International
Le bilan des incendies à Hawaï monte à 93 morts
Le bilan des feux de forêts à Hawaï, déjà les plus meurtriers en plus d'un siècle aux Etats-Unis, pourrait dépasser les 100 décès dimanche. Le drame alimente les critiques sur la gestion du drame par les autorités.
Ces brasiers d'une intensité et d'une vitesse exceptionnelle ont fait 93 morts. Un chiffre voué à augmenter, car seule une petite partie de la zone incendiée a pu être fouillée. "Aucun de nous ne connaît encore l'ampleur" du désastre, a reconnu John Pelletier, chef de la police de Maui.
Les flammes ont réduit en cendres la ville balnéaire de Lahaina, avalant maisons, voitures, hôtels ou commerces. Leur chaleur était si forte que les corps retrouvés sont difficiles à identifier, a expliqué M. Pelletier. Pour l'instant, seuls deux ont pu l'être.
L'incendie "a même fait fondre le métal", a précisé le chef de la police, appelant les proches de personnes disparues à se soumettre à un test ADN, pour aider à l'identification des victimes.
Pas d'alertes
Les circonstances de ces incendies fulgurants, dont la cause n'est pas encore connue, restent floues. Ils ont en tout cas pris les habitants par surprise, ce que beaucoup reprochent aux autorités.
"Vous voulez savoir quand on a su qu'il y avait le feu? Quand il est arrivé devant la maison", s'est agacée auprès de l'AFP, Vilma Reed. "La montagne brûlait derrière chez nous et on nous a dit que dalle!"
Comme de nombreux habitants, elle n'a reçu ni alerte, ni ordre d'évacuation, à cause d'une série d'anomalies.
Les puissantes sirènes, utilisées notamment pour les tsunamis, sont restées muettes. Personne ne sait s'il s'agissait d'une défaillance technique ou d'une décision des opérateurs Les alertes officielles à la télévision et la radio, elles, étaient hors de portée pour les résidents privés d'électricité.
Enfin, les téléphones, précieux relais d'information pour les autorités dans ces crises, n'ont pas pu aider, faute de réseau. Selon des habitants, l'avertissement habituellement envoyé en cas de danger météorologique ou d'alerte enlèvement n'a pas retenti sur leurs appareils.
Enquête ouverte
Une enquête a été ouverte par la procureure générale sur les circonstances de l'incendie, notamment les décisions prises par les autorités.
Le députée de Hawaï Jill Tokuda a déjà reconnu que les autorités avaient "sous-estimé la dangerosité et la rapidité du feu".
Mazie Hirono, sénatrice démocrate de l'archipel, a elle déclaré sur CNN ne pas vouloir "chercher à trouver des excuses pour cette tragédie". "Personne ne l'a vu venir. C'est tout", a estimé le responsable policier John Pelletier.
De nombreux facteurs ont contribué à la dangerosité extrême de ces feux, par exemple la présence de végétaux qui brûlent très facilement, un ouragan au sud-ouest de l'île de Maui qui nourrissait des vents très violents, ou un hiver anormalement sec.
5,52 milliards
Sur place, la population veut déjà penser à l'avenir, et s'active au milieu des débris pour nettoyer ou retrouver des bribes de leurs vies, épargnées par les flammes.
Quelque 2207 bâtiments, majoritairement résidentiels, ont été détruits ou endommagés, selon l'agence fédérale chargée de la réponse aux catastrophes naturelles (Fema).
Rien que pour l'incendie de Lahaina, le coût de la reconstruction est estimé à 5,52 milliards de dollars. La reconstruction prendra probablement "des années", a prévenu Mazie Hirono.
Ce désastre intervient au milieu d'un été marqué par une série d'événements météorologiques extrêmes partout sur la planète, dont une vague de chaleur intense dans le sud des Etats-Unis et des mégafeux de forêt au Canada, des phénomènes liés au réchauffement climatique selon les experts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Crise climatique: les pays vulnérables devant la CIJ
Une représentante de pays vulnérables a fait part vendredi de son "immense déception" face à l'attitude de grands pollueurs et demandé à ce que leur responsabilité historique soit reconnue par la plus haute juridiction de l'ONU, qui clôt des audiences sur le climat.
"Nous ne pouvons pas nous contenter des traités sur le climat pour résoudre cette crise mondiale", a déclaré à l'AFP Cristelle Pratt, une représentante de l'Organisation des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, un groupe de 79 nations.
"Nous devons nous référer à l'ensemble du droit international. Et nous devons le faire pour des raisons d'équité et de justice. Chaque être humain sur cette planète a le droit de vivre une vie digne", a-t-elle ajouté, dans le contexte d'audiences historiques ces deux dernières semaines à la Cour internationale de justice (CIJ), avec un nombre record d'États et d'organisations s'adressant aux juges.
Il y a une "immense déception" envers les pays développés mais cela n'est "pas du tout surprenant", a affirmé Mme Pratt.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Lindsey Vonn confirme son retour à Saint-Moritz
Lindsey Vonn a confirmé vendredi qu'elle ferait son retour en Coupe du monde lors de l'étape de Saint-Moritz les 21 et 22 décembre. L'Américaine avait pris sa retraite il y a près de six ans.
"Elle est de retour", a écrit sur Instagram Redbull, le sponsor de la skieuse de 40 ans, en publiant une vidéo où on voit l'ancienne "Speed Queen" dire en souriant: "il paraît que Saint-Moritz est un endroit sympa à cette période de l'année".
Ancienne détentrice du record féminin de victoires en Coupe du monde avec 82 succès, Lindsey Vonn s'est lancé le défi fou de revenir au plus haut niveau, près de six ans après avoir pris sa retraite lors des Mondiaux d'Are en février 2019.
