International
Accord nucléaire: presse iranienne partagée
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La presse iranienne était unanime mercredi pour dénoncer la décision du président américain de quitter l'accord nucléaire. Elle est toutefois divisée entre les journaux réformateurs, qui espèrent sa survie, et les conservateurs qui, eux , prônent une réaction dure.
"L'accord nucléaire sans le gêneur", titre sur sa Une le grand quotidien réformateur Etemad, qui reprend un tweet du président iranien Hassan Rohani: "On a été débarrassé du mal de quelqu'un qui ne respecte pas ses engagements. L'accord continuera si les intérêts de l'Iran sont assurés avec les cinq (autres pays signataires de l'accord). L'Iran est plus uni que jamais pour neutraliser les sanctions illégitimes des Etats-Unis", poursuit l'article.
Le quotidien réformateur Aftab salue, lui, la "décision logique de Téhéran" de compter sur les Européens, la Russie et la Chine pour contrer la décision du président américain Donald Trump.
Si les journaux réformateurs reprennent la tonalité d'Hassan Rohani qui espère encore le maintien de l'accord nucléaire avec l'aide des Européens, de la Russie et de la Chine, les journaux conservateurs ont adopté une ligne plus dure.
Brûler l'accord
"Trump a déchiré l'accord nucléaire, il est temps pour nous de le brûler", affirme le quotidien ultraconservateur Kayhan, reprenant une phrase du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, prononcée il y a quelques mois. Kayhan a toujours critiqué l'accord nucléaire et la politique de rapprochement du président Rohani avec l'Occident.
Pour sa part, le quotidien Javan, proche des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite iranienne, affirme en Une que "l'Iran sera uni et résistera". "C'est le temps de l'unité et non de blâmer les autres. C'est l'occasion d'un renouveau pour l'Iran. Notre slogan 'Mort à l'Amérique' n'est plus un slogan, les Etats-Unis sont effectivement morts" à nos yeux, affirme le quotidien.
De son côté, le quotidien conservateur Farheekhtegan titre pour sa part "Non à l'accord sans les Etats-Unis". Le quotidien affirme que "l'Europe n'a pas la capacité de maintenir l'accord nucléaire"...
Enfin, le quotidien conservateur Resalat reprend en Une des déclarations de Mohammad Javad Larijani, un conservateur chargé des questions internationales au sein du pouvoir judiciaire iranien, qui affirme qu'il ne faut pas compter sur les Européens pour tenter de préserver l'accord nucléaire car "l'Europe est pire que les Etats-Unis dans l'application de ses engagements".
(ATS)
CREDIT PHOTO : KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH
International
L'ONU alerte sur la menace de violences massives au Kordofan
L'ONU lance "un fort avertissement" sur la menace de violences massives au Kordofan, après les massacres à El-Facher au Darfour. Vendredi à Genève, le Haut commissaire aux droits de l'homme s'est dit inquiet face aux "préparations pour des hostilités intensifiées".
"Depuis la prise d'El-Facher, les victimes civiles, la destruction et les déplacements de masse augmentent" au Kordofan, région voisine du Darfour, affirme Volker Türk. "Il n'y a pas de signe de désescalade", a-t-il déploré.
Il demande à nouveau aux Etats influents auprès des parties au conflit d'oeuvrer. Dans le cas contraire, "il y aura davantage de carnage et d'atrocités", insiste l'Autrichien. Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé la fin des acheminements d'armements vers le Soudan.
Khartoum accuse les Emirats arabes unis de livrer ce matériel aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), responsables de crimes contre l'humanité selon la Mission internationale d'établissement des faits. M. Türk redoute aussi que les exécutions sommaires, les viols et les violences ethniques se poursuivent à El-Facher, alors que de nombreux civils restent bloqués dans la ville.
Depuis le début de la guerre, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont quatre millions de réfugiés. Selon les estimations, plus de 21 millions de personnes font face à une importante insécurité alimentaire. Plus de 206'000 sont confrontées à une situation de famine. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les Etats-Unis tancés à l'ONU à Genève pour refus de collaborer
Le refus de l'administration de Donald Trump de soumettre les Etats-Unis à l'examen de leur situation des droits humains par les autres Etats ne passe pas. Vendredi à Genève, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a approuvé une décision de non collaboration.
