Rejoignez-nous

Économie

Amazon double ses profits à 14 milliards de dollars

Publié

,

le

Amazon a indiqué dans son communiqué de résultats avoir connu son "meilleur weekend de shopping" pour la période de soldes qui va de Black Friday à Cyber Monday (le vendredi et le lundi après la fête américaine de Thanksgiving) (archives). (© KEYSTONE/AP/Steven Senne)

Amazon a doublé son bénéfice net au quatrième trimestre 2021, à 14,3 milliards de dollars, ravissant les marchés qui s'attendaient à moins à cause de la hausse du coût du travail, de l'approvisionnement et des livraisons.

Le géant du commerce en ligne a réalisé un chiffre d'affaires de 137,4 milliards, conforme à ses prédictions. Son bénéfice net a largement profité d'un retour sur investissement grâce à des actions dans le constructeur automobile Rivian, entré en Bourse en novembre.

L'action d'Amazon bondissait de 16% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York jeudi, après une journée en forte baisse.

Le groupe a indiqué dans son communiqué de résultats avoir connu son "meilleur weekend de shopping" pour la période de soldes qui va de Black Friday à Cyber Monday (le vendredi et le lundi après la fête américaine de Thanksgiving).

Les trois derniers mois de l'année ont aussi bien profité à AWS, son service de cloud (informatique à distance), notamment grâce à des contrats signés avec le Nasdaq et Meta pour ses réseaux et messageries Facebook, Instagram et WhatsApp, notamment. AWS a généré 17,78 milliards de dollars de revenus sur la période, 40% de plus que l'année dernière.

Problèmes d'approvisionnement

Le groupe de Seattle a été l'un des grands gagnants de la pandémie. Les restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19 ont en effet conduit les consommateurs encore réticents à adopter en masse le e-commerce, à commencer par Amazon et ses promesses de livraison ultra rapides, et des services reposant sur le cloud, dont Amazon est le leader mondial.

Mais, comme de nombreuses enseignes de distribution, l'entreprise a été rattrapée par des problèmes sur la chaîne d'approvisionnement causés par les fermetures d'usine, l'inflation élevée et les difficultés à embaucher.

Au quatrième trimestre, son bénéfice opérationnel, indicateur clef de rentabilité, est ressorti à 3,5 milliards de dollars, moitié moins qu'il y a un an.

En octobre, le directeur financier Brian Olsavsky avait prévenu que les coûts et problèmes de recrutement, qui ont coûté environ deux milliards de dollars au groupe l'été dernier, pourraient représenter le double sur la fin d'année.

Amazon emploie désormais plus d'1,6 million de personnes dans le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Holcim rachète les affaires guatémaltèques de Cemex

Publié

le

Les actifs cédés consistent notamment en une installation de broyage (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Holcim renforce sa présence en Amérique centrale. Le géant zougois des matériaux de construction a repris les affaires de son rival mexicain Cemex au Guatemala. Le montant de la transaction se chiffre à 200 millions de dollars (167,2 millions de francs).

Les actifs cédés consistent essentiellement en une installation de broyage d'une capacité de 600'000 tonnes par an, trois centrales de fabrication de béton prêt à l'emploi et cinq centres de distribution, a précisé mardi Cemex. La transaction a été signée et finalisée le jour de son annonce.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Culture

Amazon investit 9,5 milliards d'euros au Royaume-Uni

Publié

le

L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au cloud. (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

Le géant américain de la tech Amazon va investir 8 milliards de livres (9,5 milliards d'euros) dans le "cloud" au Royaume-Uni, une manne aussi colossale que bienvenue pour le nouveau gouvernement travailliste, pressé de faire ses preuves sur le plan économique.

Cette bonne nouvelle tombe au moment où le nouveau Premier ministre Keir Starmer fait face aux critiques, après l'annonce que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait "douloureux" avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d'impôts.

Cet investissement sur 5 ans, qui n'est pas le premier d'une telle ampleur sur le continent européen, doit permettre de "soutenir environ 14'000 emplois" par an, anticipe Amazon dans son communiqué.