Victime de nombreuses blessures pendant sa carrière, l'Américaine a été opérée au printemps pour faire remplacer une partie de son genou droit, victime de dégénérescence tricompartimentale, par une prothèse en titane.
Avant de pouvoir retrouver le circuit mondial - grâce à une nouvelle règlementation qui permet aux anciennes gloires du ski de retrouver la Coupe du monde dans des conditions avantageuses -, Vonn a dû s'aligner début décembre sur des courses du circuit secondaire. "Ca a été un succès. Certains disent que j'étais lente mais je trouve que c'était génial", avait-elle dit sur Instagram mercredi.
Avant de retrouver la compétition en Suisse, Lindsey Vonn va être ouvreuse ce week-end lors de l'étape de la Coupe du monde à Beaver Creek, où ont lieu une descente et un super-G.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Banque d'Italie abaisse sa prévision de croissance pour 2024
La Banque d'Italie a abaissé vendredi sa prévision de croissance économique pour 2024, tablant désormais sur 0,7% contre 0,8% auparavant, en raison d'une "croissance plus faible de la demande étrangère".
L'institution a également revu en baisse ses estimations pour 2025 et 2026, misant sur respectivement 0,7% et 1,2%, contre 0,9% et 1,3% auparavant, en données non corrigées des jours ouvrables.
Le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti avait assuré dès jeudi que la croissance de l'Italie "pourrait atteindre 0,7%" cette année, mais que cette correction à la baisse n'aurait pas d'impact sur les comptes.
La coalition de droite et d'extrême droite dirigée par Giorgia Meloni avait prévu auparavant une progression du produit intérieur brut (PIB) de 1% pour l'année en cours, malgré une croissance nulle enregistrée au troisième trimestre.
"Nous avons fait des prévisions extrêmement prudentes sur les finances publiques" et "comme nous l'avons fait dans le passé, nous obtiendrons des résultats encore meilleurs qu'annoncé", a affirmé M. Giorgetti.
Rome s'est engagé à ramener le déficit public dès 2026 à 2,8% du PIB, en dessous du plafond de 3% fixé par le pacte de stabilité européen, ce qui laisse peu de marge pour une politique économique expansionniste.
Corrigée des jours ouvrables, la hausse du PIB serait de 0,5% en 2024, 0,8% en 2025 et 1,1% en 2026, a précisé la Banque d'Italie.
Malgré "un environnement de grande incertitude, en particulier sur les politiques commerciales de la nouvelle administration américaine, la croissance de la demande extérieure se consolidera", estime l'institution.
Mais cette hausse sera "bien inférieure à la moyenne des deux décennies précédant la pandémie", ajoute la Banque d'Italie. Après un recul des exportations de 0,3% cette année, elle table sur une hausse de 1,3% en 2025 et de 3,2% en 2026.
L'Italie subit le contrecoup des affres de l'Allemagne, son principal partenaire commercial, qui a tout juste échappé à une récession grâce à une hausse de son PIB de 0,1% au troisième trimestre.
Après la croissance nulle au troisième trimestre, le PIB devrait progresser "à un rythme modéré" au quatrième, estime la Banque d'Italie.
"La croissance pourrait s'accélérer à partir du second semestre de l'an prochain", grâce à la reprise de la consommation et des exportations.
Dans un contexte de ralentissement de l'inflation, la consommation des ménages devrait rester stable en 2024 et croître de 1% en 2025 et 0,9% en 2026.
L'inflation devrait atteindre 1,1% en 2024 et 1,5% en 2025 et 2026.
Début décembre, l'Institut national des statistiques (Istat) avait divisé par deux sa prévision de croissance pour 2024, tablant désormais sur une hausse du PIB de 0,5%, contre 1% estimé juin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: prévisions de croissance 2025 et 2026 en fort repli
La Banque fédérale d'Allemagne a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour les années 2025 et 2026, douchant les espoirs d'un rebond rapide de la première économie européenne enlisée dans une crise structurelle.
L'institution prévoit une hausse de 0,2% du Produit intérieur brut l'an prochain, contre 1,1% dans ses dernières estimations en juin. Pour 2026, elle table sur une croissance de 0,8%, contre 1,4% précédemment.
Ces prévisions, également révisées à la baisse cette semaine par plusieurs instituts économiques nationaux, s'éloignent encore de celles du ministère de l'Économie, qui attend une croissance de 1,1% en 2025 et de 1,6% en 2026.
Pour 2024 en revanche, l'affaire est entendue : le PIB devrait reculer de 0,2% d'après le gouvernement et la Bundesbank, soit une deuxième année de récession consécutive.
"L'économie allemande lutte non seulement contre des vents contraires conjoncturels persistants, mais aussi contre des problèmes structurels", déclare le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, dans un communiqué.
L'industrie allemande, jadis fer de lance de l'économie, souffre de la faiblesse des exportations et de prix d'énergie plus élevés que chez ses voisins, conséquence notamment de la guerre russe en Ukraine.
Les investissements reculent dans un contexte politique incertain avant des élections législatives anticipées prévues en février, après l'éclatement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.
Le marché du travail, traditionnellement robuste, montre par ailleurs des signes de ralentissement, ce qui affecte la consommation privée qui, contrairement aux anticipations d'il y a quelques mois, ne jouera pas un rôle moteur dans la reprise économique espérée.
La Bundesbank prévoit une stagnation du PIB durant l'hiver 2024/2025, avant une reprise progressive d'ici fin 2025.
Ces prévisions restent incertaines, notamment en raison de la "possible montée du protectionnisme mondial", a souligné M. Nagel, en référence aux hausses de tarifs douaniers que pourrait imposer une nouvelle administration américaine sous Donald Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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