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Culture

Valse des inédits de Johnny Hallyday

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Deux titres inédits de Johnny Hallyday, ici lors des Victoires de la Musique en 2016, sortiront prochainement (archives). (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

A l'approche de la date anniversaire de sa disparition, le 5 décembre 2017, Johnny Hallyday revient toujours dans l'actualité: cette fois, deux inédits, sur deux labels différents, se talonnent.

"Un cri" et "Grave moi le coeur" ne sont pas les premiers inédits tirés des limbes: "La nuit avec moi" et "Deux sortes d'hommes" avaient été publiés en 2020.

Il y a donc d'abord "Un cri" composé et réalisé par Yodelice, un des complices (guitariste-producteur) des dernières années du chanteur. La chanson figure au coeur de "Made in Rock'n'Roll", album qui compile dix autres titres déjà connus du "Taulier", remastérisés pour l'occasion. L'ensemble, très rock, est publié vendredi chez Parlophone, label dans la galaxie Warner, dernière maison de disques de la star.

Soit deux semaines avant "Grave moi le coeur", livré dans une intégrale des chansons de Johnny revisitées en symphonique et supervisées par un autre de ses anciens bras-droits, l'arrangeur-star Yvan Cassar, qui a travaillé avec Vangelis ou encore Charles Aznavour.

Sortie prévue le 1er décembre sous l'égide d'Universal, maison de disques historique du "rockeur préféré des Français". Avant une reprise de la tournée "Johnny Symphonique" en mars et avril 2024.

"Un cri" date de février 2017, période où Johnny, qui vient d'apprendre qu'il est malade d'un nouveau cancer, "ressent un besoin de faire de la musique hors d'une configuration d'album" a raconté Yodelice à quelques journalistes, dont l'AFP, en début de semaine.

"Jouer avec mon pote"

Chose rare, l'artiste pose sa voix sur une maquette, accompagné d'une guitare acoustique blues, alors que, d'habitude, il se met derrière le micro avec un groupe pour emballer un produit fini.

Mais la chanson en restera à cette première ébauche car elle ne s'inscrit pas dans le disque mis en route un peu plus tard, "Mon pays c'est l'amour", réalisé par Yodelice, qui sortira à titre posthume en 2018.

Ebranlé par la disparition de l'interprète de "Allumer le feu", Yodelice laissera ce titre de côté. Jusqu'à ce que la ferveur intacte des fans le pousse à retravailler le morceau. En isolant la voix, l'urgence du ton convoque une instrumentation plus rock, dont Yodelice s'est chargé en grande partie. "J'avais l'impression de jouer avec mon pote", confie le musicien.

Le texte signé Vincent Walter Jacob, musicien inconnu du grand public, revêt un aspect testamentaire, entre trajectoire personnelle et amour des Etats-Unis.

"Grave moi le coeur" est une ballade, adaptation en français par Jean Fauque, célèbre parolier qui travailla notamment avec Alain Bashung, du standard d'Elvis Presley "Love me tender". Le titre avait été répété et couché sur bande, à l'origine, en prévision du show à Las Vegas en 1996 et d'un des disques qui en découlerait, "Destination Vegas". Mais "L'idole des jeunes", comme on le surnommait à ses débuts, n'a retenu ce morceau ni pour le live ni pour l'album.

"Maturité, abandon"

"Aussi dingue que ça puisse paraître, c'était sur une bande de répétitions et ça n'avait pas été numérisé. Johnny ne m'en avait jamais parlé, il avait dû lui-même l'oublier", confie Yvan Cassar, joint au téléphone par l'AFP.

Pourtant, les deux hommes ont parlé des heures durant de ce titre du "King", fondateur pour Johnny qui l'avait vu et entendu adolescent au cinéma dans le film du même titre, "Love me tender", avec Elvis en vedette acteur-chanteur. Pendant le show à Las Vegas, Johnny l'interprétera dans sa V.O., en anglais.

Après avoir isolé la piste de la voix, Yvan Cassar l'a sertie d'une nouvelle orchestration, tout en gardant le "souffle" de Johnny. "On sent dans cette chanson son rapport à la vie, il y a une maturité, un abandon", note l'arrangeur.

