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International

Explosion dans un dépôt de conteneurs: au moins 49 morts

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Des centaines de pompiers se sont précipités pour éteindre l'incendie. (© KEYSTONE/AP)

Au moins 49 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées dans une gigantesque explosion de produits chimiques, déclenchée par un incendie, dans un dépôt de conteneurs à Sitakunda, au Bangladesh, ont indiqué dimanche des responsables.

Une aggravation du bilan était à craindre, certains blessés se trouvant dans un état critique. Des sauveteurs bénévoles, parfois chaussés uniquement de tongs, extrayaient des cadavres du dépôt calciné et jonché de débris, et affirmaient qu'il en restait encore à l'intérieur.

L'incendie s'est déclaré samedi vers 21H30 (17H30 en Suisse) dans un entrepôt privé abritant quelque 4000 conteneurs à Sitakunda, à environ 40 kilomètres du grand port de Chittagong, dans le sud-est du pays.

Des centaines de pompiers se sont précipités sur place pour l'éteindre mais, une heure après le déclenchement du sinistre, plusieurs conteneurs de produits chimiques ont explosé, ont indiqué les services d'incendie.

Nombreux disparus

"Plus de 300 personnes sont blessées", a déclaré à l'AFP Elias Chowdhury, le principal responsable sanitaire de la région. Selon lui, plusieurs personnes sont encore portées disparues, notamment des journalistes qui couvraient l'incendie en direct. "Le nombre de morts va augmenter car les opérations de secours ne sont pas encore terminées", a-t-il averti.

"Il reste encore des corps dans les endroits affectés par le feu. J'ai vu huit ou dix cadavres", a raconté un secouriste aux médias. Au moins sept pompiers sont morts et quatre sont portés disparus, a indiqué Reazul Karim, un responsable des services d'incendie.

La gigantesque explosion a fait trembler des immeubles situés à plusieurs kilomètres de là, ont rapporté des témoins. "Un cylindre a volé environ un demi-kilomètre depuis le lieu de l'incendie pour atterrir dans notre petit étang", a raconté Mohgammad Ali, un épicier de 60 ans.

Boules de feu

"L'explosion a envoyé des boules de feu dans le ciel. Des boules de feu qui tombaient comme de la pluie. Nous avons eu tellement peur que nous avons immédiatement fui", a-t-il ajouté. "L'explosion m'a projeté à une dizaine de mètres de là où je me trouvais. Mes mains et mes jambes sont brûlées", a déclaré pour sa part Tofael Ahmed, un camionneur qui se trouvait dans l'entrepôt.

Le dépôt contenait du peroxyde d'hydrogène, un produit chimique aux multiples usages industriels, a déclaré aux journalistes le brigadier général Main Uddin, chef des pompiers. "Nous n'avons toujours pas pu maîtriser l'incendie en raison de l'existence de ce produit chimique", a-t-il ajouté.

L'armée a annoncé l'envoi de 250 soldats pour aider aux opérations de secours, notamment pour empiler des sacs de sable afin d'empêcher des produits chimiques de se déverser dans la mer. Le dépôt employait environ 600 personnes, a indiqué son directeur, Mujibur Rahman, qui a dit ignorer l'origine de l'incendie.

Vêtements pour l'exportation

Mominur Rahman, l'administrateur en chef du district de Chittagong, a annoncé l'ouverture d'une enquête. Il a précisé que le dépôt contenait aussi des vêtements valant des millions de dollars qui devaient être exportés vers des pays occidentaux.

Environ 90% des quelque 100 milliards de dollars d'échanges commerciaux annuels du Bangladesh transitent par Chittagong. Ce grand port connaît un regain d'activité depuis la fin de l'année dernière grâce à la reprise économique mondiale après la pandémie.

Les incendies sont fréquents au Bangladesh, où les normes de sécurité sont peu respectées. En juillet 2021, 54 personnes étaient mortes dans l'incendie d'une gigantesque usine de transformation alimentaire située à l'extérieur de la capitale, Dacca.

Et en février 2020, 70 personnes avaient péri dans un autre incendie qui avait ravagé plusieurs immeubles d'habitation à Dacca.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Projet d'attentat à Marseille: peines de 24 et 28 ans de réclusion

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Les deux principaux suspects avaient été interpellés à Marseille, cinq jours avant le premier tour de la présidentielle de 2017 (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/EPA/NICOLAS SERVE)

La cour d'assises spéciale de Paris a condamné dimanche à 24 et 28 ans de réclusion criminelle deux hommes accusés d'avoir projeté un attentat à Marseille pendant la campagne présidentielle de 2017. Les peines sont assorties d'une période de sûreté des deux tiers.

