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Livres et auteurs s'installent dès vendredi sur les quais de Morges

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Le festival littéraire Le Livre sur les quais (LSQ) réunit pour cette 15e édition plus de 150 écrivains et 120 événements dès vendredi et jusqu'au 1er septembre (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les livres débarquent dès vendredi prochain sur les quais de Morges (VD). Le festival littéraire Le Livre sur les quais (LSQ) réunit pour cette 15e édition plus de 150 écrivains et 120 événements jusqu'au 1er septembre. Rencontre avec sa nouvelle directrice Alix Billen, en poste depuis bientôt dix mois.

Succédant à Fanny Meyer le 1er novembre dernier, qui est désormais déléguée à la Politique du livre de la ville de Lausanne, Alix Billen est originaire du Département de la Lozère dans le Massif central français. Elle a aussi longtemps vécu à Montpellier, d'où son accent chantant du Sud, aussi solaire qu'optimiste.

"Tout se passe bien pour l'instant. J'ai beaucoup de plaisir. Il y a une grande excitation. Je suis entourée d'une équipe très disponible", confie à Keystone-ATS Alix Billen, en plein préparatif et montée en puissance, à quelques jours de l'ouverture de "sa première édition". "Le monde du livre, ça me plaît, ça m'intéresse, ça me passionne", ajoute-t-elle.

Ne pas tout chambouler

Titulaire d'un master en didactique du français et des langues, cette grande lectrice dispose d'une expérience de plus de quinze ans dans la gestion et l'organisation d'événements. Elle a d'abord travaillé cinq ans en Chine dans l'événementiel, avant de rejoindre deux groupes hôteliers à Paris. Avant de reprendre la tête du LSQ, elle était déjà en Suisse où elle a travaillé six ans en tant que directrice des événements au Beau-Rivage Palace à Lausanne.

D'emblée, Alix Billen assure qu'elle ne va pas tout chambouler. "J'ai des idées pour la suite, mais pour l'instant je reste concentrée sur ma première édition", glisse-t-elle. "L'objectif est de poursuivre le travail accompli jusqu'ici et donc d'être dans la continuité avec un festival chaleureux et convivial qui rayonne et connaît un grand succès depuis plusieurs années maintenant".

Elargir les sponsors et les formats

La nouvelle directrice voit toutefois une possible amélioration dans l'élargissement de la recherche de fonds et compte bien mettre à profit ses compétences. "Ce sera un travail de longue haleine, chercher de nouveaux sponsors, taper aux bonnes portes, mais aussi pérenniser les mécènes et sponsors actuels", explique-t-elle.

"L'idée est de toujours mettre en avant le monde du livre, d'offrir gratuitement un accès à la littérature à toutes et à tous (...) Mais nous pouvons également encore élargir les formats et toucher plusieurs arts, en partenariat avec d'autres festivals ou institutions, comme la musique, le cinéma et le théâtre, tout en restant concentré sur le livre", poursuit-elle.

Malgré le stress actuel, Alix Billen prend le temps de lire, notamment lors des trajets en train entre Lausanne et Morges. "J'adore lire. J'ai toujours aimé lire". Parmi les livres qui rythment son été 2024: "La Fortune" de Catherine Safonoff aux éditions Zoé et "Célèbre" de Maud Ventura aux éditions L'Iconoclaste.

Des dédicaces aux croisières

Les éditions Zoé et d'ailleurs la Suisse en général - "la richesse de ses littératures" - sont les hôtes d'honneur de cette 18e édition du LSQ, présidée par l'écrivaine française Maylis de Kerangal et l'auteur lausannois Joseph Incardona. L'occasion de découvrir les oeuvres des quatre régions linguistiques, dont celles de Blaise Hofmann, Pascale Kramer, Quentin Mouron, Dominique Bourg, Marc Agron, Peter Stamm, Ariane Koch, Olimpia de Girolamo, Pedro Lenz ou encore Fanny Desarzens.

David Foenkinos, Eric-Emmanuel Schmitt, Yann Queffélec, Véronique Olmi, Gaël Faye, Grégoire Delacourt ainsi qu'Anne Nivat seront notamment les têtes d'affiche de ce rendez-vous littéraire lémanique, entre dédicaces, rencontres, tables rondes, débats, croisières thématiques sur le Léman. La manifestation fonctionne avec un budget d'un million de francs. Quelque 170 bénévoles participent à sa réussite.

Les formats plus inédits tels que le "speed booking" ou la Valse littéraire sont reconduits. De nombreux ateliers et rencontres seront destinés au jeune public et aux familles. Parmi la trentaine d'autrices et d'auteurs jeunesse, seront présents Christine Pompéï, Amélie Antoine, Pierre Alexis, Reto Crameri ou encore l'illustratrice Fanny Dreyer, gagnante du Prix suisse du livre jeunesse 2024.

