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Culture

Pluie de démissions au FIFDH à Genève

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Irène Challand ne sera restée que quelques mois à la tête du Festival du film international sur les droits humains (FIFDH) à Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Festival du film international sur les droits humains (FIFDH) de Genève fait face à une pluie de démissions après la crise qu'il subit depuis quelques mois. La codirectrice et directrice des programmes Irène Challand se retire, a dit lundi le Conseil de fondation.

L'organe de surveillance s'est réuni jeudi dernier pour discuter des tensions qui avaient été relayées dans la presse. Trois de ses membres, Nadia Dresti, Ursula Meier et Stina Werenfels ont présenté leur démission.

Elles estiment que la mission donnée à Mme Challand n'est pas soutenue par l'équipe opérationnelle. Souhaitant ne pas mettre sa santé davantage en péril, la directrice des programmes a également signifié sa démission.

Selon les conflits qui ont été mentionnés dans les médias, elle était au centre des tensions pour des accusations d'"incompétences" et de "volonté de contrôle extrême" qui auraient presque remis en cause l'organisation du festival. Alors que sa codirectrice avait déjà remis son mandat, elle était en arrêt de 50% et se disait victime de harcèlement.

Au moment du renouvellement il y a quelques mois du Conseil de fondation et des dirigeants, le FIFDH avait mis en avant la féminisation du nouveau dispositif. Quelques mois plus tard, il ne reste que deux femmes dans l'organe de surveillance.

Afin de garantir une continuité, le président du FIFDH Yves Daccord reste lui en fonction. Il rend hommage à Mme Challand et regrette profondément les "circonstances" de ces démissions. Il faut une "remise en question du fonctionnement de notre festival et de ses objectifs", selon lui. Une tâche à laquelle le Conseil de fondation va s'atteler dans les prochaines semaines à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

20 ans de YouTube: plus de 20 milliards de vidéos téléchargées

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Le premier contenu a été posté sur YouTube le 23 avril 2005 par l'un des co-fondateurs du site (archives). (© KEYSTONE/AP/PATRICK SEMANSKY)

YouTube a fêté mercredi ses 20 ans, période durant laquelle plus de 20 milliards de vidéos ont été téléchargées sur la plateforme, aujourd'hui première destination mondiale pour le streaming.

Le premier contenu a été posté sur le site le 23 avril 2005 par l'un des co-fondateurs de YouTube, Jawed Karim, filmé devant la cage des éléphants du zoo de San Diego (Californie).

La start-up avait été officiellement créée le 14 février par trois employés de PayPal, dont Jawed Karim.

Aujourd'hui, plus de 20 millions de nouvelles vidéos sont téléchargées sur YouTube quotidiennement, a indiqué le groupe mercredi sur son site.

La montée en puissance de la plateforme a accompagné la généralisation du haut débit et l'augmentation des capacités des smartphones, qui ont rendu possible la consommation de masse de contenus vidéo.

La plateforme compte aujourd'hui plus de 2,5 milliards d'utilisateurs, selon plusieurs cabinets spécialisés.

Première position

YouTube pointe désormais en première position dans le streaming vidéo aux Etats-Unis, avec une part de marché de 11,1% en décembre 2024, loin devant son dauphin Netflix (8,5%).

Longtemps cantonnée aux ordinateurs et aux téléphones, la plateforme s'impose de plus en plus nettement dans la télévision.

En mars, selon le cabinet Nielsen, YouTube a représenté, en moyenne, 11,6% du temps passé par les Américains devant leur poste, damant le pion aux groupes Disney (10,5%) et Paramount Global (8,3%), chaînes traditionnelles et streaming confondus.

"Il y a 20 ans, annoncer que ce site sur lequel des gamins faisaient des vidéos parodiques deviendrait une menace pour Netflix, ABC ou CBS (grandes chaînes américaines) aurait fait rire", a commenté Ross Benes. Mais "ils l'ont fait".

Revenus publicitaires

A la différence de ses concurrents traditionnels, chaînes de télévision ou services de streaming, YouTube ne rémunère pas directement les créateurs de contenus, même si ces derniers reçoivent une part des revenus publicitaires générés.

