International
"Bon jour" pour le Yémen avec un accord en Suisse sur des détenus
Près de 900 détenus vont être relâchés prochainement par les parties au conflit yéménite. L'accord a été obtenu après une dizaine de jours de discussions près de Berne. "Un bon jour" pour le Yémen, a dit lundi l'émissaire de l'ONU. Et un succès pour la Suisse.
"Pour des centaines de familles yéménites, aujourd'hui est un bon jour", a dit à la presse à Genève l'émissaire Hans Grundberg, entouré de représentants du Comité de la Croix-Rouge (CICR), de la Suisse, du gouvernement yéménite en exil et des rebelles Houthis. Il n'a pas souhaité donner d'indications plus précises sur la répartition des prisonniers qui seront relâchés.
Mais auparavant, aussi bien les rebelles que le gouvernement avaient affirmé que plus de 180 prisonniers proches du gouvernement et de ses alliés seraient libérés, dont des Saoudiens et des Soudanais, contre plus de 700 Houthis.
L'accord, validé lundi à Genève, a été obtenu après dix jours de réunion dans le plus grand secret des parties, sous l'égide de l'ONU et du CICR. Dans un accord en 2018, le gouvernement en exil et les rebelles Houthis avaient convenu de relâcher 15'000 prisonniers. Ce chiffre est encore loin d'être atteint.
L'échange de détenus désormais attendu doit avoir lieu dans les trois prochaines semaines. "Nous savons que le ramadan arrive", a insisté le directeur régional du CICR Fabrizio Carboni. Et d'appeler les deux parties à un accès sans entrave dans les prochaines semaines pour avancer sur le lourd dispositif, mener des entretiens auprès de ceux qui seront libérés et garantir qu'ils sont en condition d'être transportés.
Prudence sur les avancées politiques
"Il y a beaucoup de travail, beaucoup de préparation", a-t-il insisté. En 2020, le CICR avait facilité l'échange de 1056 prisonniers entre les deux parties, le plus important de l'organisation depuis la Guerre de Corée. Il avait fallu plusieurs jours pour acheminer ces détenus.
"Dans la vie humanitaire, nous n'avons pas souvent de bonnes nouvelles à annoncer", a affirmé M. Carboni pour donner la mesure de l'arrangement obtenu. Il souhaite désormais des avancées sur les personnes portées disparues.
De son côté aussi, l'ONU en veut davantage. Son émissaire a appelé à d'autres libérations, y compris unilatérales. Il va poursuivre ses efforts pour rétablir la trêve qui avait été observée pendant six mois l'année dernière et mettre un terme à un conflit qui dure depuis plus de huit ans.
Mais, malgré le rapprochement récent entre l'Arabie saoudite, qui mène la coalition internationale en soutien au gouvernement yéménite, et l'Iran proche des Houthis, il ne veut pas donner de calendrier. "Je prends une étape après l'autre", tout en pensant à plus long terme, a insisté M. Grundberg, qui s'est rendu récemment dans ces deux pays.
En attendant des avancées politiques, l'accord de lundi prévoit une nouvelle réunion en mai prochain pour parler de libérations supplémentaires. Les deux parties ont également accepté des visites conjointes de leurs centres de détention.
Suisse satisfaite
Pour la Suisse, l'arrangement obtenu sur le Yémen tombe bien, alors qu'elle veut faire avancer les questions de paix et sécurité comme membre non permanent du Conseil de sécurité. "C'est une bonne combinaison", affirme à Keystone-ATS le chef de la division ONU au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), l'ambassadeur Thomas Gürber.
Il n'est pas encore certain que la prochaine réunion de mai aura lieu en Suisse. Mais celle-ci est toujours prête à l'accueillir, a affirmé le secrétaire d'Etat adjoint.
La situation humanitaire reste de son côté préoccupante, même si elle s'est un peu améliorée. Comme l'année dernière, la conférence de donateurs tenue récemment à Genève n'a réussi à rassembler qu'environ 1,2 milliard de dollars, loin des 4,3 milliards demandés par l'ONU et ses partenaires.
Des dizaines de milliers de civils ont été tués ou blessés au total en raison du conflit. Et des millions de personnes ont été déplacées, estime l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Nouvelle attaque mortelle de requin en Nouvelle-Calédonie
Un homme qui pratiquait la pêche sous-marine est mort après une attaque de requin dimanche en Nouvelle-Calédonie. Il s'agit de la deuxième attaque mortelle dans l'archipel français du Pacifique sud depuis le début de l'année.
