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Au moins 21 migrants meurent noyés en mer Egée

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C'est sur un canot pneumatique que les migrants ont embarqué pour se lancer dans la mer Egée (Photo prétexte). (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

Au moins 21 migrants dont cinq enfants qui se trouvaient à bord d'un canot pneumatique ont péri noyés vendredi au large des côtes du Nord-Ouest de la Turquie. Ce nouvel épisode s'ajoute à la liste déjà longue des drames en mer Egée.

"Les cadavres de 21 personnes dont ceux de cinq enfants ont été retrouvés", a indiqué le gouvernorat de la province de Çanakkale dans un communiqué. Un précédent bilan officiel faisait état de 16 morts.

Le gouvernorat précise qu'au moins quatre personnes ont survécu au naufrage. Selon lui, "le bateau transportant des immigrants en situation irrégulière a chaviré au large d'Eceabat-Gökçeada", une île turque située à 50 km environ de l'île grecque de Limnos.

Des garde-côtes ont été dépêchés sur les lieux pour tenter de secourir d'autres personnes tandis que des hélicoptères, des drones et un avion survolent la zone, ont précisé les autorités locales dans un communiqué.

La nationalité des migrants n'a pas été précisée.

Le gouverneur de Çanakkale a déclaré à l'agence de presse étatique Anadolu que le naufrage avait eu lieu dans la nuit.

De nombreuses ambulances ont été dépêchées vers le port de Kabatepe, situé face à l'île de Gökçeada, pour secourir d'éventuels rescapés, selon Anadolu.

Hausse des traversées

De nombreux migrants continuent de tenter de rejoindre l'Union européenne en embarquant à bord de canots depuis les côtes turques en direction des îles grecques voisines.

Les garde-côtes turcs ont indiqué avoir secouru ou intercepté depuis le début de la semaine plusieurs centaines de migrants tentant la traversée vers la Grèce, souvent accompagnés d'enfants.

Au moins cinq personnes s'étaient noyées mi-novembre après le naufrage de leur embarcation au large de la province turque d'Izmir, qui fait face aux îles grecques de Chios et Samos.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 3105 migrants ont disparu en Méditerranée en 2023, le plus lourd bilan depuis 2017. Depuis janvier, 360 migrants sont décédés ou portés disparus, selon la même source.

Longue liste

Un nouveau drame est venu s'ajouter mercredi à la longue liste des tragédies en Méditerranée, avec au moins 60 migrants disparus en mer après être partis des côtes libyennes, selon les témoignages de rescapés secourus par le navire-ambulance Ocean Viking.

Dans un rapport publié début mars, le Conseil européen pour les réfugiés et les exilés (ECRE) s'alarme de l'augmentation des arrivées de migrants sur les îles grecques depuis la Turquie.

La Turquie abrite près de quatre millions de réfugiés sur son territoire, en grande majorité des Syriens, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Un accord a été signé en 2016 entre l'Union européenne et la Turquie pour que le pays garde sur son sol les réfugiés syriens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un cinquième succès d'étape pour Pogacar

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Tadej Pogacar est décidément insatiable (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Tadej Pogacar est insatiable sur ce Giro.

Le Slovène a fêté mardi son cinquième succès d'étape en s'imposant sous la pluie à San Cristina Val Gardena avec 16'' d'avance sur l'Italien Giulio Pellizzari et le Colombien Daniel Martinez.

Pogacar est passé à l'attaque peu avant le dernier kilomètre de l'ascension finale d'une étape raccourcie en raison des conditions météorologiques. Il accroît donc encore son avance en tête du classement général.

Au moment de franchir la ligne, Pogacar, en manches courtes, a fait le décompte de ses victoires avec les doigts avant de lever le bras droit, montrant sa main pleine. Il a ensuite enlevé son maillot rose qu'il a donné à Pellizzari qu'il a repris en dernier.