La cour s'est démarquée de l'accusation qui avait requis la peine maximale prévue par la loi, soit 30 ans de réclusion criminelle, à l'encontre des deux hommes jugés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Contre les dix autres accusés, dont un, en fuite, la cour a prononcé deux acquittements et des peines allant de deux ans, assortie d'un an de sursis, à 13 ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sûreté des deux tiers.

Parmi ces accusés, huit comparaissaient libres. Un seul, condamné à six ans de détention, a été mis sous mandat de dépôt à l'issue de l'audience. Les autres condamnés effectueront leur peine à domicile sous bracelet électronique.

"La loi du talion"

Repérés sur les réseaux sociaux par un agent de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Clément Baur, 30 ans et Mahiedine Merabet, 36 ans avaient été interpellés à Marseille, cinq jours avant le premier tour de la présidentielle de 2017.

Selon l'accusation, les deux hommes auraient cherché à contacter, via la plateforme Telegram, l'Etat islamique pour lui transmettre une vidéo d'allégeance et de revendication. Mais c'est chez un agent infiltré de la DGSI, que leur vidéo avait atterri.

Elle montrait des dizaines de munitions disposées sur une table de manière à écrire "la loi du talion", au côté d'un fusil-mitrailleur Uzi, d'un drapeau de l'EI et la Une du Monde du 16 mars 2017 avec une photographie du candidat de droite à la présidentielle François Fillon ainsi que des clichés d'enfants victimes de bombardements en Syrie.

Dans leur planque, la police avait découvert plus de 3,5 kg de TATP, un explosif artisanal fabriqué par M. Merabet, un fusil mitrailleur Uzi chargé, trois pistolets, des centaines de munitions ainsi que des boulons, une perruque, un gilet tactique, un couteau de chasse, une caméra GoPro. De quoi commettre un carnage et le filmer, selon l'accusation.

Parmi les recherches de cibles effectuées sur Internet par les deux hommes, il y avait notamment: "sauna gay", "club libertin", "bar FN", "meeting Le Pen Marseille", "bar américain", "restaurant casher". "Autant de cibles qui répondaient aux objectifs de l'Etat islamique", a souligné l'une des avocates générales. Aucune cible n'a cependant pu être clairement définie au cours du procès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie accusée d'avoir tué des Ukrainiens qui se rendaient

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Les soldats ukrainiens résistent depuis plusieurs semaines à une offensive russe dans la région d'Avdïivka (archives). (© KEYSTONE/AP/LIBKOS)

Kiev a accusé samedi la Russie de s'être rendue coupable d'un "crime de guerre" en exécutant des soldats ukrainiens qui avaient signalé leur intention de se rendre. Une vidéo, dont l'authenticité n'a pas pu être vérifiée, a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Les images parues sur Telegram montrent deux hommes sortant d'un abri, dont l'un avec les mains au-dessus de la tête, avant de s'allonger sur le sol sous les yeux d'un autre groupe de militaires. S'ensuit ce qui semble être des tirs et de la fumée apparaît, avant que la vidéo ne s'interrompe brutalement.

Ces images, non datées, ont été présentées sur les réseaux sociaux comme ayant été tournées près d'Avdiïvka, une ville de l'est de l'Ukraine où les combats font rage. Mais ni leur localisation ni leur authenticité n'ont pu être confirmées.

Le commissaire ukrainien chargé des droits de l'homme, Dmytro Loubinets, a dénoncé un "crime de guerre". Il estime que les soldats ukrainiens "avaient fait le nécessaire en montrant qu'ils se rendaient" et que la Russie aurait dû les "faire prisonniers".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Attaque au couteau et au marteau à Paris: un mort et deux blessés

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L'attaque s'est produite près de la tour Eiffel (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Un homme, connu pour islamisme radical et des troubles psychiatriques, a tué à coups de couteau une personne et en a blessé deux autres samedi soir à Paris. Le vingtenaire, interpellé par la police, a crié "Allah Akbar" au moment des faits, selon une source policière.

La justice française a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat. La victime décédée est un Allemand, né en 1999. Les deux blessés sont un Français, âgé d'une soixantaine d'années, et un touriste étranger, dont la nationalité n'a pas été précisée, qui a été blessé au marteau.

L'attaque s'est produite à quelques centaines de mètres de la tour Eiffel. Son auteur présumé, un Français né en 1997, est connu pour islamisme radical et des troubles psychiatriques. Il avait déjà été condamné à quatre ans de prison en 2016 pour avoir voulu passer à une action violente, a précisé le ministre français de l'intérieur, Gérald Darmanin.

"Nous ne céderons rien face au terrorisme", a réagi la première ministre française Elisabeth Borne. "Mes pensées vont à la victime, aux blessés et à leurs proches. Je salue le courage et le professionnalisme de nos forces de l'ordre et nos services de secours mobilisés", a encore écrit la cheffe du gouvernement français sur le réseau social X (ex-Twitter).

Le président français Emmanuel Macron a adressé ses "condoléances" aux proches de l'Allemand tué dans une attaque au couteau à Paris.

