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American Airlines revient à la rentabilité

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American Airlines est revenu au deuxième trimestre à la rentabilité opérationnelle pour la première fois depuis le début de la pandémie à la faveur de la forte demande pour ses billets d'avion. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

American Airlines est revenu au deuxième trimestre à la rentabilité opérationnelle pour la première fois depuis le début de la pandémie à la faveur de la forte demande pour ses billets d'avion, qui a fait grimper son chiffre d'affaires à un record.

Porté par le regain d'intérêt pour les voyages après deux ans de restrictions sanitaires, les ventes du groupe se sont élevées à 13 ,4 milliards de dollars.

C'est 12% de plus qu'en 2019, la période de référence dans le transport aérien du fait des conséquences de la pandémie sur l'activité des années 2020 et 2021, alors même que la compagnie offrait 8,5% de capacités en moins.

Le groupe a vendu plus de billets achetés à titre personnel pour des voyages aux Etats-Unis qu'en 2019 tandis que la demande pour les voyages d'affaires et les vols internationaux a continué à se redresser. Et à un prix plus élevé au vu de la forte demande.

Cela a permis de compenser la forte hausse des prix du kérosène, qui a plus que doublé sur un an.

L'entreprise a dégagé un bénéfice net de 476 millions de dollars. Elle avait déjà été dans le vert aux deuxième et troisième trimestres 2021 mais grâce à des gains fiscaux et des aides du gouvernement.

Sans prendre en compte les éléments exceptionnels, c'est la première fois depuis le dernier trimestre 2019 que la compagnie dégage un profit, de 533 millions de dollars.

Rapporté par action cela revient à 76 cents, ce qui est juste en-dessous des prévisions des analystes.

L'action reculait de 2,6% dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York.

Alors que plusieurs compagnies font actuellement face à des pénuries de personnel, et doivent en conséquence annuler certains vols, American assure pour sa part avoir proposé 25% de vols de plus que son plus proche concurrent, avec un remplissage moyen des avions de 87%.

Ses taux de départs et d'arrivées à l'heure étaient meilleurs qu'au deuxième trimestre 2019.

American s'attend à un chiffre d'affaires au troisième trimestre supérieur de 10% à 12% à celui de 2019 avec une capacité inférieure de 8% à 10%.

Au vu des prévisions pour la demande et les prix du carburant, la compagnie espère être rentable.

United Airlines, qui a dévoilé ses résultats mercredi soir, a aussi renoué avec un bénéfice opérationnel au deuxième trimestre. Mais le groupe a prévenu que les défis opérationnels, les prix du carburant et la probabilité croissante d'une récession mondiale pourraient peser sur son activité dans les 6 à 18 prochains mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Belle réaction de Capela et des Hawks

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Clint Capela (15) a réussi 18 points mercredi face aux Knicks (© KEYSTONE/AP/Jason Allen)

Clint Capela et les Hawks ont parfaitement réagi après la lourde défaite subie lundi face au champion en titre Boston.

Atlanta a dominé les New York Knicks 121-116 mercredi en NBA, grâce notamment aux 18 points de son intérieur genevois.

Le Meyrinois, qui n'avait réussi que 2 points (et 5 rebonds) dans un match perdu 123-93 face aux Celtics deux jours plus tôt, a rentré ses 8 tirs et ses 2 lancers-francs pour réussir son meilleur total de la saison. Egalement auteur de 6 rebonds face aux Knicks, il a notamment conclu par un dunk rageur un partiel décisif de 9-1 qui a permis aux Hawks de mener 114-111 à 46''9 de la fin.

