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Israël bombarde Gaza, sa réponse à la riposte iranienne en suspens

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Avant l'aube, des dizaines d'attaques israéliennes ont frappé le secteur de Khan Younès, dans le sud de l'étroite bande de terre. Dix-huit corps y ont été récupérés sous les décombres et transférés dans un hôpital, a indiqué la Défense civile. (© KEYSTONE/EPA/STR)

Israël a lancé lundi des dizaines de frappes meurtrières sur la bande de Gaza ravagée par 6 mois de guerre. Le monde attend la réponse d'Israël à la riposte de l'Iran consécutive à l'attaque contre son consulat, qui a aggravé les risques d'embrasement régional.

Cette première attaque directe menée par la République islamique d'Iran contre le territoire israélien, qu'Israël a dit avoir déjouée avec ses alliés, a en effet été lancée en riposte à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, imputée à Israël.

Dans la foulée, l'Iran a dit considérer "l'affaire close" et mis en garde Israël, son ennemi juré, contre tout "comportement imprudent" qui déclencherait une réaction "bien plus forte" de sa part.

Alors que la question des représailles israéliennes se pose, une nouvelle réunion du cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu a commencé lundi à Tel-Aviv. Une précédente réunion dimanche s'est terminée sans aucune décision, avaient affirmé les médias locaux en faisant état de divisions parmi les responsables israéliens.

Craintes à l'étranger

Alliés historiques d'Israël, les Etats-Unis ont d'ores et déjà dit ne pas vouloir "d'une guerre étendue avec l'Iran", et les appels internationaux à la désescalade se sont multipliés. "Nous ne participerons à aucune action potentielle de la part" d'Israël, a insisté dimanche un responsable américain.

"Nous ne soutenons pas une frappe en représailles", a déclaré lundi le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, à la BBC. Le président français Emmanuel Macron a appelé à éviter un "embrasement" régional.

Le carnage continue à Gaza

En attendant, l'armée israélienne s'est dite déterminée à ne pas dévier de ses objectifs face au Hamas palestinien, un allié de l'Iran, dans la bande de Gaza assiégée depuis six mois et menacée de famine en raison de la guerre selon l'ONU.

La guerre a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre par le mouvement islamiste Hamas à partir de Gaza, qui a fait 1170 morts, selon un bilan de l'AFP établi sur la base de données officielles. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent retenues à Gaza dont 34 seraient mortes, toujours selon Israël.

Israël a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Son armée a lancé une offensive d'envergure, aérienne puis terrestre, contre le territoire palestinien pauvre et surpeuplé.

Ces dernières 24 heures, 68 morts ont été recensés à Gaza selon le ministère de la Santé du Hamas lundi, ce qui porte à 33'797 le bilan des personnes tuées, en majorité des civils, dans les opérations israéliennes depuis le 7 octobre d'après la même source.

Khan Younès sous les bombes

"Même quand nous étions attaqués par l'Iran, nous n'avons pas perdu de vue, pas un seul instant, notre mission essentielle à Gaza, qui consiste à sauver nos otages des mains du Hamas, mandataire de l'Iran", a déclaré dimanche le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, en annonçant l'envoi prochainement de deux brigades de réserve à Gaza.

Avant l'aube, des dizaines d'attaques israéliennes ont frappé le secteur de Khan Younès, dans le sud de l'étroite bande de terre. Dix-huit corps y ont été récupérés sous les décombres et transférés dans un hôpital, a indiqué la Défense civile.

L'attaque de Rafah reste programmée

Benjamin Netanyahu veut surtout lancer une offensive terrestre contre Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza, qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas et où selon l'armée des otages sont détenus.

Et ce malgré les mises en garde de la communauté internationale, y compris les Etats-Unis, qui redoute un bain de sang parmi les quelque 1,5 million de Palestiniens entassés à Rafah, la plupart des déplacés ayant fui les combats ailleurs dans le territoire.

Dimanche, et à la suite d'une fausse rumeur selon laquelle l'armée autorisait les déplacés à retourner dans le nord de Gaza, des milliers de ces déplacés ont pris le chemin du retour. "On ne respire plus à Rafah. C'est terrible", raconte à l'AFP Basma Salman. Mais l'armée a démenti la rumeur. "Le nord de la bande de Gaza reste une zone de combat".

"Au bord du précipice"

"Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les populations de la région font face à un vrai danger de conflit généralisé dévastateur. C'est le moment de la désescalade", a déclaré le patron de l'ONU Antonio Guterres lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité dimanche. Il a condamné à la fois la frappe contre le consulat iranien à Damas et la riposte iranienne qui a suivi.

