International
Airbus annule une commande de 50 A321neo de Qatar Airways
Airbus a annulé une commande de 50 A321neo de Qatar Airways. La décision, inédite, s'inscrit dans le cadre d'un contentieux entre le constructeur aéronuatique et la compagnie aérienne concernant des problèmes constatés sur une partie de la flotte de long-courriers.
"Nous confirmons avoir résilié le contrat portant sur 50 A321 avec Qatar Airways, conformément à notre droit", a affirmé à l'AFP un porte-parole d'Airbus, confirmant une information de Bloomberg. La compagnie aérienne avait cloué au sol une partie de ses A350 en raison d'une dégradation de la surface des fuselages et a intenté des poursuites devant la justice britannique à l'encontre d'Airbus.
Qatar Airways a également refusé de prendre livraison de plusieurs A350 supplémentaires depuis. Mettant en avant ce défaut dans l'exécution du contrat, Airbus a répliqué en annulant la commande de 50 monocouloirs A321neo, selon une source proche du dossier. Au prix catalogue, pour la dernière fois publiée par Airbus en 2018 et quasiment jamais appliqué en raison de ristournes, cette commande s'élevait à plus de 6 milliards de dollars.
Dans cette guerre des nerfs entre Qatar Airways et Airbus, une première audience devant la Haute cour de justice à Londres s'est tenue jeudi, où chaque partie a présenté ses éléments, selon la source proche du dossier. Qatar Airways a réclamé une indemnisation de 618 millions de dollars, assortie d'une pénalité de 4 millions par jour supplémentaire d'immobilisation de ses A350, qui avait été ordonnée par le régulateur qatari de l'aérien, selon cette source.
Airbus a de son côté fait valoir une clause de défaut à propos du refus de prendre livraison d'A350 supplémentaires pour justifier de l'annulation de la commande d'A321neo. Une nouvelle audience est prévue dans la semaine du 26 avril.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Dernier week-end de campagne pied au plancher aux Etats-Unis
Kamala Harris et Donald Trump ont poursuivi pied au plancher leur campagne samedi. Ils se présentent tous les deux en sauveurs des Etats-Unis à trois jours d'un scrutin toujours aussi incertain et dont l'issue angoisse le monde.
La vice-présidente démocrate et le milliardaire républicain sont en pleine escalade verbale. Le climat est particulièrement électrique, avec une controverse politico-médiatique par jour et des craintes de violences après le 5 novembre, surtout si le résultat est extrêmement serré comme le pronostiquent tous les sondages.
Ce week-end, Kamala Harris est de nouveau dans les Etats-clés qui vont décider du sort de l'élection de mardi. En Géorgie (sud), Caroline du Nord (sud-est) et au Michigan (nord), elle tente de convaincre les derniers indécis qu'elle est l'"antidote" à l'ancien président républicain, comme l'a dit vendredi son colistier Tim Walz.
Vendredi soir, lors de trois meetings de suite dans le Wisconsin, autre Etat crucial de la région des Grands lacs, elle a appelé à "tourner la page d'une décennie de Donald Trump" qui a bouleversé la démocratie américaine et "nous a épuisés".
Manifestations
Le tribun populiste, à la rhétorique de plus en plus autoritaire, se rend lui pour des meetings de campagne samedi en Virginie et en Caroline du Nord.
Dans ce dernier Etat, à Gastonia, il a de nouveau dépeint un tableau noir des Etats-Unis, qui seraient "occupés" par des millions de migrants clandestins, les "pires meurtriers" sortis de toutes les "prisons du monde" et des "asiles psychiatriques". Il a promis de les expulser, affirmant à l'inverse que si sa rivale l'emporte, le pays sera transformé en "un camp de réfugiés sordide et dangereux".
Mais il a aussi de nouveau attaqué Kamala Harris l'"incompétente". "Le 5 novembre sera le jour le plus important de l'histoire américaine", a-t-il déclaré.
