International
Attentat de Paris: l'auteur "assume" et dit "avoir agi seul"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/12/des-policiers-francais-patrouillent-dans-la-zone-proche-de-la-tour-eiffel-ou-un-attentat-a-fait-un-mort-et-deux-blesses-samedi-1000x600.jpg&description=Attentat de Paris: l'auteur "assume" et dit "avoir agi seul"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'auteur de l'attentat samedi près de la tour Eiffel "assume et revendique totalement son geste" lors de sa garde à vue toujours en cours lundi, et "tout laisse à penser" qu'il a "agi seul", selon une source proche de l'enquête.
Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-Iranien de 26 ans qui a fait allégeance au groupe Etat islamique (EI), dit avoir agi en "réaction à la persécution des musulmans dans le monde". Il apparaît "très froid", "clinique" et "désincarné", a ajouté cette source.
Cette attaque au couteau, à quelques mois des Jeux olympiques d'été dans la capitale française (26 juillet-11 août), vient étayer les craintes des services de renseignement sur un risque d'importation en France de la guerre Israël/Hamas, qu'ils considèrent comme un "facteur aggravant de la menace terroriste" pesant sur le pays.
Le compte X (ex-Twitter) d'Armand Rajabpour-Miyandoab ouvert début octobre comportait "de nombreuses publications sur le Hamas, Gaza et plus généralement la Palestine", selon le procureur antiterroriste Jean-François Ricard. Dans une vidéo publiée avant son passage à l'acte, il a fait allégeance au groupe EI, apportant notamment "son soutien aux djihadistes agissant dans différentes zones", a-t-il précisé.
Autorités sous pression
Il avait été interpellé après l'attaque qui a causé la mort d'un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes, samedi vers 21h30 à proximité du pont de Bir-Hakeim.
L'exécutif est sous pression après cet attentat survenu moins de deux mois après celui d'Arras (nord de la France), qui a coûté la vie à un enseignant mi-octobre et conduit au relèvement du plan Vigipirate au niveau maximal "urgence attentat".
L'assaillant et un membre de son entourage étaient toujours en garde à vue lundi en début de soirée, celle de ses parents ayant été levée. La garde à vue du Franco-Iranien pourrait durer jusqu'à mercredi soir, s'agissant d'une enquête antiterroriste.
"Ratage psychiatrique"
"Il y a eu manifestement un ratage psychiatrique, les médecins ont considéré à plusieurs reprises qu'il allait mieux", a dit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur BFMTV à propos du jeune homme, radicalisé depuis 2015 et soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur.
Le procureur Ricard avait indiqué dimanche soir que l'assaillant, fiché pour radicalisation islamiste, était "soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur" jusqu'à la fin de la mise à l'épreuve le 26 avril 2023, après une nouvelle expertise psychiatrique.
"Il y a quelqu'un de malade mentalement, qui ne prend plus de médicaments pour soigner ses délires et qui passe à l'acte incontestablement. Il faut réfléchir à tout ça pour protéger les Français", a insisté le ministre de l'Intérieur.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère du suspect avait indiqué en octobre à la police qu'elle s'inquiétait pour son fils, voyant qu'il "se repliait sur lui-même", a rapporté dimanche M. Ricard. Les services de police avaient alors tenté de le faire examiner par un médecin et hospitaliser d'office, chose finalement impossible en l'absence de troubles, selon une source proche du dossier.
"Lieu symbolique"
Selon un source proche de l'enquête, l'assaillant dit avoir choisi de mener son attaque près de la tour Eiffel parce que c'est un "lieu symbolique" et "qu'il n'a pas supporté qu'elle soit allumée aux couleurs d'Israël".
Sur le parvis de la résidence de Puteaux, dans l'ouest parisien, où Armand Rajabpour-Miyandoab a grandi, on se souvient d'un enfant du quartier "discret", "un petit qui a grandi ici, qui a vrillé", témoigne "Panthère", un homme de 32 ans qui a requis l'anonymat. "Issu d'une famille sans aucun engagement religieux", selon une source proche de l'enquête, il s'est converti à l'islam à 18 ans et a "très rapidement" versé dans "l'idéologie djihadiste".
Il avait été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme, après un projet d'action violente à La Défense, quartier des affaires à l'ouest de Paris, en 2016. Il était sorti en mars 2020 de prison.
Environ 5200 personnes sont connues pour radicalisation en France en selon une source au sein du renseignement, qui précise que 20% d'entre eux ont des troubles psychiatriques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Kosovo: le Parlement échoue une 54e fois à élire sa présidence
Le Parlement du Kosovo a échoué tard samedi, pour la 54e fois, à élire sa présidence, quelques heures avant la date butoir fixée par la cour constitutionnelle, a annoncé le député le plus âgé de l'assemblée, Avni Dehari. Le pays se retrouve plongé dans l'inconnu.