En septembre, le groupe a dévoilé aux créateurs de contenu de nouveaux outils pour améliorer le rendu de leurs vidéos lorsqu'elles sont visionnées à la télévision.

Mercredi, YouTube a évoqué la présentation, durant l'été, d'une volée de nouvelles fonctionnalités pour la diffusion sur un poste, avec notamment une navigation améliorée pour les téléspectateurs.

Racheté par Google pour 1,65 milliard de dollars en 2006, un an seulement après sa création, YouTube a généré 36 milliards de dollars de revenus publicitaires l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le procès d'Harvey Weinstein entre dans le vif du sujet

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Malade et visiblement diminué, l'ancien co-fondateur des studios Miramax, qui a régné sur le cinéma indépendant pendant des décennies, fait pâle figure dans la salle d'audience de la cour pénale de Manhattan. (© KEYSTONE/AP/SARAH YENESEL)

"Il avait tout le pouvoir, elles n'avaient rien", a martelé mercredi l'accusation lors d'un nouveau procès à New York pour viol et agressions sexuelles de l'ex- roi du cinéma Harvey Weinstein. Ce dernier est rejugé après l'annulation de sa condamnation l'an dernier.

"Quand il voulait quelque chose, il le prenait", "il n'acceptait pas un refus", a encore asséné la procureure Shannon Lucey dans son propos liminaire à l'ouverture des débats, devant des jurés qui l'écoutaient attentivement, et en présence de l'accusé, assis sur une chaise roulante.

Malade et visiblement diminué, l'ancien co-fondateur des studios Miramax, qui a régné sur le cinéma indépendant pendant des décennies, fait pâle figure dans la salle d'audience de la cour pénale de Manhattan.

Mais à l'époque des crimes dont il est accusé, il était un producteur tout-puissant face à des femmes sans appuis ni relations qu'il a abusées en leur faisant miroiter une carrière dans le spectacle, a décrit la procureure.

Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, est rejugé pour l'agression sexuelle avec pénétration de l'ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l'aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.

Procédure annulée

Mais en avril 2024, la cour d'appel de New York a annulé toute la procédure, au motif que le tribunal avait laissé témoigner d'autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l'accusé n'était pas inculpé. Une annulation vécue comme une gifle pour le mouvement de lutte contre les violences sexuelles et un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes.

L'ancien producteur est resté depuis détenu car il a aussi été condamné en Californie à 16 ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.

Le procès à New York porte aussi sur une inculpation pour une agression sexuelle avec pénétration - qualification pénale qui diffère du viol en droit américain - en 2006 dans un hôtel de Manhattan de Kaja Sokola, à l'époque une mannequin polonaise âgée de 16 ans.

"La honte, la douleur"

La procureure a insisté sur le fait que les victimes présumées avaient supplié Harvey Weinstein d'arrêter. Après l'agression, "toutes ces victimes ont vécu la honte, la douleur", mais elles comptent témoigner, a ajouté Shannon Lucey.

"Non coupable, non coupable, non coupable", lui a rétorqué l'avocat de l'accusé, Arthur Aidala, qui a fait sourire certains jurés en leur demandant de regarder "le film jusqu'à la fin", pas seulement "la bande annonce" de l'accusation.

"Promotion canapé"

Pour lui, le dossier se résume à des "promotions canapé". Les accusatrices étaient de jeunes femmes qui voulaient réussir dans l'univers du show business, et elles savaient que "Harvey Weinstein" avait "la clé" d'un monde où l'on fréquente "Brad Pitt, Leonardo di Caprio, Meryl Streep".

Il a assuré que les relations étaient consensuelles, insistant sur le fait que les jeunes femmes avaient continué de fréquenter l'accusé après les crimes allégués. "Vous verrez ses courriels" où les accusatrices écrivent "'je veux te revoir'", a poursuivi l'avocat.

Weinstein espère "un oeil neuf"

Harvey Weinstein a obtenu de pouvoir dormir, pendant le procès, à l'hôpital et non en prison en raison de ses problèmes de santé.

