International
4000 agents pour transférer un chef de gang en Equateur
Quelque 4000 soldats et policiers ont participé samedi au transfert dans une prison de haute sécurité du chef du plus puissant gang d'Equateur. Adolfo "Fito" Macias est accusé d'avoir menacé de mort le candidat à la présidentielle assassiné il y a trois jours.
Selon les autorités, "Fito" et ses hommes contrôlaient au moins un bâtiment de la prison où il était détenu. Les militaires et agents, lourdement armés, ont pénétré à l'aube à bord de véhicules blindés dans le centre de privation de liberté numéro huit de Guayaquil, où était détenu depuis 2011 le chef de la redoutable bande criminelle "Los Choneros".
Des images diffusées par les forces de sécurité sur les réseaux sociaux montrent un homme corpulent et barbu appréhendé par les agents, les mains sur la tête, puis à terre les mains liées et en sous-vêtements parmi des dizaines de prisonniers.
Le président équatorien Guillermo Lasso a ensuite annoncé sur le réseau social X que "Fito" avait été transféré à La Roca, une prison de sécurité maximale de 150 places située dans le même complexe pénitentiaire à Guayaquil.
Deuxième dans les sondages
Le nom de "Fito" fait la Une de la presse en Equateur depuis l'assassinat mercredi par balles de Fernando Villavicencio, 59 ans, candidat centriste qui était en deuxième position dans les sondages en vue des élections présidentielles prévues pour le 20 août.
Il avait affirmé la semaine dernière que le chef du gang, condamné à 34 ans de prison pour assassinat et trafic de drogue, avait menacé de le tuer. Ancien journaliste et membre du congrès, M. Villavicencio avait enquêté sur le trafic de drogue dans son pays.
Six ressortissants colombiens ont été arrêtés dans cette affaire, et un septième a été tué dans une fusillade avec les gardes du corps du candidat.
Les gangs de trafiquants de drogue sont puissants dans les prisons du pays. Plus de 430 détenus sont morts lors d'affrontements entre bandes rivales à l'intérieur des établissements depuis 2021, des dizaines d'entre eux ayant été démembrés et leurs corps brûlés.
Le parti centriste Construye a annoncé samedi que la colistière de M. Villavicencio, Andra González, sera sa candidate à la présidentielle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Tifo pro-palestinien: la FFF et le PSG convoqués vendredi à Beauvau
Un tifo qui passe mal à Paris. Le ministère de l'Intérieur français va recevoir vendredi la FFF et le PSG.
Deux jours après le déploiement au Parc des Princes d'une banderole en soutien à la Palestine par des supporters du club parisien, le président de la Fédération Philippe Diallo et le directeur général du PSG Victoriano Melero seront reçus vendredi à Beauvau.
"Ils seront reçus à 10h par Othman Nasrou", secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, a fait savoir son cabinet. "Le règlement disciplinaire de l'UEFA interdit la diffusion de messages politiques de nature provocatrice dans les stades", écrit M. Nasrou dans un courrier adressé à la FFF et au PSG.
"Compte tenu de la taille (réd: de la banderole), son installation ne peut pas avoir échappé à la vigilance du club", ajoute le secrétaire d'Etat.
L'UEFA a décidé de son côté qu'elle n'engagerait aucune procédure contre le PSG, estimant que "la banderole déployée ne pouvait pas être considérée comme provocatrice ou insultante dans ce cas précis".
Avant PSG-Atlético Madrid, qui s'est soldé par une défaite 2-1 des Parisiens, le Collectif ultras Paris (CUP) a déroulé un tifo avec le message "Free Palestine", autour des couleurs rouge et bleu du PSG, avec un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, Jérusalem, des chars ou encore une personne portant le keffieh.
L'immense toile portant des dessins et couvrant toute la tribune Auteuil surmontait une banderole "La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde".
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait condamné jeudi sur X/Twitter le déploiement de la banderole, demandant "au PSG de s'expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d'unité".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Face au retour de Trump, l'Europe appelée à écrire son histoire
Les dirigeants européens ont tenté jeudi à Budapest d'afficher un front uni face au retour fracassant de Donald Trump à la Maison Blanche. Cela même si le siège de l'Allemagne est resté vide en raison de l'aggravation de la crise politique à Berlin.