Selon un bon connaisseur du dossier, interrogé par l'AFP, "on n'est pas à l'abri de découvrir d'autres inédits étant donné la masse d'enregistrements du chanteur dans sa carrière".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'acteur français Niels Arestrup est mort à l'âge de 75 ans

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L'acteur français a remporté trois César au cours de sa carrière (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

L'acteur français Niels Arestrup est mort dimanche à l'âge de 75 ans à son domicile de Ville-d'Avray, dans la périphérie de Paris. Cette figure du théâtre et du cinéma a, au cours de sa carrière, été récompensé par plusieurs César et un Molière.

"J'ai la douleur extrême de faire part du décès de mon époux, l'immense acteur Niels Arestrup, au terme d'un combat courageux contre la maladie. Il s'est éteint entouré de l'amour des siens", a écrit dans un communiqué son épouse, Isabelle Le Nouvel.

Se tenant volontiers à l'écart d'une célébrité qu'il acquiert tardivement, Niels Arestrup obtient deux premiers César du meilleur second rôle pour des prestations devant la caméra du même réalisateur, Jacques Audiard, pour "De battre mon coeur s'est arrêté" (2005) et "Un prophète" (2009).

Il a aussi tenu en 2016 l'un des principaux rôles de la série de fiction politique "Baron noir", où il n'a accepté de jouer que dans la première saison. "Je refuse d'incarner un personnage récurrent, de m'embarquer pour deux ou trois ans dans un rôle qui finit par vous coller à la peau", expliquait-il au Monde en 2019.

"Présence magnétique"

"Nous avons été éblouis par la force de son jeu et sa présence magnétique face à la caméra de Jacques Audiard, de Bertrand Tavernier, de Julian Schnabel ou d'Albert Dupontel. Il restera comme un de nos plus grands comédiens", a écrit la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur la plateforme X.

L'acteur doit son nom à un père danois qui avait tenté d'émigrer vers les États-Unis mais s'était arrêté en France pour se marier. Ce père ne lui parlait que français, dans un milieu très modeste en région parisienne. "Vous imaginez bien que fils d'ouvrier à Bagnolet dans les années 1950, le spectacle, le théâtre, le cinéma, c'était quelque chose qui n'entrait pas du tout dans mes pensées", disait-il au Figaro en 2021.

Mais il s'était passionné pour le théâtre en prenant des cours avec la comédienne Tania Balachova. Il resta fidèle à la scène pendant près d'un demi-siècle, et rejeta largement la célébrité. "Quand j'ai commencé dans le métier, les directeurs de théâtre choisissaient une pièce, puis ils se posaient la question de la distribution. Maintenant, c'est l'inverse: on cherche une vedette et, après seulement, la pièce qui pourrait aller avec", déplorait-il dans Le Monde.

De 1989 à 1993, il a lui-même pris la direction d'un théâtre, celui de la Renaissance à Paris. Parmi tous ses rôles, plutôt de personnages sombres et inquiétants, le dernier a été au cinéma celui d'un chef d'orchestre dans "Divertimento" en 2023. Un troisième et dernier César du meilleur second rôle lui avait été remis en 2014 pour son incarnation d'un directeur de cabinet dans "Quai d'Orsay". Il avait remercié Bertrand Tavernier pour ce "rôle un peu différent de ce qu'on [lui] proposait d'habitude, presque un truc drôle".

Sa carrière, également marquée par l'obtention d'un Molière du meilleur comédien en 2020, a été aussi entachée par des accusations de violences contre des actrices lors de tournages ou de répétitions, entre autres par Isabelle Adjani ou Myriam Boyer. "Ça me colle à la peau", admettait-il, interrogé par Libération en 2007. Il n'a jamais été visé par une plainte. Avec son épouse, il a eu des jumeaux nés en 2012.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Les Urbaines reviennent avec 50 propositions artistiques

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Le Théâtre Sévelin 36 est l'un des douze lieux à accueillir la 28ème édition du festival Les Urbaines (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le festival Les Urbaines, dédié aux expérimentations artistiques, revient du 6 au 8 décembre pour sa 28e édition. Quelque 50 "propositions artistiques" - performances, live, dj sets, installations, oeuvres plastiques ou encore vidéos - seront présentées dans 12 lieux de Lausanne, Chavannes et Renens.

"Reconnu pour sa capacité à capter les courants esthétiques émergents, le festival présente une diversité de sensibilités et de démarches singulières dans les domaines sonores, performatifs et visuels", écrivent les organisateurs. L'événement se veut "une invitation à la mutation des sensibilités et à la dissidence des subjectivités".

