Culture
Un Zurichois à la tête du Burgtheater de Vienne
Le metteur en scène zurichois Stefan Bachmann vient d'être nommé à la tête du Burgtheater de Vienne. L'homme de 56 ans reprendra les rênes de l'une des scènes les plus importantes d'Europe pour la saison 2024/25.
Le Burgtheater, qui s'élève sur le Ring, le boulevard circulaire de la capitale autrichienne, est le plus grand théâtre de langue allemande. Il est, après la Comédie-Française, le deuxième théâtre européen par ordre d'ancienneté.
Le metteur en scène zuichois succède à l'actuel directeur Martin Ku¨ej, qui a surpris mardi en retirant sa candidature pour un deuxième mandat. Stefan Bachmann est intendant du Schauspiel de Cologne depuis 2013 et a dirigé auparavant le Theater Basel.
Stefan Bachmann a déjà travaillé à plusieurs reprises au Burgtheater. Il a par exemple mis en scène "Incendies" de Wajdi Mouawad à l'Akademietheater en 2008, ce qui lui a également valu le prix autrichien Nestroy pour la meilleure mise en scène.
En 2012, il a reçu un autre prix Nestroy pour sa mise en scène du "Voyage d'hiver" d'Elfriede Jelinek, toujours à l'Akademietheater. Son contrat à Cologne courait jusqu'en 2026, mais il ne verra pas l'ouverture du Schauspielhaus rénové en tant que directeur, a relevé mercredi la secrétaire d'État autrichienne aux Arts et à la Culture Andrea Mayer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa
Bons Plans LFM
Coup d'envoi du Caribana Festival, édition 2023
Traditionnellement premier festival de l'été sur sol vaudois, le Caribana Festival débute ce mercredi et se poursuivra, pour sa 31ème édition, jusqu'à samedi.
Christophe Willem, MC Solaar, Tryo, Gjon's Tears, Lost Frequencies, Bob Sinclar, Hyphen Hyphen, et Mosimann sont quelques-uns des artistes phares de cette édition 2023 du Caribana Festival ayant lieu à Crans du 7 au 10 juin prochain.
Le «plus petit des grands festivals» proposera une vingtaine d'artistes se produisant sur la grande scène et la scène du lac pour cette 31ème édition. Une édition 2023, annoncée en février dernier, lors de la conférence de presse de la manifestation, «éclectique et variée, jonglant entre légendes de la musique et stars montantes».
Dans le détail, le festival débutera le mercredi avec une soirée rock. Au programme : les Finlandais de Blind Channel, se définissant comme un groupe de «Violent pop». Du côté des Suisses, on retrouvera les Fribourgeois de Dirty Sound Magnet, récemment élu meilleur groupe rock au Swiss Live Talent et les métalleux tessinois de Dreamshade.
Jeudi, se côtoieront la nouvelle génération d'artistes de la scène pop francophone, à l'image du Suisse Gjon's Tears, qui viendra présenter son nouvel album, et ceux bien établis comme le Français Christophe Willem. Le pionnier du rap français MC Solaar viendra avec un big band jazz revisiter ses plus grands titres. Tryo, le plus célèbre des groupes de reggae français, sera aussi de la partie.
Changement radical de registre le vendredi avec de la musique urbaine et le rappeur marseillais SCH. 3 artistes suisses se produiront également sur la scène du lac : la soul de Chelan, Maraet et ses textes audacieux, et du hip-hop anglophone avec Captains Of The Imaginations.
Samedi, soirée électro avec avec le DJ Genevois LyOsun. Puis le groupe Hyphen Hyphen, réputé pour leur live déjanté et festif, prendra le relais, suivi notamment par l’electro funk de Bomel. Ensuite, ce sont les hits de Bob Sinclar, entres autres, mais aussi la techno du claviériste Mezerg, suivi par le DJ Belge Lost Frequencies ou encore les titres du DJ franco-suisse Mosimann qui concluront cette édition 2023.
Plus d'infos : 2023.caribana-festival.ch
Tony Lerch, Directeur du Caribana Festival était l'invité de la matinale LFM le 1er mars au micro d'Evan Kangni et de Guillaume Gétaz afin de présenter la 31ème édition de l'événement :
Présentation en images et en musique de l'édition 2023 du Caribana Festival :
Culture
Vaud recevra une centaine d'oeuvres d'Etienne Delessert
L'avenir de l'oeuvre d'Etienne Delessert est assuré. L'illustrateur offre finalement au canton de Vaud une centaine d'oeuvres. Sept cents autres seront réparties dans deux institutions aux Etats-Unis. Une exposition est prévue à l'Espace Arlaud à Lausanne en 2025.
