Culture
"Matrix" en streaming: un co-producteur poursuit Warner Bros
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Un des co-producteurs du dernier volet de la saga cinématographique "Matrix" a porté plainte pour violation de contrat contre Warner Bros. Il reproche aux studios d'avoir diffusé le film en streaming en même temps que sa sortie en salles.
Cette plainte déposée à Los Angeles par le groupe Village Roadshow Entertainment est le dernier épisode en date d'une controverse opposant les professionnels du cinéma qui tirent une grande partie de leurs revenus des tickets de cinéma et les géants du divertissement qui cherchent désespérément à développer leurs plateformes de vidéo à la demande pour plaire aux marchés financiers et aux actionnaires.
L'an dernier, la star des films Marvel Scarlett Johansson avait publiquement pris à partie Disney qui avait choisi de sortir "Black Widow" simultanément au cinéma et sur Disney+. L'actrice avait par contrat droit à un pourcentage sur les recettes en salles et estimait dans une plainte avoir subi un manque à gagner de plusieurs millions de dollars. Les deux parties ont depuis lors conclu un accord à l'amiable.
Doper les abonnements
Alors que l'industrie du cinéma subissait de plein fouet les restrictions sanitaires liées à la pandémie due au coronavirus, WarnerMedia, maison-mère des studios Warner Bros, avait décidé de diffuser l'intégralité des sorties 2021 sur sa plateforme HBO Max. Ils s'étaient notamment attiré la colère du réalisateur de "Dune", Denis Villeneuve, qui estimait que cela risquait de "tuer" son film et constituait "une menace pour le cinéma en général".
La plainte déposée affirme que la sortie de "The Matrix Resurrections" sur HBO Max était destinée uniquement à doper les abonnements de ce service avant la fin de l'année, selon le Wall Street Journal. Et cela "en dépit du fait que cela décimerait les recettes du film au box-office et que cela priverait Village Roadshow des mêmes retombées économiques que Warner Bros et ses affiliés", accuse la plainte.
"The Matrix Resurrections" est le quatrième volet de la saga de science-fiction mettant en scène Keanu Reeves. Au début février, il avait engrangé environ 37 millions de dollars aux Etats-Unis et au Canada, contre 172 millions à l'époque pour le premier "Matrix".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Trump défend Mohammed ben Salmane sur l'assassinat de Khashoggi
En plus d'offrir à "MBS" une spectaculaire réhabilitation diplomatique, Donald Trump a défendu avec vigueur mardi le prince héritier saoudien concernant l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.
"Vous parlez d'une personne extrêmement controversée. Beaucoup de gens n'aimaient pas ce monsieur dont vous parlez. Que vous l'aimiez ou pas, des choses se sont produites", a lancé le républicain de 79 ans en réponse à une question sur l'ancien chroniqueur du Washington Post.
Mohammed ben Salmane "n'était au courant de rien", a affirmé Donald Trump, qui s'en est pris violemment à la journaliste de la chaîne ABC qui posait la question. Il l'a accusée de chercher à "embarrasser" celui qu'il qualifie de "très bon ami".
Reçu avec une garde à cheval, des coups de canon et un survol d'avions de combat F-15 et F-35, le dirigeant de facto du royaume saoudien a aussi eu droit aux louages du président américain, dans le Bureau ovale, pour son bilan "incroyable en matière de droits humains."
Résidant aux Etats-Unis, critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, Jamal Khasshoggi a été tué dans le consulat saoudien à Istanbul par des agents venus d'Arabie saoudite.
Son corps, démembré, n'a jamais été retrouvé. Les services secrets américains ont pointé une responsabilité directe de Mohammed ben Salmane, ce qui a quasiment gelé, pendant un temps, la relation entre les deux alliés.
"Énorme erreur"
"C'est douloureux et c'est une énorme erreur et nous faisons de notre mieux pour que cela n'arrive pas à nouveau", a dit mardi le prince héritier saoudien, surnommé MBS.
Alors que son prédécesseur démocrate Joe Biden voulait le traiter en "paria", le président américain l'a reçu avec plus d'égards que tout autre dirigeant venu à la Maison Blanche depuis son retour au pouvoir en janvier.
Le prince gouverne le royaume, mais son père, le roi Salmane, reste le souverain en titre. La Maison Blanche lui réserve pourtant un accueil digne d'un chef d'Etat, dîner de gala compris.
