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Culture

Serebrennikov, le Moyen-Orient et les femmes au Festival d'Avignon

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Kirill Serebrennikov présentera "Le Moine noir", basée sur une nouvelle peu connue d'Anton Tchekhov, dans la Cour d'honneur du Palais des papes, lieu emblématique du festival d'Avignon (archives). (© KEYSTONE/AP/CLAUDE PARIS)

Le nom de l'enfant terrible du théâtre russe, Kirill Serebrennikov, va dominer la 76e édition du Festival d'Avignon (7-26 juillet). Cette édition 2022 met en avant de nombreux artistes du Moyen-Orient ainsi que plusieurs metteuses en scène.

L'événement Serebrennikov

Toujours frappé d'une interdiction de quitter Moscou, Kirill Serebrennikov ouvrira le festival. "On ne sait pas pour l'heure s'il va être présent à Avignon. On le souhaite bien sûr ardemment", a expliqué à l'AFP le directeur sortant du festival Olivier Py.

"La programmation de cette pièce a été décidée il y a deux ans, bien avant l'invasion russe de l'Ukraine", a-t-il ajouté. L'artiste de 52 ans, connu pour ses créations osées, son soutien aux LGBT+ et sa critique indirecte du régime de Vladimir Poutine va présenter "Le Moine noir", basée sur une nouvelle peu connue d'Anton Tchekhov dont le héros, un intellectuel, sombre progressivement dans la folie.

Une première version a été présentée en janvier à Hambourg, où l'artiste avait été autorisé à se déplacer. "C'est un Tchekhov très peu connu et c'est une adaptation très libre d'une histoire énigmatique, violente parfois", a précisé M. Py qui va présenter lui-même deux pièces, dont une de dix heures (avec entractes).

Le Moyen-Orient en force

L'Iranien Amir Reza Koohestani revient avec la pièce "En transit", inspiré du roman d'Anna Seghers, "une histoire de perte de passeport, de réfugiés, et d'identité", selon M. Py.

Les artistes palestiniens sont à l'honneur avec Bashar Murkus, qui monte le spectacle "Milk", sur le rôle des femmes dans la guerre. L'essayiste Elias Sanbar récitera, accompagné de musique, des poèmes du grand poète Mahmoud Darwich, tandis que quatre poétesses arabes, dont deux palestiniennes, présenteront une performance poétique.

Le Liban, frappé par une crise économique sans précédent, est évoqué à travers deux artistes: la dramaturge Hanane Hajj Ali qui met en scène "Jogging", un seul en scène où elle "fait son jogging à travers le chaos à Beyrouth et évoque les questions de "filiation, de la souffrance et du deuil", des thèmes qu'on retrouve également dans la chorégraphie d'Ali Chahrour dans "Du temps où ma mère racontait".

Les femmes à l'avant-scène

De plus en plus de metteuses en scène sont programmées en Avignon depuis ces deux dernières années. Cette édition en compte plusieurs (près de la moitié), à commencer par Kubra Khademi, jeune plasticienne, peintre et performeuse afghane basée en France depuis quelques années, qui signe l'affiche du festival et fera une exposition.

Parmi ces artistes: Anne Theron monte "Iphigénie" selon Tiago Rodrigues, le futur directeur d'Avignon; l'artiste visuelle Miet Warlop raconte sa vision du théâtre en s'inspirant du deuil de son frère; Elise Vigier met en scène un groupe de femmes à la recherche d'une autrice disparue ou encore Sofia Adrian Jupither adapte "Solitaire", l'une des dernières oeuvres du dramaturge Lars Norén, décédé il y a un an, une sorte d'"En attendant Godot" suédois.

La chorégraphe irlandaise Oona Doherty explore dans "Lady Magma" l'identité double d'artiste et mère, tandis que le collectif "Das Plateau" revisite "Le petit chaperon rouge" avec un regard féministe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Quartz 2025: "Reinas" de Klaudia Reynicke meilleur film

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La réalisatrice Klaudia Reynicke, à droite, remporte le Prix du meilleur film de fiction 2025 avec le film "Reinas" au côté de sa productrice Britta Rindelaub, à gauche, lors de la cérémonie du Prix du cinéma suisse vendredi à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le film "Reinas" de la cinéaste helvético-péruvienne Klaudia Reynicke a remporté le Prix du cinéma suisse 2025 dans la catégorie principale du "Meilleur film de fiction" vendredi soir à Genève. Le prix du meilleur documentaire revient à "Wir Erben" de Simon Baumann.

Dans "Reinas" de Klaudia Reynicke, une mère veut quitter Lima pour les Etats-Unis avec ses deux filles, en laissant derrière elles leur père, qui n'a pas grand-chose à leur offrir. Cette décision est motivée par la crise économique, les troubles politiques et le manque de perspectives dans le Pérou des années 1990.

"Wir Erben" (Nous les héritiers) du réalisateur bernois Simon Baumann remporte le Quartz du meilleur documentaire. Le paysan écologiste Ruedi Baumann, 77 ans, et son épouse, la socialiste Stephanie Baumann, 73 ans, ont été le premier couple à siéger au Conseil national dans les années 90. Leur fils leur consacre le documentaire, axé sur la question de l'héritage matériel et idéologique.

La remise des prix par l'Office fédéral de la culture s'est tenue vendredi soir à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Terra Animalia" remporte Prix BD Zoom 2025 de Genève

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Le dessinateur Tom Tirabsoco, ici à l'image, et l'auteur Patrick Mallet ont reçu le Prix BD Zoom 2025 pour leur album "Terra Animalia" (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Terra Animalia", de Patrick Mallet et Tom Tirabosco a été récompensé par le Prix BD Zoom 2025 de Genève. Cet album décrit un futur lointain où les humains ont quitté la Terre après l'avoir vidée de toutes ressources. Il s'agit d'une invitation à réfléchir à un mode de vie en phase avec les espèces végétales et animales.