Il doit aussi contribuer, toujours selon Amazon, à hauteur de 14 milliards de livres sterling au produit intérieur brut (PIB) du pays jusqu'en 2028.

Cette annonce "marque le début de la reprise économique et montre que la Grande-Bretagne est un pays où il fait bon faire des affaires", s'est félicitée la ministre des Finances Rachel Reeves dans un communiqué. Mais "je serai honnête avec le peuple britannique: le changement ne se fera pas du jour au lendemain", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement britannique, qui a fait de la relance de la croissance sa priorité, compte notamment sur la création d'un "fonds souverain national", qui sera abondé de 7,3 milliards de livres (8,7 milliards d'euros) sur cinq ans, pour doper l'investissement dans le pays.

Mais la majorité travailliste doit composer avec des finances publiques au plus mal: la dette publique flirte avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), conséquence notamment des aides distribuées pendant la pandémie de Covid et la crise de l'énergie. Le déficit public dérape.

Et si l'exécutif blâme les précédents gouvernements conservateurs pour ce trou dans les caisses, il n'en subit pas moins la pression des syndicats et de ses propres rangs pour délier les cordons de la bourse et relever des services publics à genoux ou revenir sur sa décision de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.

Retard dans l'IA

L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au "cloud", pour construire, exploiter et gérer la maintenance de centres de données au Royaume-Uni.

Le groupe, qui emploie 75'000 personnes au dans le pays sur plus de 100 sites, précise dans son communiqué avoir investi 56 milliards de livres au Royaume-Uni entre 2010 et 2022.

AWS multiplie depuis plusieurs mois les annonces d'investissements massifs en Europe: près de 18 milliards d'euros en Allemagne, 15,7 milliards en Espagne ou encore 1,2 milliard en France.

Ces investissements surviennent en plein débat, au sein de l'UE, sur la question du "cloud souverain européen", devant permettre le stockage et le traitement de données en ligne sans passer par les géants technologiques américains.

Amazon investit aussi ailleurs dans le monde, comme à Singapour, où l'entreprise a annoncé en mai un investissement représentant l'équivalent de 8,3 milliards d'euros sur les quatre prochaines années.

Le groupe a annoncé le mois dernier avoir doublé ses bénéfices trimestriels, porté par le cloud, dont il est numéro un mondial et l'IA. Les revenus d'AWS, en particulier, ont progressé de 19% à 26,3 milliards de dollars au deuxième trimestre.

Si Amazon a pris du retard dans l'IA générative sur les deux autres géants du secteur, Microsoft et Google, le cloud est essentiel dans le déploiement de ces outils pour les entreprises et les particuliers, d'où des investissements massifs dans de nouveaux centres de données ad hoc.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Exportations vaudoises: recul de 6% en 2023

Publié

le

Dans le canton de Vaud, le secteur de l'horlogerie a tiré son épingle du jeu avec une progression de 14% des exportations (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Après le rebond de 2021 et 2022, les exportations vaudoises ont subi une baisse de 6% en 2023. La montée de l'inflation et le resserrement monétaire à l'échelle mondiale ont en effet pénalisé les exportations suisses et vaudoises, a indiqué mardi Statistique Vaud dans un communiqué.

Si la baisse la plus forte concerne les produits chimiques et pharmaceutiques (-13%), presque toutes les catégories de biens ont marqué le pas, mis à part l’horlogerie (+14%) qui a encore progressé, précise le Canton. Le recul touche principalement l'Europe (-10%), qui reste le principal débouché pour les produits vaudois (46% des exportations en 2023). Le recul est plus contenu sur le continent américain (-2%) et pratiquement stable pour l'Asie.

Les exportations vaudoises ont atteint 15,7 milliards de francs en 2023, soit 1 milliard de moins qu'en 2022, mais 330 millions de plus qu'en 2021. Les importations ont aussi reculé dans des proportions semblables (-8%), passant de 11,1 à 10,2 millions de francs.

