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Nouvelles frappes russes, le G7 promet de "demander des comptes"

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Le président ukrainien a martelé que son pays tiendrait bon en dépit de ces frappes massives, dont les premières sur Kiev depuis juin. "L'Ukraine ne peut pas être intimidée", a-t-il dit dans son allocution du soir. (© KEYSTONE/AP)

La Russie a revendiqué mardi de nouvelles frappes "massives" sur les infrastructures ukrainiennes. Le G7, réuni en urgence, a promis de "demander des comptes" au président russe Vladimir Poutine.

Lundi déjà, des bombardements russes d'une ampleur inégalée depuis des mois avaient touché Kiev et d'autres villes d'Ukraine, faisant au moins 19 morts et 105 blessés et suscitant un tollé international.

Mardi, la Russie, qui a essuyé de nombreux revers militaires récemment, a poursuivi ses tirs, de moindre ampleur, frappant notamment très loin du front les installations énergétiques de l'Ouest ukrainien.

"Depuis ce matin, 28 missiles ennemis ont été lancés, dont 20 ont été abattus. Plus de 15 drones, principalement des drones d'attaque iraniens. Quasiment tous ont été abattus", a déclaré dans son allocution du soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dit espérer "des progrès de nos partenaires sur la question des défenses antiaériennes et antimissiles".

"Encore les moyens d'une escalade"

L'état-major ukrainien a signalé des frappes aériennes, de missiles de croisière et de lance-roquettes multiples russes sur plus d'une vingtaine de villes et villages dans tout le pays.

En réunion virtuelle avec le G7 dans la journée, M. Zelensky lui avait demandé de l'aider à créer un "bouclier aérien" au-dessus de l'Ukraine, prévenant que "le dirigeant russe, qui est en fin de règne, a encore les moyens d'une escalade", selon la présidence ukrainienne.

Déplorant dans un communiqué "la stratégie russe d'escalade délibérée", le G7 a condamné "de la façon la plus véhémente possible" ces "attaques aveugles contre des populations civiles innocentes" qui sont "un crime de guerre", promettant de "demander des comptes au président Vladimir Poutine".

Avertissement au Bélarus

Le G7 a également prévenu le Bélarus que la création d'une force militaire commune entre Moscou et Minsk constitue "l'exemple le plus récent de (sa) complicité" avec la Russie dans la guerre contre l'Ukraine.

Mardi, Minsk a assuré que la force commune était "purement défensive". Seul allié de Moscou dans cette guerre, sans avoir envoyé ses troupes en Ukraine, le président bélarusse Alexandre Loukachenko a justifié l'initiative en accusant Kiev de préparer une attaque contre son pays.

En Ukraine, la ville de Zaporijjia (sud), pilonnée par les Russes ces dernières semaines, a essuyé mardi, selon les autorités ukrainiennes, une salve de 12 missiles S-300 sur des infrastructures "civiles", faisant un mort.

De nouvelles frappes russes ont touché la région de Zaporijjia en soirée, où "les terroristes russes (...) ont bombardé Orikhiv et Stepnoguirsk", faisant sept morts et sept blessés, selon la présidence ukrainienne.

Des bombardements ont aussi causé de "sévères destructions" sur des installations énergétiques dans la région de Dnipro (centre), privant de courant "de nombreux villages", selon le gouverneur régional.

Kiev a été épargnée. Mais l'opérateur électrique desservant la capitale, DTEK, a annoncé que, faute de puissance, "dès mardi" des coupures de courant régulières allaient affecter différents quartiers, au moment où l'hiver approche et que les Ukrainiens craignent des pénuries d'eau, de chauffage et d'électricité.

Moscou: objectif "atteint"

A Moscou, le ministère de la Défense s'est félicité que ces "frappes massives" contre des "cibles de commandement militaire et du système énergétique de l'Ukraine" aient "atteint leur objectif".

Les bombardements ont été d'une ampleur moindre que lundi, lorsque des dizaines de missiles, roquettes et drones s'étaient abattus sur des infrastructures militaires, énergétiques et de communication ukrainiennes, mais également des sites civils.

Des représailles à l'attaque, "terroriste" selon Vladimir Poutine, qui a endommagé samedi le pont reliant la Russie à la Crimée (sud), péninsule annexée par Moscou en 2014. Symbolique et stratégique, ce viaduc routier et ferroviaire sert à l'approvisionnement russe dans le Sud ukrainien où Kiev mène une contre-offensive. L'attaque contre le pont est intervenue après une série de revers militaires russes dans le nord-est, l'est et le sud de l'Ukraine.