L'entrée au festival est gratuite et ouverte à tous les publics, précisent les organisateurs de cette édition 2024, marquée par un nouveau binôme à sa direction. Yasemin Imre a en effet rejoint Samuel Antoine à la tête de l'événement.

Drag limaces et orchestre de crayons

Cinq ateliers seront proposés par des artistes aux visiteurs désireux de s'impliquer plus activement. Au menu, une "introduction créative à l'art de l'avant-drag" où les participants seront invités à aller au-delà du "drag binaire (c'est-à-dire drag kings et queens)" pour voyager "vers ses intermédiaires (drag limace, drag plante, drag putois ou drag punk)".

Un atelier d'écriture orale est également au programme, tout comme un atelier consacré à l'exploration du "potentiel somatique et performatif de la physicalité du zombie". Les 5-10 ans pourront quant à eux s'essayer à dessiner la musique avant de s'assembler en un "orchestre de crayons".

Cette année, le Festival se déroulera dans six lieux supplémentaires. Les expositions à l'Espace Arlaud et à la maison Pyxis (ancien mudac) se poursuivront en outre jusqu'au dimanche 15 décembre, "pour prolonger cette immersion".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Réseaux sociaux: l'Australie prête à discuter avec Musk

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Le premier ministre australien ANthony Alabnese s'est dit prêt dimanche à dialoguer avec le propriétaire de X Elon Musk sur l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans approuvée jeudi par Canberra. (© KEYSTONE/AP/Lukas Coch)

Le premier ministre australien s'est dit prêt dimanche à dialoguer avec le propriétaire de X Elon Musk, critique de l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans approuvée jeudi par le parlement du pays océanien.

"Nous parlerons à n'importe qui", a affirmé dimanche Anthony Albanese, interrogé par la chaîne australienne ABC sur la possibilité de discussions avec le milliardaire.

"En ce qui concerne Elon Musk, il a son programme. Il a le droit de le pousser en tant que propriétaire de X (...) Nous engagerons le dialogue", a ajouté le premier ministre lors de cet entretien.

Le texte obligera les plateformes telles que X, TikTok, Instagram ou encore Facebook à prendre "des mesures raisonnables" pour empêcher les enfants et jeunes adolescents de détenir un compte, dans un délai d'au moins un an, sous peine d'amende.

Mais la loi ne fournit quasiment aucun détail sur ses modalités d'application, si bien que certains experts ont exprimé des doutes sur la faisabilité technique de cette interdiction.

Les géants du secteur ont quant à eux condamné le texte, pointant le risque qu'il ne renvoie les jeunes utilisateurs vers des plateformes alternatives dangereuses.

M. Albanese a pour sa part affirmé dimanche que son gouvernement déciderait dans les 12 prochains mois des conditions de vérification de l'âge des utilisateurs, mais, a-t-il insisté, précisant qu'une pièce d'identité ne serait pas nécessaire.

"Nous savons que les entreprises de réseaux sociaux ont davantage d'informations sur vous et moi que nos propres amis (...) Nous savons qu'ils sont capables de le faire", a jugé le chef du gouvernement.

En novembre, le milliardaire Elon Musk avait soutenu sur X que le projet de loi visait à "contrôler l'accès à internet de tous les Australiens".

En cas de non-respect de l'obligation, les plateformes s'exposeront à des amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d'euros).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lausanne: projections géantes à Plateforme 10

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Des projections géantes s'afficheront dès le 7 décembre sur la façade du bâtiment accueillant Photo Elysée et le mudac (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plateforme 10 à Lausanne accueillera une deuxième édition des Projections XXL du 7 au 29 décembre. Des créations d'étudiants de deuxième année du bachelor Photographie de l'Ecole cantonale d'art (ECAL) seront projetées sur les façades du bâtiment abritant Photo Elysée et le mudac.

Ces projections ont été imaginées par onze étudiantes et étudiants dans un cours consacré à la création de vidéo mapping. Leurs oeuvres "suscitent une réflexion sur la perception des échelles, des fonctions et des formes architecturales", indique Plateforme 10 dans un communiqué.

Le pôle muséal rappelle que ce projet est né grâce à l'initiative de Lausanne Lumières, qui a réuni l'ECAL et Photo Elysée pour "concrétiser cette expérience visuelle unique."

Pour mémoire, outre ces projections géantes, Plateforme 10 accueille pour la première fois Bô Noël cette année. La grande route et des chalets boutiques ont notamment été installés sur le site, qui recevra aussi la "silent party" du 31 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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