Septième canton exportateur

"Septième canton exportateur en 2023 avec une part de 6%, Vaud se distingue par un niveau de diversification très élevé conférant davantage de solidité à son économie", note le Canton via Statistique Vaud. Ainsi, derrière les ventes de produits chimiques et pharmaceutiques (25% du total en 2023), l'horlogerie (19% du total) affiche une croissance positive pour la 3e année consécutive.

Viennent ensuite les aliments, boissons et tabac transformés industriellement (16% du total) et les articles et équipements à usage médical (13% du total). Vaud reste par ailleurs le principal canton exportateur pour ces deux dernières catégories, cumulant respectivement 27% et 18% des exportations suisses en 2023.

L'importance du commerce extérieur se mesure également par la balance commerciale - différence entre le total des exportations et des importations. Celle-ci est excédentaire pour le canton de Vaud. En 2023, avec 5,4 milliards de francs, elle a reculé de 1,7% par rapport à 2022 et se classe au 4e rang des cantons derrière Bâle-Ville, Neuchâtel et Genève. Plus de la moitié de la balance commerciale est réalisée par l'horlogerie (2,7 milliards de francs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Moins de logements vacants au 1er juin

Publié

le

Il s'agit de la quatrième baisse consécutive du taux de logements vacants, due à une diminution de l'offre résidentielle proposée à la location. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le taux de logements vacants continue de baisser en Suisse, confirmant la pénurie d'offres disponibles pour les locataires à la recherche d'une habitation.

Au 1er juin, 51'974 logements vacants étaient dénombrés, ce qui représente à peine 1,08% du parc d'appartements et de maisons individuelles du pays. Le taux a perdu 0,07 point de pourcentage en un an. Cela correspond à 2791 logements vacants de moins que l'année précédente.

Il s'agit de la quatrième baisse consécutive du taux de logements vacants, due à une diminution de l'offre résidentielle proposée à la location, même si celle-ci est moins forte que les années précédentes (entre -0,16 et -0,23 point de pourcentage depuis 2021), souligne mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Six des sept grandes régions faisaient état d'une baisse en comparaison annuelle. La diminution la plus marquée a été observée dans la Suisse du Nord-Ouest (de 1,22% à 1,06%). Seule la grande région de Zurich a enregistré une très légère hausse (de 0,53% à 0,56%).

Au niveau cantonal, c'est à Zoug que les logements vacants sont les plus rares (0,39%). Le taux est à peine plus élevé dans les cantons d'Obwald (0,44%) et de Genève (0,46%). Dans 18 (demi-) cantons, le taux a diminué sur un an, alors qu'il a augmenté dans huit autres.

Le canton du Jura semble le plus favorable aux locataires, avec le taux le plus élevé de Suisse (2,98%), devant les cantons de Soleure (2,37%) et du Tessin (2,08%).

L'OFS a dénombré moins de logements vacants parmi les locations et davantage parmi les logements à la vente. En tout, 40'423 logements à louer étaient inoccupés, soit 8,6% de moins qu'un an plus tôt. La baisse de l'offre de logements locatifs non occupés a démarré en 2021 et se poursuit encore, même si elle est moins prononcée que les années précédentes (-13,5% en 2022 et -15,9% en 2023).

Maison cherche nouveau propriétaire

En revanche, le nombre de logements inoccupés à vendre s'est accru de 9,5% à 11'551 unités par rapport à l'an passé. Il existe davantage de nouveaux logements vacants (construits durant les deux dernières années) proposés à la location durable ou à la vente (+1,9%), soit 4210 biens.

Le nombre de maisons individuelles proposées sur le marché a augmenté de 11,4%. A la date de référence, 6822 maisons individuelles étaient inoccupées dans toute la Suisse et n'avaient trouvé ni locataire ni acquéreur.

La plupart des biens vacants sont des 3 pièces (16'108 unités) ou des 4 pièces (13'705 unités). Si le nombre d'appartements de 1 à 4 pièces a baissé de 11% à 3,5%, davantage de grands appartements sont proposés. Une hausse de 2,3% pour les appartements de 5 pièces et de 8% pour ceux d'au moins 6 pièces a été enregistrée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X