Le président américain Joe Biden a estimé mardi que son homologue russe avait "fait une complète erreur de calcul" sur la résistance ukrainienne, pensant "être accueilli à bras ouverts". "Je pense que c'est une personne rationnelle qui a clairement mal évalué" la situation, a déclaré Joe Biden à la chaîne CNN.

Signe de ces difficultés, Vladimir Poutine a ordonné la mobilisation de centaines de milliers de réservistes en septembre, provoquant le départ massif de Russes du pays. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a vu mardi dans ces bombardements "un signe de faiblesse, car la Russie est en train de perdre sur le champ de bataille".

L'Alliance atlantique a "doublé" sa présence en mer Baltique et mer du Nord à "plus de 30 navires" après le sabotage récent des gazoducs Nord Stream, a ajouté M. Stoltenberg. Le même jour, au regard de la situation en Ukraine, la France a annoncé l'envoi prochain de blindés d'infanterie et de chars Leclerc et un doublement de ses effectifs militaires en Roumanie, pour y renforcer la mission locale de l'Otan.

78 civils exhumés

Dans l'est de l'Ukraine, dans la région de Donetsk, les autorités ont annoncé mardi avoir exhumé les corps de 78 civils dans deux villes récemment reconquises par les forces ukrainiennes.

Selon le bureau du procureur général d'Ukraine, certains corps présentaient des marques de "mort violente", deux étant calcinés, à Sviatorguirsk. A Lyman, 110 tombes ont été dénombrées, desquelles 44 corps ont été exhumés dans l'immédiat, dont ceux "d'un enfant d'un an et de toute sa famille".

L'Ukraine a accusé les forces russes de nombreuses exactions, découvrant à l'occasion de retraites russes les tombes de civils tués ou de victimes de torture ou d'exécution sommaire. Moscou dément systématiquement.

En Russie, Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a accusé mardi Kiev d'avoir bombardé une installation électrique à Chebekino, à sept kilomètres de la frontière, privant de courant "plus de 2000 habitants" sans faire de victime.

Péril nucléaire

A Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie), Vladimir Poutine s'est entretenu mardi avec Rafael Grossi, le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Le président russe s'est déclaré "ouvert au dialogue" au sujet de la centrale nucléaire de Zaporijjia, contrôlée militairement par la Russie depuis mars, tandis que M. Grossi a réitéré son appel à y mettre en place "une zone de protection".

"Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir un accident nucléaire", a-t-il exhorté dans un communiqué, pointant une situation "de plus en plus dangereuse (...) avec des attaques militaires fréquentes qui menacent la sécurité nucléaire". Depuis des mois, Russes et Ukrainiens s'accusent de tirer dans la zone au risque de provoquer un accident nucléaire.

Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu a lancé un appel à un cessez-le-feu "dès que possible". Une rencontre entre Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan est prévue jeudi au Kazakhstan. Moscou comme Kiev estiment que la négociation est impossible.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Val Thorens: Succès de Näslund et Deromedis, les Suisses en retrait

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Fanny Smith (à gauche) s'est imposé en petite finale, échouant au 5e rang final à Val Thorens. (Archives) (© KEYSTONE/AP TT News Agency/PONTUS LUNDAHL/TT)

La Suédoise Sandra Näslund et l'Italien Simone Deromedis ont remporté la première course de Coupe du monde à Val Thorens. Côté suisse, Smith et Fivaz ont tous deux échoué en demi-finale.

Seule représentante helvétique en demies, la championne du monde en titre Fanny Smith a manqué une porte alors qu'elle était au coude à coude pour la 2e place qualificative. La Vaudoise a terminé à la 5e place finale, tandis que Näslund a décroché un 40e succès record en Coupe du monde.