Les députés, qui avaient jusqu'à minuit samedi pour désigner leur président ou présidente, se sont réunis à deux reprises dans la journée pour tenter de résoudre la crise, mais ont encore buté sur l'absence de majorité claire issue des élections de février.
Le parti Vetëvendosje ("Autodétermination", VV, centre gauche) du premier ministre sortant Albin Kurti, avec 48 sièges sur 120, n'a pas obtenu de majorité absolue et ne parvient pas depuis à trouver de partenaire de coalition. Conséquence: le Parlement issu des législatives s'est réuni tous les deux jours comme le prévoit la loi et a échoué à chaque fois à élire son président.
Plus le droit de voter
Or, selon la loi, aucun gouvernement ne peut être formé sans que le président du Parlement ne soit préalablement élu, puisque le Parlement, une fois constitué et officiellement en fonction, doit voter pour approuver ou non le gouvernement.
Le pays le plus jeune d'Europe, qui a déclaré son indépendance en 2008, plonge désormais dans la plus grave crise politique de son histoire, aux conséquences imprévisibles.
A partir de minuit samedi, les députés n'ont pas le droit de voter ou de faire passer des mesures, a statué la cour constitutionnelle cette semaine. L'ordre, qui court jusqu'au 8 août, doit permettre à la cour d'examiner les recours déposés par l'opposition qui accuse le parti de M. Kurti de légiférer sans véritable cadre légal.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Amsterdam: des milliers de participants à la marche des fiertés
Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi pour la marche des fiertés à Amsterdam, dans une ambiance aussi festive que politique, les manifestants affirmant l'importance de protéger les droits des personnes LGBT+ dans le monde.
La manifestation marquait le début de la semaine des fiertés dans la capitale néerlandaise, ponctuée de festivités et d'événements culturels, et qui doit s'achever en apothéose avec une gigantesque parade sur les canaux le week-end prochain.
"Nous avons une Pride incroyable parce qu'elle a lieu sur les canaux, c'est très unique", s'enthousiasme Ben Thomas, amstellodamois lauréat du titre de Mister Bear 2024, cette subdivision de la communauté gay dont les membres sont connus pour leur pilosité faciale.
"Ici pour nos droits"
Mais la marche n'est pas qu'une fête, insiste l'homme de 44 ans, qui travaille comme éducateur avec de jeunes réfugiés: "nous sommes ici pour être des citoyens égaux. Nous sommes ici pour nos droits!" souligne-t-il.
Vêtus de tenues audacieuses aux couleurs chatoyantes, les manifestants ont traversé dans la bonne humeur une partie du centre-ville, arborant drapeaux arc-en-ciel et pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Make America Gay Again" ou encore "Protect the dolls", slogan appelant à la protection des femmes transgenres.
"C'est important d'être ici, de se montrer", dit à l'AFP Dani van Duin, informaticienne de 44 ans, qui s'identifie comme lesbienne. "Avec tout ce qui se passe dans le monde, cela devient vraiment effrayant, surtout aux Etats-Unis", ajoute-t-elle, en référence notamment aux mesures prises par Donald Trump pour revenir sur une série d'acquis obtenus par les personnes transgenres.
"Cela commence aussi à devenir plus difficile ici. Les gens ne font que répéter les discours de haine de la droite, et ils ne réfléchissent plus", déplore Mme van Duin.
Pour Lina van Dinther, étudiante de 21 ans venue manifester avec deux amis, la marche est une opportunité de célébrer son identité transgenre, et aussi, "espérons-le, d'améliorer la situation des personnes transgenres aux Pays-Bas", où la liste d'attente pour accéder à une clinique offrant des soins de transition peut aller jusqu'à six ans, selon elle.
Les marches des fiertés sont organisées dans de nombreuses villes du monde en lien avec les émeutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui ont éclaté dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, à New York.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tour de France Femmes: Marlen Reusser abandonne dès la 1re étape
La Néerlandaise Marianne Vos a remporté au sprint la 1re étape du Tour de France Femmes à Plumelec. Celle-ci a été marquée par l'abandon de la Bernoise Marlen Reusser, malade.
Touchée par un virus, la Suissesse a d'emblée semblé en difficulté, étant en queue de peloton. Elle s'est ensuite rendue à l'évidence et a mis pied à terre, à bout de forces. La Genevoise Elise Chabbey, très active dans le final, a pris la 12e place de l'étape à 9 secondes. Elle portera dimanche le maillot à pois de leader du classement de la montagne.
Au terme des 78,8 km de cette étape initiale, Marianne Vos a devancé dans un sprint en montée la Mauricienne Kim Le Court Pienaar et la Française Pauline Ferrand-Prévot, qui a attaqué après la flamme rouge et a été reprise dans les derniers mètres par sa coéquipière néerlandaise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Grèce: incendies en cours poussés par des vents forts
La Grèce, en proie à la canicule avec des températures proches de 46°C, a fait face samedi à de multiples incendies de forêt attisés par des vents violents, notamment près d'Athènes.