A la réunion, l'ambassadeur israélien à l'ONU, Gilad Erdan, a appelé le Conseil de sécurité à "imposer toutes les sanctions possibles contre l'Iran". Et l'ambassadeur d'Iran, Amir Saeid Iravani, a souligné que son pays "n'a pas eu d'autre choix que d'exercer son droit à l'autodéfense".

"Les pays occidentaux devraient apprécier la retenue de l'Iran au cours des derniers mois", "au lieu de porter des accusations", a dit lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne Nasser Kanani, après les condamnations de son attaque contre Israël.

La République islamique d'Iran appelle à la destruction d'Israël. Mais jusqu'à samedi dernier, elle s'était gardée d'attaquer frontalement Israël.

Ses alliés, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, ont, après le début de la guerre à Gaza, mené de nombreuses attaques contre Israël.

Lundi, le Hezbollah a affirmé avoir fait exploser des engins au passage de soldats israéliens qui ont franchi selon lui la frontière, au Liban. L'armée a fait état de quatre soldats blessés mais sans confirmer qu'ils aient traversé la frontière

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le pape appelle l'Ukraine et la Russie à dialoguer directement

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Le pape Léon XIV salue la foule après avoir prononcé la bénédiction Urbi et Orbi le jour de Noël depuis le balcon principal de la basilique Saint-Pierre au Vatican jeudi 25 décembre 2025. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Le pape Léon XIV a appelé jeudi l'Ukraine et la Russie à trouver "le courage de dialoguer directement et fustigé les "blessures ouvertes" laissées par les guerres, à l'occasion de son premier message de Noël.

Le pape américain a également dit penser aux "tentes de Gaza, exposées depuis des semaines à la pluie, au vent et au froid", alors que des centaines de milliers de Gazaouis font face aux pluies hivernales dans des conditions extrêmes.

Assombrie par les conflits et polarisations politiques, l'année 2025 s'achève avec des sources d'espérance pour la communauté chrétienne qui a célébré son premier Noël festif à Bethléem, en Cisjordanie occupée, depuis le début de la guerre à Gaza.

Mais l'appel du souverain pontife à une trêve d'un jour dans le monde n'a pas été entendu en Ukraine, où la guerre fait rage depuis près de quatre ans.

Lors de sa traditionnelle bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde), Léon XIV a exhorté les parties impliquées à "trouver le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse" alors que Moscou et Kiev négocient séparément depuis plusieurs semaines le plan américain.

Depuis l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022, la guerre a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et dévasté l'est du pays.

Pour son premier Noël depuis son élection en mai, le chef de l'Eglise catholique s'est livré à un tour d'horizon des conflits internationaux devant 26'000 fidèles massés sur la place Saint-Pierre par un temps pluvieux, évoquant 15 pays dont Haïti, le Mali, la Syrie ou la Birmanie.

Quelques minutes plus tôt, il avait fustigé lors de la messe les guerres qui "laissent derrière elles des ruines et des blessures ouvertes" et l'"absurdité" des discours belliqueux qui envoient les jeunes mourir sur le front.

"Nouvelle ère"

Malgré la grave crise humanitaire, la trêve entrée en vigueur en octobre à Gaza, bien que fragile, a permis le retour des célébrations festives à Bethléem, berceau du christianisme en Cisjordanie occupée.

Des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité.

Comme ailleurs dans la région et au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185'000 personnes en Israël et 47'000 dans les Territoires palestiniens.

Mercredi soir, des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants ont assisté à la messe dans la seule église catholique romaine du territoire palestinien, à Gaza City.

Parmi eux, Elias Al-Jalda, un chrétien palestinien, a confié à l'AFP son espoir de voir "le retour de la vie à Gaza" et le "début d'une nouvelle ère" dans l'année à venir.

Lors de la messe, le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a délivré une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

Politique et intempéries

Tranchant avec les discours des dirigeants religieux, Donald Trump a souhaité un joyeux Noël "à tous, y compris aux pourritures de gauche radicale", en référence à ses opposants démocrates.

Mais au-delà du climat politique électrique aux Etats-Unis depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, ce sont des intempéries majeures qui viennent perturber les fêtes de fin d'année en Californie.

Craignant de dangereuses inondations, les autorités ont décrété l'état d'urgence à Los Angeles et ordonné l'évacuation de centaines de foyers.

En Australie, la fin d'année est assombrie par l'attentat antisémite de Bondi qui a fait 15 morts le 14 décembre.

Dans le sud-ouest de la France, des agriculteurs mobilisés contre la grave crise frappant leur secteur ont préféré passer le réveillon en bloquant une autoroute, où des habitants leur ont apporté huîtres et bûches, plutôt qu'en famille.