Des manifestations de femmes sont organisées samedi dans plusieurs villes américaines, alors que la défense du droit à l'avortement est au coeur de la campagne et que les démocrates comptent sur leurs voix.
Samedi matin sur Fox News, l'ancien président s'en est pris à une publicité électorale montrant des femmes en train de voter pour Kamala Harris sans apparemment le dire à leur mari. "Pouvez-vous imaginer une femme ne pas dire à son mari pour qui elle vote?", s'est-il offusqué. "C'est ridicule."
"Faillite" en matière économique
Donald Trump a par ailleurs qualifié les chiffres de l'emploi - publiés la veille et moins bons qu'espérés - de "cadeau" pour sa campagne, même si les experts pointent une fluctuation temporaire.
Vendredi dans le Michigan, le milliardaire avait accusé l'administration de Joe Biden et de Kamala Harris d'avoir failli économiquement. Il a prédit une "dépression du genre de 1929" si sa rivale est élue.
"Revanche"
L'actuelle vice-présidente a encore accéléré sa campagne dans le dernier sprint final. Dans son dernier clip de campagne, elle rappelle que les habitants des Etats-Unis "ont bien plus en commun que ce qui les sépare".
"Je m'engage à être une présidente pour tous les Américains", promet-elle face à son adversaire qu'elle juge "instable et obsédé par la revanche" de l'élection de 2020 qu'il n'a jamais reconnu avoir perdue.
"Nous gagnerons parce que vous savez ce que vous défendez", a-t-elle lancé à Atlanta samedi, invitant à "tourner enfin la page d'une décennie de Donald Trump" qui "nous a fatigués".
Pays divisé
La campagne 2024, scrutée dans le monde entier et notamment en Europe et au Proche-Orient, a été hors du commun: en l'espace de quelques semaines cet été, le président Joe Biden a jeté l'éponge et laissé la place à Mme Harris alors que M. Trump a été la cible de deux tentatives d'assassinat.
Depuis, les deux adversaires font tout pour séduire les femmes, les jeunes et les électorats afro-américains, arabo-musulmans et latino-américains.
L'élection de mardi pourrait être si disputée, dans un pays politiquement fracturé, qu'il faudra peut-être des jours avant un résultat national définitif. Plus de 73 millions d'Américains ont déjà posté ou glissé dans des urnes leur bulletin de manière anticipée.
L'entourage de Donald Trump a déjà commencé à alimenter des rumeurs d'irrégularités, voire de "triches", commises lors d'opérations de vote.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Dortmund renverse Leipzig et sort de la spirale négative
Le Borussia Dortmund a réussi à inverser la tendance pour infliger au RB Leipzig sa première défaite de la saison en Bundesliga, samedi soir (2-1).
Décimé par les blessures, en crise et mené au score contre le cours du jeu, le BVB évoluait notamment sans Gregor Kobel, touché à la hanche et à une cuisse.
Avec cette victoire conquise à domicile dans leur Westfalenstadion, les hommes de Nuri Sahin mettent fin à une série de trois défaites loin de leur base: à Madrid contre le Real (5-2 après avoir mené 2-0), à Augsbourg en championnat (2-1) et à Wolfsburg en Coupe (1-0 après prolongation).
Le RB Leipzig en reste à 20 points et voit le Bayern Munich s'échapper seul en tête du classement avec 23 unités après sa victoire à domicile contre l'Union Berlin (3-0, avec un doublé de Kane). Le BVB remonte pour sa part à hauteur du Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, tenu en échec par Stuttgart vendredi (0-0), avec 16 points et déjà sept unités de retard sur le Bayern.
