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International

Alexandre Benalla condamné à trois ans de prison dont un ferme

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Alexandre Benalla était poursuivi notamment pour les violences du 1er mai 2018. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

L'ex-proche collaborateur du président français Alexandre Benalla a été condamné à 3 ans de prison dont un ferme sous bracelet électronique, notamment pour des violences lors de la manifestation du 1er mai 2018. L'affaire avait fait scandale en France.

Plus de trois ans après le "Benallagate", le tribunal a sanctionné un "comportement inadmissible et insupportable au corps social, jetant l'opprobre sur la fonction de policier" de l'ancien proche collaborateur du chef de l'Etat.

"Vous avez été investi d'un certain pouvoir, réel au regard de vos fonctions, supposé du fait de votre proximité avec le président de la République. Vous avez trahi la confiance qui vous a été faite par cette nomination", a lancé la présidente Isabelle Prévost-Desprez au prévenu.

La magistrate a insisté sur le "sentiment d'impunité et de toute-puissance" d'Alexandre Benalla, également reconnu coupable d'avoir utilisé frauduleusement ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et illégalement porté une arme en 2017.

L'intéressé va faire appel

Aujourd'hui âgé de 30 ans et reconverti dans le privé, Alexandre Benalla, qui a protesté de son innocence lors du procès en septembre, va faire appel de sa condamnation, a indiqué son avocate sur BFMTV.

"Je tiens à dire aussi que nous avons été particulièrement choqués (...) par la sévérité inouïe de la peine, en totale disproportion avec les faits en cause", a déclaré Me Jacqueline Laffont.

L'ancien membre du cabinet présidentiel a vu sa peine assortie d'une amende de 500 euros, d'une interdiction de fonction publique pendant cinq ans et de port d'arme pendant dix ans, avec confiscation de celles qu'il possède.

Autres condamnations

Absent lors du délibéré, l'ex-employé du parti présidentiel (LREM) Vincent Crase, qui l'avait accompagné lors du cortège de la Fête du travail, a été condamné à deux ans d'emprisonnement avec sursis.

Les deux policiers jugés à leurs côtés, Maxence Creusat et Laurent Simonin, se sont vus infliger respectivement 5000 euros d'amende et trois mois de prison avec sursis pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à M. Benalla.

Identifié sur une vidéo

Le chargé de mission avait été identifié par le journal Le Monde le 18 juillet 2018 sur une vidéo où il apparaissait, coiffé d'un casque des forces de l'ordre, en train de brutaliser une femme et un homme place de la Contrescarpe à Paris, à l'issue d'une journée de manifestations du 1er-Mai émaillée de violences.

Membre du cabinet présidentiel, le jeune homme, 26 ans à l'époque, avait été intégré dans le dispositif policier en tant qu'observateur. L'article du Monde avait déclenché un séisme politique, dont les répliques avaient secoué le sommet de l'Etat pendant de longs mois.

Pour le tribunal, Alexandre Benalla a commis un "fait du Prince" en "invitant" son ami Vincent Crase à l'accompagner, et il a ensuite "participé à créer une confusion des genres" entre eux et les policiers en intervention, a détaillé la présidente.

Ils ont été reconnus coupables de "violences en réunion" sur cinq personnes ce jour-là, ainsi que d'"immixtion dans la fonction de policier". "Il convient de constater très clairement que vos interventions n'étaient à aucun moment nécessaires", a dit la présidente au prévenu.

"Réflexe citoyen"

Les deux hommes avaient invoqué un "réflexe citoyen" en "aidant à l'interpellation" de personnes ayant "agressé des policiers" aux termes de l'article 73 du code de procédure pénale, qui autorise dans certaines circonstances un citoyen à appréhender l'auteur d'un délit flagrant. Une "construction intellectuelle", a balayé le tribunal.

Dans son jugement, le tribunal a aussi souligné qu'Alexandre Benalla avait toujours "nié les faits" et tenté de "discréditer" les plaignants. MM. Benalla et Crase ont été condamnés à payer immédiatement 52'000 euros au titre du préjudice et des frais de justice aux parties civiles.

"Pas des Black Block"

L'avocat du couple de la Contrescarpe, Me Sahand Saber, s'est simplement félicité que le tribunal ait reconnu qu'ils "n'étaient pas des Black Block".

Alexandre Benalla reste visé par trois enquêtes préliminaires, autour d'un contrat signé avec un oligarque russe, sur la disparition de ses coffre-forts ainsi que pour des soupçons de faux témoignage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Deux morts dans une attaque de drones ukrainiens en Russie

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Les drones ukrainiens ont visé plusieurs régions de l'ouest de la Russie (archives). (© KEYSTONE/EPA/KATERYNA KLOCHKO)

Une attaque de drones ukrainiens a fait deux morts dans la région russe frontalière de Belgorod, dans l'ouest du pays, a rapporté le gouverneur local tôt samedi. L'attaque a eu lieu dans le village de Poroz.

"En conséquence du largage de deux engins explosifs, un bâtiment résidentiel a pris feu (...) deux civils sont morts", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram, précisant qu'il s'agit d'une femme et d'un homme.

Un bâtiment résidentiel et une grange ont été "complètement brûlés" et un autre bâtiment d'habitation a été gravement endommagé, a ajouté M. Gladkov.

Plus tôt samedi, le gouverneur avait fait état d'une autre attaque de drone conduite par Kiev dans le village d'Istobnoye et n'ayant fait aucune victime.