Après cette nouvelle victoire, le leader d'UAE compte désormais plus de sept minutes d'avance sur Daniel Martinez, son nouveau dauphin. Le Britannique Geraint Thomas a été le grand perdant du jour en craquant dans le dernier mur.

Bras de fer avant l'étape

Cette 16e étape a été raccourcie de 206 à 118 km après la suppression du premier col où il neigeait. Le départ a été décalé de trois heures et déporté dans la vallée après un bras de fer entre les coureurs, qui brandissaient la menace d'une grève si le parcours n'était pas modifié, et les organisateurs, déterminés d'abord à garder le même tracé.

Les coureurs ont finalement rejoint en voiture un nouveau lieu de départ, à Lasa, où ils ont enfourché leur vélo en rase campagne devant une station-service pour prendre la direction de Santa Cristina Val Gardena, dans le froid et sous une pluie battante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump renonce à témoigner à son procès, où les débats s'achèvent

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Donald Trump s'est adressé aux médias mais n'a pas livré sa version des faits à son procès historique pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L'examen de l'affaire s'est achevé mardi. (© KEYSTONE/AP/Michael M. Santiago)

L'ancien président des Etats-Unis Donald Trump ne témoignera pas à son procès historique pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L'examen de l'affaire s'est achevé mardi sans qu'il ne livre sa version aux jurés.

Après plus de quatre semaines de débats, le deuxième et dernier témoin de la défense a terminé son audition, ouvrant la voie aux toutes dernières phases de ce procès aux enjeux considérables pour le candidat des républicains à l'élection présidentielle du 5 novembre.

"Mardi (prochain), vous entendrez les plaidoiries" de la défense et de l'accusation, "et j'espère que vous commencerez à délibérer" le jour suivant, a indiqué le juge Juan Merchan aux jurés.

Le juge confiera alors aux jurés la lourde tâche de décider si Donald Trump s'est rendu coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 34 falsifications comptables liées au paiement de 130'000 dollars à la star de films X Stormy Daniels, pour s'éviter un possible scandale sexuel à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.

Ce paiement était destiné à acheter son silence sur une relation sexuelle que l'actrice, de son vrai nom Stephanie Clifford, affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006, alors qu'il était déjà marié avec son épouse Melania. Donald Trump nie cette relation.

A l'unanimité

Pour le déclarer coupable, l'unanimité des jurés sera requise.

"Tout le monde dit qu'il n'y a pas de délit (...) Tous les experts disent qu'il n'y a pas de délit et que je n'ai rien fait de mal", a lancé, à son arrivée au tribunal mardi, l'ancien président des Etats-Unis, le premier de l'histoire à comparaître dans un procès pénal.

Si le septuagénaire était condamné, il pourrait quand même se présenter à la présidentielle.

L'examen de l'affaire s'est terminé avec un témoin de la défense, l'avocat Robert Costello, un vieux briscard des tribunaux qui a remis en cause la veille la version de l'accusateur numéro un, l'ancien homme de confiance de Donald Trump, Michael Cohen.

Mais ce témoin a surtout marqué l'audience lundi en faisant sortir de ses gonds le juge Juan Merchan, d'habitude imperturbable. S'exprimant de manière familière et théâtrale, ne masquant pas son exaspération face aux interventions du magistrat, Robert Costello a été sévèrement réprimandé et rappelé à l'ordre.

Voyant qu'il continuait à le fixer droit dans les yeux, le juge a même fait évacuer la salle quelques minutes, pour s'expliquer avec le témoin.

Risqué

L'accusation a fait citer 19 témoins et fait verser des centaines de documents à la procédure, dont des échanges de SMS, courriels entre les protagonistes, ainsi que les factures et les chèques au centre des accusations.

La défense a cité deux témoins. Donald Trump avait assuré, avant le procès qu'il témoignerait. Il a finalement renoncé, ce que prévoyaient de nombreux observateurs, pour qui il se serait exposé à un contre-interrogatoire sans pitié des procureurs.

Le procès a alterné entre des phases arides et techniques, et des témoignages intenses, comme ceux de Stormy Daniels et de Michael Cohen.

