Culture
L'influence décisive du Japon dans l'oeuvre d'Edouard Vuillard
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La Fondation de l'Hermitage revisite l'oeuvre d'Edouard Vuillard sous l'angle du japonisme, dont la mode déferle à la fin du 19e siècle. Une centaine de ses oeuvres dialoguent avec estampes et objets du pays du Soleil-Levant. A voir à Lausanne jusqu'au 29 octobre.
"L'exposition a été pensée à partir d'une oeuvre de notre collection, 'La Maison de Roussel à La Montagne' (vers 1900)", a expliqué mercredi devant la presse Sylvie Wuhrmann, directrice de la Fondation de l'Hermitage. Ce petit format délicat montre l'influence cruciale des arts japonais dans la production du maître nabi.
Dans ce paysage, Edouard Vuillard (1868-1940) intériorise librement plusieurs codes des estampes: il propose une vue en plongée, un cadrage resserré et un "travail magnifique sur l'ombre qui est ici presque dentelée", détaille Corinne Currat, conservatrice adjointe.
Nouvelles perspectives
Cette ample exposition s'est construite à partir de prêts de 61 entités, dont des pointures comme la Tate et le musée d'Orsay. Elle revient sur 25 ans de création du peintre, entre 1890 et 1914, qui était aussi un collectionneur d'estampes. Cet intérêt pour l'art du Japon lui ouvre de nouvelles perspectives, loin de tout exotisme.
Pour "Deux femmes sous la lampe" (1892), Vuillard travaille "en aplat, sans mise en perspective, presque en ombre japonaise, ce qui contraste avec les éléments de décoration", observe Marina Ferretti, commissaire scientifique de l'exposition. L'artiste ne va jamais copier l'art nippon, mais il en tirera différents enseignements selon les oeuvres et les périodes.
Juxtapositions
Formats originaux, juxtaposition de surfaces décoratives, contours soulignés, touches de rouge et arabesques ponctuent les oeuvres. L'artiste apprécie les scènes d'intérieur, montrant sa mère, sa soeur ou ses amis. "La soupe d'Annette" (vers 1900) est "construit comme un puzzle de motifs décoratifs", relève Sylvie Wuhrmann. De format allongé, le tableau "Dans le jardin de Vallotton" se "lit" de droite à gauche, comme un manga.
Salle après salle, l'exposition s'intéresse aussi à l'univers du spectacle - Vuillard était un passionné de théâtre -, aux arts décoratifs - il voulait abolir la hiérarchie entre arts appliqués et beaux-arts -, à la nature et à la photographie. Un ensemble de tableaux des amis nabis du peintre, comme Pierre Bonnard, Maurice Denis et Félix Vallotton, complète le parcours.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Festi'neuch ne va pas rouvrir après l'évacuation
Le site de Festi'neuch, qui a dû être évacué dimanche pour la première fois en 24 éditions en raison d'un violent orage, ne va pas rouvrir. Les organisateurs ont informé sur Facebook que le public est invité à rentrer à la maison.
"Après un point de situation par nos équipes, l'état du site du festival ne permettra pas une réouverture. L'équipe organisatrice a le coeur lourd de terminer la 24e édition de Festi'neuch ainsi et vous remercie pour le soutien déjà témoigné", peut-on lire sur la publication.
Le site de Festi'neuch a dû être évacué vers 15h dimanche en prévision d'un violent orage. Peu après, de nombreuses barrières et tentes ont été balayées par le vent qui a soufflé à 140 km/h. La majorité des festivaliers se sont réfugiés dans les parkings, dans le sous-voie du Funambule ou dans des locaux scolaires.
Les 150 enfants, qui devaient chanter avec Junior Tshaka, ont été très rapidement mis en sécurité dans un bâtiment scolaire adjacent. Dès que la cellule orageuse était passée, un parent par élève a pu entrer dans l'enceinte du festival pour récupérer son enfant.
La plupart des festivaliers pas encore arrivés
Les élèves, déçus de n'avoir pas pu chanter avec le chanteur neuchâtelois, ont reçu une sucette. Certains pleuraient, plus par déception, que par peur de cette évacuation apparemment.
