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International

Attal promet d'être au "rendez-vous" pour les agriculteurs

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Pendant que le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Gabriel Attal s'expriment sur la grogne des agriculteurs, ces derniers continuent à bloquer des axes stratégiques autour de Paris. (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Le Premier ministre a promis mardi aux agriculteurs "d'être au rendez-vous" pour répondre à leur malaise et Bruxelles a esquissé des concessions, sans forcément convaincre les manifestants. Ils prévoient de faire durer encore plusieurs jours leur mobilisation.

Gabriel Attal a défendu lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale une "exception agricole française". Enumérant plusieurs des mesures destinées à faciliter la vie des exploitants déjà annoncées, il a rappelé que la crise agricole ne serait pas réglée "en quelques jours".

Mais il est prêt à "aller plus loin", promettant par exemple que les aides européennes de la Politique agricole commune (PAC) seraient versées "d'ici le 15 mars" et des aides fiscales supplémentaires pour les éleveurs.

Malgré tout, la mobilisation n'a pas faibli mardi: à 18h00, les services du renseignement territorial ont recensé près de 120 points de blocage, avec 12'000 agriculteurs mobilisés, plus de 6000 tracteurs, au niveau national.

Signe que les agriculteurs sont toujours plus proches de la capitale, des blindés de la gendarmerie ont été déployés mardi soir sur l'A6 à hauteur de Chilly-Mazarin (Essonne), où se trouvent des tracteurs de la FDSEA de Seine-et-Marne, sans incident toutefois, selon les forces de l'ordre. Les agriculteurs continuent également leur progression vers Lyon, avec pour objectif de faire le blocus de la deuxième ville de France.

Nouveaux entretiens à Matignon

Les tractations devaient se poursuivre mardi soir à Matignon, où de nouveaux entretiens étaient prévus avec la FNSEA et les Jeunes agriculteurs.

Le syndicat majoritaire restait muet à ce stade, après le discours de M. Attal, une déclaration qui n'a offert selon la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole, classé à gauche, "aucune perspective de long terme" au monde paysan.

La "Conf'" a appelé mardi soir "à bloquer les centrales d'achat" de la grande distribution, une menace déjà mise à exécution par exemple à Cavaillon, dans le Vaucluse, sur la base logistique d'Aldi pour la région PACA et la plateforme du groupe Leclerc. Le syndicat a réitéré sa demande d'interdiction d'achat des produits agricoles en-dessous de leur prix de revient, à la veille d'un entretien avec le Premier ministre.

Dérogation européenne

Le président Emmanuel Macron, lors d'une visite d'Etat en Suède, s'est de son côté engagé à défendre plusieurs revendications des agriculteurs français à Bruxelles, sur l'Ukraine, les jachères et l'accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur.

La Commission européenne a déjà annoncé mardi qu'elle envisageait d'adopter une nouvelle dérogation aux obligations de jachères et indiqué qu'elle étudierait mercredi une proposition visant à prolonger après juin la suppression des droits de douane dont bénéficient depuis 2022 les produits agricoles ukrainiens entrant dans l'UE.

Le mouvement de colère s'étend en tout cas sur le continent: après des manifestations en Allemagne, en Pologne, en Roumanie, en Belgique ou en Italie ces dernières semaines, les grands syndicats agricoles espagnols ont annoncé des "mobilisations" au cours des "prochaines semaines".

"Remotivé"

En France, le discours de Gabriel Attal a été reçu froidement par des agriculteurs interrogés par l'AFP. "Il ne répond absolument pas à nos attentes! On aurait aimé par exemple qu'il annonce (la suppression) des droits de succession agricoles", a indiqué le président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, Serge Bousquet-Cassagne.

Assurant être "remotivé" par le fait d'avoir été "berné" par le gouvernement, il était en route pour rejoindre le convoi de 200 tracteurs qui, parti d'Agen sous l'étendard de la Coordination rurale, prévoit de rejoindre le marché de Rungis, poumon alimentaire de l'Ile-de-France, après une nuit entre Vierzon et Orléans.