L'édition 2023 du LSQ en septembre dernier avait attiré quelque 40'000 personnes à Morges, affluence des plus belles années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités

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TikTok permet à de nombreux internautes de gagner de l'argent par le biais de fausses vidéos d'information. De son côté, la plateforme assure lutter contre la désinformation (photo prétexte). (© KEYSTONE/DPA/ROBERT MICHAEL)

Augmentation générale "de 220 euros", "taxe sur les retraits d'espèces": les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d'actualités. A la clé: des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs.

Entre faits divers inventés et annonces "choc" sur le porte-monnaie, ces vidéos mêlant images d'illustration et voix off générée par IA suscitent des commentaires indignés ou enthousiastes.

Et sur les réseaux sociaux, commentaires, partages et réactions égalent engagement, et donc rémunération, quitte à attiser le chaos informationnel.

Comme en témoigne sous un prénom d'emprunt Victor, 29 ans, qui s'est lancé sur TikTok il y a un an et demi, après une perte d'emploi.

"Il fallait que je rebondisse. Du coup, j'ai cherché plusieurs niches pour faire de l'argent", raconte cet habitant de la région marseillaise actif sur "deux ou trois comptes", auxquels il consacre environ six heures par jour.

"Industrialisation des fausses infos"

Il affirme gagner entre 1500 et 4500 euros brut par mois en racontant des histoires insolites, qui font "de l'audience".

Pour Océane Herrero, journaliste et autrice du livre "Le système TikTok", ces formats vidéo pensés pour générer "une réaction émotionnelle", notamment lorsqu'ils portent sur le coût de la vie, participent d'une "industrialisation des fausses infos".

Succès assuré pour les faux faits divers avec force points d'exclamation et emojis horrifiés (rumeurs de kidnapping, de fauves errants...) mais aussi pour un prétendu couvre-feu pour les mineurs après 23 heures ou une amende de 35 euros pour les automobilistes écoutant de la musique...

Si Victor publie aussi de vraies infos pour éviter de voir ses comptes interdits par la plateforme, en revanche, pas de sujet lié au Moyen-Orient ou à l'Afrique, régions non éligibles au programme de monétisation de TikTok.

Pour contourner cette restriction depuis Dakar, Eric (nom d'emprunt), 28 ans, diffuse ses vidéos sur le compte d'un ami vivant en France. Ses revenus lui ont permis de financer une opération d'environ 1500 euros après un accident, raconte-t-il à l'AFP.

Ces vidéos séduisent des centaines de milliers d'internautes, comme Benjamin et Will, interrogés par l'AFP: ils font "confiance aux médias indépendants" plutôt qu'aux médias traditionnels, qu'ils accusent de "lavages de cerveaux".

L'attrait de la monétisation

Difficile de quantifier le phénomène, mais le mot "actualité" fait apparaître sur TikTok une multitude de comptes ("actualités du jour", "actu France"). Souvent, un seul créateur en gère plusieurs.

"Je fais tout ça pour la monétisation", revendique Maxime (prénom d'emprunt), 19 ans, qui souhaite se payer une formation aux outils IA de création de films.

Grâce au succès de certaines de ses vidéos, comme un deepfake de la dirigeante italienne Giorgia Meloni mi-novembre, son compte est devenu éligible à rémunération et lui a rapporté 60 euros. Un "premier gros cachet" dont il se réjouit, tout en se disant "très gêné" que des internautes y croient. TikTok a depuis supprimé son compte.

Ces contenus contreviennent aux conditions du système de monétisation de la plateforme, le "Creator Rewards Program", ouvert aux comptes à plus de 10'000 abonnés, cumulant 100'000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d'une minute.

"L'aspect trompeur et la quête d'engagement de ces comptes relèvent d'usages que TikTok est censé décourager", confirme Océane Herrero, rappelant que le réseau peut les sanctionner, dès lors qu'ils ont selon lui causé un "préjudice" important.

"Perte de confiance"

Contactée par l'AFP la plateforme assure agir "contre la désinformation", qu'elle soit "intentionnelle" ou non.

Ces comptes contribuent "à la perte de confiance dans le système politique", parce qu'ils "évoquent des mesures fictives, qui soufflent le chaud et le froid (...) avec une impression d'arbitraire", conclut l'experte.

L'AFP, parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile

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Un nouveau Centre culturel pourrait voir le jour à Verbier (VS). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.

L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.

Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.

Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".

Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Brigitte Bardot est morte à 91 ans

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Brigitte Bardot est décédée à l'âge de 91 ans (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure

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De gauche à droite, Robert Smith, Simon Gallup et Parry Bamonte en 2004. (© KEYSTONE/AP/Chris Pizzello)

Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.

Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".

"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.

The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.

Nombreux albums

Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.

Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.

Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".

Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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