La manifestation, à guichets fermés, était partie pour connaître une affluence record de 59'000 personnes. Durant la journée de dimanche, 14'500 personnes devaient fouler les Jeunes-Rives. La plupart des festivaliers n'étaient pas encore arrivés au moment de l'évacuation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Parade à Fribourg pour les 100 ans de la naissance de Jean Tinguely
La population a célébré en nombre dimanche, à l'invitation de la Ville et de l'Etat de Fribourg, le centenaire de la naissance de Jean Tinguely. Artistes, musiciens, ½uvres mécaniques et délégation bâloise ont animé les rues du chef-lieu cantonal pour l'occasion.
Placée sous le signe de la "création", la journée, constituée dès 09h00 de découvertes et de moments festifs, a été offerte à la population. Le concept a consisté à rendre un hommage au maître de l’art cinétique, né le 22 mai 1925 à Fribourg et décédé le 30 août 1991 à Berne, suite à des problèmes cardiaques.
Du boulevard de Pérolles au quartier du Bourg, une parade "exceptionnelle" a animé les rues de Fribourg, la ville où Jean Tinguely a vécu de 1925 à 1928, avant que ses parents ne déménagent à Bâle. Les premiers spectateurs étaient arrivés auparavant devant l’église du Christ-Roi pour un petit déjeuner offert.
Le cortège a démarré à cet endroit avec la participation d’un invité peu ordinaire. Ce dernier avait en effet pour nom "BB Géant" du collectif d’artistes de La bande mécanique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une 13e édition pour le Diabolo Festival à Morges
Le Diabolo Festival revient le week-end prochain à Morges pour une 13e édition. La manifestation dédiée aux 2 à 10 ans propose à nouveau un programme mêlant théâtre, magie, cirque, musique et activités en tous genres.
Durant tout le week-end, plus de 60 représentations données par près de 40 artistes figurent au programme. S'y ajoutent une trentaine d'ateliers ludiques et sportifs.
Habitué du festival, Henri Dès montera sur scène samedi et dimanche en fin de matinée. Autres fidèles de la manifestation, les magiciens Romuald et Gianfranco seront de la partie pour la dixième fois.
Parmi les autres temps forts, les organisateurs mentionnent notamment le spectacle "Minute Papier", lequel raconte au travers un immense livre ouvert la transformation d'une chenille en papillon. Ils citent aussi "Spon Yon Yon", une fable qui interroge sur les absurdités de notre monde. Un spectacle du jongleur Jan Himself et une adaptation musicale des "Musiciens de Brême" sont aussi annoncés parmi les coups de coeur.
Nouvelle scène
Toujours programmé sur le site de Beausobre, le festival inaugure cette année un nouveau lieu, "La Paille", une scène à ciel ouvert entourée de bottes de paille et prévue pour accueillir 300 personnes.
Le Diabolo Festival propose aussi une trentaine d'activités et ateliers en marge des spectacles, comme l'habituel "chantier" où les enfants peuvent s'essayer aux métiers du bâtiment. Deux ateliers de motricité "Kids Up" seront aussi notamment installés.
"Chaque recoin du site de Beausobre sera animé pour offrir aux familles une expérience immersive dans un cadre sécurisé et adapté aux tout-petits", écrivent les organisateurs dans le communiqué de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'écrivain et poète Philippe Jaccottet à l'honneur à Moudon
Le Musée du Vieux-Moudon consacre sa nouvelle exposition à l'écrivain, poète, critique littéraire et traducteur Philippe Jaccottet (1925-2021), qui a vécu dans la commune jusqu'à ses huit ans. Ces "images d'enfance" sont à voir du 21 juin au 26 octobre.
L'exposition illustre cette enfance moudonnoise ainsi que les lieux et personnages décrits dans "Le Cours de la Broye", recueil publié en 2008 et dans lequel Philippe Jaccottet évoque sa ville natale.
Des albums photographiques et des portraits conservés par la famille donnent aussi "un visage aux nombreux ancêtres moudonnois" du Goncourt 2003 de la poésie, indique le musée. Des manuscrits et extraits de textes sont aussi exposés.
En marge de l'exposition, une lecture de "La Clarté Notre-Dame" par le comédien Michel Voïta est notamment prévue le 3 septembre, ainsi que le spectacle "Roud-Jaccottet" les 24 et 25 octobre, inspiré de la correspondance avec son ami Gustave Roud.
Samedi 20 septembre, une plaque commémorative sera aussi posée sur la maison natale de Philippe Jaccottet, rue des Tisserands 34.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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