon peintes sur le dos nu, un cliché vendu pour plus de 12 millions de dollars, un record.
L'artiste expérimente et explore. Il crée des photogrammes, qu'il nomme d'après son nom "rayographes". Dans une chambre noire, il pose un objet sur un papier photosensible et crée une image avec la lumière, sans appareil photo. Il s'essaye à d'autres techniques, comme la solarisation, une découverte dans laquelle Lee Miller a joué "un rôle important", souligne Mme Herschdorfer.
Réalisée à partir d'une collection privée anonyme, pour l'heure montrée qu'en Asie, l'exposition présente quelques-unes des photographies emblématiques de Man Ray. Certains tirages datent des années 1920 ou 1930 - souvent les petits formats -, d'autres ont été retravaillés plus tard par l'artiste, une pratique qui a persisté après sa mort. Environ 80% des tirages de l'exposition ont été faits de son vivant, a précisé le musée.
Cindy Sherman et Marclay
Avec le fil rouge du "portrait" en filigrane, Photo Elysée consacre en parallèle une exposition à la photographe américaine Cindy Sherman et à ses visages recomposés. Un travail de Christian Marclay et des étudiants de l'ECAL autour du photomaton, ainsi qu'un projet de recherche sur les "données" complètent sa programmation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sortie cinéma " Ducobu passe au vert"
Votre tricheur préféré est de retour au cinéma. Vous l'avez adoré dans L'Élève Ducobu (2011), Les Vacances de Ducobu (2012), Ducobu 3 (2020) et Ducobu président ! (2022). Il revient le 3 avril dans Ducobu passe au vert, un nouvel épisode où sa seconde mission sera l'écologie. Car comme d'habitude, sa première mission, c'est de ne pas aller en cours.
Pour cette nouvelle année, il commencera avec ses habituels outils de triche, mais malheureusement pour lui Monsieur Latouch ne sera fera pas avoir. Par chance pour Ducobu, lors d'une présentation, il apprendra comment Greta Thunberg a pu effectuer une année sabbatique. Grâce à cette grande nouvelle, Ducobu a flairé une occasion de ne plus travailler durant une année: il va changer les plannings scolaire, le régime alimentaire chez lui et même empêcher un événement contre l'écologie.
Dans ce super film vous retrouverez les acteurs principaux: Elie Semoun dans le rôle de Gustave Latouch, Emilie Caen dans celui de Mademoiselle Rateau et l'excellente participation de Gérard Jugnot dans la peau de Monsieur Kitrish.
Retrouvez la bande-annonce de toute cette formidable bande :
Donc pour passer un excellent moment, vous pouvez aller voir ce film dès le 3 avril au cinéma .
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