"Nous avons démontré que l'Europe pouvait prendre son destin en main quand elle était unie", a insisté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"C'est un moment de l'Histoire, pour nous, Européens, qui est décisif", a de son côté asséné Emmanuel Macron. "Au fond, la question qui nous est posée, voulons-nous lire l'Histoire écrite par d'autres - les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois - ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?"
Hasard des soubresauts de la politique au sein des 27, le président français a fait ces déclarations en l'absence du dirigeant de l'autre poids lourd du bloc européen : l'Allemagne. Confronté à l'éclatement de sa coalition, le chancelier Olaf Scholz n'était pas présent à Budapest pour ce sommet de la Communauté politique européenne (CPE).
Zelensky en première ligne
Fait notable, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui avait salué mercredi le "succès éclatant" de son "ami" Donald Trump, a opté pour un ton résolument sobre à l'ouverture de "son" sommet, organisé dans le flamboyant stade Puskas Arena, du nom du légendaire joueur de football Ferenc Puskas.
Au lendemain d'un spectaculaire come-back politique qui a sidéré l'Amérique et le monde, une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement se sont réunis dans la capitale hongroise pour ce sommet "CPE", avant un conclave plus restreint avec seulement les 27 membres de l'UE vendredi.
Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont le pays redoute une chute de l'aide de Washington, la posture du milliardaire américain ne doit pas distendre les liens entre les Etats-Unis et l'Europe.
"Nous espérons que l'Amérique deviendra plus forte. C'est le genre d'Amérique dont l'Europe a besoin. Et une Europe forte est ce dont l'Amérique a besoin. C'est le lien entre les alliés qui doit être valorisé et qui ne doit pas être perdu", a-t-il martelé jeudi devant les dirigeants européens.
Toute concession sur l'Ukraine à Vladimir Poutine serait "inacceptable" pour Kiev et "suicidaire" pour l'Europe, a-t-il martelé.
"Pas préparés à un tel scénario"
Devenir du soutien à l'Ukraine, menace de désengagement militaire, retour en force des droits de douane, enjeux environnementaux : l'arrivée prochaine à Washington de l'imprévisible homme d'affaires, quatre ans après la fin de son premier mandat, place l'UE et les pays qui en sont proches face à des défis vertigineux.
"Les Européens ont vraiment le couteau sous la gorge", résume Sébastien Maillard, de l'Institut Jacques Delors. "Le résultat de cette élection force l'UE à ouvrir les yeux. C'est peut-être dans des situations comme celles-ci que les choses peuvent se faire".
En dépit d'appels répétés ces derniers mois à une plus grande autonomie stratégique européenne, le bloc semble pris de court face à un second mandat qu'il espérait évitable.
"Pour dire les choses clairement, je ne pense pas qu'ils se soient véritablement préparés à un tel scénario", résume Guntram Wolff, du centre de réflexion Bruegel. "Il n'y a pas de plan élaboré sur la marche à suivre, que ce soit au niveau européen ou au niveau franco-allemand."
En matière économique, face au "choc des droits de douane" annoncé, le danger est que chacun aille faire son voyage à Washington.
"Mini-Chine"
Donald Trump, qui comparaît pendant sa campagne électorale l'UE à une "mini-Chine" abusant de son allié américain en accumulant des excédents commerciaux massifs, dit vouloir augmenter les droits de douane sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.
L'objectif de la CPE, initialement imaginée par Emmanuel Macron, est de rassembler beaucoup plus large que l'Union européenne. Au-delà des 27 membres du bloc, une vingtaine de pays ont été invités, des pays aux trajectoires radicalement différentes vis-à-vis de l'UE : des candidats déclarés (et impatients) à l'adhésion, des pays qui savent que la porte leur est fermée pour longtemps et le Royaume-Uni, qui a choisi de la quitter avec fracas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des nations: pas de Mbappé avec la France
Le capitaine Kylian Mbappé n'a pas été convoqué en équipe de France pour les prochains matches de Ligue des nations. Les Bleus affronteront Israël (14 novembre) et l'Italie (17 novembre).
C'est la deuxième fois d'affilée que Mbappé est dispensé d'un rassemblement de l'équipe de France. Le mois dernier, l'attaquant avait été laissé à la disposition du Real Madrid pour soigner une blessure à la cuisse gauche. Mais la star des Bleus avait déclenché une grosse polémique en étant titularisé par son club deux jours avant le début du stage.
