International
Les biens de Johnny Hallyday seront gelés
Le tribunal de grande instance de Nanterre a décidé vendredi de geler les avoirs de Johnny Hallyday, comme souhaité par David Hallyday et Laura Smet. Il ne les a par contre pas suivis dans leur demande de droit de regard sur le dernier album posthume du rockeur.
Le juge a estimé que les aînés du chanteur justifient d'un "risque réel de transfert de tous les biens du défunt au profit du JPS Trust", dont sa veuve Laeticia est la bénéficiaire, qui pourrait "intervenir à tout moment, et/ou de liquidation des actifs successoraux, les privant quasiment de toute chance de recouvrer la part successorale à laquelle ils pourraient prétendre".
En conséquence, "il y a lieu, pour prévenir ce dommage imminent, de faire droit" aux demandes de Laura et David et de "prononcer certaines mesures conservatoires", ajoute l'ordonnance du juge.
Dizaines de millions d'euros
Laeticia Hallyday a donc interdiction "de vendre ou de disposer" des biens immobiliers de Marnes-la-Coquette, près de Paris, et sur l'île de Saint-Barthélémy (Antilles françaises). Toutes les redevances perçues au titre des droits de l'artiste doivent également être mises sous séquestre.
En revanche, les deux propriétés de Santa Monica et Los Angeles ne sont pas concernées par ce gel afin que les mesures conservatoires "n'aient pas de conséquences disproportionnées" pour la veuve du chanteur et ses enfants mineurs.
Au total, le patrimoine de Johnny Hallyday, décédé le 6 décembre à 74 ans, représenterait plusieurs dizaines de millions d'euros: propriétés, voitures de luxe et droits issus de 1160 chansons.
Accord sans ambiguïté
Concernant l'album, l'accord signé en novembre 2017 entre Warner et Johnny Hallyday "démontre sans ambiguïté que le chanteur acceptait que les dix titres listés qu'il avait interprétés lors des sessions d'enregistrement fassent l'objet d'une commercialisation par la société Warner", considère l'ordonnance.
Le juge estime que "rien ne vient établir le risque certain d'une atteinte portée à l'interprétation de l'artiste qui justifierait un contrôle des demandeurs avant la sortie publique de l'album".
(ATS)
CREDIT PHOTO : Keystone/EPA AFP POOL/LUDOVIC MARIN / POOL
Football
La Suisse coule encore face à l'Espagne
L'équipe de Suisse dames s'est lourdement inclinée 5-0 contre l'Espagne, mardi en Ligue des nations à Cordoue. Le maintien en 1re division se complique.
Elles n'ont pas eu voix au chapitre. Comme lors du 8e de finale de la dernière Coupe du monde (5-1), les Suissesses ont pris l'eau face à l'Espagne, championne du monde en titre.
A l'occasion de leur deuxième match dans la nouvelle Ligue des nations, les protégées d'Inka Grings se sont encore inclinées. Elles ont cette fois plié à cinq reprises, sans même parvenir à trouver la solution devant les filets ibériques.
C'est Garcia qui a frappé la première, profitant d'une relance complètement manquée de la gardienne Herzog (15e). Puis la Roja a doublé la mise juste avant la mi-temps, au terme d'un splendide effort collectif ponctué par une volée de Bonmati (45e +1).
Cette dernière a inscrit un doublé dès la reprise, après que les Espagnoles se sont baladées dans la défense suisse (49e). Puis Herzog a une nouvelle fois relâché un tir lointain dans les pieds de Gabarro (57e).
L'oeuvre espagnole a été parachevée par Oroz, qui a expédié une frappe, imparable cette fois, depuis l'extérieur de la surface (87e).
L'objectif de se maintenir en première division de la compétition s'est ainsi encore compliqué, après la défaite initiale face à l'Italie. La prochaine rencontre des Suissesses aura lieu le 27 octobre prochain, à Göteborg face à la Suède.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Milik libére la Juventus
La Juventus Turin a pris difficilement le meilleur (1-0) sur Lecce, équipe surprise du début de saison, grâce à un but d'Arkadiusz Milik mardi lors de la 6e journée du Championnat d'Italie.
La Juve, humiliée à Sassuolo (4-2) samedi dernier, s'est replacée grâce à ce succès provisoirement à la 2e place avec 12 points, à deux longueurs du leader, l'Inter.
Mais les sifflets qui ont raccompagné aux vestiaires à la pause les joueurs de Massimiliano Allegri, puis les applaudissements timides au coup de sifflet final ont montré une nouvelle fois que cette Juve 2023-24 n'enthousiasmait pas ses tifosi.