Plus de 1100 élèves du secondaire II issus de 75 classes ont participé à cette 10e édition du Prix BD Zoom, indique vendredi le Département de l'instruction publique. Au final, 230 jeunes ont pris part au vote qui a désigné le lauréat.

Ce prix doté de 10'000 francs vise à mettre en valeur la richesse de la bande dessinée romande. Il permet aussi de stimuler le goût de la lecture auprès des élèves du secondaire II qui constituent le jury.

Les trois ouvrages finalistes de cette édition étaient "Deux Histoires de Heidi" de Elmax et Ploy, "Terra Animalia" de Patrick Mallet et Tom Tirabosco et "L’Histoire de Sakana Kid" de Vamille. Ces ½uvres illustrent la diversité des thématiques et des approches graphiques qui caractérisent la bande dessinée contemporaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Gaza: Israël ordonne de "saisir" du territoire pour l'annexer

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Israël Katz a menacé de créer une zone d'"occupation permanente" à l'intérieur de l'enclave palestinienne. (© KEYSTONE/AP/Bebeto Matthews)

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi avoir ordonné à l'armée de "saisir davantage de territoire à Gaza". Celui-ci pourra selon lui être "annexé" à Israël si le Hamas ne libère pas les otages.

"J'ai donné l'ordre à Tsahal de prendre davantage de territoire à Gaza [...]. Plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire, qui sera annexé à Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué, menaçant également d'une "occupation permanente" de "zones de sécurité" à l'intérieur de la bande de Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Swiss Press Photo "Actualité" pour des images des "Swifties"

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Comme l'an dernier, Dominic Nahr s'impose dans la catégorie "International" pour un reportage sur la trace de la milice Houthis au Yémen, un travail publié dans la Neue Zürcher Zeitung. (© KEYSTONE/NZZ/DOMINIC NAHR)

Sept femmes figurent parmi les 18 lauréats du "Swiss Press Photo" 2025. Le spectre des sujets couverts est large, allant des championnats de cyclisme aux abbayes vaudoises, en passant par les fans de Taylor Swift avant les concerts de la star américaine à Zurich.

Dans la catégorie "Actualité", Anne Morgenstern a saisi la "joyeuse euphorie des fans absolues que sont les 'Swifties'" avec ses clichés publiés dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), indique vendredi la Fondation Reinhardt von Graffenried. La photographe née à Leipzig (D) et établie sur les bords de la Limmat avait déjà remporté un prix suisse d'art en 2022.

Deux photographes de Keystone-ATS complètent le podium de l'"Actualité". Alessandro della Valle se classe deuxième avec des images de rassemblements de paysans dans l'Oberland bernois, alors que Michael Buholzer est récompensé pour ses photos du sommet du Bürgenstock (NW) sur l'Ukraine.

Dans la catégorie "Histoires suisses", la Zurichoise Rahel Zuber décroche la palme pour un travail inédit sur la concentration de fertilisants dans les eaux suisses. Elle a immergé ses négatifs dans des déchets liquides, faisant apparaître des résidus de polluants lors du développement des images.

La deuxième place dans cette catégorie revient à Jonathan Labusch, qui a suivi l'artiste biennois Nemo en tournée après sa victoire à l'Eurovision, et la troisième à Marie-Lou Dumauthioz pour son travail sur le rôle des jeunes femmes dans les abbayes vaudoises. "Un regard personnel et soigné" sur les traditionnelles fêtes de tir vaudoises paru dans 24 Heures.

Retour du soleil

Dans la catégorie "Vie quotidienne", la récompense va au Vaudois Sébastien Anex pour son reportage "Endlich Sonne!" ("Enfin le soleil!"), publié dans l'hebdomadaire alémanique Schweizer Familie. Il y raconte comment la commune de Lütschental, dans l'Oberland bernois, privée de soleil durant quatre mois, célèbre le retour de l'astre en février.

Comme l'an dernier, Dominic Nahr s'impose dans la catégorie "International" pour un reportage sur la trace de la milice Houthis au Yémen, un travail publié dans la Neue Zürcher Zeitung. Dominic Nahr avait été désigné photographe suisse de l'année en 2024.

Pour la Schweizer Illustrierte, Joseph Khakshouri s'impose dans la catégorie "Sport" pour sa série en noir et blanc sur les championnats du monde de cyclisme et de paracyclisme de septembre dernier à Zurich. Dans la catégorie "Portraits", Kostas Moras est récompensé pour ses clichés de Noémi Speiser, 97 ans, pionnière de la recherche dans le textile (Basler Zeitung).

Exposition itinérante

Ces travaux seront visibles dans l'exposition itinérante "Swiss Press Photo 25" qui s'ouvrira le 9 mai prochain au Musée national de Zurich. Elle sera ensuite présentée à la Bibliothèque nationale à Berne (dès le 9 juillet), au Château de Prangins (dès le 21 novembre) et au Castel Grande à Bellinzone de février à avril 2026.

Les lauréats recevront leurs prix le 25 avril à Berne, jour de la proclamation du photographe de presse de l'année. A cette occasion, la Fondation Reinhardt von Graffenried remettra également les Swiss Press Awards dans les domaines de la presse écrite, en ligne, de l'audio, de la vidéo et du journalisme local.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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