International
Airbus obtient une méga-commande de 292 avions en Chine
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/07/la-mega-commande-chinoise-vient-conforter-lambition-de-lavionneur-europeen-airbus-daugmenter-ses-cadences-a-75-avions-de-type-a320-produits-par-mois-en-2025-archives-1000x600.jpg&description=Airbus obtient une méga-commande de 292 avions en Chine', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Malgré un trafic aérien paralysé en Chine par la pandémie, les besoins restent immenses: quatre compagnies aériennes chinoises ont annoncé vendredi passer une méga-commande de 292 avions monocouloirs de la famille A320 à Airbus.
Les commandes, au profit des compagnies Air China, China Eastern, China Southern et Shenzhen Airlines, représentent un total de près de 37 milliards de dollars (35,6 milliards de francs) au prix catalogue, rarement appliqué.
Pour Airbus, ces commandes, qui doivent encore être finalisées, "démontrent la dynamique de reprise positive et les perspectives prospères du marché chinois de l'aviation".
China Eastern va ainsi se doter de 100 appareils de la famille A320neo, China Southern de 96 appareils du même modèle. Air China et sa filiale Shenzhen Airlines vont elles respectivement se doter de 64 et 32 A320neo.
Les compagnies n'ont pas précisé les modèles de la famille A320 concernés, mais selon une source proche du dossier, il s'agit aussi bien d'A320 que des A321 pouvant emporter davantage de passagers, ainsi que quelques A319, plus petits.
Toutes les livraisons sont prévues entre 2023 et 2027, ce qui semble indiquer que le contrat était négocié de longue date, car les créneaux de livraison disponibles se raréfient pour Airbus, confronté à une importante demande pour ses monocouloirs.
Bien qu'affaiblies par la pandémie, les compagnies aériennes dans le monde cherchent à se préparer pour une croissance du trafic mondial, qui devrait doubler dans les 20 prochaines années par rapport à 2019. Pour cela, elles se préparent à renouveler leurs flottes par des avions plus modernes, consommant moins de carburant et émettant donc moins de CO2.
Et si le trafic aérien en Chine reste atrophié par les sévères restrictions sanitaires dans le pays, celui-ci devrait exploser dans les années à venir. La flotte d'appareils en service en Chine devrait ainsi tripler d'ici à 2040 pour atteindre près de 11'000 avions, selon les prévisions d'Airbus.
Le carnet de commandes de l'avionneur européen totalisait fin mai plus de 8'000 commandes pour des avions de la famille A320.
Hausse des cadences
Interrogé il y a quelques mois sur l'absence de commandes chinoises depuis plusieurs années malgré les perspectives de croissance à terme, le président exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, affichait sa confiance.
"Il va y avoir besoin de renouvellement de ce carnet de commandes pour que les compagnies aériennes retrouvent de la visibilité", avait-il estimé devant quelques journalistes.
Cette méga-commande vient également conforter l'ambition de l'avionneur européen d'augmenter ses cadences à 75 avions de type A320 produits par mois en 2025, selon une source proche du dossier.
Certains fournisseurs, au premier rang desquels le motoriste Safran, ont fait part de leurs doutes sur l'opportunité de telles cadences, en raison des investissements que cela supposait et du besoin attendu à terme.
Airbus avait drastiquement réduit sa production pendant la pandémie et a entamé une remontée progressive en cadence avec 45 appareils de la famille A320 par mois fin 2021. Il compte en produire 65 par mois à l'été 2023 malgré des tensions ces derniers mois sur les approvisionnements et parfois des difficultés à embaucher.
Cette commande intervient alors que la Chine doit encore certifier le biréacteur C919 de son avionneur national Comac, destiné à concurrencer les Airbus 320 et les Boeing 737 MAX. L'appareil a été commandé à 815 exemplaires par des compagnies chinoises, selon Comac.