Il a fallu attendre la 57e minute pour que Milik, préféré à Dusan Vlahovic, délivre la Juve en poussant du bout du pied une remise de la tête d'Adrien Rabiot.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
5 ans et demi de prison pour le capitaine du "Viking Sigyn"
Le capitaine ukrainien d'un navire de croisière, impliqué dans une collision mortelle avec une embarcation transportant des touristes sud-coréens sur le Danube en mai 2019, a été condamné mardi à cinq ans et demi de prison en Hongrie.
Iouri Caplinskij, 68 ans, a été reconnu coupable de "mise en danger" dans le cadre du code fluvial, "ayant entraîné de nombreux décès", a déclaré la juge du tribunal de Budapest, Leona Nemeth.
Il a en revanche été acquitté des accusations de "non-assistance à personne en danger". Avant la lecture du jugement, le commandant a exprimé ses "immenses regrets".
"Je ne trouve pas le sommeil la nuit. Les souvenirs de cette terrible tragédie ne me laissent pas une minute de repos et me hanteront durant le reste de ma vie", a-t-il déclaré à la barre en ukrainien, visiblement dévasté, devant une salle comble.
Sept survivants
Le 29 mai 2019, il pilotait le "Viking Sigyn", de la compagnie Viking Cruises basée à Bâle en Suisse, quand il a heurté de plein fouet le "Sirène". Ce bateau d'excursion transportait 33 Sud-Coréens et deux membres d'équipage hongrois.
Seuls sept touristes ont survécu au naufrage survenu au coeur de la capitale hongroise, près du Parlement.
Les corps de 27 victimes ont été retrouvés au fil de plusieurs semaines de recherches. Une femme reste portée disparue quatre ans et demi après l'accident, le plus grave depuis plus d'un demi-siècle dans le pays d'Europe centrale.
Des images de vidéosurveillance avaient montré le "Viking Sigyn", imposant navire de 135 mètres et 2000 tonnes, foncer à grande vitesse sur le "Sirène", embarcation de 26 mètres.
Elle a alors coulé en quelques secondes, dans une eau d'une température de 10 à 15 degrés Celsius.
Négligente distraction
Selon les procureurs, le capitaine était distrait et a fait preuve de négligence, ne parvenant pas à ralentir à temps.
Il lui était en outre reproché de n'être pas venu en aide aux naufragés tombés à l'eau ou piégés à bord. Son avocat Gabor Toth s'est félicité "d'avoir au moins réussi à convaincre le tribunal" qu'il ne s'agissait pas là "d'un acte délibéré".
Dans une déclaration écrite lue pendant le procès, qui s'était ouvert en mars 2020, Iouri Caplinskij a expliqué ne pas avoir remarqué le bateau et pensait avoir touché du bois flottant à la surface, selon le journal Blikk.
Quand il a compris ce qui se passait, il était sous le choc et a laissé les commandes au second officier, a-t-il raconté.
"En tant que capitaine d'un bateau, vous avez des obligations (...) Ce n'est pas un jouet et quiconque le pilote doit avoir toute sa raison", a réagi après la décision Me Zsolt Sogor, représentant la compagnie Panorama Deck qui opérait le bateau naufragé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nagorny Karabakh: des milliers de réfugiés cherchent à fuir
Des milliers d'habitants du Nagorny Karabakh ont cherché à fuir leur région mardi pour passer en Arménie où au moins 28'000 d'entre eux ont déjà trouvé refuge selon Erevan, une semaine après une offensive de l'Azerbaïdjan dans cette région sécessionniste du Caucase.
"Pour le moment, 28'120 personnes déplacées de force sont arrivées en Arménie depuis le Nagorny Karabakh", a indiqué à la télévision Tigran Khatchatrian, le vice-premier ministre arménien, citant un nouveau décompte.
L'Azerbaïdjan a ouvert dimanche la seule route menant de cette région à l'Arménie, quatre jours après la capitulation des séparatistes et un accord de cessez-le-feu qui place le Nagorny Karabakh sous le contrôle de Bakou.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé l'Azerbaïdjan à respecter ses engagements de protéger les civils dans la province et à y permettre l'accès de l'aide humanitaire.
"Le secrétaire d'Etat s'est à nouveau entretenu avec le président Aliev aujourd'hui et a souligné l'urgence de mettre fin aux hostilités, d'assurer la protection inconditionnelle et la liberté de mouvement des civils, et de garantir un accès humanitaire sans entrave au Nagorny Karabakh", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.
La France, qui a rappelé mardi qu'elle tiendrait "pleinement responsable l'Azerbaïdjan du sort de la population arménienne", a appelé à "une action diplomatique internationale" face "à l'abandon de l'Arménie par la Russie".