Ils se disent prêts à faire de même pour le Nouvel an, comme l'a assuré l'un d'eux, Frédéric Meynard: "On ne l'espère pas, mais s'il faut en arriver là on le fera".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Japon: après les attaques d'ours, leur viande dans des restaurants

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Plus de 9100 ours ont déjà été tués cette année au Japon (archives). (© KEYSTONE/AP Shari Town Hall/STR)

Une viande "juteuse et savoureuse": Koji Suzuki peine à satisfaire les nombreux gourmets avec ses morceaux grillés d'ours. La viande provient d'ours abattus avec l'aval des autorités pour endiguer les attaques qui ont fait un nombre record de 13 morts en 2025.

L'établissement de M. Suzuki, situé dans l'agglomération vallonnée de Chichibu, près de Tokyo, sert également du cerf et du sanglier, mais la popularité de ses plats d'ours a explosé après des mois d'incidents largement médiatisés: plantigrades s'introduisant dans des maisons, rôdant près des écoles, semant la panique dans des supermarchés...

"Avec toutes ces informations sur les ours, le nombre de clients qui veulent en manger a beaucoup augmenté", explique Koji Suzuki, 71 ans, également chasseur. "Il vaut mieux utiliser sa viande dans un restaurant comme celui-ci plutôt que d'enterrer" sa carcasse, estime-t-il.

Son épouse Chieko, qui gère le restaurant, affirme refuser régulièrement des clients, mais reste discrète sur l'ampleur de la fréquentation supplémentaire.

Des milliers d'ours tués

En abattant les ours - qui peuvent peser une demi-tonne et courir plus vite qu'un homme - les autorités espèrent endiguer la menace dans certaines régions du nord du Japon.

Le nombre de victimes d'attaques décédées cette année est déjà deux fois supérieur au précédent record annuel, alors qu'il reste encore quatre mois d'ici à la fin de l'exercice nippon qui s'achèvera à la fin mars. Les scientifiques attribuent le phénomène à une population d'ours en forte croissance, une pénurie de nourriture et le dépeuplement humain de certaines régions.

Pour réagir, Tokyo a déployé des militaires et des unités de policiers anti-émeutes. Le nombre de 9100 ours tués sur l'année 2023-2024 a déjà été dépassé en six mois.

Parallèlement, les autorités espèrent que la viande pourra devenir une source de revenus pour les villages ruraux. "Il est important de transformer ces nuisibles en quelque chose de positif", a insisté le ministère japonais de l'agriculture plus tôt en décembre.

Les autorités locales recevront 100 millions d'euros pour contrôler les populations d'ours et promouvoir une consommation "durable".

Les ours bruns ne vivent qu'à Hokkaido, où leur population a doublé en l'espace de trois décennies pour dépasser 11'500 individus en 2023. Les ours noirs sont eux communs dans une grande partie du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille

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Johannes Hoesflot Klaebo espère bien enlever son 5e Tour de ski (© KEYSTONE/EPA ANSA/ANDREA SOLERO)

Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.

Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.

Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.

Répétition olympique

C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.

Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.

Klaebo vise un 5e titre

Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.

Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le président russe salue l'"amitié invincible" avec Pyongyang

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Outre en 2024 en Corée du Nord, Vladimir Poutine (de dos) et Kim Jong-un se sont rencontrés en septembre à Pékin (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Sputnik Kremlin/ALEXANDER KAZAKOV)

Le président russe Vladimir Poutine a fait l'éloge d'une "amitié invincible" entre Russie et Corée du Nord dans une lettre de voeux adressée au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a rapporté jeudi KCNA. Les deux pays se sont rapprochés sur fond de guerre en Ukraine.

Le président russe affirme que la participation de soldats nord-coréens à l'effort de guerre de Moscou en Ukraine prouve la "fraternité militante" des deux Etats, dans cette lettre reçue la semaine dernière par Pyongyang.

"L'entrée héroïque des soldats de l'armée populaire coréenne dans les combats pour libérer la région de Koursk des occupants et les activités ultérieures des ingénieurs coréens sur le sol russe ont clairement prouvé cette amitié invincible", a écrit M. Poutine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

Les liens solides entre Pyongyang et Moscou "contribueront à l'établissement d'un ordre juste dans un monde multipolaire", a abondé le président russe.

Soldats nord-coréens au front

La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de la Russie en lui fournissant des soldats pour repousser la percée ukrainienne dans la région de Koursk.

Les deux pays sont liés par un accord de défense mutuelle signé en 2024 à l'occasion d'une visite de Vladimir Poutine en Corée du Nord.

Les services de renseignement sud-coréens estiment qu'environ 10'000 soldats du Nord ont participé à la guerre contre l'Ukraine et que 2000 d'entre eux sont morts.

La Corée du Nord n'a confirmé qu'en avril avoir déployé des troupes pour soutenir la guerre menée par la Russie en Ukraine et a admis que ses soldats avaient été tués au combat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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