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Culture

Paul Reubens, visage de l'excentrique "Pee-wee Herman", est mort

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Paul Reubens en 2009, lors de la première de "Pee-wee's Big Holiday" à Austin, au Texas (archives). (© KEYSTONE/AP/Jack Plunkett)

L'humoriste américain Paul Reubens, célèbre pour son personnage d'homme-enfant excentrique "Pee-wee Herman", est mort à l'âge de 70 ans. Il avait délaissé le rôle après avoir été interpellé dans un cinéma pornographique.

M. Reubens est décédé dimanche après une bataille de six ans contre un cancer, selon un communiqué publié sur les comptes officiels de l'acteur sur les réseaux sociaux.

"Paul a lutté courageusement et en privé contre le cancer pendant des années avec la ténacité et l'esprit qui le caractérisaient", explique le communiqué, en soulignant que son personnage de "Pee-wee Herman, a enchanté des générations d'enfants et d'adultes par sa positivité, sa fantaisie et sa croyance en l'importance de la gentillesse."

L'acteur n'avait jamais évoqué publiquement sa maladie.

Né en 1952 dans l'Etat de New-York, Paul Reubens a démarré sa carrière d'humoriste à Los Angeles dans les années 70. A partir de 1980, son personnage "Pee-wee Herman", hurluberlu longiligne au caractère enfantin et à l'éternel noeud papillon rouge, le propulse au rang de star. "Pee-wee" a notamment eu sa propre émission de télévision aux Etats-Unis, de 1986 à 1990, et un film réalisé par Tim Burton en 1985.

Au sommet de sa carrière, M. Reubens a ensuite subi une chute retentissante, lorsqu'il a été arrêté dans un cinéma pornographique de Floride en 1991. L'acteur, qui a été accusé de se masturber devant l'écran et a été inculpé pour exhibitionnisme, n'a pas contesté les faits.

Ce scandale l'a plongé dans une traversée du désert, pendant laquelle le comédien a largement disparu des écrans. Après des rôles mineurs au cinéma, M. Reubens a finalement repris le personnage de "Pee-wee Herman" dans les années 2010, d'abord à Broadway, puis lors d'une émission produite par Netflix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Zoë Më ne participerait pas une nouvelle fois à l'ESC

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Zoë Më ne veut plus monter sur la scène de l'ESC en tant qu'artiste (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Zoë Më ne participerait pas une deuxième fois au Concours Eurovision de la Chanson (ESC), du moins pas en tant qu'artiste, indique-t-elle dans une interview avec la "Sonntagszeitung".

Participer à l'Eurovision cette année à Bâle a été une belle expérience, confie la jeune femme de 24 ans, qui ne veut toutefois pas monter une deuxième fois sur la scène de l'ESC. Car pendant que d'autres faisaient encore la fête, elle s'est couchée tôt et a ménagé sa voix. "C'était du travail", résume-t-elle.

La jeune femme peut toutefois s'imaginer une autre participation, mais dans un autre rôle qu'artiste, par exemple en tant que compositrice pour quelqu'un d'autre. Zoë Më se considère clairement comme une compositrice. Il était donc important pour elle de représenter la Suisse avec "Voyage", une chanson sur laquelle elle a également travaillé.

Une fois l'Eurovision terminée, la musicienne s'est directement plongée dans le travail. Elle voulait ainsi éviter de tomber dans un trou, comme c'est arrivé à d'autres participants, selon elle. Elle a aujourd'hui l'impression que sa prestation était comme un rêve. C'est "comme si je ne l'avais pas vraiment fait".

Même si elle ne peut pas encore vivre de la musique, Zoë Më n'a pas l'intention d'exploiter sa nouvelle notoriété. Sa chanson "Million de Mois", qui vient d'être publiée, est trop personnelle pour cela, relève-t-elle. Commercialement, elle n'attend pas grand-chose de cette sortie. "Je souhaite qu'elle trouve un beau foyer auprès du public".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

De Locarno à Lausanne: six films en open air à Plateforme 10

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Plateforme 10 se transforme à nouveau cet été en cinéma open air (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Plateforme 10 à Lausanne s'associe une nouvelle fois avec le Festival du film de Locarno pour proposer, du 15 au 20 juillet, une série de films en open air. Projetées sur l'esplanade du bâtiment partagé par Photo Elysée et le mudac, les six oeuvres ont été choisies par Giona Nazzaro, directeur artistique du festival tessinois.

