Rejoignez-nous

Climat

Des abonnements de bus à prix réduits pour le Plan climat

Publié

,

le

La Ville de Lausanne a présenté les premières mesures de son Plan climat. (©Marino Trotta/Ville de Lausanne)

La ville de Lausanne lance les premières mesures concrètes de son Plan climat. Ce train de mesures, qui doit être validé par le Conseil communal, concerne la mobilité, les transports publics et l'arborisation de la Ville.

Des paroles aux actes. Après avoir présenté en janvier les objectifs de sa politique climatique d’ici à 2050, la Municipalité de Lausanne a présenté ce matin des propositions de mesures concrètes. En ligne de mire: les transports publics, la mobilité et l’arborisation. En termes de transports publics, l’objectif est de les rendre les plus attractifs possibles avec des performances et des dessertes accrues. Mais aussi avec un bonus pour une certaine frange de la population. Car selon le syndic de Lausanne, une politique climatique doit passer par des mesures incitatives et des mesures d'accompagnement.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Relevons tout de même que des émoluments seront appliqués sur ces procédures de rabais. Coût de l’opération: environ 3,1 millions net.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Selon les projections de la Municipalité, la fréquentation des transports publics pourrait être multipliée par 2,3 dans les catégories concernées par le rabais. En termes de mobilité, la Ville s’est fixé un objectif ambitieux: diminuer de 45% l’ensemble des kilomètres parcourus en transports individuels motorisés. Comment y parvenir ? Florence Germond, municipale en charge de la mobilité:

Florence GermondMunicipale en charge de la mobilité, Lausanne

Enveloppe de ces évolutions: entre 1,3 et 1,5 millions par an. Ces aménagements passeront aussi par une généralisation de la piétonnisation du centre-ville. Selon la municipale en charge de la mobilité Florence Germond, il faut remettre la mobilité douce au centre d’une ville qui s’est développée à une époque où la voiture était prioritaire.

Florence GermondMunicipale en charge de la mobilité, Lausanne

Florence Germond ne s’en cache pas, les mesures prises dans le cadre de la pandémie ont inspiré certaines décisions. L’une d’entre elle est la piétonnisation de la rue Centrale.

Florence GermondMunicipale en charge de la mobilité, Lausanne

Dernière annonce, l'augmentation de la canopée, soit la surface du territoire ombragée par des feuilles d’arbres. La Ville a pour ambition de faire passer sa surface de 20% actuellement à 30% à l’horizon 2040. A cet effet, près de 25'000 arbres seront plantés, le long des rues ou sur des parcelles privées et publiques. Natacha Litzistorf, municipale en charge de l’environnement:

Natacha Litzistorf Municipale en charge de l’environnement, Lausanne

Environ 1 millions par an sera nécessaire. Soit un total pour l'ensemble de ces mesures d’environ 5,5 millions. Et pourtant, promettent les autorités, cela ne répercutera pas sur les contribuables. Pour l'instant. Grégoire Junod:

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

En résumé, ce premier train de mesures sera financé par une augmentation temporaire des taxes communales sur l'électricité, qui passera de 1,30 à 1,90 ct/kWh entre 2022 et 2025. Le coût global du paquet de mesures - estimé à 31,6 millions sur quatre ans - sera financé grâce à une rétrocession de 34 millions. Des montants perçus en trop par la ville en 2009 et 2010 et que cette dernière doit restituer aux Lausannois à la suite d'un arrêt du Tribunal fédéral, rendu public en septembre dernier.

Mais tout cela doit encore passer la rampe du Conseil communal. Le dossier devrait être discuté cette année encore.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Climat

Un nouvel incendie fait rage à Los Angeles: des milliers d'évacués

Publié

le

Les flammes se propagent rapidement dans les environs du lac Castaic. (© KEYSTONE/AP/Dean Musgrove)

Un nouvel incendie s'est déclenché mercredi au nord de Los Angeles provoquant des milliers d'ordres d'évacuation dans une région déjà ébranlée par des feux dévastateurs. Le foyer, qui se propage à grande vitesse, a ravagé plus de 3800 hectares en quelques heures.

Les flammes sont attisées par les vents chauds et secs de Santa Ana qui continuent de souffler sur la région, poussant un grand nuage de fumée au-dessus du brasier, qui s'est déclaré dans les environs du lac Castaic.

Des ordres d'évacuation ont été émis à l'attention de plus de 31'000 personnes vivant autour du lac, situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Los Angeles et à proximité de la ville de Santa Clarita. Plus de 4600 pompiers sont engagés sur place, assistés d'avions et d'hélicoptères larguant sans relâche de l'eau et du produit ignifuge sur la zone.