Le républicain de 79 ans a tenu à montrer à son invité une galerie de portraits d'anciens présidents américains, dans laquelle Joe Biden est remplacé par une machine à signer, dans une référence moqueuse au déclin mental supposé de l'ancien président.
L'affaire Khashoggi a relégué au second plan les autres dossiers de la visite.
Nucléaire, Israël
Donald Trump a confirmé que les deux pays discutaient de la conclusion d'un accord-cadre sur le nucléaire civil, et il a promis d'accéder à la demande saoudienne d'avions de combat F-35.
Il espère en retour que l'Arabie saoudite rejoindra les accords d'Abraham, son grand projet de normalisation des liens entre les pays arabes et Israël.
Le dirigeant saoudien a temporisé: "Nous souhaitons faire partie des accords d'Abraham. Mais nous voulons également nous assurer que la voie vers une solution à deux Etats est clairement tracée", alors qu'Israël refuse toute création d'un Etat palestinien.
"Nous allons y travailler afin de nous assurer que nous pouvons créer les conditions propices dès que possible pour y parvenir", a déclaré Mohammd ben Salmane.
Il n'est toutefois pas venu les mains vides à Washington. Le prince héritier a promis de porter à 1000 milliards de dollars, contre 600 auparavant, le montant des futurs investissements saoudiens aux Etats-Unis, comme Donald Trump le réclamait avec insistance.
Conflits d'intérêts
Le président américain a aussi assuré mardi que les deux pays s'étaient entendus sur un partenariat de défense.
Mohammed ben Salmane veut des garanties américaines renforcées, à l'instar du Qatar qui, après avoir subi des frappes israéliennes, a obtenu un engagement américain à le protéger en cas de nouvelle attaque.
Comme souvent depuis le début du second mandat Trump, les relations diplomatiques se doublent de contacts familiaux et de liens financiers. Les fils du président et son gendre, Jared Kushner, qui joue un rôle informel de médiation au Moyen-Orient, sont en affaires avec l'Arabie saoudite.
Donald Trump a toutefois nié tout conflit d'intérêts: "Je n'ai rien à voir avec les affaires de ma famille. J'ai quitté cela".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Deux films suisses sélectionnés pour les "Oscars européens"
Deux films suisses concourent pour les "Oscars européens". Les prix seront remis en janvier à Berlin.
L'actrice allemande Leonie Benesch est nominée pour son rôle principal dans le film "En première ligne" de la réalisatrice suisse Petra Volpe, ont annoncé l'Académie européenne du cinéma (European Film Academy) et Swiss Films.
Dans ce film, on suit Floria, une infirmière dévouée, qui gère le rythme effréné du service chirurgical en sous-effectif de son hôpital. À mesure que la journée s'intensifie, elle est poussée à bout dans une course contre la montre.
Aussi à Los Angeles
Sélectionné dans une douzaine de festivals et déjà primé au moins six fois, "En première ligne" est également le film que la Suisse a sélectionné pour le prix du meilleur film international lors de la 98e cérémonie des Oscars à Los Angeles. On saura le 16 décembre s'il fait partie de la "short list".
Un film d’animation en stop motion, une coproduction minoritaire suisse de la maison de production et de réalisation Nadasdy à Genève, a aussi retenu l'attention du jury européen. "Olivia et le Tremblement de terre invisible" est nominé dans les catégories "Film européen" et "Long métrage d'animation européen".
Olivia, douze ans, voit sa vie s'effondrer lorsque sa famille est expulsée de son domicile. Avec sa mère Ingrid et son frère Tim, ils doivent squatter un appartement. Olivia convainc Tim que tout cela n'est qu'un film dont ils sont les personnages principaux.
Les prix du cinéma européen seront remis le 17 janvier 2026 à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin. En décembre dernier, la Suisse avait accueilli pour la première fois la cérémonie des "Oscars européens" au KKL de Lucerne en présence de Juliette Binoche, la nouvelle présidente de l'Académie européenne du cinéma. Le film "Emilia Pérez" de Jacques Audiard avait raflé le prix du meilleur film.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Avignon et deux autres grands festivals coproduisent une pièce
Les festivals de théâtre d'Avignon, d'Edimbourg et le Holland Festival vont pour la première fois, en 2026, proposer une pièce coproduite, mise en scène par l'artiste brésilienne Christiane Jatahy, avec l'acteur Wagner Moura parmi les interprètes.