Chez les hommes, les Suisses Alex Fivaz et Thomas Baur se sont brillamment qualifiés en quart de finale, tandis que le champion olympique et du monde en titre bernois Ryan Regez ne s'est pas qualifié pour les 8es de finale pour . Baur a échoué en quarts, tandis que Fivaz a fini 3e, échouant aux portes de la finale. Le Grison s'est ensuite adjugé la 7e place finale, laissant le champion du monde de 2023 Deromedis triompher en ouverture de saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pas de lien entre les vaccins et l'autisme, selon l'OMS

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus insiste sur le caractère "indispensable" des vaccins contrairement à l'administration américaine. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le comité de l'OMS sur la sécurité des vaccins conclut qu'il n'y a pas de lien entre vaccins et autisme, contrairement à l'administration de Donald Trump. "Les vaccins sont indispensables", a affirmé jeudi le directeur de l'institution Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le rapport publié le même jour compile les conclusions de 31 études. "Toutes arrivent à la conclusion" de l'absence d'un lien de causalité, a dit le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU)

"L'autisme n'est pas un effet collatéral des vaccins", a-t-il insisté. Il déplore qu'une étude en 1998 ait abouti à une conclusion différente, avant d'être considérée comme "frauduleuse" et retirée.

Sous l'impulsion du secrétaire à la santé Robert Kennedy Jr, les Etats-Unis ont récemment recommandé de ne pas recourir à certains vaccins parce qu'ils provoquent, selon eux, l'autisme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Portugal au ralenti pour cause de grève générale

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La grève générale au Portugal est le plus important mouvement social depuis 2013. (© KEYSTONE/AP/Armando Franca)

Transports perturbés, écoles fermées et hôpitaux en services réduits: le Portugal est confronté jeudi à sa première grève générale en 12 ans, un mouvement lancé pour protester contre une réforme du code du travail défendue par le gouvernement de droite.

Les stations du métro de Lisbonne n'ont pas ouvert leurs portes, tandis que les ferries et les trains tournaient au rythme des services minimum décrétés, avec des tableaux d'affichage annonçant des annulations en cascade.

"Je me suis levée à 4 heures pour aller travailler, mais là je suis bloquée car je n'ai toujours pas réussi à prendre le train", a témoigné Nairene de Melo, une employée d'hôtel de 20 ans, à la station du Cais do Sodré, qui relie le centre-ville aux banlieues sud et ouest de la capitale portugaise.

Les commerces, cafés et restaurants, étaient ouverts mais avec moins de clients qu'à l'accoutumée.

"C'est beaucoup plus calme que d'habitude (...) Les gens se sont organisés à l'avance", a raconté Fernanda Marques, 64 ans, employée dans un petit café à la sortie de la gare, en installant les tables en terrasse.

L'ambiance était également plus calme que d'ordinaire dans les aéroports, la compagnie nationale TAP Air Portugal ayant supprimé plus de 200 vols, et la plus importante usine automobile du pays, une unité du groupe Volkswagen située dans la région de Setubal (sud) était paralysée.

"Attaque au monde du travail"

D'après des données compilées par la principale confédération syndicale, la CGTP, de nombreux services de collecte de déchets étaient à l'arrêt, de même que des dizaines d'unités hospitalières assurant des soins non urgents.

L'autre centrale syndicale, l'UGT, a fait état d'un taux de participation de ses adhérents de 80%. La Fédération nationale des médecins a évoqué une adhésion de 90% et le premier syndicat enseignant a affirmé qu'elle était supérieure à 90%, provoquant la fermeture de centaines d'écoles.

"La grande majorité des Portugais est au travail", a toutefois assuré le porte-parole du conseil des ministres, Antonio Leitao Amaro, en ajoutant que le mouvement était comparable à "une grève partielle de certains secteurs de la fonction publique".

Cette grève est le plus important mouvement social depuis 2013, à une époque où le pays ibérique vivait sous perfusion de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, qui lui avaient imposé une sévère cure d'austérité budgétaire et la dernière révision en profondeur de la réglementation du travail.

L'actuel gouvernement a présenté en juillet un avant-projet de réforme comprenant plus d'une centaine de mesures visant à "stimuler la croissance économique pour créer plus d'emplois et payer de meilleurs salaires", a fait valoir le Premier ministre Luis Montenegro.

"Corriger un déséquilibre"

L'exécutif souhaite notamment simplifier les procédures de licenciement, allonger la durée des contrats à durée déterminée, offrir plus de flexibilité aux entreprises pour organiser le temps de travail, ou encore élargir les services minimum en cas de grève.

Pour la CGTP, qui organise jeudi une vingtaine de manifestations à travers le pays, cette réforme représente "une des plus grandes attaques faites au monde du travail", a déclaré à l'AFP son secrétaire général Tiago Oliveira.

Le président de la principale confédération patronale, Armindo Monteiro, a quant à lui dénoncé la "position radicale" des syndicats et qualifié cette grève de "prématurée".