Le président américain Donald Trump a de nouveau affirmé à tort mercredi que la Californie manquait d'eau à cause des politiques environnementales mises en place par les démocrates, qui détourneraient l'eau de pluie pour protéger un poisson.

Trump menace

"Je ne pense pas que nous devrions donner quoi que ce soit à la Californie jusqu'à ce qu'ils laissent l'eau couler du nord au sud" de l'Etat, a répété le président américain lors de sa première intervention télévisée depuis son investiture, sur la chaîne préférée des conservateurs, Fox News.

Les rafales de vent doivent se renforcer dans la soirée et les services météorologiques ont émis une alerte aux vents forts jusqu'à vendredi matin. De quoi mettre les nerfs des habitants à rude épreuve, au moment où Los Angeles se remet à peine d'incendies qui se sont déclarés au début janvier et ont défiguré une partie de la ville, tuant près d'une trentaine de personnes.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a assuré "suivre la situation de près". Le chef des pompiers du comté de Los Angeles, Anthony Marrone, a néanmoins tenu à rassurer mercredi soir. "La situation reste changeante et l'incendie demeure difficile à contenir, mais nous sommes en train de prendre le dessus", a-t-il assuré.

Prisons menacées

En raison des récents incendies à Los Angeles, de nombreux pompiers, hélicoptères et Canadair venus de tout l'ouest des Etats-Unis, sont encore sur place, ce qui facilite la lutte contre les flammes.

"La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui est bien différente de celle qui prévalait" il y a une quinzaine de jours, lorsque les premiers feux ont touché la mégalopole, a insisté M. Marrone. "C'est un bon exemple de ce que nous pouvons faire lorsque nous avons suffisamment de personnel et assez d'avions".

A proximité du lac, quatre prisons hébergeant environ 4700 personnes sont menacées par l'incendie. L'une d'entre elles a été évacuée. Les 500 détenus ont été transférés dans une autre structure, selon le shérif Luna. Les détenus des autres prisons sont, pour l'instant, maintenus sur place, mais des bus ont été dépêchés pour les évacuer en cas de besoin.

Les flammes ont coupé plusieurs routes et provoqué la fermeture temporaire d'un tronçon d'autoroute dans la région.

Manque d'eau

La cause de l'incendie est inconnue pour le moment. Le sud de la Californie n'a pas reçu de pluie significative depuis huit mois, ce qui a asséché la végétation et transformé la région en poudrière, même au coeur de l'hiver.

"Le climat est assurément en train de changer, car nous sommes en janvier et nous avons eu de nombreux incendies au cours des deux dernières semaines", a soupiré M. Marrone, le chef des pompiers.

Les soldats du feu vont "rester sur place toute la nuit" de mercredi pour circonscrire les flammes, mais leur efficacité "dépendra des conditions météorologiques", a-t-il ajouté.

Ce nouvel incendie "a le potentiel pour devenir très large", a averti de son côté Daniel Swain, spécialiste des événements extrêmes à l'université UCLA. En particulier, s'il atteint le comté de Ventura, où la végétation asséchée est "très dense".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Brésil: la superficie végétale brûlée par les feux a bondi de 79%

Publié

le

8,5 millions d'hectares de forêts ont été dévastés en 2024 au Brésil (archives). (© KEYSTONE/AP/ERALDO PERES)

La superficie végétale détruite par des incendies au Brésil a augmenté de 79% en 2024, à 30,8 millions d'hectares, selon un rapport de la plateforme de surveillance MapBiomas publié mercredi. Cela équivaut à une surface supérieure à l'Italie.

Il s'agit de la plus grande surface partie en fumée dans le pays d'Amérique latine sur un an depuis 2019. L'Amazonie, gigantesque région naturelle à l'écosystème crucial pour la régulation du climat, a été la plus affectée avec quelque 17,9 millions d'hectares ravagés, soit 58% du total, et plus que l'ensemble des surfaces brûlées dans tout le pays en 2023, précise l'étude.

L'année 2024 a été "atypique et alarmante", résume Ane Alencar, coordinatrice de MapBiomas Incendie, la plateforme de surveillance de l'observatoire du climat brésilien.

Selon les données officielles, plus de 140'000 départs de feux ont été enregistrés en 2024, du jamais vu en 17 ans et une augmentation de 42% comparé à 2023. Les scientifiques estiment que l'ampleur de ces incendies est liée au réchauffement climatique, qui rend la végétation plus sèche, facilitant la propagation des flammes.