Un autre joueur des Hawks s'est parfaitement ressaisi après une soirée cauchemardesque face à Boston, le meneur Trae Young, qui avait également marqué seulement 2 points lundi mais a cumulé 23 points, 10 assists et 6 rebonds face à New York. Mais l'homme du match fut le no 1 de la dernière draft, le Français Zaccharie Risacher, auteur de 33 points (à 6/10 à 3 points) et 7 rebonds.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Harris s'engage à "aider" Trump dans le transfert du pouvoir

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Une étudiante est assise seule après que la vice-présidente Kamala Harris a prononcé un discours reconnaissant son échec à la présidentielle mercredi sur le campus de l'Université Howard à Washington. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Kamala Harris s'est engagée mercredi à "aider" Donald Trump après le come-back du républicain à la Maison Blanche. La victoire sans appel du républicain a provoqué une onde de choc aux Etats-Unis et à travers le monde.

"Nous devons accepter les résultats de cette élection", a lancé, combative, la vice-présidente démocrate, qui a été défaite sèchement par le tribun.

Le retour fracassant du milliardaire républicain est d'autant plus extraordinaire que sa troisième campagne a été marquée par deux tentatives d'assassinat, quatre inculpations et une condamnation au pénal.

Le pays s'attendait à une longue attente tant les sondages donnaient les deux candidats au coude-à-coude. Au final, l'affaire a été pliée en quelques heures.

L'ancien président a fait tomber un à un les Etats les plus disputés, enterrant les espoirs des démocrates.

"Unité"

Dans son discours de victoire mercredi, Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, a lancé un appel à l'"unité" après avoir lui-même agoni sa rivale d'injures durant la campagne.

Le républicain ne s'est pas exprimé publiquement depuis, mais il a d'après son équipe réitéré la nécessité "d'unifier le pays" lors d'un échange téléphonique avec Kamala Harris.

Selon l'exécutif américain, Donald Trump a également reçu les félicitations de Joe Biden, qui a invité le milliardaire à la Maison Blanche.

Le dirigeant démocrate de 81 ans s'adressera à la nation jeudi pour évoquer les résultats de l'élection.

Comment réconcilier ces deux Amériques que tout sépare?

Si le retour à la Maison Blanche du républicain plonge des millions d'Américains, notamment des zones rurales, dans l'euphorie, nombre d'autres sont sonnés, angoissés par sa rhétorique de plus en plus dure.

Donald Trump, second président américain à remporter deux mandats non consécutifs en plus d'un siècle, avait quitté la Maison Blanche en 2021 sans reconnaître sa défaite. Ses partisans avaient alors attaqué le Capitole, provoquant un chaos inimaginable.

Mais le tribun républicain est parvenu, comme en 2016, à convaincre les Américains qu'il comprenait mieux que personne leurs difficultés du quotidien.

Mieux, en tout cas, que Kamala Harris qui a dû mener une campagne éclair après le retrait spectaculaire de Joe Biden en juillet.

Appels de Macron et Netanyahu

Le président élu a reçu une pluie de félicitations de dirigeants étrangers, qui n'ont même pas attendu l'officialisation de sa victoire pour le congratuler. Un empressement qui trahit la fébrilité de bien des capitales, où le souvenir des crises à répétition de son premier mandat reste vif.

Mercredi, Donald Trump s'est entretenu avec Emmanuel Macron, durant un appel téléphonique où ils ont exprimé -selon la présidence française- leur "volonté d'oeuvrer au retour de la paix" face aux "grandes crises internationales en cours", ainsi qu'avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec lequel il a discuté de la "menace iranienne".

L'élection de Donald Trump provoque déjà un tourbillon sur les marchés mondiaux, entre record du bitcoin, envolée du dollar, grand huit sur les indices boursiers européens et clôture en fanfare à Wall Street.

A quoi ressemblera Trump 2.0?

Sur l'économie, Donald Trump a promis de "voler les emplois d'autres pays" à coup de baisses d'impôts et de taxes douanières.

Très critique des milliards de dollars débloqués pour l'Ukraine, il s'est engagé à régler ce conflit avant même de prêter serment -- une perspective qui donne des sueurs froides à Kiev.

La guerre au Proche-Orient sera elle aussi résolue rapidement, assure le magnat de l'immobilier, qui n'a pas non plus expliqué comment.

Climatosceptique notoire, le républicain a dit qu'il claquerait à nouveau la porte de l'Accord de Paris.