Les autres régions russes visées sont celles de Koursk, Kalouga et Briansk, toutes situées dans l'ouest de la Russie, selon des messages de leurs gouverneurs respectifs publiés sur Telegram dans la nuit de vendredi à samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le groupe TMTG de Trump accuse des fonds de manipuler son action

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Trump Media and Technology Group a comme principal actif le réseau social Truth Social (archives). (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

Trump Media and Technology Group (TMTG) de l'ex-président américain Donald Trump a alerté vendredi la bourse électronique Nasdaq, accusant des fonds spéculatifs de manipuler le marché pour faire baisser le cours de son action moyennant un mécanisme illégal.

Entre son introduction en bourse, le 26 mars et mardi, le cours de TMTG s'est effondré de plus de 70%, avant de rebondir de plus de 60% lors les trois dernières séances de la semaine.

Mardi, TMTG a publié un document pédagogique répondant à une série de questions que peuvent se poser les actionnaires du groupe de médias de Donald Trump, dont le principal actif est le réseau social Truth Social. Il leur a notamment donné des conseils pour éviter que leurs titres ne soient prêtés à des spéculateurs qui souhaiteraient parier sur la baisse du cours.

Ce mécanisme appelé vente à découvert consiste à emprunter une action, puis à la vendre. Dans un second temps, le spéculateur rachète un titre de la même entreprise, puis le donne à la personne ou la société à laquelle il l'a emprunté.

Ventes à découvert "à nu"

Si le cours de l'action a baissé dans l'intervalle, le spéculateur a racheté le titre moins cher que le prix auquel il l'avait vendu, ce qui lui permet de réaliser un bénéfice.

Le directeur général de TMTG, Devin Nunes, membre républicain de la chambre des représentants de 2003 à 2022, a envoyé au Nasdaq un courrier s'inquiétant de possibles pratiques dites de ventes à découvert "à nu" (short selling).

Cette technique, contre laquelle le régulateur américain des marchés (SEC) a pris des mesures en 2005 et 2008, consiste à promettre de vendre un titre sans l'avoir emprunté auparavant. Elle permet de démultiplier les ventes à découvert, qui ne sont plus limitées au nombre d'actions disponibles.

Devin Nunes évoque une "possible manipulation de marché" sur cette base et relève que parmi les sociétés les plus actives dans les échanges d'actions de TMTG figurent deux sociétés d'investissements alternatifs ou "hedge funds", à savoir Citadel Securities et Jane Street Capital.

"Devin Nunes est un 'loser' patenté qui essaye de mettre la chute du titre sur le compte des ventes à découvert à nu", a réagi Ken Griffin, l'influent patron de Citadel, dans une déclaration à plusieurs médias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Demande d'annulation de la garantie déposée par Trump à New York

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Dans ce dossier, Donald Trump a été condamné à 454 millions de dollars d'amende, avec ses fils Eric et Donald Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

La procureure générale de l'Etat de New York a requis vendredi l'annulation de la garantie de 175 millions de dollars versée par l'ex-président américain Donald Trump dans l'affaire de fraudes financières. Elle lui avait permis d'éviter des saisies sur son patrimoine.

M. Trump avait écopé d'une condamnation à 454 millions de dollars d'amende dans cette affaire. Outre de repousser d'humiliantes saisies judiciaires sur son patrimoine, la garantie, déposée le 1er avril, lui avait permis de faire appel de la condamnation.

Mais dans un document judiciaire déposé vendredi par la procureure générale Letitia James, à trois jours d'une audience sur la validité de cette garantie, ses services assurent qu'elle doit être annulée.

"Plutôt que de choisir comme caution une grande compagnie d'assurance nationale licenciée à New York, expérimentée dans la souscription de garanties de cautionnements et dont les liquidités sont largement supérieures à 175 millions de dollars", Donald Trump a "préféré choisir Knight Specialty Insurance Company, un petit assureur qui n'est pas autorisé à exercer à New York [...] qui n'a jamais souscrit de caution à New York ni au cours des deux années précédentes dans aucune autre juridiction et qui dispose de liquidités totales de 138 millions de dollars", exposent-ils.

Valeurs des actifs gonflées

Donald Trump avait été condamné mi-février à 454 millions de dollars d'amende avec ses fils Eric et Donald Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization.

Ils étaient accusés d'avoir gonflé à hauteur de plusieurs milliards de dollars les actifs de leur patrimoine immobilier tout au long des années 2010 pour se voir octroyer des prêts plus favorables des banques.

Après la condamnation, la procureure générale de l'Etat de New York avait menacé de lancer des saisies judiciaires pour recouvrer la valeur de l'amende, en citant l'immeuble du 40 Wall Street.

L'audience sur cette garantie est prévue lundi, le jour où le premier procès pénal de Donald Trump, centré sur des paiements dissimulés à une ancienne vedette de films pornographiques pour acheter son silence en pleine campagne présidentielle de 2016, entrera dans le vif du sujet avec les propos liminaires de l'accusation et de la défense.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Udinese-AS Rome se terminera le 25 avril

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Le match Udinese-AS Rome se terminera le 25 avril (© KEYSTONE/AP/Andrea Bressanutti)

Le match de Serie A Udinese - AS Rome se terminera le 25 avril, a annoncé la Ligue italienne. Cette partie avait été arrêtée dimanche dernier après le malaise du défenseur de l'AS Rome Evan Ndicka.

"Les 18 minutes et 30 secondes restant à disputer, plus les éventuels arrêts de jeu du match entre l'Udinese et l'AS Rome se joueront le jeudi 25 avril à 20h00", a indiqué la Lega Serie A dans son communiqué.

La Roma, qualifiée pour les demi-finales de l'Europa League où elle affrontera les 2 et 9 mai le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, avait demandé que la fin de cette rencontre soit programmée au plus tôt mi-mai.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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