Parmi les films à l'affiche figurent notamment "Toxic", Léopard d'or du meilleur film l'an dernier à Locarno, et "Reinas", Prix du public en 2024 et candidat suisse cette année aux Oscars. Les enfants n'ont pas été oubliés avec "Sauvages", le dernier film d'animation de Claude Barras.

C'est la quatrième fois que le pôle muséal lausannois se transforme en "Piazza Piccola" (allusion à la Piazza Grande de Locarno), rappelle Plateforme 10 dans son communiqué. Toutes les séances sont gratuites, mais une réservation est recommandée.

Afin de symboliser encore plus leur partenariat, Plateforme 10 et le festival ont décidé d'ajouter, aux traditionnels transats installées sur l'esplanade, 300 chaises officielles venues spécialement du Tessin. De quoi mettre Plateforme 10 aux couleurs jaunes et noires du festival.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les concerts à l'aube: la bande-son des lève-tôt cet été

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Le trompettiste Erik Truffaz a joué samedi matin à 06h00 au bord du lac à Lausanne, invité avec son complice Christophe Calpini à la batterie (archives). (© KEYSTONE/EPA MTI/TAMAS VASVARI)

Le trompettiste de jazz Erik Truffaz a joué samedi matin à 6h00 au bord du Léman à Lausanne et Paquita Maria dimanche au bord du lac de Bienne. Les concerts les pieds dans l'eau à l'aube, nés à Genève, essaiment en Suisse romande.

Le trompettiste genevois Erik Truffaz et son complice Christophe Calpini à la batterie ont joué devant plusieurs centaines de personnes ensommeillées, rassemblées samedi matin au bord du lac Léman à la Jetée de la compagnie à Lausanne.

Des personnes dans le public battent le tempo en dodelinant de la tête. Erik Truffaz égrène les notes avec son instrument et le son devient hypnotique. Le musicien, pieds nus, se tourne parfois côté lac ou dresse sa trompette vers le ciel. Le temps est suspendu.

Apparition surprise

"C'est la première fois qu'Erik Truffaz, - Grand Prix suisse de la musique en 2023 -, se produit de manière officielle", a dit Chantal Bellon à Keystone-ATS, une des trois créatrices de l'association Thelonica. "Il y a deux ans, il avait fait une apparition surprise en venant improviser sur deux morceaux du pianiste Shai Maestro."

Paquita Maria a inauguré la formule dimanche matin à Bienne en dévoilant son nouvel album,"YTZ". La jeune femme chante en français ou en suisse-allemand et interprète Léo Ferré, Allain Leprest ou Loïc Lantoine ainsi que ses propres compositions. C'est l'expérience lausannoise qui a incité Paquita Maria à exporter la formule à Bienne, a-t-elle précisé à l'agence de presse.

Jazz avant tout

A Lausanne, les concerts à l'aube pendant l'été, organisés par Thelonica depuis 2017, sont marqués du sceau du jazz, même si c'est une harpiste classique, Letizia Lafferini, qui a ouvert les feux cette année le dernier samedi de juin.

Premier amour oblige, les programmatrices incluent chaque année au moins un piano solo dans la dizaine de concerts proposés le samedi matin jusqu'à la mi-août. Pour cette édition, elles ont jeté leur dévolu sur le pianiste zurichois Stefan Rusconi (26 juillet). "Un piano sur le deck, c'est purement acoustique, et aussi esthétiquement très beau", poursuit Chantal Bellon.

L'idée vient de Genève

La formule du concert au bord du lac ne vient pas de Lausanne: "on n'a rien inventé: on s'est inspiré de Genève qui a lancé la formule en 2007", relève la programmatrice.

Cet été, les Genevois ont rendez-vous à l'aube au bord de l'eau aux Bains des Pâquis pour 35 concerts entre le 14 juillet et le 17 août. Philippe Constantin, coordinateur de l'association des usagers des Bains des Pâquis, l'Aubp, n'hésite pas de parler d'un festival.

Le créateur de Titeuf, l'auteur de bandes dessinées Zep, est l'un des invités de cette édition. Il troquera son crayon contre une guitare pour se produire avec Valérie Martinez dans un duo folk-pop The Woohoo.

La violoncelliste et conseillère nationale Estelle Revaz (PS/GE) est attendue en août au bord du lac à Genève. Avec la harpiste Laudine Dard, elle interprétera "Amor y Pasion", influencé par la musique espagnole.