L'homme a été tué aux alentours de 11h00 locales (02h00 à Paris) alors qu'il pêchait à 500 mètres des côtes d'un îlot isolé de la commune de Poum, à l'extrême-nord de la Nouvelle-Calédonie. Selon la gendarmerie locale, un membre de sa famille a essayé de le secourir, sans succès.
Il s'agit de la deuxième attaque mortelle de requin en Nouvelle-Calédonie depuis le début de l'année.
En février, un touriste australien de 59 ans avait été tué dans la zone de baignade très fréquentée de la plage du Château-Royal à Nouméa, à l'endroit même où trois semaines auparavant une baigneuse avait été très grièvement blessée par un requin de grande taille.
Baignade interdite à Nouméa
Ces attaques, exceptionnelles par leur gravité et leur localisation au coeur de la capitale de l'archipel, ont frappé l'opinion publique et conduit les autorités locales à des mesures drastiques: la baignade est ainsi totalement interdite à Nouméa, à l'exception depuis début mai d'une zone de 200 mètres sur 20 mètres dotée d'un filet de protection.
Des campagnes d'abattage de requins, dénoncées par de nombreuses associations de protection de l'environnement dont l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ont désormais lieu chaque mois. Au total, 82 animaux ont été tués depuis début février.
La maire de Poum, où a eu lieu l'attaque de dimanche, a pour sa part exclu toute interdiction des activités nautiques et de pêche sur sa commune.
"Sans ignorer l'augmentation du nombre d'attaques sur le territoire, il n'y a pas de famille à Poum dans laquelle la pêche n'occupe une place prépondérante", a écrit Henriette Tidjine-Hmae dans un communiqué, rappelant que la dernière attaque mortelle sur sa commune remontait au 15 mars 2000.
L'édile invite toutefois les usagers de la mer "à respecter toutes les règles de prévention en évitant tout comportement humain à risque".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Elections locales et régionales en Espagne: droite bien placée
L'Espagne a commencé à voter dimanche lors d'élections municipales et régionales à l'allure de répétition générale avant les législatives de la fin de l'année, pour lesquelles les sondages prédisent une défaite du premier ministre socialiste Pedro Sanchez.
Les bureaux de vote ont ouvert à 09h00 (heures locale et suisse) et fermeront à 20h00. Les premiers résultats sont attendus vers 22h00 locales. car il n'y a pas de sondages de sortie des urnes en Espagne.
Accompagné de son épouse, M. Sánchez a voté peu avant 09h30 dans un bureau de Madrid.
Les élections concernent la totalité des 8131 municipalités, soit 35,5 millions d'électeurs, ainsi que les assemblées - et donc aussi les exécutifs - de 12 des 17 régions autonomes. Quelque 18,3 millions d'électeurs sont concernés par ce deuxième vote.
"Si la gauche fait mieux que prévu et parvient à conserver le contrôle de la plupart des gouvernements régionaux en jeu (...), cela voudra dire que les élections législatives seront très serrées et laissera bien augurer de ses chances de rester au pouvoir" à la fin de l'année, estime Federico Santi, un analyste au centre de réflexion Eurasiagroup, dans une étude parue cette semaine.
Mais si les sondages, qui pronostiquent une poussée à droite, ont vu juste, les succès dans les régions fourniront au chef de la principale formation d'opposition, Alberto Nunez Feijoo, qui est à la tête du Parti populaire (PP, conservateur), "l'élan" nécessaire pour gagner les législatives à l'automne, poursuit M. Santi.
Premier ministre depuis 2018, M. Sanchez aborde ce double scrutin avec plusieurs handicaps: l'usure du pouvoir, la reprise de l'inflation - même si elle est bien plus basse en Espagne que dans la plupart des autres pays de l'Union européenne - et la forte baisse du pouvoir d'achat qui en découle.
Vulnérable
A tel point que M. Feijoo a tout fait pour transformer ces élections en un référendum national sur Pedro Sanchez, qu'il décrit comme inféodé à l'extrême gauche mais aussi à des partis séparatistes basque et catalan dont son gouvernement minoritaire dépend au Parlement pour faire voter ses réformes.
