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ONU: mandat lancé sur l'effet du climat après l'échec sur le Yémen

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Le Conseil des droits de l'homme a reconnu le droit à un environnement "sûr" et "durable" (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil des droits de l'homme à Genève a établi un mandat sur le climat et les droits humains et un droit à un environnement "durable". Mais symbole des tensions, un projet de résolution sur le Yémen a été rejeté jeudi, première en 15 ans de l'instance onusienne.

Après d'intenses discussions, un mandat de rapporteur spécial de l'ONU sur les effets négatifs du changement climatique sur les droits humains a été lancé vendredi à quelques semaines de la COP26, après un vote favorable de presque tous les membres. Cet expert indépendant, qui ne s'exprimera pas au nom de l'organisation, sera nommé pour trois ans.

Il devra rendre un premier rapport dans un an. Il devra notamment formuler des recommandations pour tenter d'empêcher les désagréments du changement climatique sur les droits humains.

Egalement vendredi, la Suisse a elle obtenu un succès devant l'instance onusienne qui a achevé un mois de travaux. Celle-ci a reconnu pour la première fois un droit à un environnement "sûr, "sain", "propre" et "durable".

La résolution, approuvée par 43 voix, contre aucune opposition et 4 abstentions, avait été portée par la Suisse et plusieurs pays. Elle engage les Etats à faire davantage pour l'environnement.

Appel récent lancé par Bachelet

Cette approche avait été souhaitée en mars dernier par une quinzaine d'agences onusiennes, quelques mois après un appel similaire lancé par plus de 1000 ONG. Et le Conseil des droits de l'homme demande désormais à l'Assemblée générale de l'ONU d'évaluer cette question. Plusieurs pays ont dit qu'il faudrait un nouvel accord pour que ce droit puisse devenir contraignant, estimant que l'instance outrepassait son mandat.

Il y a un mois, au début de la session du Conseil des droits de l'homme, la Haute commissaire Michelle Bachelet avait estimé que les menaces environnementales, si elles s'intensifient, allaient constituer "le défi le plus important pour les droits humains" dans le monde. Rien que la pollution est responsable d'un décès prématuré sur six dans le monde, avait-elle aussi souligné. Vendredi, elle a appelé les Etats à appliquer rapidement ce droit reconnu par l'instance onusienne.

Cette session restera surtout celle où un projet de résolution a été rejeté pour la première fois en 15 ans de Conseil des droits de l'homme. Jeudi, les enquêteurs sur les violations au Yémen, mandatés par l'instance, n'ont pas été prolongés pour deux ans supplémentaires.

Un "échec", une "trahison" ou une "honte", selon les ONG, après un vote qui a été déploré encore par ces experts indépendants. Plusieurs acteurs avaient alerté pendant la semaine sur des tentatives de l'Arabie saoudite de rassembler des membres pour éviter un nouveau mandat du Groupe d'experts éminents.

Cette approche, menée par un Etat ciblé par les enquêteurs parmi les possibles crimes de guerre perpétrés au Yémen, aura réussi. Elle a montré à quel point le Conseil est devenu divisé, alors que quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité sont actuellement membres. Symbole de ces divergences grandissantes, les Etats n'ont pas réussi à achever leurs travaux vendredi et devront encore se prononcer lundi sur pas moins de huit projets de résolution.

Division liée à l'Afghanistan

Les divisions se sont aussi révélées sur l'Afghanistan. Jeudi, le Conseil a lancé un mandat de rapporteur spécial sur ce pays pour un an. Si le vote était plutôt clair, la Chine, la Russie et le Pakistan se sont opposés à cette surveillance.

La résolution a condamné pour la première fois les discriminations contre les femmes. Elle se dit inquiète de l'attitude des talibans mais aussi de toutes les parties au conflit.

La question d'une investigation internationale sur l'Afghanistan aura provoqué d'importantes tensions, notamment entre proches des Etats-Unis et la Chine. Des dizaines de pays avaient demandé un mécanisme, mais seulement sur des violations perpétrées par des "entités afghanes". Une approche inacceptable pour la Suisse qui veut une investigation sur tous les acteurs, y compris les Etats-Unis.