COP30 en novembre

Mais ils sont dans pratiquement tous les cas provoqués par l'homme. Mme Alencar alerte en particulier sur les incendies qui ont touché les forêts, zones-clés pour la capture de carbone responsable du réchauffement climatique: 8,5 millions d'hectares ont été dévastés en 2024, contre 2,2 millions en 2023.

Et pour la première fois en Amazonie, il y a eu plus de forêts brûlées que de pâturages. "C'est un indicateur négatif, parce que, une fois que les forêts succombent au feu, elles restent très vulnérables à de nouveaux incendies", prévient Ane Alencar.

Ces résultats sont particulièrement mauvais pour le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, alors que la ville amazonienne de Bélem doit accueillir la conférence de l'ONU sur le climat COP30 en novembre.

C'est d'ailleurs l'Etat du Para (nord), dont Bélem est la capitale, qui a le plus souffert des incendies en 2024, avec 7,3 millions d'hectares dévastés, environ un quart du total national.

Le dirigeant de gauche Lula a fait de la protection de l'environnement l'une des priorités de son mandat. La déforestation s'était d'ailleurs inscrite en baisse de plus de 30% sur un an au mois d'août, d'après les statistiques officielles, un plus bas en neuf ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Une rare couche de neige recouvre La Nouvelle-Orléans

Publié

le

17 centimètres de neige sont tombés en un jour à La Nouvelle-Orléans. (© KEYSTONE/EPA/DERICK HINGLE)

Un manteau blanc a recouvert mardi La Nouvelle-Orléans après les plus importantes chutes de neige depuis des décennies dans cette ville du sud des Etats-Unis. La moitié du pays est frigorifiée par un vent venu de l'Arctique.

Dans certains pans du pays, les températures ont plongé de plus de 17 degrés en dessous des moyennes saisonnières, provoquant des fermetures d'aéroports, d'écoles, de centres de soins et de routes, notamment à cause du verglas.

Plus de 170 millions de personnes, sur une population de quelque 330 millions aux Etats-Unis, sont touchées par le vent glacial qui a poussé lundi la cérémonie d'investiture du président américain Donald Trump à se tenir à l'intérieur du Capitole et non à l'extérieur comme le veut la tradition.

"Temps froid dangereux"

Les services météorologiques américains ont fait savoir mardi qu'"un temps froid dangereux" était attendu "sur la plupart du pays", avertissant sur des risques de tempête hivernale et des températures records dans le sud des Etats-Unis.

Les autorités alertent sur les risques de gelures et d'hypothermie dans les régions peu habituées aux températures négatives, comme à La Nouvelle-Orléans, où plus de 17 centimètres de neige sont tombés mardi, soit les plus importantes chutes en un jour depuis 1948.

Dans Bourbon Street, l'artère touristique et festive de la ville, touristes et habitants se sont livrés à des batailles de boules de neige, des images inhabituelles.

Le principal aéroport de la plus grande ville de Louisiane, qui est habituée aux ouragans plutôt qu'aux tempêtes de neige, a annulé ses vols, à l'image d'autres aéroports en Floride et au Texas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Fionnay (VS): le randonneur blessé a succombé à ses blessures

Publié

le

Le randonneur de 27 ans est décédé mardi à l'hôpital de Sion (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le randonneur suisse de 27 ans qui avait été grièvement blessé dans une avalanche samedi dans la région de Mauvoisin (VS) a succombé à ses blessures. L'infortuné est décédé mardi à l'hôpital de Sion.

Dans la matinée de samedi, deux randonneurs à ski avaient quitté Fionnay en direction du Grand Tavé via la cabane FXB de Panossière. Parvenus au sommet vers 14h30, ils avaient entrepris la descente d'un couloir menant à Mauvoisin. A une altitude d'environ 2300 mètres, une avalanche s'était alors déclenchée emportant l'un des skieurs sur plusieurs centaines de mètres.

Sa coéquipière avait immédiatement donné l'alerte et entrepris les premières recherches à l'aide de son détecteur de victime d'avalanche (DVA). Elle avait ainsi pu la localiser avant l'arrivée des secours. Héliportée à l'hôpital de Sion dans un état grave, l'homme y est finalement décédé mardi.

"Cet événement tragique souligne la nécessité d'une vigilance accrue en montagne, particulièrement avec les chutes de neige annoncées, qui pourraient encore accroître le risque d'avalanches", souligne la Police cantonale valaisanne dans un communiqué.

Le Ministère public a ouvert une instruction pour déterminer les circonstances de l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X