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International

Ahmed Hafnaoui crée la surprise sur 400 m libre

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La joie d'Ahmed Hafnaoui après son sacre sur 400 m libre (© KEYSTONE/EPA/VALDRIN XHEMAJ)

Ahmed Hafnaoui a créé une énorme surprise lors de la 1re journée des finales de natation des JO de Tokyo. Le Tunisien de 18 ans s'est paré d'or sur 400 m libre.

Dernier qualifié pour la finale - avec 0''14 d'avance sur le Thurgovien Antonio Djakovic, 9e des séries -, Ahmed Hafnaoui s'est imposé en 3'43''36 pour devancer de 0''16 son dauphin australien Jack McLoughlin. Deuxième après 350 m, le Tunisien a réussi une dernière longueur de feu (27''23).

Deuxième champion olympique tunisien de natation après Oussama Mellouli, Ahmed Hafnaoui a amélioré de plus d'une seconde un record personnel datant de 2018. Le bronze est revenu à l'Américain Kieran Smith (3'43''94) alors que l'Allemand Henning Mühlleitner (3'44''07), meilleur temps des séries, a terminé 4e.

Chase Kalisz a pour sa part cueilli le titre sur 400 m 4 nages (4'09''42), devançant de 0''86 son compatriote Jay Litherland pour offrir un premier titre aux Etats-Unis dans ces joutes. L'Américain de 27 ans sera l'un des nombreux candidats au podium sur 200 m 4 nages, où le Genevois Jérémy Desplanches rêve de briller.

Hosszu détrônée

Le règne de la "dame de fer" a par ailleurs peut-être pris fin dimanche matin. Triple championne olympique (100 m dos, 200 et 400 m quatre nages) en 2016 à Rio, Katinka Hosszu a été largement battue en finale du 400 m 4 nages à Tokyo. La Hongroise a dû se contenter du 5e rang dans une finale remportée par la Japonaise Yui Ohashi.

Un premier record du monde est par ailleurs tombé dimanche dans la grand bassin de Tokyo grâce au relais australien du 4x100 m libre féminin. Bronte Campbell, Meg Harris, Emma McKeon et Cate Campbell ont nagé en 3'29''69 pour permettre à leur pays de conserver le titre conquis en 2016 à Rio.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Mathieu van der Poel prolonge jusqu'en 2028 chez Alpecin-Deceuninck

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Mathieu van der Poel a prolongé avec Alpecin (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le Néerlandais Mathieu van der Poel, champion du monde en titre et vainqueur de quatre "Monuments", a prolongé jusqu'à fin 2028 son contrat avec Alpecin-Deceuninck. Son équipe l'a annoncé.

"Cette prolongation est un choix logique pour moi (...). J'ai grandi en même temps que l'équipe, et j'ai toujours le sentiment que nous progressons", a salué le coureur de 29 ans, cité dans un communiqué.

"Ce qui est important aussi, c'est qu'Alpecin-Deceuninck est une équipe présente dans plusieurs disciplines, c'est l'équipe parfaite pour que je continue à courir sur route, en VTT et en cyclo-cross", a ajouté le petit-fils de Raymond Poulidor, six fois champion du monde de cyclo-cross.

Vainqueur sur route notamment de quatre "Monuments", les classiques les plus prestigieuses de la saison (deux Tours des Flandres, un Paris-Roubaix, un Milan-Sanremo), Mathieu van der Poel a débuté sa saison 2024 le week-end dernier justement sur Milan-Sanremo, une course remportée par son coéquipier Jasper Philipsen et que le Néerlandais a fini à la 10e place après s'être mué dans le final en équipier de luxe pour le sprinteur belge.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Manifestations et heurts à la veille des 100 jours de Milei

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Les manifestants dénoncent le manque d'approvisionnement depuis des mois de milliers de soupes populaires à travers l'Argentine. (© KEYSTONE/AP/Gustavo Garello)

Des accrochages répétés entre police et manifestants ont marqué lundi en Argentine une journée de manifestations pour "l'urgence alimentaire" et contre l'austérité, coïncidant avec les 100 jours au pouvoir du président ultralibéral Javier Milei.

Au moins trois personnes ont été blessées, selon un bilan initial de médias argentins non confirmé de source officielle, lors de face-à-face tendus et de heurts sporadiques dans la matinée avec les forces de l'ordre en divers points d'accès à Buenos Aires.

La police a fait usage à plusieurs reprises de canons à eau et de gaz lacrymogène, essuyant pour sa part des jets de pierres, sur un des points de tension, un pont routier d'accès à la capitale, à Avellaneda, a constaté l'AFP. Plusieurs journalistes, dont un photographe de l'AFP ont été atteints par du gaz poivre.

"La limite, c'est la faim"

La journée d'action à travers le pays, sous le mot d'ordre "La limite, c'est la faim", répondait à l'appel d'organisations de gauche radicale et de mouvements sociaux, déjà à l'origine de plusieurs mobilisations de rue depuis l'arrivée au pouvoir de M. Milei le 10 décembre.