Les concerts gratuits du lac ont gagné en popularité au fil du temps. Lors de la première édition à Genève, il n'y avait que huit personnes dans le public. Aujourd'hui, près de 20 ans plus tard, le public peut atteindre 2500, voire 3000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le groupe Black Sabbath célèbre son dernier concert à Birmingham

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Le chanteur Ozzy Osbourne, âgé de 76 ans, est touché depuis quelques années par la maladie de Parkinson. (© KEYSTONE/AP/ALASTAIR GRANT)

Tout s'est achevé sur une ultime version de "Paranoid", leur plus grand succès, conclusion d'une soirée qui a déchiré le coeur des milliers de fans venus assister à Birmingham au dernier concert de Black Sabbath et de son leader fatigué, Ozzy Osbourne.

"Je vous aime!", a lancé de sa voix toujours grinçante le charismatique chanteur à la foule, qui l'a soutenu à chaque seconde de ce "last show", qu'il a voulu dans sa ville, entouré des plus grandes stars du metal.

A 76 ans, le "Prince des ténèbres" -son surnom - souffre depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.

Celui qui a écrit sa légende en croquant la tête d'une chauve-souris vivante en plein concert, a chanté assis, prisonnier de ses tremblements, dans un trône satanique confectionné à son attention, les yeux rougis cerclés de noir.

Un adieu brut et émouvant, en compagnie de ses acolytes de Black Sabbath, devant des dizaines de milliers de fans de metal, venus du monde entier pour communier avec lui dans le stade du club de football d'Aston Villa, aux airs de cathédrale païenne.

"Il pouvait voir notre soutien et c'est ce qui m'a fait pleurer", raconte Lilly Chapman, 29 ans, encore émue d'avoir vu le "Parrain du metal", un autre de ses surnoms, "se montrer vulnérable devant des milliers de personnes".

"Une fois dans la vie"

Black Sabbath, pionnier du heavy metal, ne s'était plus réuni dans sa formation originelle de 1968 -Ozzy Osbourne au chant, Tony lommi à la guitare, Geezer Butler à la basse et Bill Ward à la batterie - depuis 20 ans.

Un plateau ébouriffant avait été convoqué pour l'occasion: Metallica, Guns N'Roses, Pantera, Slayer, les Français de Gojira, sans oublier Tom Morello de Rage Against The Machine, Steven Tyler d'Aerosmith, Ron Wood des Rolling Stones ou Billy Corgan des Smashing Pumpkins.

A chaque passage, les spectateurs ont repris en coeur ces hymnes qu'ils connaissent si bien, secouant la tête à l'unisson, dans une ambiance à faire pâlir les supporters des "Villains", habituels occupants des lieux.

Chacun avait revêtu son T-shirt metal de circonstance, Black Sabbath l'emportant largement. Cheveux longs, barbes épaisses et tatouages surdimensionnés ont dominé les débats.

"Ça n'arrive qu'une fois dans la vie", s'enthousiasme Rich Newlove, venu du nord de l'Angleterre, qui sirote une bière en se remémorant les dernières heures.

Ozzy "était en meilleure forme et meilleure santé que ce à quoi je m'attendais", dit-il, confessant un sentiment "doux amer" à l'idée de l'avoir vu pour la première et dernière fois.

Certains sont venus de loin, à l'image de Jared Higginbotham, mince barbu de 34 ans débarqué d'Austin, au Texas, avec sa compagne Janice Attal, 50 ans, pour ce qu'ils considèrent comme "le plus grand concert de metal de tous les temps".

Eux ont suivi le show de la pelouse. D'autres, plus malchanceux, se sont consolés à l'extérieur de l'enceinte.

415 livres la place

Car malgré des tarifs très élevés, les billets pour l'événement, organisé au lendemain du premier concert de reformation d'Oasis à Cardiff (Pays de Galles), se sont arrachés en à peine 16 minutes. Les fonds seront reversés à des organisations caritatives.

Henry Broderick, un éboueur de 22 ans venu des environs de Cambridge avec un copain, dit avoir déboursé 415 livres (450 francs) pour sa place car "c'est tout ce qui restait".

Le prix à payer pour assister à la dernière d'Ozzy, icône déjantée, aussi célèbre pour ses frasques que pour son émission de téléréalité familiale dans les années 2000, "The Osbournes", un des plus grands succès de MTV, qui lui a permis de toucher un nouveau public.

Son groupe, Black Sabbath, a vendu plus de 75 millions d'albums dans le monde, avec en point d'orgue des ventes tubes comme "Paranoid", "War Pigs" ou "Iron Man".

Il est considéré comme le créateur du heavy metal, mélange de rock et de blues aux sonorités lourdes et aux paroles sombres. Un genre longtemps honni mais immensément populaire aujourd'hui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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