"Je viens demander les voix de l'Espagne qui veut mettre fin au 'sanchisme' à partir de dimanche", a lancé M. Feijoo vendredi soir à Madrid au cours de son dernier meeting électoral, utilisant le terme qu'il a forgé pour décrire la politique du premier ministre.
M. Sanchez, quant à lui, a fait campagne sur le bilan de son gouvernement, notamment dans le domaine économique et dans celui de la lutte contre la sécheresse et de la gestion de l'eau, un thème de plus en plus central en Espagne.
"Les politiques sociales-démocrates conviennent mieux à l'Espagne que les politiques néo-libérales (parce que) nous gérons beaucoup mieux l'économie", a-t-il déclaré vendredi soir en achevant sa campagne à Barcelone (Nord-Est).
M. Sanchez est d'autant plus vulnérable que, sur les 12 régions qui renouvellent leur assemblée, les socialistes en dirigent 10, soit directement soit comme membres d'une coalition.
Du nombre de régions que le PP parviendra à arracher aux socialistes dépendra la perception dans l'opinion publique que M. Feijoo a gagné - ou pas - cette première manche et que son arrivée à La Moncloa, le siège de la présidence du gouvernement, à la fin de l'année est inéluctable. Lui aussi joue donc très gros.
Fraude
Mais M. Feijoo a ses propres problèmes. Le principal est Vox, un parti d'extrême droite qui constitue la troisième force au Parlement et dont l'ambition est de devenir un partenaire indispensable au Parti populaire pour gouverner dans les régions, puis au niveau national. Depuis l'an dernier, le PP et Vox gouvernent d'ailleurs ensemble en Castille-et-Léon, une région qui ne votera pas dimanche.
Conscient du fait que les législatives se gagneront au centre, Alberto Nunez Feijoo s'est efforcé, depuis son accession à la tête du PP il y un a an, d'offrir l'image d'un parti modéré et donc de garder Vox à distance. Un très bon score de Vox dans de nombreuses régions serait donc dangereux pour lui.
La campagne, qui s'est achevée vendredi soir, a été marquée ces derniers jours par plusieurs affaires de fraude, en l'occurrence des achats présumés de votes par correspondance qui ont pour l'essentiel mis en cause des élus ou des candidats socialistes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Boston égalise
Une claquette miraculeuse de Derrick White à... deux dixièmes du buzzer à Miami peut permettre à Boston d'entrer dans l'histoire. Les Celtics sont, en effet, en passe de réussir une remontada unique.
Mené 3-0 dans cette finale de la Conférence Est par le Heat, Boston a égalisé à 3-3 grâce à son succès 104-103 dans l'acte VI en Floride. Jamais encore en NBA, une équipe a remporté une série après avoir été menée 3-0. Ce cas de figure s'est produit à... 150 reprises déjà. L'acte VII se déroulera lundi à Boston.
Malgré 13 points inscrits par Jimmy Butler lors des quatre dernières minutes de la rencontre, le Heat a échoué sur le fil alors qu'il a pu croire que son heure avait sonné. Battu par l'Atlanta de Clint Capela lors des play-in, Miami peut devenir la deuxième équipe de l'histoire classée tête de série no 8 à disputer une finale des play-off. Mais après le dernier panier de Derrick White, la perspective pour Miami de défier Denver pour le titre suprême devient bien ténue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Le jackpot à Las Vegas pour Tyy Dellandrea
Dallas est toujours en vie. Victorieux 4-2 à Las Vegas face aux Goden Knights, les Stars ont écarté une deuxième balle de match en finale de Conférence. Ils ne sont plus menés que 3-2 dans la série.
Buteur à deux reprises dans l'ultime période en l'espace de 87'', Ty Dellandrea a été l'homme du match. L'acte VI aura lieu lundi au Texas. Dallas peut devenir la cinquième équipe de l'histoire à remporter une série après avoir perdu les trois premiers matches.
Cette défaite risque de laisser des traces dans les rangs de Vegas. Les Golden Knights ont, en effet, mené à deux reprises au score grâce à des réussites d'Ivan Barbashev de Chandler Stephenson avant d'être crucifiés par le doublé de Ty Dellandrea, qui avait été surnuméraire lors des deux premiers matches de la série.
Le vainqueur de cette confrontation affrontera Florida en finale de la Coupe Stanley. Les Panthers ont éliminé Carolina en quatre matches pour remporter la Conférence Est.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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