Leipzig a ouvert le score par Benjamin Cesko à la 27e minute, mais Dortmund a égalisé trois minutes plus tard grâce à Maximilian Beier. Peter Gulacsi, gardien de but de Leipzig, a longtemps repoussé les tentatives de Dortmund, mais a dû s'incliner sur une tête de Serhou Guirassy (65e).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Centre de vaccination "touché" à Gaza: six blessés dont 4 enfants
Un centre de vaccination contre la polio a été "touché" samedi dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon elle, "six personnes, dont quatre enfants, ont été blessées". Israël a démenti avoir tiré sur le centre.
Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus n'a pas précisé la nature exacte de "l'attaque", ni qui en était à l'origine. "Le centre de soins de santé primaires de Cheikh Radouane, dans le nord de Gaza, a été touché aujourd'hui alors que des parents amenaient leurs enfants à la vaccination contre la polio, dans une zone où une pause humanitaire avait été convenue pour permettre la poursuite de la vaccination", a-t-il écrit sur X.
Protection "sacrée"
Le Dr Tedros a jugé que "cette attaque, pendant une pause humanitaire, met en péril le caractère sacré de la protection sanitaire des enfants et peut dissuader les parents d'amener leurs enfants se faire vacciner". "Ces pauses humanitaires vitales doivent être absolument respectées. Cessez-le-feu !", a-t-il lancé.
Un membre de la Défense civile de Gaza a pour sa part affirmé à l'AFP qu'au moins trois personnes avaient été blessées par les débris d'un missile tiré par un drone israélien sur un mur du centre de soins, situé à l'ouest de Gaza-ville.
Démenti israélien
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a démenti avoir tiré sur le centre de vaccination. "Un premier examen (des accusations) a déterminé que l'armée n'avait pas mené de frappe sur cette zone au moment indiqué", a-t-elle dit dans un communiqué, soulignant qu'elle avait participé à la coordination de la campagne de vaccination.
La campagne de vaccination contre la polio a repris ce samedi dans le nord de la bande de Gaza, actuellement le théâtre d'intenses opérations militaires israéliennes.
L'OMS et l'agence de l'ONU pour l'enfance (Unicef) ont été assurées que les zones dédiées à la vaccination, où les parents peuvent amener leurs enfants pour recevoir la deuxième dose du vaccin oral, étaient sanctuarisées.
119'000 enfants à vacciner
Selon l'OMS, quelque 119'000 enfants dans le nord attendent leur deuxième dose de vaccin pour les protéger de cette maladie qui peut laisser de graves séquelles.
L'OMS a lancé une campagne de vaccination à Gaza le 1er septembre, après la confirmation du premier cas de polio depuis 25 ans dans le territoire palestinien assiégé par Israël. C'est le seul cas détecté pour le moment mais la dangerosité de la maladie a poussé à agir vite.
Les autorités sanitaires estiment que 90% des enfants doivent être vaccinés pour empêcher la maladie de se propager. Une première série de vaccinations avait été achevée avec succès début septembre. Plus de 560'000 enfants de moins de 10 ans avaient reçu une première dose durant le premier cycle de vaccination.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Première finale en Masters 1000 pour Ugo Humbert
Ugo Humbert (ATP 18) s'est qualifié samedi à Paris pour sa première finale en Masters 1000. Le no 1 français s'est imposé 6-7 (6-8) 6-4 6-3 contre le Russe Karen Khachanov (ATP 21) en demi-finale.
Premier finaliste français depuis 2016 dans cette catégorie de tournois, la plus prestigieuse après les quatre tournois du Grand Chelem, Ugo Humbert a pris physiquement le dessus sur son adversaire. Touché à une jambe, Khachanov a d'ailleurs lâché - sans trop combattre - les 11 derniers points du match.
Ugo Humbert partira en quête de son septième titre sur l'ATP Tour dimanche, lui qui en a déjà conquis deux en 2024 (Marseille et Dubai). Le gaucher messin de 26 ans affrontera en finale l'Allemand Alexander Zverev (ATP 3) lors du dernier match à Bercy avant le déménagement du tournoi à Nanterre en 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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