Ces organisateurs dénoncent, dans un communiqué commun, le gouvernement pour "le manque d'approvisionnement alimentaire depuis des mois de milliers de soupes communautaires des quartiers populaires à travers le pays", réduits à "dépendre de la débrouille des travailleurs sociaux pour remplir les marmites de millions".

Le pouvoir dément avoir cessé l'approvisionnement, mais dit mener un audit rigoureux de l'aide, et mettre en place "un système transparent" où les soupes populaires dûment recensées reçoivent l'aide "en direct", sans les intermédiaires que le pouvoir qualifie de "gestionnaires de la pauvreté".

Austérité

Javier Milei, dans une interview récente, a même affirmé que certaines des soupes populaires en question (plus de 40'000 selon un registre du gouvernement précédent) étaient fictives ou surévaluées.

"On va dans une soupe populaire, et on se rend compte qu'elle n'existe pas. Ou dans certaines, ils disent que 500 personnes viennent régulièrement, alors qu'il n'y en a jamais plus de 50...", a-t-il affirmé. L'accusation scandalise les mouvements sociaux, qui rétorquent que des milliers de soupes populaires n'ont jamais reçu la visite des "auditeurs" en question du gouvernement.

L'ultralibéral Milei, qui passe mardi le cap de cent jours de présidence, applique un sévère programme d'austérité budgétaire pour dompter l'inflation. Couplé à une dévaluation de plus de 50% du peso et à une libération des prix, ce programme impacte durement les bas et moyens revenus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Tami: "La situation contractuelle de Yakin comporte des risques"

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Pierluigi Tami se confie à la presse en Espagne (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après une qualification pour l'Euro réussie mais peu convaincante, l'équipe de Suisse poursuit sa route avec deux matchs amicaux.

Le directeur Pierluigi Tami a évoqué lors du point presse la situation actuelle autour de l'équipe.

-Pierluigi Tami, l'équipe nationale se prépare à La Manga en Espagne pour des matches amicaux contre le Danemark et l'Irlande. Pourquoi avoir choisi ce lieu?

"Les conditions sont agréables et nous profitons d'un beau centre d'entraînement. De nombreux joueurs ont dû jouer ces dernières semaines par des températures assez basses. Ca leur fait un peu de changement et le soleil est bon pour le moral."

-Le Danemark s'est également qualifié pour l'Euro, alors que l'Irlande a échoué. Sur quels critères les adversaires ont-ils été choisis?

"Après la qualification, où nous avons rencontré des adversaires qui ont surtout joué défensivement, nous voulions affronter deux équipes plus actives sur le terrain. C'est justement devant leur public que le Danemark et l'Irlande ont toujours montré de belles choses. Nous devons élever notre niveau de jeu. C'est un bon test en vue de l'Euro où des adversaires tout aussi redoutables nous attendent."

-On attend généralement de l'équipe un visage différent de celui qu'elle présentait à la fin des qualifications. Que doit-il se passer pour que vous soyez satisfait de l'évolution?

"J'attends une nette amélioration par rapport à la fin de la qualification. Bien sûr, j'espère aussi de bons résultats, mais en premier lieu, les joueurs doivent convaincre par leur comportement sur le terrain. C'est surtout en défense que nous avons rendu la tâche trop facile à nos adversaires. Nous devons à nouveau nous montrer plus dominateurs sur ce point."

-Qu'est-ce qui vous rend confiant?

"Notre équipe est déjà revenue plusieurs fois en force alors qu'elle était dos au mur. Je pense à la dernière campagne de la Ligue des Nations, lorsque nous avons commencé par trois défaites et que nous avons ensuite tout de même récolté les points nécessaires pour assurer notre maintien. Nous devons à nouveau faire preuve de ce type de caractère."

-Ce qui est plutôt inhabituel, c'est que le sélectionneur Murat Yakin n'a un contrat que jusqu'à la fin de la phase finale. De quoi avez-vous parlé au cours des dernières semaines?

"J'ai eu de bons entretiens avec Murat au cours desquels nous avons également discuté de son avenir en équipe nationale. Son souhait était toutefois de ne clarifier définitivement ce point qu'après l'Euro et j'étais d'accord avec cela. Après le tournoi, nous pourrons évaluer le développement de l'équipe et prendre les décisions nécessaires."

-Regardez-vous d'autres options ?

"Pour moi, Murat est la première option, et je suis également confiant que l'on continuera avec lui. Après la qualification, il s'est beaucoup penché sur les résultats et a cherché des solutions. Il est clair que cette situation contractuelle peu claire comporte des risques. Mais en fin de compte, on n'est jamais sûr de rien dans le football. Son prédécesseur, Vladimir Petkovic, avait un contrat valable lorsqu'il a décidé de s'en aller. Là aussi, j'ai dû trouver une solution en peu de temps."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Poutine célèbre les territoires ukrainiens annexés et sa réélection

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Vladimir Poutine est apparu lundi soir sur la place Rouge à l'occasion d'un concert pour les 10 ans de l'annexion de la péninsule de Crimée. (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko)

Vladimir Poutine a salué lundi le "retour à la patrie" des territoires ukrainiens occupés par Moscou, acclamé par une foule rassemblée sur la place Rouge après sa très large réélection à l'issue d'une présidentielle sans opposition.