Il a également proposé la "plus grande opération" jamais vue d'expulsion de migrants, dès le premier jour.

Donald Trump reste bien plus flou quand il s'agit du droit à l'avortement, considérablement fragilisé par des juges à la Cour suprême qu'il se targue d'avoir nommés.

Le nouveau président pourra s'appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. Son parti est aussi en bonne posture pour conserver le contrôle de la Chambre des représentants, ce qui confierait à Donald Trump les pleins pouvoirs à Washington.

Le caractère imprévisible du septuagénaire, qui deviendra le plus vieux président américain à prêter serment, alimente toutes les spéculations

Les démocrates s'inquiètent de ses menaces grandissantes à l'encontre d'un "ennemi de l'intérieur" et de sa soif de revanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des eurodéputés d'extrême droite célèbrent la victoire de Trump

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'eurodéputé allemand Siegbert Frank Droese, membre de l'AFD, a profité d'une prise de parole pour souhaiter "le meilleur" à Donald Trump en ce jour "heureux". (© KEYSTONE/DPA/PAUL ZINKEN)

Musique et casquettes "Make America Great Again": plusieurs eurodéputés d'extrême droite ont célébré la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, mercredi au Parlement européen à Bruxelles.

Dans une vidéo sur l'air de YMCA, des députés du groupe des Patriotes pour l'Europe se sont mis en scène dans les couloirs du Parlement, saluant un moment "historique" qui montre "la force d'un mouvement patriote".

"Maintenant, il est temps pour nous en Europe d'emboîter le pas" aux Etats-Unis, ajoutent ces parlementaires du parti Vox en Espagne, de Fidesz en Hongrie ou du FPÖ autrichien, dont plusieurs arborent des casquettes trumpistes Make America Great Again.

Côté français, aucun élu du Rassemblement national, membre des Patriotes, ne figure sur cette vidéo. Une source interne évoque un manque de disponibilité pendant ce "montage de dernière minute", alors que se tiennent les auditions des nouveaux commissaires européens en quête d'une confirmation à leurs postes.

Jour "heureux"

Durant l'une de ces auditions, l'eurodéputé allemand Siegbert Frank Droese, membre de l'AFD, a profité d'une prise de parole pour souhaiter "le meilleur" à Donald Trump en ce jour "heureux".

C'est "formidable" qu'il soit élu, un "bel exemple pour nos nations", a-t-il estimé, avec une casquette trumpiste rouge posée sur son pupitre.

"Affirmer l'Europe comme puissance"

La tonalité était bien différente au centre et à gauche. Après cette élection, "nous devons plus que jamais affirmer l'Europe (comme) puissance", a lancé le centriste français Pascal Canfin (Renew), appelant à ne rien céder "face au trumpisme et à ses clones qui veulent détruire l'Europe de l'intérieur".

"L'élection de Trump place chaque dirigeant européen face à ses responsabilités", a jugé son compatriote de gauche Raphaël Glucksmann (Place Publique, PS). Il a appelé à un "sursaut individuel et collectif", pour soutenir l'Ukraine notamment.

A la tête du PPE (droite), première force du Parlement, l'Allemand Manfred Weber a félicité Donald Trump. Selon lui, l'Europe doit "protéger ses intérêts de manière souveraine et indépendante sans négliger une coopération transatlantique forte".

"L'accent est désormais mis sur la construction d'une Union européenne de la Défense et d'un pilier européen solide de l'Otan", a plaidé M. Weber, alors que les dirigeants des institutions européennes redoutent un désengagement des Etats-Unis en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Allemagne en crise politique, vers des élections anticipées

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La fuite d'un document de Christian Lindner en vue d'un "tournant économique" libéral, à l'encontre de la ligne centriste jusqu'à présent suivie par le gouvernement, a finalement été la goutte de trop. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

Le chancelier allemand Olaf Scholz a limogé mercredi soir son ministre des Finances. Il va demander aux députés de se prononcer sur la tenue d'élections anticipées, tirant les conséquences de querelles qui paralysaient sa coalition.