Comme tous les quatre ans, les Etats-Unis auraient dû être décortiqués par les autres pays. Mais ils avaient annoncé dès cet été qu'ils ne participeraient pas à cet Examen périodique universel (EPU), une première depuis Israël en 2013. Washington boycotte les travaux d'un organe qu'il accuse d'être politiquement biaisé.
Après avoir constaté cette absence, le président du Conseil, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, a refermé la séance. Une réunion a ensuite approuvé la décision qui repousse d'un an l'EPU des Etats-Unis.
L'ONU ou des experts indépendants onusiens, qui ne s'expriment pas au nom de l'organisation, ont ciblé à plusieurs reprises la politique de droits humains du président. Tout comme les ONG qui auraient souhaité relayer leurs critiques vendredi au Conseil.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
"Rien à négocier avec" le patron de Shein, dit un ministre français
"Je n'ai rien à négocier avec M. Tang": le ministre français du Commerce Serge Papin a refusé, vendredi, la possibilité d'une rencontre avec le patron de Shein, qui lui avait écrit en ce sens.
"Pour l'instant, je n'ai pas du tout l'intention de le rencontrer. Il faut être ferme. Il faut se protéger" contre les méfaits d'une plateforme visée par une procédure de suspension, a dit M. Papin sur la radio RMC.
"Je n'ai rien à négocier avec M. Tang, il doit se mettre au droit", a-t-il insisté.
Le président exécutif de la plateforme asiatique de vente en ligne Donald Tang a envoyé mercredi une lettre au ministre, s'engageant à "respecter toutes les lois françaises" et proposant une entrevue.
Par ailleurs, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a elle aussi adressé vendredi une fin de non-recevoir à la demande du président exécutif de Shein d'être reçu à Bercy.
"On est dans une procédure qui est à la fois de suspension du site, une procédure judiciaire et une procédure européenne. On va faire les choses en respectant les procédures", a déclaré Amélie de Montchalin sur Franceinfo.
Shein est visée par une procédure de suspension en France après la découverte sur son site de poupées sexuelles d'apparence enfantine et d'armes de catégorie A.
En réaction, le groupe fondé en Chine mais basé à Singapour a suspendu "temporairement" les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers ainsi que les ventes des produits Shein ne relevant pas du secteur de l'habillement.
M. Papin a reconnu que "le Shein d'aujourd'hui n'est pas du tout celui de mercredi" en raison de ces mesures.
Mais lors d'une "opération coup de poing" menée jeudi à l'aéroport Roissy-CDG (nord de Paris), où l'intégralité des colis Shein ont été ouverts par les douanes, des produits "pas aux normes" et parfois "destinés à un trafic illicite" ont été découverts, selon le ministre.
Sous le coup d'une suspension, Shein a jusqu'à vendredi soir pour mettre en conformité son site, selon la procédure de 48h lancée mercredi par le gouvernement et supervisée par la Répression des fraudes (DGCCRF).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Accord pour la fin des amalgames dentaires au mercure d'ici 2034
Le mercure sera banni dans les amalgames dentaires d'ici 2034. La communauté internationale a validé vendredi à Genève ce retrait lors de la COP6 de la Convention de Minamata.
"C'est une étape importante" pour cet accord international", a affirmé le président de la réunion, le Chilien Oscar Alvarez, devant les différents Etats. De nombreux pays avaient dit vouloir mettre un terme à la présence de cette substance dans les amalgames dentaires dès 2030, conformément à une proposition des pays africains. Mais quelques pays bloquaient cette avancée.
Le consensus a été rallié autour d'un délai de quatre ans supplémentaires. Il sera alors interdit de fabriquer, importer et exporter des amalgames dotés de cette substance.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère le mercure comme l'une des 10 composantes les plus préoccupantes pour la santé publique. Or seuls quelques dizaines de pays l'ont interdit pour les amalgames dentaires.
En Suisse, l'entreprise bernoise Batrec exporte la plupart du mercure qui sort du pays. Il y a quelques années, elle vendait 20 à 25 tonnes par an, dont 95% pour des composants dentaires. Interrogé par Keystone-ATS vendredi, elle n'avait pas répondu dans l'immédiat.
En revanche, les Etats n'ont pas réussi à trouver un arrangement sur le fait de savoir si des alternatives à des catalyseurs au mercure sont "économiques et techniquement" faisables.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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