A quelques jours du salon international de l'aéronautique de Farnborough (Royaume-Uni), traditionnelle occasion pour les avionneurs d'annoncer ce type de commandes, elle constitue également un revers pour Boeing et son 737 MAX, jugé depuis décembre apte à revoler par Pékin.
L'avionneur américain mise sur l'immense marché intérieur chinois pour retrouver des couleurs avec son monocouloir concurrent de l'A320. Les quatre compagnies qui ont annoncé vendredi la commande d'Airbus sont déjà clientes du MAX.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Les astronautes chinois coincés dans l'espace rentrent sur terre
Trois astronautes coincés depuis des jours dans la station spatiale chinoise Tiangong en raison de dégâts sur leur vaisseau de retour vont rejoindre la Terre avec un autre engin, a annoncé une agence spatiale du géant asiatique. Leur retour est prévu vendredi.
Leur voyage retour, initialement prévu le 5 novembre, a été reporté après la détection d'un possible impact de microdébris spatiaux sur leur vaisseau Shenzhou-20, amarré à la station. Un tel dommage présentait un risque vital pour l'équipage lors du retour dans l'atmosphère terrestre.
Depuis lors, le trio cohabitait dans Tiangong avec les trois astronautes de Shenzhou-21, venus prendre leur relais dans la station. Ce report constitue un rare contretemps dans un programme spatial chinois habituellement bien huilé.
"L'équipage de la mission Shenzhou-20 doit revenir sur terre le 14 novembre" sur le site habituel en Mongolie-Intérieure, a indiqué dans un communiqué l'agence spatiale chinoise chargée des vols habités, la CMSA.
Vaisseau de leurs successeurs
Les trois hommes, Chen Dong (46 ans), Chen Zhongrui (41 ans) et Wang Jie (36 ans) "se portent bien" et utiliseront pour le retour le vaisseau Shenzhou-21, a-t-elle précisé. Ce vaisseau est celui avec lequel leurs successeurs sont arrivés dans la station au début novembre.
La vitre de la capsule de retour du vaisseau Shenzhou-20 présentait une "fine fissure" et "ne remplissait plus les critères" pour "un retour en toute sécurité", a indiqué vendredi la CMSA dans un autre communiqué.
Le trio, qui doit rentrer sur terre dans la journée, était arrivé dans Tiangong fin avril. Les équipages de trois astronautes qui se relaient à bord de la station cohabitent généralement quelques jours. Mais le séjour s'est, cette fois-ci, prolongé.
Le prochain vaisseau, Shenzhou-22, sera lancé "à une date qui reste à déterminer", a indiqué la CMSA, sans d'autres précisions. Il pourrait être envoyé dans l'espace sans astronautes à bord, puis être chargé de ramener sur terre, le moment venu, l'équipage de Shenzhou-21, le trio qui reste dans Tiangong.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Bad Bunny remporte le Grammy Latino de l'album de l'année
La vedette du reggaeton et du rap latino Bad Bunny a remporté jeudi le prix de l'album de l'année pour "DeBÍ TiRAR MáS FOToS" lors des Grammy Latino, récompensant la musique hispanophone et lusophone à Las Vegas. Il s'est adjugé cinq récompenses au total.
Le chanteur portoricain de 31 ans a aussi été distingué pour la meilleure performance urbaine/fusion urbaine, meilleure performance reggaeton, meilleur album urbain et meilleure chanson urbaine. Il était notamment en compétition avec le duo argentin Ca7riel & Paco Amoroso, reparti avec cinq récompenses.
Cette reconnaissance marque une année en or pour Bad Bunny, de son vrai nom Benito Antonio Martínez Ocasio, qui vient d'achever une série de concerts à guichets fermés sur son île de Porto Rico et doit débuter une tournée mondiale ce mois-ci.
Etats-Unis évités
Cette tournée évitera les Etats-Unis, Bad Bunny craignant que ses fans ne soient pris pour cible par la police de l'immigration en marge des concerts. Seule exception: son spectacle pour la mi-temps du Super Bowl, le 8 février en Californie.