Paris a estimé que l'exode "massif" des Arméniens du Nagorny Karabakh se déroule "sous l'oeil complice de la Russie", qui avait déployé en 2020 une force de maintien de la paix dans cette région sécessionniste.
Pour sa part, l'Union européenne, a réclamé de l'Azerbaïdjan qu'il détaille sa "vision" quant à l'avenir des Arméniens vivant au Nagorny Karabakh.
Dans un communiqué, l'UE souligne la "nécessité pour la transparence et pour un accès de l'aide humanitaire internationale et de responsables chargés de veiller au respect des droits humains, et d'obtenir davantage de détails sur la vision de Bakou concernant l'avenir des Arméniens du Nagorny Karabakh en Azerbaïdjan".
Dans le flot de réfugiés arméniens, l'Azerbaïdjan recherche de possibles auteurs de "crimes de guerre", a indiqué mardi de son côté une source gouvernementale azerbaïdjanaise à l'AFP.
Explosion mortelle
"L'Azerbaïdjan a l'intention d'amnistier les combattants arméniens qui ont déposé les armes au Karabakh. Mais ceux qui ont commis des crimes de guerre pendant les guerres au Karabakh doivent nous être remis", a indiqué cette source, en expliquant pourquoi les hommes en âge de combattre étaient filmés par une caméra au dernier point de contrôle avant de quitter l'enclave.
Lundi soir, en plein exode, un dépôt de carburant a explosé dans l'enclave majoritairement peuplée d'Arméniens, faisant au moins 68 morts, 290 blessés et 105 portés disparus, ont annoncé mardi les autorités séparatistes, qui ont demandé une assistance extérieure urgente pour faire face à cette catastrophe.
"Des dizaines de patients sont toujours dans un état critique", ont-elles indiqué dans un communiqué.
Parmi les morts, treize n'ont pas été identifiés et les corps vont être soumis à des analyses médico-légales, selon la même source.
Plus tôt mardi, le gouvernement arménien avait annoncé avoir déjà accueilli plus de 13'000 réfugiés du Nagorny Karabakh, alors qu'un flot ininterrompu de véhicules transportant des familles et leurs affaires empilées sur les toits se pressait au dernier poste de contrôle azerbaïdjanais avant le territoire arménien, via le corridor de Latchine.
"Expulsés"
Lundi, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev avait réaffirmé la promesse selon laquelle les droits des Arméniens de l'enclave seraient "garantis".
Le chef de l'Etat s'exprimait au côté de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, acteur clef dans la région, quelques jours seulement après la victoire des soldats azerbaïdjanais contre les troupes de la "république" autoproclamée du Nagorny Karabakh, rattaché en 1921 à l'Azerbaïdjan par le pouvoir soviétique.
L'Union européenne devait recevoir mardi à Bruxelles de hauts représentants de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan, deux anciennes républiques soviétiques qui se sont affrontées militairement au Nagorny Karabakh de 1988 à 1994 (30000 morts) et à l'automne 2020 (6^500 morts). Le bilan de l'invasion éclair de la semaine dernière est de 200 morts, selon la partie arménienne.
Le premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais se rencontreront par ailleurs le 5 octobre à Grenade, en Espagne, avec la participation du président français Emmanuel Macron, du chancelier allemand Olaf Scholz et du président du Conseil européen Charles Michel, une rencontre prévue de longue date qui n'a pas été annulée.
"Des jours terribles"
L'Azerbaïdjan s'est engagé à permettre aux rebelles qui rendraient leurs armes d'aller en Arménie.
Beaucoup craignent que les Arméniens ne fuient massivement le Nagorny Karabakh alors que les forces azerbaïdjanaises resserrent leur emprise.
Car outre l'angoisse qui règne parmi les quelque 120'000 habitants de la région, la situation humanitaire y demeure très tendue.
L'afflux en Arménie de réfugiés du Nagorny Karabakh a entraîné d'immenses embouteillages sur l'unique route reliant la "capitale" de la région sécessionniste, Stepanakert, à ce pays.
Depuis dimanche soir, il a submergé la ville frontalière de Goris peuplée d'une vingtaine de milliers d'habitants, première étape pour la plupart des réfugiés.
La semaine dernière, M. Pachinian a annoncé que son pays de 2,9 millions d'habitants se préparait à accueillir 40'000 réfugiés.
La Russie, qui voit le Caucase comme son pré carré et avait déployé il y a trois ans une force de maintien de la paix dans ce territoire après une brève offensive de l'Azerbaïdjan, a de son côté fermement rejeté lundi les critiques émises par M. Pachinian qui l'a accusée d'avoir abandonné son allié.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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