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Culture

Mariages collectifs pour la Saint-Valentin en Amérique du Sud

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Plus de 660 couples se sont dit "oui" lundi lors d'une cérémonie collective organisée par le quartier de Ciudad Nezahualcoyotl, dans l'est de la capitale mexicaine (© KEYSTONE/EPA/Sashenka Gutierrez)

Plus de 660 couples se sont mariés, pour le meilleur et pour le pire mais dans la joie et l'émotion, au cours d'une grande cérémonie collective lundi, jour de Saint-Valentin, dans un quartier populaire de Mexico. Au Venezuela, 10 couples se sont unis dans la capitale.

Au Mexique, la cérémonie est organisée chaque année depuis 2013 par le quartier de Ciudad Nezahualcoyotl, dans l'est de la capitale, pour des couples voulant régulariser leur union et profiter de quelques avantages, comme celui de recevoir gratuitement son certificat de mariage, a expliqué María Darinka Rendón, secrétaire de la mairie de ce quartier.

Selon Mme Rendón, ce genre de mariage collectif est "un événement rempli d'émotion pour les participants, pour les familles et pour nous aussi qui sommes là pour témoigner".

Le couple le plus âgé était formé de Francisco Calvo, un commerçant de 74 ans, et de Rosalba Silva, 67 ans, sans profession, deux veufs qui se sont connus il y a cinq ans et ont décidé l'an dernier de se marier. "Je pensais qu'il n'y aurait plus d'opportunité pour moi, mais l'amour est arrivé parce que l'amour arrive", a expliqué Rosalba, tout sourire auprès de son mari.

Sur la place France de Caracas, un des sites emblématiques de la capitale vénézuélienne, ce sont dix couples qui se sont unis lundi lors d'un mariage collectif organisé par la mairie du quartier huppé de Chacao.

"Un jour spécial"

Antonio Garcia, 73 ans, chef pâtissier et Miriam Aquino, 53 ans, ont attendu 33 ans avant d'unir leur destin, mais ont franchi le pas lundi. "Le moment est venu de se marier (...) c'est un jour spécial", assure Miriam, qui veut désormais se marier à l'église, racontant leur première rencontre à "la boulangerie 'La Selva' (La Forêt): je lavais des tasses et il était pâtissier".

Quelque 200 personnes ont ovationné les dix couples mariés par le maire Gustave Duque, qui, comme le veut la tradition, a souligné que le mariage était "pour le meilleur comme le pire". Les mariés ont pu profiter de la place historique en descendant les escaliers en pierre sur un fond musical du crooner vénézuélien Ricardo Montaner, spécialiste des chansons romantiques.

Barbara a épousé son petit ami Brainnier Venegas, qu'elle a rencontré il y a dix ans à l'école. "On était potes de classe et on se passait les anti-sèches pour les examens! Après on a décidé d'être ensemble... et on est là!", plaisante-elle.

À la fin de la cérémonie, les couples ont trinqué et mangé un gâteau offert par le maire qui a aussi remis aux nouveaux époux des bons pour des dîners dans des restaurants réputés ou pour une nuit dans des hôtels de luxe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort

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Des milliers de visiteurs viennent chaque année sur la tombe de Jim Morrison au Père-Lachaise à Paris. Désormais, on pourra reposer pour l'Eternité à ses côtés, sur tirage au sort (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.

Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.

Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.

Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.

Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.

Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.

Réflexion pour étendre le dispositif

Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.

Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.

Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".

Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Dafi Kühne reçoit le premier "Prix Bataillard x mudac"

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Le mudac s'est associé à la Fondation Bataillard pour lancer ce premier Prix de design graphique (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le graphiste Dafi Kühne a reçu jeudi à Lausanne le premier "Prix Bataillard x mudac" de design graphique. Il est récompensé pour l'originalité de ses réalisations, ne cessant d'innover tout en revivifiant le savoir-faire des métiers de l'imprimerie.

Dafi Kühne vit et travaille entre Zurich et Glaris. Issu de la typographie et profondément ancré dans les savoir-faire de l'imprimerie, il combine outils digitaux et analogiques pour concevoir des affiches au visuel marquant, explique un communiqué.

Le jury salue la qualité technique et esthétique de ses affiches, son média de prédilection. Il souligne aussi l'implication de l'artiste dans la transmission de son expérience, par le biais de l'enseignement et d'ateliers, ainsi que sur les réseaux sociaux.

Excellence et innovation

Le nouveau Prix récompense l'excellence, l'innovation et la créativité des graphistes suisses. Il est né de la collaboration entre la Fondation Pierre et Nouky Bataillard, qui s'engage en faveur de la nature et de la culture, et le mudac - Musée cantonal de design et d'arts appliqués, à Lausanne.

Le prix s'adresse à un segment de la communauté graphique où les distinctions sont rares: les créatrices et créateurs en milieu de carrière, déjà reconnus pour leurs travaux et dotés d'un potentiel remarquable. Le Prix les encourage à poursuivre. Doté de 20'000 francs, il vise à permettre la réalisation d'un projet personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'oeuvre du bédéiste Christiophe Blain au Cartoonmuseum de Bâle

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Les bandes dessinées de Christophe Blain s'illustrent par leurs va-et-vient entre la représentation réaliste et la caricature. (© Cartoonmuseum de Bâle / Christophe Blain)

Le Cartoonmuseum de Bâle présente une rétrospective du bédéiste français Christophe Blain. L'oeuvre de l'artiste comprend des histoires d'aventures absurdes et comiques, de la satire politique et même une bande dessinée sur le changement climatique.