Cette décision, aboutissement de mois de querelles entre les trois partis du gouvernement, plonge la première économie européenne dans une crise politique inédite à un moment crucial pour l'Europe, déjà sous le choc de la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis.

"Nous avons besoin d'un gouvernement capable d'agir et qui ait la force de prendre les décisions nécessaires pour notre pays", a plaidé le chancelier social-démocrate lors d'une allocution solennelle.

Pas le choix

Face aux "ultimatums" de son ministre des Finances, chef du camp libéral, Olaf Scholz a jugé qu'il n'avait pas le choix : il a d'abord décidé de limoger Christian Lindner, grand argentier du gouvernement et président du parti libéral FDP, puis annoncé qu'il posera la question de confiance aux députés.

Les élus du Bundestag décideront le 15 janvier s'ils veulent que des législatives anticipées se tiennent avant la date prévue en septembre 2025. Cela pourrait être le cas en mars.

"Confiance souvent trahie"

Christian Lindner, chef de file du camp libéral, a "trop souvent trahi ma confiance", a déploré le dirigeant allemand, dénonçant son comportement "égoïste".

Le divorce a été acté après une journée de pourparlers de crise organisés à la chancellerie pour tenter de sauver l'exécutif dirigé par Olaf Scholz depuis fin 2021.

Les ruptures de coalition sont très rares en Allemagne et Olaf Scholz voulait mener la sienne jusqu'aux prochaines législatives prévues pour le 28 septembre 2025.

Equipe minée depuis des mois

Mais l'équipe gouvernementale est minée depuis des mois par les dissensions politiques, sur l'économie et l'immigration, et les querelles de personnes.

Les désaccords se concentrent sur les solutions pour relancer la première économie européenne menacée de récession pour la deuxième année consécutive.

Les sociaux-démocrates d'Olaf Scholz veulent préserver leurs priorités sociales ; les Verts de Robert Habeck font pression pour lutter contre le changement climatique malgré les coûts de la transition tandis que les libéraux sont arc-boutés sur le respect des limites constitutionnelles drastiques de l'Allemagne en matière de déficits budgétaires et de dette.

L'ombre de Trump

Olaf Scholz pensait que l'élection à la présidence des Etats-Unis annoncée le matin même du républicain Donald Trump, adepte du protectionnisme et des confrontations diplomatiques, forcerait sa fragile coalition à serrer les rangs.

C'est le contraire qui s'est produit. Selon le quotidien Bild, le ministre des Finances a argumenté lors de la réunion de crise que cette élection et l'impact à en attendre rendaient encore plus urgent un changement de cap économique en Allemagne.

Le vice-chancelier écologiste et ministre de l'Economie Robert Habeck avait exhorté chacun à revenir à la raison, soulignant qu'avec le retour de Trump au pouvoir, "le gouvernement doit être en capacité totale d'agir". "C'est le pire moment pour que le gouvernement échoue", avait-il averti en début de semaine.

Conservateurs en tête dans les sondages

Autre argument majeur contre l'éclatement de la coalition, et donc des élections anticipées: les conservateurs sont largement en tête dans les sondages et leur chef, Friedrich Merz, fait figure de favori pour devenir chancelier.

Quant au parti d'extrême droite AfD, en forte progression dans les derniers scrutins, il se tient en embuscade en deuxième position.

Fossé trop grand

Mais le fossé entre les partis de la coalition était devenu trop grand ces derniers jours, les désaccords se concentrant sur les solutions pour relancer la première économie européenne qui risque d'être en récession pour la deuxième année consécutive.

La fuite d'un document de Christian Lindner en vue d'un "tournant économique" libéral, à l'encontre de la ligne centriste jusqu'à présent suivie par le gouvernement, a finalement été la goutte de trop.

Le ministre, chantre de l'austérité budgétaire, avait lui-même menacé à plusieurs reprises de quitter la coalition avant la fin de l'année s'il n'obtenait pas gain de cause.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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