Après avoir été bloqué à plusieurs reprises par les forces de l'ordre, le convoi reste surveillé de près par les gendarmes.

Alice Avisse, secrétaire générale adjointe de la section de l'Oise de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire, fait part d'une détermination similaire chez les manifestants qui bloquent l'A1 dans les deux sens avec quelque 150 tracteurs au niveau de l'aire de Chennevières-lès-Louvres. "On ne bouge pas, nous allons rester là jusqu'à ce que des mesures concrètes d'urgence soient prises", affirme-t-elle.

"Pansement sur une jambe de bois"

Près de deux semaines après le premier blocage d'axes routiers en Occitanie, les agriculteurs continuent à perturber le trafic un peu partout en France. Selon une source policière, quelque 170 rassemblements ont impliqué dans l'après-midi 9000 personnes et 5000 engins.

Contrôles informels de cargaisons de camions aux alentours des supermarchés à Marmande (Lot-et-Garonne), dégustation de fromages en Indre-et-Loire, déversement de pneus devant des bâtiments administratifs en Mayenne, rassemblement devant la préfecture de Saint-Denis sur l'île de la Réunion: les actions organisées mardi ont pris diverses formes.

Autres organisations déçues par le discours de Gabriel Attal: les associations environnementales. "En se focalisant sur la suppression des normes environnementales, le Premier ministre privilégie l'agro-industrie au détriment des agriculteurs et des écosystèmes dont ils dépendent", a regretté Greenpeace.

Les Amis de la Terre ont dénoncé pour leur part des mesures ne représentant "qu'un pansement sur une jambe de bois tant que les pouvoirs publics n'adressent pas les causes structurelles de la situation économique désastreuse des agriculteurs: accords de libre-échanges, mauvaise allocation des aides PAC, absence de revenu plancher pour les agriculteurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Trump lance sa propre cryptomonnaie, la valorisation bondit

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Donald Trump a lancé une cryptomonnaie à son nom (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Donald Trump a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi, le lancement de sa propre cryptomonnaie, qui porte son nom. Cela a provoqué une fièvre d'achats qui a fait monter en quelques heures sa valorisation globale à plusieurs milliards de dollars.

Dans un message posté sur son réseau Truth Social ainsi que sur X (ex-Twitter), le président élu a présenté cette nouvelle devise numérique comme un "meme coin".

Ce dernier est une cryptomonnaie destinée à capitaliser sur l'engouement populaire autour d'une personnalité, d'un mouvement ou d'un phénomène viral sur internet. Le "meme coin" n'a pas d'utilité économique ou transactionnelle et est souvent identifié comme un actif purement spéculatif.

"Ce Trump Meme célèbre un leader qui ne recule jamais, quelle que soit la situation", explique le site officiel du projet, évoquant la tentative d'assassinat dont a fait l'objet le candidat républicain en juillet dernier.

Capitalisation à près de 6 milliards

Durant les heures qui ont suivi le lancement du Trump, la communauté crypto s'est interrogée sur la légitimité de ce nouvel actif et son lien avec Donald Trump, certains redoutant une arnaque, comme le monde des "meme coins" en a connu beaucoup.

Mais le fait que les messages d'annonce aient été postés sur les comptes officiels du président élu et que l'une des sociétés derrière le projet, CIC Digital LLC, ait déjà été utilisée par Donald Trump pour vendre des NFT (Non Fungible Token, actifs numériques) a fini par rassurer le marché.

A suivi un coup de chaud qui a fait grimper la valeur de la monnaie numérique, jusqu'à porter la capitalisation totale des unités en circulation à près de 6 milliards de dollars.

Donald Trump ou la société pilotant le lancement, Fight Fight Fight LLC, n'ont pas communiqué sur le produit éventuel généré par l'opération pour ses créateurs. Sollicité par l'AFP, le groupe n'a pas donné suite.