Dans sa parodie de western, "Gus", Christophe Blain présente un univers de saloons glauques, de revolvers fumeux et de belles femmes L'antihéros de cette histoire, un braqueur de postes, frimeur malgré son nez absurdement long, y joue un rôle d'antithèse de Lucky Luke.

Ce personnage et d'autres aventures et histoires fantastiques à prendre au second degré ne représentent qu'une facette de l'oeuvre de Christophe Blain, présentée dans l'exposition "Paradis Perdus", à voir dès samedi jusqu'au 15 mars. Le Français est un artiste difficile à cerner en raison de la diversité de son oeuvre, a résumé la directrice du Cartoonmuseum, Anette Gehrig, jeudi lors de la présentation de la rétrospective aux médias.

Série satirique "Quai d'Orsay"

Agé de 55 ans, le dessinateur a particulièrement marqué les esprits en 2010 à travers sa série satirique "Quai d'Orsay" qui a transformé les souvenirs d'un conseiller de l'ancien ministre des affaires étrangères Dominique de Villepin en un récit mordant. Cette bande dessinée a même été portée à l'écran par Bertrand Tavernier.

En 2021, Christophe Blain a surpris le public avec la sortie d'une BD pédagogique sur le changement climatique, intitulée "Le Monde sans fin". Il y transpose un dialogue avec le climatologue Jean-Marc Janovici.

La virtuosité artistique du bédéiste marque son oeuvre dans toute sa diversité. Il crée des va-et-vient ludiques entre représentations réalistes et caricatures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Louvre a négligé la sécurité au profit de l'attractivité

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Les bijoux volés au Louvre restent à ce jour introuvables (archives). (© KEYSTONE/AP/Emma Da Silva)

Trois semaines après le retentissant vol de joyaux nationaux au Louvre, la Cour des comptes a vivement critiqué le grand musée jeudi dans un rapport. Elle a estimé qu'il avait "privilégié des opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité.

"Le vol de joyaux de la Couronne est, à n'en pas douter, un signal d'alarme assourdissant sur le rythme très insuffisant" de rénovation des équipements de sécurité du musée, a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire, avec un camion-élévateur, dans la galerie d'Apollon, où ils ont dérobé en quelques minutes des joyaux royaux et impériaux d'une valeur de 88 millions d'euros (82 millions de francs), et d'une valeur patrimoniale inestimable.

Les bijoux restent à ce jour introuvables mais quatre personnes, dont trois soupçonnées d'avoir directement participé au casse, ont été mises en examen et écrouées.

Le rapport de la Cour des comptes, qui porte sur la gestion du musée entre 2018 et 2024, estime que sa direction "a privilégié les opérations visibles et attractives au détriment de l'entretien et de la rénovation des bâtiments et des installations techniques, notamment de sûreté et de sécurité".

Comme elle l'avait déjà fait dans un pré-rappport, la Cour pointe "un retard considérable dans le rythme des investissements" face à une "dégradation accélérée" du musée qui a accueilli neuf millions de visiteurs en 2024, dont 80% d'étrangers.

Elle pointe également "un retard persistant dans le déploiement d'équipements de sûreté pour la protection des oeuvres" que le musée n'est "pas parvenu" à combler sur la période prise en compte.

Ces investissements sont "pourtant indispensables pour assurer un fonctionnement pérenne de l'institution", soulignent les Sages.

"Défaut de hiérarchisation"

Pourtant, "malgré d'abondantes ressources, le musée, par défaut de hiérarchisation de ses nombreux projets, est confronté à un mur d'investissements qu'il n'est pas en mesure de financer", alertent-ils.

Entre 2018 et 2024, le Louvre "a mobilisé 26,7 millions d'euros pour la mise en oeuvre des travaux d'entretien et de mise aux normes et 59,5 millions d'euros pour la réalisation des travaux de restauration du palais au titre des monuments historiques" contre "105,4 millions d'euros engagés sur ses ressources propres pour l'acquisition d'oeuvres et 63,5 millions d'euros en faveur de la rénovation des aménagements muséographiques", précise le rapport.

Dans sa réponse à la Cour, publiée avec le rapport, la direction du Louvre dit accepter "la plupart des recommandations" formulées tout en estimant que son rapport "méconnaît" plusieurs de ses actions notamment sur la sécurité.

"La gestion du plus grand musée du monde et du plus visité ne peut faire l'objet d'un jugement équilibré que si ce dernier se fonde sur le temps long", estime le Louvre qui regrette également que le rapport détaille précisément le nombre de caméras de surveillance existantes dans ses salles.

Le Louvre estime aussi que la Cour outrepasse le cadre calendaire fixé en évoquant le projet des futurs grands travaux, présenté en janvier par l'Elysée.

1,15 milliard d'euros

La Cour a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions d'euros estimés en janvier par l'entourage du président Emmanuel Macron.

Les recommandations formulées par les Sages font écho aux premières conclusions de l'enquête administrative confiée à l'Inspection générale des affaires culturelles (Igac) après le vol.

Dévoilées la semaine passée par la ministre de la Culture Rachida Dati, ces conclusions ont mis en évidence une "sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol" par le musée et "un sous-équipement des dispositifs de sécurité".

La ministre a en outre demandé à la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars, qui dirige le musée depuis septembre 2021, de "revoir la gouvernance" de l'établissement et de créer "une nouvelle direction de la sûreté et de la sécurité au niveau de la présidence" du musée.

Un conseil d'administration du Louvre doit se réunir "en urgence" vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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