De l'île de Crète à la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) en passant par la région de la capitale, plusieurs de ces feux inquiétaient les autorités, pour qui "le plus difficile est encore à venir", selon le porte-parole des pompiers Vassilis Vathrakogiannis.
"Tous les services (de sapeurs-pompiers) du pays ont été placés en état d'alerte générale, ainsi que toutes les forces de la Protection civile", a-t-il ajouté lors d'un bref point-presse.
Dans ce pays méditerranéen coutumier des vagues de chaleur intense, quelque 52 départs de feu ont été répertoriés par les pompiers au cours des dernières 24 heures, selon la même source, dont 44 ont toutefois pu être maitrisés.
Depuis lundi, l'ensemble du pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu'à 45,8°C vendredi localement.
Sixième jour
Samedi, sixième jour consécutif de forte chaleur, la température à Athènes à atteint 40,8°C et ne devrait retomber qu'à partir de lundi, selon les prévisions météorologiques.
La Grèce, qui subit fortement l'impact du changement climatique, a demandé l'aide de l'Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU).
A 30 km au nord de la capitale grecque, les autorités ont appelé les habitants à évacuer deux villages, Drosopigi et Kryoneri, où de nombreuses maisons sont en flammes selon la chaîne de télévision publique ERT.
En fin de journée, un ciel chargé de fumée, oscillant entre le gris et le rouge, s'est formé au-dessus d'Athènes.
Des vents violents, de force 5 à 6 degrés sur l'échelle de Beaufort, compliquaient les opérations des pompiers alors que la Protection civile avait placée l'Attique, la région d'Athènes, en vigilance rouge (le niveau maximum) en raison du risque extrême d'incendies.
Rafales de feu
La situation est difficile et imprévisible car "la région connaît des rafales de vent qui ressemblent à des rafales de feu", a expliqué Giannis Moniakis, conseiller du maire d'Oropos, dont dépendent ces localités.
Au total, 102 pompiers sont déployés dans cette zone, ainsi que 36 véhicules, deux avions et trois hélicoptères, selon l'agence de presse ANA.
Sur la petite île de Cythère, au large du Péloponnèse (sud-ouest), une opération d'évacuation par la mer de personnes coincées sur une plage était en cours, selon l'agence grecque ANA.
Ces personnes, dont le nombre n'a pas été précisé, n'ont pas pu quitter la plage de Limniona par la route en raison de la vitesse de propagation des flammes aux alentours.
Un patrouilleur maritime et trois bateaux privés assurent cette évacuation.
Sur cette île de 3600 habitants appréciée des touristes, le brasier est hors de contrôle. Des vents violents soufflant à 6 sur l'échelle de Beaufort ont accéléré la propagation des flammes.
Pour renforcer les effectifs sur place, 16 pompiers et six véhicules ont été acheminés par bateau.
Sur l'île d'Eubée, proche de l'Attique, un autre incendie était également hors de contrôle. Deux sapeurs-pompiers ont été hospitalisés avec des blessures légères.
"Les destructions sont incommensurables car plusieurs élevages porcins de la région ont déjà été ravagés par les flammes", a déclaré le maire de Dirfion-Messapion, dont dépend l'île d'Eubée, Giorgos Psathas.
Un autre incendie faisait également rage dans le Péloponnèse, dans la région de Messénie.
Samedi la température la plus élevée a été enregistrée dans l'ouest de la Grèce, à Amfilochie, à 45,2°C, selon le site meteo.gr de l'Observatoire national d'Athènes.
Au début de l'été, un important incendie de forêt sur l'île très touristique de Crète avait entraîné des milliers d'évacuations.
La Grèce connaît chaque été des incendies destructeurs. L'an dernier avait été particulièrement dramatique en la matière, avec un immense brasier qui avait atteint les banlieues d'Athènes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Rances: suspension d'une municipale réclamée
-
CultureIl y a 3 jours
Will Smith replonge Paléo dans les années 1990
-
InternationalIl y a 3 jours
Marcher 7000 pas par jour est extrêmement bénéfique pour la santé
-
GenèveIl y a 2 jours
Des manifestants s'en prennent à la mission israélienne à Genève
-
LausanneIl y a 2 jours
Audrey Werro et Ditaji Kambundji face aux meilleures
-
InternationalIl y a 3 jours
Idaho: perpétuité pour l'auteur de quatre mystérieux assassinats
-
InternationalIl y a 3 jours
Incendies de Los Angeles: un électricien propose des indemnisations
-
InternationalIl y a 2 jours
Une femme accusée d'avoir fomenté un "complot" pour tuer Netanyahu