Il succédera à des vedettes comme Madonna ou Beyoncé comme tête d'affiche de la finale du championnat de football américain, devant des dizaines de millions de téléspectateurs.
Ce choix a indigné des partisans du président américain Donald Trump, qui reprochent notamment à Bad Bunny de chanter exclusivement en espagnol ou de brouiller les frontières entre les genres avec ses vêtements ou son maquillage.
L'artiste avait expliqué en espagnol sur la chaîne télévisée américaine NBC que sa présence au Super Bowl était "une victoire" pour tous les Latinos aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La capitale ukrainienne ciblée par une vaste attaque russe
La capitale ukrainienne Kiev a subi une vaste attaque de missiles et drones russes tôt vendredi, qui a touché de nombreux districts et fait une dizaine de blessés, selon les autorités locales. De fortes explosions ont été entendues par des journalistes de l'AFP.
"Les Russes frappent des immeubles résidentiels. Il y a de nombreux immeubles élevés endommagés à travers Kiev, presque dans chaque district", a déclaré le chef de l'administration militaire de la ville, Timour Tkatchenko. Le responsable a fait état "d'au moins 12 blessés", dont une femme enceinte.
Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, qui avait demandé aux habitants de rejoindre des abris, a indiqué que "les forces de défense aérienne opèrent à Kiev", signalant "une attaque massive de l'ennemi sur la capitale". Des incendies se sont déclenchés dans plusieurs quartiers après les frappes et les secours ont été mobilisés, a-t-il ajouté.
"Des sections des réseaux de chauffage ont été endommagées. Dans le district de Desniansky, en raison d'une situation d'urgence sur la conduite principale de chauffage, certains bâtiments sont temporairement privés de chauffage", a-t-il précisé.
"Une nuit difficile"
Oleksandr Markoushyn, maire d'Irpin, localité de la région de Kiev, a décrit une "nuit difficile" avec de "multiples [drones] shahed et missiles volant au-dessus de la commune", sur Facebook.
Poursuivant son offensive entamée en 2022, la Russie, dont les forces sont mieux équipées et plus nombreuses, continue d'avancer dans l'est de l'Ukraine et notamment dans la région de Donetsk, où se concentre l'essentiel des combats récemment.
En parallèle, Moscou multiplie depuis des semaines les bombardements sur les infrastructures civiles et énergétiques et le réseau ferroviaire en Ukraine, sur fond de baisse des températures à l'approche de l'hiver.
Côté russe, les autorités ont rapporté tôt vendredi une attaque ukrainienne contre le port pétrolier de Novorossiisk sur la mer Noire. Une raffinerie de pétrole a été touchée par un incendie qui a été ensuite éteint et plusieurs immeubles résidentiels ont été endommagés par des fragments de drones, causant un blessé, selon les autorités.
"A la suite d'une attaque massive sur Novorossiisk, des débris de drones ont endommagé l'un des navires civils dans le port", blessant trois membres d'équipage, a ajouté le QG opérationnel de la région de Krasnodar.
Des attaques de drones ukrainiens provoquent régulièrement des dégâts dans les secteurs pétrolier et gazier et sur des conduites destinées au transport des hydrocarbures, conduisant à une hausse des prix des carburants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Blue Origin parvient à récupérer le propulseur de sa grande fusée
Blue Origin, l'entreprise spatiale du fondateur d'Amazon Jeff Bezos, a réussi jeudi à récupérer le propulseur de sa fusée New Glenn après son lancement. Il s'agit d'une avancée majeure pour la société américaine qui ambitionne de rivaliser avec SpaceX d'Elon Musk.
"C'est un jour historique pour Blue Origin", s'est émue sa vice-présidente Ariane Cornell lors d'une retransmission vidéo.
Après le décollage de la fusée de Cap Canaveral en Floride, l'entreprise a réussi à faire atterrir le premier étage, ou propulseur, de manière contrôlée sur une barge en mer, sous un tonnerre d'applaudissements et de cris de joie de ses employés.