A l'origine, l'artiste lausannois, qui réside dans le Connecticut depuis 40 ans, voulait tout donner au Musée Jenish à Vevey. "Il s'est rendu compte que ce legs de 800 oeuvres était trop important pour une seule institution, faute de ressources humaines et de place", a déclaré son ami, le journaliste Jacques Poget, mercredi à Keystone-ATS. Il revenait sur une information diffusée par 24 Heures.
Après avoir examiné différentes solutions, notamment avec le Service des affaires culturelles du canton de Vaud (SERAC), l'artiste a finalement choisi de répartir son ½uvre entre la Suisse et les Etats-Unis. Il remettra au canton une centaine d’½uvres bien choisies, a indiqué Charles Super, en charge de la communication au Département vaudois de la culture.
A savoir, "un ensemble représentatif de sa carrière avec des ½uvres majeures, en particulier celles qui ont des liens avec la Suisse". Elles seront réparties selon les v½ux des responsables du Musée Jenisch, du Musée cantonal des Beaux-Arts, de la Bibliothèque cantonale universitaire et des Archives cantonales.
Prêts américains
Le SERAC est désormais dans l’attente de la liste détaillée de cette proposition de don. Le canton informera M. Delessert de la décision finale des institutions concernées et de la répartition des ½uvres entre celles-ci en fonction de la liste proposée.
En ce qui concerne les 700 autres oeuvres, les dessins des livres pour enfants et les tableaux de l'auteur seront conservés au Norman Rockwell Museum de Stockbrige (Massachussetts). Les dessins politiques et éditoriaux iront à la Library of Congress (Washington DC).
Les oeuvres remises au canton de Vaud seront présentées à l’Espace Arlaud à Lausanne de janvier à mai 2025. Cette exposition sera complétée par des ½uvres prêtées par les deux institutions américaines dépositaires.
Des livres pour enfants au design
Pour mémoire, Etienne Delessert avait approché en début d'année plusieurs musées vaudois pour faire don de la totalité de ses ½uvres. Il était alors question d’environ 2000 pièces, un chiffre revu à la baisse depuis. La proposition avait dû être déclinée faute de place et de moyens pour la conserver.
Le SERAC avait alors offert ses bons offices et proposé diverses solutions de préservation et de valorisation sur sol vaudois, rappelle le canton. M. Delessert était parallèlement en discussion avec des institutions américaines. Divers échanges ont eu lieu avant d'aboutir à la décision actuelle.
Etienne Delessert, 82 ans, s’est fait connaître à Paris et à New York d’abord dans la publicité, les affiches, puis dans l’illustration, les films d’animation et la peinture. Figure du livre pour enfants, père du personnage d'animation Yok Yok, il s’est également fait un nom au niveau international en tant que dessinateur de presse. Il s'est vu décerner le Grand Prix suisse de design début mars.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
"Silver Power": des Romandes fières de leurs cheveux gris
La photographe Ghislaine Heger met en lumière une centaine de femmes qui assument leurs cheveux gris dans son exposition "Silver Power". Jusqu'au 24 juin, l'Espace 81 à Morges accueille la première partie de ce travail, avec une vingtaine de portraits de Vaudoises. Il se déclinera par la suite à Yverdon et dans les autres cantons romands avec d'autres visages.
Pour un homme, devenir grisonnant, peu importe son âge, est souvent connoté comme mature, voire plutôt sexy. Pour une femme, par contre, c’est encore un signe de négligence et de vieillesse, peu importe qu'elle ait 35 ou 70 ans. Cette couleur de cheveux, pas encore totalement acceptée sur le plan social, reste une source de discrimination, notamment sur le marché du travail et l'accès à l'emploi, décrit Ghislaine Heger.
Les choses changent, notamment grâce au confinement qui a poussé certaines femmes, parfois un peu malgré elles, à renoncer aux teintures, raconte la photographe vaudoise qui a eu l'idée de ce projet peu avant la pandémie. Son souhait: mettre en lumière des femmes ambitieuses et inspirantes, qui ne se justifient ni ne s’excusent.