L'ancien magnat espère que l'affaire sera "regardée avec un oeil neuf", plus de sept ans après les enquêtes du New York Times et du New Yorker à l'origine de sa chute.

Parole des victimes libérée

Leur onde de choc avait libéré la parole des victimes et contraint la société à de profondes remises en question sur la place des femmes. Son avocat a souhaité que le procès se concentre sur les faits et ne soit pas, encore une fois, un symbole de #metoo.

Harvey Weinstein n'a jamais reconnu d'agression et a toujours assuré que les relations étaient consenties.

Plus de 80 accusatrices

Depuis les premières révélations, il a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.

Le procès, qui doit durer jusqu'à fin mai, se poursuit mercredi avec le début des interrogatoires des témoins.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Une offre en ligne commune des librairies indépendantes romandes

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Les amateurs de lecture peuvent depuis mercredi acheter en ligne les livres proposés par une quarantaine de librairies indépendantes romandes (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Romands peuvent désormais acheter en ligne leurs livres à une quarantaine de librairies indépendantes sur un seul site. LivreSuisse inaugure mercredi une boutique en ligne à l'occasion de la Journée mondiale du livre.

Avec ce projet, LivreSuisse veut favoriser l'économie locale en invitant lecteurs et lectrices à s'adresser aux librairies de proximité, indique l'association professionnelle des librairies dans un communiqué mercredi. Leur contribution à la vie du livre reste déterminante à l'heure des réseaux sociaux et des difficultés rencontrées par la presse, selon elle.

La boutique permet de commander n'importe quel livre, dans un catalogue mis à jour quotidiennement et qui comprend plus de 1,622 million de références, suisses et étrangères. La commande peut ensuite être retirée en librairie ou reçue à domicile, avec une facture.

Soutien politique

Le développement de ce site a bénéficié du soutien de la Conférence intercantonale de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP), dans le cadre de son programme Livre+, ainsi que de celui du canton de Vaud et de l'Office fédéral de la culture au titre de projet de transformation.

LivreSuisse, l'association qui représente en plus des librairies, des maisons d'édition et des diffuseurs de Suisse romande, réunit quelque 130 membres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Volte-face de Google: pas de blocage des "cookies" publicitaires

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Depuis 2022, Google évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif mais a finalement renoncé à les bloquer (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Google a annoncé mardi qu'il ne renonçait finalement pas à autoriser, sur son navigateur Chrome, l'utilisation de "cookies", qui permettent de suivre les utilisateurs sur les sites qu'ils consultent, cinq ans après avoir promis leur extinction.

Depuis 2022, le géant californien évoque la transition des "cookies" vers un système moins intrusif, susceptible de repérer préférences et centres d'intérêt sans compiler l'historique de la navigation.

Les "cookies tiers", traceurs numériques extérieurs qui cartographient l'utilisation d'internet au-delà du site qui les installe, sont un outil de ciblage précieux pour les publicitaires et les annonceurs.

Dès 2020, Google avait fait part de son intention de les bloquer, mais la mesure a été repoussée maintes fois depuis.

En juillet 2024, le groupe de Mountain View avait indiqué qu'il n'empêcherait pas les cookies par défaut mais laisserait la possibilité à l'utilisateur de les désactiver.

"Il est clair que les perspectives divergent" entre "éditeurs de contenus, développeurs, régulateurs et l'industrie publicitaire" quant aux modifications éventuelles à apporter aux cookies, a écrit Anthony Chavez, vice-président responsable de Privacy Sandbox, entité consacrée à la gestion des données personnelles.

Selon le responsable, les avancées technologiques enregistrées depuis 2022 et la montée en puissance de l'intelligence artificielle (IA) ont offert de nouveaux moyens de protéger les données personnelles des internautes qui ne souhaitent pas les partager.

Anthony Chavez mentionne aussi le paysage réglementaire qui a "considérablement évolué" dans le monde.

"Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de maintenir notre approche actuelle pour les cookies tiers dans Chrome", a expliqué le dirigeant dans un message posté mardi sur le blog de Google.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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