La manoeuvre, extrêmement complexe pour une fusée de cette taille, n'était tentée que pour la deuxième fois par l'entreprise et n'avait été jusqu'ici réussie que par sa grande rivale SpaceX.
"Bon sang, c'était formidable!", s'est empressé de saluer sur le réseau social X Jared Isaacman, un proche d'Elon Musk que le président américain Donald Trump souhaite voir à la tête de la NASA. "Félicitations à Jeff Bezos et à l'équipe de Blue Origin", a réagi Elon Musk sur la même plateforme.
Avec cette réussite, Jeff Bezos, qui veut rattraper son retard sur Elon Musk, devrait parvenir à accélérer la cadence de ses lancements et en réduire les coûts.
Objectif Lune
Les deux multimilliardaires ont chacun fondé au début des années 2000 leur entreprise spatiale, mais Blue Origin a progressé à un rythme beaucoup plus lent que SpaceX, qui domine aujourd'hui le secteur, en raison notamment d'une approche technique plus prudente.
Si la société de Jeff Bezos emmenait déjà depuis plusieurs années des touristes pour quelques minutes dans l'espace avec sa fusée New Shepard, elle n'avait mené aucun vol orbital jusqu'au lancement inaugural de New Glenn en janvier. Ce deuxième vol jeudi intervenait par ailleurs dans un contexte de compétition accrue autour du programme lunaire Artémis.
La NASA, qui prévoit de renvoyer des Américains sur la Lune, a évoqué en octobre la possibilité de se passer de SpaceX en raison de retards, un avantage potentiel pour Jeff Bezos, qui développe également un alunisseur pour l'agence spatiale.
Dans ce contexte, les performances de la fusée New Glenn, qui transportait jeudi une mission scientifique de la NASA nommée Escapade destinée à étudier Mars, étaient particulièrement scrutées.
Si Blue Origin "mène à bien cette mission, cela donnera confiance à la NASA", avait estimé auprès de l'AFP George Nield, président d'une entreprise promouvant les activités spatiales privées, en amont du lancement.
"Stationnement" spatial et Mars
Depuis le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le gouvernement américain exerce une pression considérable sur la NASA pour accélérer son programme lunaire, qui a souffert de nombreuses complications et retards ces dernières années.
Sean Duffy, administrateur par intérim de l'agence spatiale américaine, est même allé jusqu'à évoquer récemment une "deuxième course à l'espace" opposant Washington et Pékin, qui ambitionne également de fouler le sol lunaire d'ici à 2030, après celle à laquelle se sont livrés les Etats-Unis et l'Union soviétique pendant la guerre froide.
Via le programme Artémis, les Américains cherchent à établir une présence humaine durable sur la Lune et à préparer le terrain à de futures missions vers Mars. Les sondes lancées jeudi pour le compte de la NASA devraient jouer un rôle dans ce projet, en permettant d'approfondir les connaissances sur la planète rouge.
Nommées Blue et Gold, ces dernières vont se positionner dans une orbite "de stationnement sécurisée" afin de rester près de la Terre et d'attendre le moment idéal pour partir vers Mars, qu'elles devraient rejoindre en 2027, a expliqué jeudi Joseph Westlake, un responsable de la NASA.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne va réserver ses locaux d'injection aux seuls Vaudois
-
VaudIl y a 3 jours
Incendie à Glacier 3000: la restauratrice acquittée
-
GenèveIl y a 3 jours
La Voie bleue à Genève visée par un acte de sabotage
-
SuisseIl y a 3 jours
Les services de soins à domicile ont atteint un record l'an dernier
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Le Valais veut introduire l'usage des caméras piétonnes dans la loi
-
CultureIl y a 3 jours
Dispositif pour renforcer les liens entre la culture et l'inclusion
-
VaudIl y a 15 heures
L'Etat de Vaud va réinjecter 17 millions pour aider les vignerons
-
VaudIl y a 2 jours
Plan d'économie et grosse réorganisation à l'hôpital d'Yverdon


