Économie
Sony veut investir près de 16,3 milliards de francs sur 3 ans
Sony a annoncé mercredi prévoir des "investissements stratégiques" à hauteur de 2000 milliards de yens (16,29 milliards de francs) dans les trois prochaines années.
Le géant japonais de l'électronique vise tout particulièrement les segments dans l'industrie du divertissement comme le jeu vidéo.
Ces investissements devraient être réalisés à partir de l'exercice en cours 2021/22 (démarré le 1er avril) jusqu'au 31 mars 2024, a précisé Sony dans un communiqué à l'occasion de la présentation de sa stratégie de moyen terme. Sony cherche prioritairement à développer ses propriétés intellectuelles et ses activités touchant directement les consommateurs (jeu vidéo, musique, streaming vidéo, cinéma...), en particulier en dopant ses plateformes en ligne et communautés associées, ainsi que son offre de jeux mobiles.
Cette politique s'inscrit ainsi dans la continuité de la stratégie du groupe ces dernières années: Sony a racheté ou pris des parts dans des studios de jeu vidéo (Insomniac, Epic Games) et acquis à 100% la maison d'édition musicale EMI Music. Il est aussi en train de racheter Crunchyroll, plateforme de streaming spécialisée dans l'animation japonaise.
Il a aussi récemment investi dans Discord, application de discussions très populaire chez les joueurs, qu'il veut intégrer dès l'an prochain à son réseau PlayStation Network. Sony a également cité mercredi l'énorme succès actuel de son film d'animation "Demon Slayer", dont une adaptation en jeu vidéo doit sortir prochainement: "Demon Slayer est un exemple du déploiement de toutes les diverses activités de Sony pour maximiser la valeur de la propriété intellectuelle" d'une oeuvre, a-t-il commenté.
Le groupe compte directement toucher à terme 1 milliard de personnes avec ses contenus de divertissement, contre environ 160 millions actuellement. Cependant il s'agit là d'une "vision" et non d'un objectif à atteindre dans un délai imparti, a précisé son PDG Kenichiro Yoshida lors d'une conférence de presse en ligne.
Sony va par ailleurs continuer à investir dans les technologies, notamment dans les capteurs d'image, avec lesquels il compte jouer un rôle important dans la mobilité, sur fond de l'essor des voitures autonomes. M. Yoshida n'a pas souhaité commenter mercredi une information du quotidien économique nippon Nikkan Kogyo selon laquelle son groupe serait en pourparlers avec le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC pour établir une usine commune au Japon, avec le concours du gouvernement japonais.
Le groupe prévoit aussi des rachats de ses propres actions. Cependant les investisseurs à Tokyo n'étaient guère emballés par son plan de moyen terme: vers 03H50 GMT, le titre Sony gagnait seulement 0,27% à 10.785 yens (indice Nikkei: +0,4%).
Économie
Une nouvelle CCT pour Edelweiss Air cette année encore
La nouvelle convention collective de travail (CCT) négociée pour le personnel de cabine de la compagnie aérienne suisse Edelweiss devrait être signée cette année encore, selon le syndicat des pilotes. L'objectif est qu'elle entre en vigueur à l'automne 2024.
La nouvelle CCT s'appliquera rétroactivement au 1er juillet 2024, a déclaré le patron d'Edelweiss, Bernd Bauer, dans un entretien diffusé lundi par le journal Blick.
Le syndicat des pilotes Aeropers et la compagnie aérienne poursuivent le même intérêt, soit la satisfaction des équipages, ajoute M. Bauer. "Mais cela doit être compatible avec les intérêts économiques de l'entreprise". Les détails de la CCT sont encore en cours de règlement, note-t-il. "L'objectif est d'apposer des signatures sur les documents avant la fin de l'année".
Le personnel de cabine d'Edelweiss travaille depuis le début juillet sans CCT valable, après qu'Aeropers a interrompu les négociations à la mi-avril et que l'ancienne CCT a expiré. La compagnie aérienne et Aeropers se sont mis d'accord sur les points essentiels d'une nouvelle CCT à la fin juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Boeing: accord préliminaire pour éviter la grève à Seattle
La direction de Boeing et les responsables syndicaux se sont mis d'accord sur une importante hausse de salaire qui permettrait d'éviter une grève dans la région de Seattle, ont annoncé dimanche les deux parties. L'accord doit encore être ratifié par les salariés.