Celle-ci a ensuite pris une tout autre dimension après les révélations de la presse suédoise sur l'ouverture d'une enquête pour viol qui viserait, selon les quotidiens Aftonbladet et Expressen, l'attaquant après une virée à Stockholm. La police et la justice suédoises n'ont toujours pas indiqué si Mbappé faisait bel et bien l'objet d'une plainte pour viol.
Méforme
A ces soucis en dehors des terrains s'ajoutent les problèmes purement sportifs du champion du monde 2018. Dans la foulée d'un Euro 2024 raté, Mbappé est clairement en méforme. Il vient de passer à côté de deux grands matches perdus à domicile par le Real, le Clasico contre le FC Barcelone (4-0) il y a dix jours et le choc en Ligue des champions face à l'AC Milan (3-1), mardi.
Les milieux Adrien Rabiot et N'Golo Kanté ainsi que le défenseur Dayot Upamecano effectuent en revanche leur retour chez les Bleus. Enfin, le jeune gardien lillois Lucas Chevalier (23 ans) a été appelé pour la première fois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Israël mène de nouvelles frappes contre les bastions du Hezbollah
L'armée israélienne a mené jeudi des frappes aériennes sur des fiefs du Hezbollah pro-iranien, dans le sud du Liban frontalier d'Israël et dans la banlieue sud de Beyrouth. Vers la capitale, un secteur proche du seul aéroport international du pays a été touché.
Les frappes nocturnes sur la banlieue de la capitale libanaise ont été précédées d'un appel de l'armée israélienne aux habitants à évacuer. Elles ont causé "des dégâts mineurs" dans des bâtiments de l'aéroport international de Beyrouth, "mais pas dans le terminal", a indiqué à l'AFP un responsable de l'aéroport qui a requis l'anonymat.
Le ministre des Travaux publics et des transports, Ali Hamié, a assuré à l'AFP que "les avions décollent et atterrissent" sans problème. Un photographe de l'AFP a vu un hangar contigu à l'aéroport, très endommagé par la frappe intervenue après que le Hezbollah a annoncé mercredi avoir visé une base militaire proche de l'aéroport Ben Gourion, principal aéroport d'Israël.
2600 morts
L'armée israélienne poursuit par ailleurs ses frappes contre le Hezbollah dans le sud et l'est du Liban où elle a indiqué avoir visé des dizaines de cibles et éliminé une "soixantaine de terroristes" du mouvement chiite "dans plusieurs frappes à Baalbeck (est) et au nord du fleuve Litani", situé à une trentaine de km de la frontière israélienne.
Mercredi soir, le ministère libanais de la Santé a fait état d'un bilan de 40 morts et 53 blessés dans des frappes israéliennes dans l'est du Liban, notamment à Baalbeck.
Plus de 2600 personnes ont été tuées au Liban depuis le début de l'escalade entre Israël et le Hezbollah le 23 septembre, pour la majorité des civils, a déclaré le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad, à l'AFP.
Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, avait affiché mercredi sa détermination à poursuivre le combat contre Israël, malgré les coups infligés à son mouvement depuis que l'armée israélienne a réorienté contre lui la guerre qu'elle mène depuis plus d'un an contre le Hamas palestinien soutenu lui aussi par l'Iran.
Hezbollah affaibli
Le Hezbollah, dont la direction a été largement affaiblie, assure que ses hommes repoussent les incursions israéliennes et annonce quotidiennement des tirs sur Israël.
L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a fait état jeudi de "combats violents depuis minuit" entre des combattants du mouvement chiite et des soldats israéliens après une "tentative d'incursion de l'ennemi israélien" dans le territoire libanais depuis le nord d'Israël.
A sa frontière sud, Israël poursuit sa guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza assiégée et en proie à un désastre humanitaire.
"Approches erronées"
Dans la foulée de la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président élu ont discuté mercredi au téléphone de la "menace iranienne" et "ont convenu de coopérer pour la sécurité d'Israël", selon le bureau de M. Netanyahu.
Téhéran, qui entretient depuis des décennies des relations tendues avec les Etats-unis, a dit jeudi espérer que l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche permette à Washington de "revoir les approches erronées du passé".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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