Commission changée en rapporteur

Autre preuve d'oppositions, la Chine et d'autres pays ont fait approuver une résolution contre les effets négatifs de l'"héritage du colonialisme". Mais des discussions sur la situation dans plusieurs pays ont elles été moins disputées.

Malgré les demandes de la Commission d'enquête indépendante sur le Burundi à être reconduite, les membres du Conseil ont considéré que la situation ne demande plus qu'un mandat de rapporteur spécial, nommé pour un an.

Un maintien d'une surveillance que le gouvernement n'a pas apprécié. Les enquêteurs avaient récemment affirmé que, même si la relation avec la communauté internationale a changé depuis l'arrivée l'année dernière du président Evariste Ndayishimiye, de possibles crimes contre l'humanité continuent d'être perpétrés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La CEDH réexamine l'affaire Caster Semenya

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Caster Semenya, lors d'une conférence de presse en 2018 à Zurich (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

La Cour européenne des droits de l'homme tiendra le mercredi 15 mai une audience de Grande Chambre dans l'affaire Semenya contre Suisse. Berne a demandé que la décision rendue par la cour en juillet 2023 soit réexaminée en plénum.

Le 11 juillet 2023, une chambre de la Cour européenne des droits de l'homme (CourEDH) a conclu à une violation des droits de l'athlète sud-africaine. Le recours de cette dernière contre un règlement de World Athetics lui imposant de réduire son taux de testostérone pour participer aux compétitions internationales dans la catégorie féminine avait été rejeté successivement par le Tribunal arbitral du sport et le Tribunal fédéral.

La CourEDH avait estimé que les articles 14 (interdiction de la discrimination) et 13 (droit à un recours effectif), en combinaison avec l'article 8 (droit au respect de la vie privée) de la Convention avaient été violés par la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Voitures électriques: 2024 devrait être une nouvelle année record

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Plus d'une voiture sur cinq vendue dans le monde serait ainsi électrique, avec environ 17 millions de véhicules écoulés. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les ventes de voitures électriques devraient poursuivre leur forte croissance en 2024, notamment en Chine, selon le rapport annuel publié mardi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

"La dynamique des voitures électriques se maintient clairement dans nos données, même si elle est plus forte sur certains marchés", a indiqué le directeur de l'AIE Fatih Birol dans un communiqué.

"Plutôt que de ralentir, la révolution globale de l'électrique semble se préparer à une nouvelle phase de croissance", souligne Fatih Birol. "Avec une vague d'investissement dans la fabrication de batteries, la chaîne logistique s'apprête à s'accorder avec les plans ambitieux des constructeurs automobiles".

Des marges réduites, des prix volatils des matières premières de batteries, une forte inflation et la suppression de subventions à l'achat dans certains pays comme l'Allemagne ont provoqué de l'inquiétude quant à la croissance du secteur.

Cet accès de faiblesse se concentre cependant sur certains pays européens. La Chine, premier marché pour la vente de voitures électriques, est moins touchées et "les ventes mondiales restent solides", note l'AIE.

Au premier trimestre 2024, les ventes d'électriques ont encore progressé de 25% sur un an, une croissance similaire à celle de l'année 2023. Globalement, 2024 devrait encore être une année record avec une augmentation des ventes de voitures électriques de 20%, selon l'AIE.

Plus d'une voiture sur cinq vendue dans le monde serait ainsi électrique, avec environ 17 millions de véhicules écoulés.

La part de marché des électriques devrait notamment atteindre 45% en Chine, 25% en Europe et 11% aux Etats-Unis, poussée par la concurrence entre constructeurs, la baisse des prix des batteries et des voitures, et des aides publiques à l'électrification.

En Chine, les modèles électriques sont déjà souvent moins chers que leurs équivalents thermiques. Cette performance devrait être atteinte d'ici 2030 pour la plupart des modèles sur les autres grands marchés automobiles, dont l'Europe.

Le marché de l'occasion se développe rapidement aussi, baissant le coût d'accès à la technologie électrique.

Selon les projections de l'AIE, près d'un véhicule sur trois roulant en Chine devrait ainsi être électrique en 2030, et un sur cinq en Europe et aux Etats-Unis.