Il prévoit une hausse des salaires de 25% sur la durée de la nouvelle convention collective, selon Boeing et le syndicat International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM) District 751, qui représente plus de 30'000 employés de l'avionneur américain dans cette région.
Autres dispositions clés du texte: une réduction du coût des soins de santé pour les salariés, une baisse des heures supplémentaires obligatoires, douze semaines de congé parental rémunéré et l'engagement de construire le prochain avion de Boeing dans la région de Puget Sound si le contrat est ratifié cette semaine, selon un document de Boeing.
Cet accord préliminaire survient à peine quelques semaines après l'arrivée du nouveau patron Kelly Ortberg, qui a la tâche de redresser l'emblématique avionneur dont la réputation a été entachée, notamment par des problèmes de sécurité aérienne.
"Le meilleur contrat"
Alors que M. Ortberg avait promis de "réinitialiser" les relations avec le syndicat, IAM-District 751 avait jugé vendredi que les deux parties étaient "très éloignées".
Dans un message adressé à ses membres, le président du syndicat, Jon Holden, a déclaré que "la force, la solidarité et l'unité" du syndicat avaient permis d'obtenir "le meilleur contrat que nous ayons jamais eu".
M. Holden a intimé à ses membres d'examiner avec attention la proposition. "Nous sommes prêts à nous battre si nécessaire, mais nous pensons que cette proposition bénéficiera à tous nos membres et à notre avenir", a-t-il dit dans un message. "Ce vote est maintenant entre vos mains, comme il se doit", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La restructuration de La Poste pas remise en cause (Cirillo)
La Poste suisse poursuit comme prévu la réduction de son réseau, indépendamment des oppositions politiques. Les décisions prises s'inscrivent dans la stratégie de l'entreprise qui a été définie et qui reste valable, relève le dirtecteur général Roberto Cirillo.
Dans une interview au SonntagsBlick, M. Cirillo met en avant le principe de la sécurité du droit, qui implique de tenir le cap sans quoi il serait impossible de continuer le développement d'une société de cette taille, qui compte 46'000 employés. Il était interrogé en lien avec des interventions parlementaires demandant de renoncer à la restructuration, soumises au Parlement durant la session d'automne en cours.
Roberto Cirillo juge "juste et important" que la politique débatte de La Poste. Cependant, ajoute-t-il, les 170 bureaux de poste concernés par le redimensionnement ne "seront pas simplement supprimés", mais transformés en filiales gérées par des partenaires.
Au cours des quatre prochaines années, La Poste investira 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.
Comme annoncé en mai, l'entreprise s'apprête à supprimer environ un cinquième de ses bureaux de poste d'ici 2028. Dans quatre ans, elle disposera encore de 600 offices exploités en propre et de 2000 sites desservis partout en Suisse. Il n'y aura pas de licenciement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Jordan: avoir une place financière importante engendre des risques
Le président sortant de la Banque nationale suisse (BNS) est favorable au maintien d'une place financière internationale de premier plan en Suisse. Mais pour cela, avertit-il, il faut accepter le risque des banques d'importance systémique et actives au niveau mondial.
Le défi consiste à définir pour UBS un paquet global de corrections réduisant les risques et permettant à la banque de travailler avec succès depuis la Suisse, déclare Thomas Jordan dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung. Il faut améliorer les possibilités de liquidation et procéder à des adaptations au niveau du capital, ajoute-t-il, soulignant que la BNS soutient les mesures proposées par le Conseil fédéral.
Il faut également empêcher un changement fondamental de système, comme la reprise de la surveillance des banques par la BNS, relève le président de la banque centrale, pour qui, il est important que la BNS reste indépendante. "Si la Banque nationale suisse était responsable de la surveillance des banques, cela augmenterait le risque de politisation et de perte d'indépendance, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives à long terme sur la politique monétaire".
"Moyens non conventionnels"
Comme exemple, il cite le passé récent, avec une inflation relativement faible en Suisse, qui a justement montré à quel point "une politique monétaire indépendante est précieuse".
Thomas Jordan se retire à la fin du mois de septembre après avoir dirigé la banque centrale suisse pendant douze ans. Il travaille pour la BNS depuis plus de 27 ans. "Dans l'histoire, il n'y a pas eu d'autre période pendant laquelle la BNS a été contrainte de mener une politique monétaire avec des moyens non conventionnels aussi longtemps", constate-t-il.
Son successeur sera l'actuel vice-président de la BNS, Martin Schlegel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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