Connues ou anonymes
Connues ou anonymes, conseillères fédérales ou d’Etat, avocates, artistes, cheffes d’entreprise, mères au foyer, sportives, Ghislaine Heger les photographie, mais leur donne également la parole. Chacune aborde le sujet de manière légère ou engagée, chacune raconte son histoire sur ce sujet clivant.
Dans le canton de Vaud, où l'exposition a débuté mardi à Morges, la conseillère d'Etat Nuria Gorrite a accepté de faire partie de l’aventure, aux côtés notamment de l'artiste Coralie Ehinger. Dans le Jura, la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider avait adhéré au projet avant même son élection. Claire Burgy, journaliste à la RTS et marraine de l’exposition, a été impliquée dans le projet dès le départ.
Liberté de choix
Régulièrement confrontées à des réflexions sexistes et/ou âgistes, ces femmes fraient leur chemin malgré les remarques et les conseils non sollicités, avec philosophie et humour, souligne la photographe qui a, elle, un avis nuancé sur la question. Dans ce travail, "il n’est nullement question de pointer du doigt qui que ce soit, de juger ou dire quoi faire. Les femmes doivent avoir la liberté de choix", estime-t-elle.
Et de se remémorer que sa grand-mère de 80 ans avait convoqué toute la famille le jour où elle avait décidé de cesser de se teindre les cheveux. Les femmes qui ont participé au projet relèvent au contraire combien il est cool de vieillir, glisse Ghislaine Heger.
Déclinaison romande
Pour découvrir les portraits des 101 femmes participant au projet, il faudra voyager dans toute la Suisse romande. Jusqu'au 30 avril 2024, une exposition différente sera déclinée dans chaque canton, avec à chaque fois une vingtaine de portraits.
Après les Vaudoises, ce sera les Jurassiennes fières de leurs cheveux gris, puis les Neuchâteloises, Fribourgeoises, Valaisannes, et enfin Genevoises. Un texte de l'essayiste Mona Chollet accompagne l'exposition.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Louvre accueille les chefs-d'oeuvre du musée Capodimonte
Le musée parisien du Louvre accueille à partir de mercredi des chefs-d'oeuvre du musée napolitain Capodimonte, devenant l'hôte pendant six mois, avec ses propres collections, de la plus importante exposition au monde consacrée à la Renaissance italienne.
Déployée sur trois lieux - grande galerie, salle de la chapelle et salle de l'horloge - l'exposition intitulée "Naples à Paris" comprend près de 70 oeuvres d'art provenant du musée italien qui sera en travaux à partir de 2024, dont la collection a été rassemblée, avant l'unification de l'Italie, par les familles Farnèse, Bourbon et Bonaparte-Murat.
Ajoutée aux centaines d'oeuvres déjà présentes dans les collections du musée du Louvre, elle offre aux visiteurs un concentré du meilleur de la peinture italienne du XVe au XVIIe siècle.
Y sont présentés les plus beaux portraits produits entre Venise, Rome et Florence, entre 1515 et 1535 aux côtés de nus remarquables et de chefs-d'oeuvre spectaculaires de Caravage, Masaccio, Bellini, Ribera ou Mazzola, dit Parmigianino, mais aussi du Titien, de Carrache ou de Reni.
Raphaël et Michel-Ange aussi
Le visiteur passe du plus grand maniérisme italien et ses nuances de vert et de rouge aux clairs-obscurs et au réalisme subversif du Caravage ou à la violence paroxystique du baroque napolitain, comme "Judith décapitant Holopherne", d'Artemisia Gentileschi, femme peintre remise à l'honneur par certains musées, historiennes de l'art et médias, au cours des dernières années.
A "la recherche d'équilibre et de grâce du baroque italien du Louvre depuis Mazarin et Louis XIV, axé sur les écoles romaine et bolognaise", répond le "baroque napolitain, basé sur le dramatique et le spectaculaire", souligne Sylvain Bellenger, directeur général du musée Capodimonte, un des deux commissaires de l'exposition.
Si le Louvre est "très riche en peinture vénitienne du XVIe siècle comme Titien ou Véronèse, il possède un peu moins de Tintoret et peu de Bellini", un peintre dont le musée Capodimonte apporte "un des plus beaux tableaux: 'la Transfiguration'", selon l'autre commissaire, Sébastien Allard, directeur du département des peintures du musée du Louvre.
Une salle propose plusieurs "cartons" exceptionnels (dessins préparatoires au fusain et à la craie) de Raphaël et Michel-Ange.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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