Revirement

Le site officiel indique que 200 millions de jetons (unités) de cette devise ont été mis sur le marché, Fight Fight Fight prévoyant d'en ajouter 800 millions supplémentaires dans les trois ans.

Les créateurs de ce nouvel actif numérique, parmi lesquels figurent Donald Trump, contrôlent l'ensemble des jetons non encore commercialisés, lesquels présentent une valeur théorique d'environ 24 milliards de dollars au cours actuel.

Initialement opposé aux cryptomonnaies, Donald Trump a opéré un revirement radical durant sa récente campagne présidentielle, au point de s'en faire le champion. Il a promis de favoriser le développement de ce secteur, notamment via un allègement de la régulation.

Avant la création de sa propre devise numérique, des entrepreneurs associés à Donald Trump avaient mis en ligne, mi-octobre, une plateforme de cryptomonnaies, baptisée World Liberty Financial.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'accord de trêve à Gaza entrera en vigueur dimanche matin

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Samedi, cinq membres d'une même famille de déplacés palestiniens ont péri dans un bombardement qui a touché leur tente à Khan Younès (sud), selon la Défense civile. (image d'archive) (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

L'accord sur une trêve à Gaza et des libérations d'otages doit entrer en vigueur dimanche matin. Soit au lendemain de son approbation par Israël, après 15 mois d'une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.

Le cessez-le-feu débutera à 08h30, à la veille de l'investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l'un des médiateurs avec l'Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d'un an de laborieuses négociations.

Dans une première phase étalée sur six semaines, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés en échange de 737 prisonniers palestiniens. Selon l'Egypte, "plus de 1890 prisonniers palestiniens" seront libérés par Israël au cours de cette première phrase.

"Une fin définitive de la guerre"

Annoncé mercredi par les médiateurs, l'accord ambitionne, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, de déboucher à terme sur "une fin définitive de la guerre", déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée israélienne.

Plus de 120 morts depuis mercredi

Dans l'attente de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d'après les secours.

Samedi, cinq membres d'une même famille de déplacés palestiniens ont péri dans un bombardement qui a touché leur tente à Khan Younès (sud), selon la Défense civile. Des images de l'AFP ont montré des proches se lamentant devant des corps incluant celui d'un enfant.

Trois points d'accueil

Le gouvernement israélien a approuvé l'accord samedi, après le feu vert du Hamas. Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.

Trois points d'accueil ont été installés à la frontière sud d'Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Là, les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.

Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d'otages libérés devra être composé de trois Israéliennes. Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-octobre. Leur libération interviendra après 14h00 GMT (15h00 heure suisse), d'après les autorités.

Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d'attentats et ex-chef local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.

"Sur les décombres"

Dans la bande de Gaza ravagée par l'offensive israélienne menée en représailles à l'attaque du 7-octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.

"Je veux retourner chez moi et installer ma tente sur les décombres de ma maison" à Gaza-Ville, dit Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat.

"Sans précédent dans l'histoire récente"

Selon l'ONU, la guerre a provoqué dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis octobre 2023, un niveau de destruction "sans précédent dans l'histoire récente".

Au moins 46'899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

"600 camions d'aide par jour"

Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l'accord comprend aussi "un cessez-le-feu total", un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l'aide humanitaire dans un territoire menacé par la famine selon l'ONU.

Les autorités égyptiennes ont annoncé que l'accord prévoyait "l'entrée de 600 camions d'aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant".

"Israël n'empêchera pas l'aide humanitaire d'entrer", a assuré samedi le chef de l'ONU Antonio Guterres, admettant toutefois que sa distribution dans le territoire serait "complexe", mettant en garde notamment contre des pillages.

Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.

"13 mois gaspillés"

Vendredi, le Premier ministre qatari a déclaré à la chaîne à Sky News que le cadre de l'accord actuel était "le même que celui convenu en décembre 2023", déplorant que "13 mois de négociations (aient) été gaspillés" avec ce que cela a engendré comme pertes humaines.

Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d'être anéanti, contrairement à l'objectif qu'avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Malgré l'annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué une attaque au missile samedi matin contre Israël, qui a été intercepté par l'armée. Un deuxième missile tiré du Yémen a été intercepté dans l'après-midi, d'après l'armée israélienne.

La ville de Tel-Aviv a aussi été le théâtre d'une attaque au couteau perpétrée par un "terroriste" selon la police, laissant entendre qu'il s'agirait d'un Palestinien. Un homme a été blessé et l'assaillant "neutralisé" par un civil armé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

En Autriche, Herbert Kickl prône "l'asile zéro"

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"On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters", a déclaré l'extrémiste de droite Helbert Kickl devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche. (© KEYSTONE/EPA/MAX SLOVENCIK)

Le chef de l'extrême droite autrichienne Herbert Kickl a déclaré samedi vouloir réduire l'asile à "zéro". Il s'exprimait dans un discours de politique générale présentant ce qu'il souhaiterait faire s'il accédait à la chancellerie.

Arrivé pour la première fois en tête lors des dernières législatives fin septembre, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) est actuellement en négociation avec les conservateurs pour former un gouvernement et obtenir la chancellerie pour la première fois.

"On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d'asiles rejetées, d'avis d'expulsions et de charters", a déclaré le chef du parti devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche.

Chiffres "trop élevés"

"Pour nous, asile veut dire protection tout près de la région en crise", pas "migration déguisée des peuples, ticket d'entrée dans le système social et accès à la nationalité", a-t-il ajouté.

Estimant que les chiffres de demandes d'asile déposées ces dernières années étaient "trop élevés", il a jugé que dans ce domaine aussi, l'Autriche avait "besoin d'un zéro, comme pour le déficit zéro".

"Retour aux deux sexes"

Pour Herbert Kickl, un "retour aux deux sexes" est par ailleurs nécessaire, "nos familles" étant "composées du père, de la mère et des enfants". L'Autriche a ouvert à tous le droit au mariage et à l'adoption en 2019.

Comparant l'Union européenne qui déroule un "communisme climatique" à "l'URSS et ses grandes planifications", il a rendu hommage à la génération d'après-guerre ayant reconstruit l'Autriche "dans la plus grande misère".

Herbert Kickl estime que sa génération a l'obligation de transmettre à la prochaine la "prospérité" pour laquelle elle a "travaillé dur".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Première ministre italienne assistera à l'investiture de Trump

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La Première ministre italienne Giorgia Meloni assistera à l'investiture de Donald Trump comme président des États-Unis lundi à Washington. (© KEYSTONE/EPA/ALI HAIDER)

La Première ministre italienne Giorgia Meloni assistera à l'investiture de Donald Trump comme président des États-Unis, lundi à Washington, ont annoncé samedi ses services.

La cheffe de gouvernement d'extrême-droite s'est positionnée comme la dirigeante européenne la plus proche du milliardaire américain et entretient des relations très amicales avec Elon Musk, très proche du nouveau président.

Aucun chef d'État ou de gouvernement étranger n'est traditionnellement invité à la cérémonie d'investiture des présidents américains, où les pays sont représentés par leur ambassadeur.

Invitations de présidents

Mais Donald Trump en a décidé autrement cette fois, en invitant plusieurs dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping, qui a décliné cette invitation, le président argentin Javier Milei, ou encore l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro. Ce dernier, interdit de quitter le Brésil depuis février 2024 dans le cadre d'une enquête sur un projet présumé de coup d'État, ne pourra y assister.

L'eurodéputée d'extrême droite française Marion Maréchal se rendra elle aussi à la cérémonie d'investiture de Donald Trump, a-t-elle indiqué jeudi. Eric Zemmour avait annoncé la semaine dernière qu'il s'y participera également.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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