"Paris est en deuil"

Joseph S., 37 ans, manager en grande surface, a assisté à la scène, installé dans un bar. Il a entendu des cris et des gens crier "au secours, au secours" et qui couraient à gauche et à droite. Il a décrit un homme "avec un marteau dans la main" qui agresse un homme qui est tombé. Toujours selon ce témoin, en "5 à 10 minutes", la police est arrivée.

"Paris est en deuil après cette terrible attaque", a écrit sur X Clément Beaune, le ministre français des transports. "Pensées et solidarité pour les familles et les proches des victimes. Merci à nos forces de sécurité et de secours pour leur intervention rapide et décisive", a-t-il ajouté.

L'attaque survient moins de deux mois après celle d'Arras, dans le nord de la France, qui a coûté la vie à un enseignant et conduit au relèvement du plan de sécurité Vigipirate au niveau maximal "urgence attentat".

Modus operandi connu

Le mode opératoire de samedi rappelle celui de précédentes attaques dans la capitale française. En mai 2018, un Franco-Russe né en Tchétchénie avait tué au couteau de cuisine un passant après une lutte acharnée. L'assaillant s'en était pris à une dizaine de personnes et en avait blessé quatre, avant d'être abattu par la police. L'attaque avait été revendiquée par l'Etat islamique (EI).

En février 2017, un Egyptien avait attaqué à la machette des militaires de l'opération Sentinelle en faction au Carrousel du Louvre, tout près du musée du Louvre à Paris, en criant "Allah Akbar". Il a été condamné en juin 2021 à Paris 30 ans de prison.

Quelques mois plus tard, en octobre 2017, à Marseille, un homme était abattu après avoir attaqué des passants au couteau, tuant deux personnes, deux cousines de 20 et 21 ans, dont l'une étudiait à Lyon. L'attentat avait été revendiqué par l'EI.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La fille d'Uderzo veut empêcher la vente d'un dessin d'Astérix

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René Goscinny (à droite) et Albert Uderzo (à gauche) signent des autographes avant la première du film "Astérix et Cléopâtre" à Zurich en 1970 (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/KL)

La fille du dessinateur Albert Uderzo a déposé plainte pour empêcher la vente d'une célèbre planche d'"Astérix et Cléopâtre". Elle juge douteuses les conditions d'acquisition de l'oeuvre par le vendeur, a-t-on appris samedi auprès de son avocate.

Le dessin original de la couverture d'"Astérix et Cléopâtre" doit être mis en vente à Bruxelles le 10 décembre par la maison d'enchères Millon. La valeur de cette gouache de 32x17 cm, datant de 1963, est estimée de 400'000 à 500'000 euros.

Elle est vendue par un particulier qui affirme la détenir depuis "plus de 50 ans". Uderzo l'avait offerte "lors d'un dîner entre amis", avait affirmé Millon fin novembre dans un communiqué.

Pas de dédicace

"L'objectif, c'est à court terme d'empêcher la vente, en tout cas d'avoir le temps de faire le plus de lumière possible sur les circonstances de la détention de cette planche et peut-être même de la récupérer à terme", a expliqué à l'AFP Orly Rezlan, avocate de Sylvie Uderzo, confirmant une information du quotidien Le Figaro. La plainte a été déposée pour recel d'abus de confiance ou de vol.

L'avocate souligne qu'Albert Uderzo avait l'habitude de dédicacer les planches qu'il offrait, or celle-ci ne l'est pas. Selon elle, Sylvie Uderzo et sa mère ont été informées par la maison d'enchères de la mise en vente, avec "un narratif " qui "paraissait assez fumeux" sur les conditions d'obtention de l'oeuvre par le père du vendeur.

"Sûrs de notre bon droit"

Le directeur général de Millon Belgique, Arnaud de Partz, a indiqué à l'AFP avoir été informé de la plainte sans l'avoir encore reçue. Il reconnaît que la vente est désormais "incertaine".

Selon lui, le dessin a bien été offert par Albert Uderzo à un ami, dont le fils veut désormais le vendre. "Il y a beaucoup de planches qui ont été données et n'ont pas été dédicacées", affirme Arnaud de Partz, soulignant qu'à l'époque ces originaux n'avaient "pas de valeur".

"On est sûrs de notre bon droit. On a tout l'historique. On a une photo (du père du vendeur) avec Uderzo, il est certain qu'ils se connaissaient", a-t-il ajouté.

Sur le dessin de Une, Uderzo parodie l'affiche de la production hollywoodienne "Cléopâtre" de 1963, à l'époque le film le plus cher de l'histoire. La Cléopâtre d'Uderzo prend la même pose qu'Elizabeth Taylor, Astérix remplace le Jules César incarné par Rex Harrison, et Obélix Marc Antoine, joué par Richard Burton.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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