C'est la première fois "depuis leur création, il y a 79 ans", que le Edinburgh International Festival, le Festival d'Avignon (les deux plus célèbres manifestations de théâtre au monde) et le Holland Festival "s'unissent", ont annoncé les trois institutions mardi.
Cela "marque le début d'un partenariat historique pour célébrer leur 80e anniversaire en 2027", ajoutent ces trois organisations, sans en préciser davantage.
Intitulée "Un procès - après l'ennemi du peuple", la coproduction revisite la pièce du dramaturge norvégien Henrik Ibsen "Un ennemi du peuple" (1882), "la transformant en drame judiciaire sur fond d'enjeux écologiques et politiques", précisent-ils. Elle aura pour cadre "une salle d'audience où le public du théâtre devient lui-même membre du jury".
La metteuse en scène Christiane Jatahy, également réalisatrice, a régulièrement été invitée par ces trois institutions. Par exemple en 2024 au Edinburgh International Festival, avec "After the Silence", qui explorait le racisme structurel et l'héritage de l'esclavage dans son pays.
Également en juillet 2019 à Avignon, où son spectacle "O Agora que demora" ("Le présent qui déborde"), qui dénonçait la "campagne de criminalisation" des artistes dans son pays, alors dirigé par Jair Bolsonaro, avait reçu une ovation debout.
Un nouveau langage
Son travail abolit les frontières entre les genres, inventant un nouveau langage entre performance, scène et vidéo. Elle avait par exemple déconstruit "Macbeth" de Shakespeare, en mixant la pièce à des films et en plongeant le spectateur équipé d'oreillettes dans un bain d'images.
Wagner Moura est l'un des visages les plus connus du cinéma brésilien grâce à ses collaborations internationales, notamment la série "Narcos" où il campait le trafiquant de drogue Pablo Escobar.
La pièce coproduite sera présentée lors des trois festivals à l'été 2026.
Créés en 1947, "au sortir de la Seconde Guerre mondiale", ces trois festivals, "fondés indépendamment les uns des autres", sont cependant "portés par une même vision: celle que l'art possède le pouvoir unique d'unir les cultures et d'offrir un langage commun dans un monde fragmenté", font-ils valoir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Parasocial", mot de l'année pour le dictionnaire de Cambridge
Vous ressentez une grande affinité avec Taylor Swift sans jamais l'avoir rencontrée, ou prenez un robot conversationnel pour votre confident? Vous vivez une relation "parasociale", mot de l'année 2025 pour le dictionnaire en ligne de Cambridge.
L'adjectif "parasocial" est défini par le très populaire dictionnaire anglais comme "impliquant ou se rapportant à un lien que quelqu'un ressent entre lui-même et une personne célèbre qu'il ne connaît pas, un personnage de livre, film, série télévisée etc., ou une intelligence artificielle".
Ce type de relation à sens unique a été analysé en 1956 par des sociologues de l'université de Chicago, Donald Horton et Richard Wohl, qui décrivaient alors la proximité ressentie par les téléspectateurs pour les personnalités du petit écran, indiquent les presses universitaires de Cambridge, dans un communiqué.
L'air du temps
"Le terme parasocial reflète l'air du temps en 2025 (...). Ce qui était autrefois un terme académique spécialisé est entré dans le langage courant", commente Colin McIntosh, du Cambridge Dictionary, dont le site internet a "enregistré des pics de recherches" pour ce mot.
Simone Schnall, professeure en psychologie sociale expérimentale à l'université de Cambridge, relève que "de nombreuses personnes nouent des relations parasociales malsaines et intenses avec des influenceurs".
Les gens développent ainsi le sentiment de "connaître" ceux avec lesquels ils nouent des liens parasociaux, et leur font confiance jusqu'à mener "à des formes extrêmes de loyauté", alors que "c'est complètement unilatéral", explique-t-elle.
Au total, quelque 6000 mots ou nouvelles acceptions ont été ajoutés en 2025 au Cambridge Dictionary en ligne, gratuit, qui revendique quelque 350 millions d'utilisateurs et plus de 1,5 milliard de pages vues par an.
Parmi ces ajouts figurent celui de "slop" au sens de contenus de mauvaise qualité générés par l'IA, ou encore "tradwife" (épouse traditionnelle).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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