En 2035, toutes les voitures vendues dans le monde devraient déjà être électriques, évitant la consommation de 10 millions de barils de pétrole par jour.

Cette révolution profite pour l'instant aux constructeurs chinois: ils ont produit plus de la moitié des voitures électriques vendues dans le monde, alors qu'ils ne représentent que 10% des ventes de voitures thermiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les Knicks et Denver miraculés

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Les New York Knicks ont fait chavirer le Madison Square Garden. (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

L'Acte II du premier tour des play-off a proposé deux matches renversants lundi soir. Les Knicks et Denver sont, en effet, revenus de nulle part devant respectivement Philadelphia et les Lakers.

A New York, les Knicks étaient menés de 5 points à 30'' du buzzer. Mais un tir à 3 points de Jalen Brunson et un ballon perdu de Tyrese Maxey ont permis aux Knicks de s'imposer 104-101 pour mener 2-0 dans la série.

A Denver, les Nuggets ont battu les Lakers 101-99 grâce à un tir au buzzer de Jamal Murray pour une deuxième victoire de rang dans ce premier tour. Ce succès du Champion en titre relève presque du miracle dans la mesure où les Lakers ont compté un avantage de 20 points dans le troisième quarter (68-48). Mais auteur d'un triple double avec ses 27 points, ses 20 rebonds et ses 10 assists, Nikola Jokic devait sonner la révolte pour conduire les siens vers un succès aussi improbable que décisif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Canada déjà confronté à ses premiers feux de forêt

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Le Canada a connu la pire saison des feux de son histoire l'année dernière (archives). (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/DARRYL DYCK)

Plusieurs feux de forêt importants se sont déclenchés dans l'ouest du Canada ces derniers jours. Ils marquent le début d'une saison très précoce dans une région touchée par une forte sécheresse, ce qui fait craindre aux autorités un nouvel été "catastrophique".

Dans la province de Colombie-Britannique, qui borde la côte pacifique, les pompiers sont notamment à pied d'oeuvre dans la région centrale de Cariboo, où un incendie d'origine humaine a pris très vite de l'ampleur pendant le week-end et est actuellement considéré comme "hors de contrôle".

Ce feu de Burgess Creek, qui a déjà dévoré plus de 1600 hectares de végétation "est très révélateur des conditions que nous connaissons actuellement", explique mardi à l'AFP Madison Dahl, des services incendies de la province, évoquant une saison précoce. "Nous sommes confrontés à une sécheresse incroyable", ajoute-t-elle.

Dans l'immédiat, le feu ne menace aucune infrastructure mais une alerte d'évacuation a été émise. Les habitants de la zone doivent se tenir prêts à évacuer. Au total, plus de 110 feux sont actifs dans cette province, dont certains ont démarré l'an passé mais ne se sont jamais éteints. Dans la province voisine de l'Alberta, 66 feux sont également actifs, dont "36 datent de la saison 2023" explique Melissa Story, de la direction de la gestion des incendies de forêt de l'Alberta.

Par ailleurs, plusieurs ont été dénombrés dans la région de Fort McMurray, au nord-ouest de la province déclenchant même une alerte d'évacuation. Cette ville, située en pleine forêt boréale et connue pour l'exploitation de ses sables bitumineux, avait été ravagée en mai 2016. Les 90'000 habitants avaient dû quitter précipitamment la région.

Cet incendie reste la plus grosse catastrophe de l'histoire du Canada avec plus de 2500 bâtiments détruits et un coût de près de 10 milliards de dollars canadiens. Selon le gouvernement canadien, "des conditions de sécheresse extrêmes" et "très préoccupantes" persistent dans de nombreuses parties de l'ouest canadien.

En 2023, le Canada a connu la pire saison des feux de son histoire. Les incendies, qui ont touché le pays d'est en ouest, ont brûlé plus de 15 millions d'hectares, ont coûté la vie à huit pompiers et poussé les autorités à évacuer 230'000 personnes. Le 10 avril, les autorités, qui craignent un nouvel été "catastrophique" après un hiver marqué par le manque de neige, ont expliqué "se préparer pour le pire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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