L'avant-projet du gouvernement est "une base de discussion" qui vient "corriger un déséquilibre" provoqué par l'adoption en 2023, par le précédent gouvernement de gauche, d'une série d'amendements au code du travail plus favorables aux salariés, a-t-il commenté auprès de l'AFP.

Bien que le gouvernement ne dispose pas de majorité absolue au Parlement, il devrait pouvoir adopter cette série de mesures avec le soutien des libéraux et, surtout, de l'extrême droite, devenue la deuxième force politique du pays à l'issue des législatives de mai dernier.

Alors que le Portugal affiche une croissance économique autour de 2% et un taux de chômage historiquement bas (environ 6%), M. Montenegro a fait valoir que le pays devait profiter de cette conjoncture favorable pour mener cette réforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le trafic d'animaux vivants a atteint de nouveaux records

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Interpol a mené une importante opération transfrontalière. (© KEYSTONE/EPA FILE/WALLACE WOON)

Le trafic d'animaux vivants a atteint des records en 2025. C'est ce qu'a indiqué jeudi l'organisation de coordination policière Interpol au terme d'une opération qui a permis la saisie de près de 30'000 bêtes et l'identification de 1100 suspects.

Entre septembre et octobre, 6160 oiseaux, 2040 tortues, 1150 reptiles, 208 primates, 46 pangolins et 10 grands félins ont été interceptés, ainsi que 19'415 autres animaux sauvages. Ce commerce est en augmentation en grande partie en raison de la demande d'animaux de compagnie exotiques, indique dans un communiqué Interpol, dont le siège est à Lyon.

L'opération a mobilisé les forces de l'ordre de 134 pays, dont la Belgique. Au Qatar, les autorités ont arrêté un individu qui tentait de vendre un primate menacé d'extinction pour 14'000 dollars sur les réseaux sociaux. De leur côté, les autorités brésiliennes ont identifié 145 suspects et sauvé plus de 200 animaux sauvages, démantelant notamment un réseau de trafic de tamarin-lion doré.

Ces réseaux "sont de plus en plus liés à tous les domaines de la criminalité, du trafic de drogue à l'exploitation humaine", a affirmé le secrétaire général d'Interpol Valdecy Urquiza, cité dans le communiqué.

Collaboration transfrontalière

Ces activités criminelles étant de plus en plus liées aux cryptomonnaies, la collaboration transfrontalière et le partage de renseignements entre les forces de l'ordre et les plateformes financières a été déterminante pour retracer les flux financiers illicites, a précisé l'organisme.

"Selon les estimations, les crimes contre les espèces sauvages représentent 20 milliards de dollars par an, mais la nature clandestine de ce commerce laisse penser que le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé", selon le document.

Les grands mammifères ne sont pas les seuls concernés : près de 10'500 papillons, araignées et insectes ont été saisis et le trafic d'animaux marins protégés est aussi en hausse.

Le volume le plus important du trafic concerne des restes ou des dérivés d'animaux destinés à la médecine traditionnelle ou à la consommation.

Commerce de "viande de brousse"

Interpol a ainsi relevé une escalade du commerce illicite de "viande de brousse", c'est-à-dire d'animaux sauvages (singes, girafes, zèbres, antilopes...), avec une augmentation notable de flux en provenance d'Afrique vers l'Europe. Durant l'opération, un total de 5,8 tonnes a été saisi.

Le commerce illégal de plantes a lui aussi atteint des niveaux records. Les forces de l'ordre ont également saisi 32'000 mètres cubes de bois, détaille le communiqué, qui indique que l'exploitation forestière illégale représenterait entre 15 et 30% de tout le bois commercialisé dans le monde.

En Belgique, le SPF Santé publique, les équipes des douanes, la police et l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) ont effectué plusieurs contrôles et actions de sensibilisation dans le cadre de cette opération mondiale visant à lutter contre le commerce illégal d'espèces animales et végétales protégées par la Convention Cites.

"Le commerce illégal des espèces menacées détruit silencieusement notre patrimoine naturel et alimente des réseaux criminels qui prospèrent sur la fragilité du vivant", a commenté Jean-Luc Crucke, ministre fédéral de la Mobilité, du Climat et de la Transition environnementale, chargé du Développement durable. "L'Opération Thunder montre que lorsque nous unissons nos moyens - policiers, douaniers et experts - nous pouvons réellement freiner cette destruction et protéger la biodiversité à la source", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga

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