M. Poutine, au pouvoir depuis près d'un quart de siècle, a récolté 87,28% des voix à l'issue de ce scrutin qui s'est tenu de vendredi à dimanche, y compris dans les régions d'Ukraine dont Moscou a revendiqué l'annexion.

Ce score a été qualifié d'"exceptionnel" par le Kremlin et dénoncé comme "sans lien avec la réalité" par l'opposition en exil.

Le président âgé de 71 ans est apparu dans la soirée sur la place Rouge, où se déroulait un concert célébrant l'anniversaire des 10 ans de l'annexion de la péninsule de Crimée, premier acte du conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Accueilli par la foule aux cris de "Russie ! Russie !", M. Poutine, accompagné sur scène de ses trois adversaires à la présidentielle, a assuré que son pays irait "de l'avant, main dans la main" avec les territoires conquis à l'Ukraine.

"Le retour à la patrie s'est avéré plus difficile, plus tragique, mais nous y sommes parvenus et c'est un grand événement dans l'histoire de notre État", a lancé Vladimir Poutine dans un bref discours avant de chanter l'hymne russe en unisson avec la foule, aux pieds des murs du Kremlin.

La Russie a annexé la Crimée en mars 2014 après une intervention de ses forces spéciales. En septembre 2022, elle a revendiqué l'annexion de quatre autres régions d'Ukraine qu'elle occupe partiellement: celles de Donetsk et Lougansk dans l'Est, et celles de Kherson et Zaporijjia dans le Sud.

- "Fondement du pays" -

Dans la foule de spectateurs de ce concert patriotique, de nombreux Russes ont exprimé leur soutien à Vladimir Poutine, après plus de deux ans d'offensive militaire en Ukraine et de lourdes sanctions occidentales.

"Tous les citoyens qui respectent notre pays ont voté pour Poutine", assure à l'AFP Elena, économiste de 64 ans qui habite à Moscou.

Ivan Tregoubov, travailleur social de 30 ans, pense que "sous sa direction, le pays ne fera que se renforcer". "Nous nous attendons à des réussites encore plus importantes", lance-t-il.

"Vladimir Poutine est le fondement de notre pays. Je lui fais confiance", abonde Victoria, âgée de 23 ans, qui est née alors que le maître du Kremlin était déjà au pouvoir.

Le Kremlin avait fait de la présidentielle une élection sur mesure destinée à démontrer la "confiance" des Russes en leur président: les trois autres candidats étaient tous sur la même ligne que M. Poutine, qu'il s'agisse de l'Ukraine ou de la répression qui a culminé avec la mort de l'opposant Alexeï Navalny dans une prison de l'Arctique en février.

L'opposition a réussi néanmoins à se montrer lors de cette présidentielle en se rassemblant dans les bureaux de vote dimanche à midi, en gâchant des bulletins ou en les invalidant en écrivant le nom de "Navalny".

C'est ce qu'a fait sa veuve Ioulia Navalnaïa en votant à l'ambassade russe à Berlin. L'équipe du défunt, qui accuse le Kremlin d'avoir tué l'opposant, a jugé que le score obtenu par M. Poutine n'avait "pas de lien avec la réalité".

"Régner éternellement"

Les partenaires de la Russie ont félicité Vladimir Poutine pour sa réélection: le dirigeant chinois Xi Jinping a assuré que ce résultat prouvait "le plein soutien des Russes", tandis que le président iranien Ebrahim Raïssi y a vu une "solide victoire".

Le Premier ministre indien Narendra Modi a appelé à renforcer la relation "spéciale" entre les deux pays et les dirigeants du Venezuela, du Nicaragua, de Cuba et de Bolivie ont aussi salué l'issue du scrutin.

Berlin, Londres, Paris et le chef de la diplomatie européenne ont de leur côté fustigé un vote sous contrainte, sans opposition et en pleine répression. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit voir en M. Poutine un homme "ivre de pouvoir" qui veut "régner éternellement".

Dans son discours de victoire tard dimanche soir, Vladimir Poutine a lui dressé le portrait d'une Russie "consolidée" qui ne se laissera pas "intimider" par l'Occident.

S'agissant du front, toute la semaine a été marquée cependant par des bombardements meurtriers et des incursions de combattants armés venus d'Ukraine pour montrer à la Russie qu'elle n'est pas à l'abri sur son territoire.

Dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, ces attaques ont fait au moins 15 morts depuis le 12 mars, selon les autorités locales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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