L'actrice a livré son vécu sur sa rencontre avec Donald Trump et sa relation sexuelle avec lui en 2006 un acte consenti selon elle mais où le "rapport de force" avec l'homme d'affaires était "déséquilibré".

Quant à Michael Cohen, il a directement incriminé son ancien patron affirmant qu'il avait approuvé le paiement de 130'000 dollars à Stormy Daniels.

L'ancien avocat avait lui-même pris en charge le paiement à quelques jours du vote en 2016 et a assuré que Donald Trump avait validé son remboursement en 2017.

Des dépenses maquillées selon l'accusation en "frais juridiques" dans les comptes de son groupe d'entreprises Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Ni meneur, ni monstre", un prince allemand dément avoir comploté

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Le procès des meneurs présumés d'un réseau complotiste insolite, qui voulait renverser par les armes le gouvernement allemand, s'est ouvert mardi sous haute surveillance policière à Francfort. (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

Le prince Henri XIII Reuss, descendant d'une lignée d'aristocrates de l'est de l'Allemagne, nie avoir été le meneur d'un groupe de complotistes présumés qui comparaissent depuis mardi pour avoir fomenté un renversement par les armes du gouvernement.

Ce procès, sans précédent dans l'histoire allemande récente qui se tient sous haute sécurité à Francfort, est le deuxième concernant cette affaire impliquant au total 26 suspects, et dont la révélation fin 2022 avait stupéfié le pays.

Un troisième groupe d'accusés sera jugé à partir du 18 juin à Munich.

Parmi les neuf personnes - six hommes et trois femmes- sur le banc des accusés mardi figurent les cerveaux présumés du groupe nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite.

Ils projetaient d'envahir la Chambre des députés à Berlin - le Bundestag - pour y arrêter les élus et faire tomber le gouvernement, selon le parquet fédéral.

Détenue depuis le coup de filet de décembre 2022, la juge et ancienne députée du parti d'extrême droite AfD, Birgit Malsack-Winkemann, s'est présentée au tribunal vêtue d'une doudoune noire.

Derrière elle, Henri XIII, dit Prince Reuss, accusé d'être le principal instigateur de la tentative de coup d'Etat, portait un blazer sombre et affichait un air détendu.

Les défenseurs de ce dernier ont rejeté les faits qui lui sont reprochés de même que le portrait des médias qui ont présenté leur client "comme le grand monstre".

"Mais nous allons rectifier cela. Il n'est pas un leader, ni un meneur. Et il n'est pas non plus membre d'un groupe terroriste. C'est tout", a déclaré son avocat Roman von Alvensleben en marge du procès qui a commencé avec retard en raison de plusieurs requêtes de la défense.

Pas "des fous inoffensifs"

Les suspects sont jugés pour "participation à un groupe terroriste" qui s'était "fixé pour objectif d'éliminer par la force l'ordre étatique" et pour "préparation d'un acte de haute trahison".

Il s'agit de la principale procédure contre ce réseau dont le démantèlement avait mis en lumière les ressorts de la menace conspirationniste et antisystème en Allemagne.

Ce ne sont pas des "fous inoffensifs, mais plutôt de dangereux suspects terroristes", qui préparaient "un coup d'Etat violent", animés "par la haine de notre démocratie", a jugé la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser dans un communiqué mardi.

Selon l'acte d'accusation, le groupuscule prévoyait d'installer provisoirement à la tête du pays l'aristocrate et homme d'affaires de 72 ans.

Un ex-lieutenant colonel de l'armée allemande, Rüdiger von Pescatore, 70 ans, commandant d'un bataillon de parachutistes dans les années 1990, figure également parmi les accusés, aux côtés d'un ex-colonel de l'armée, d'un ancien soldat des forces spéciales KSK et d'un ex-policier.

Tous sont notamment influencés par l'idéologie des "Reichsbürger" (citoyens du Reich, ndlr), une mouvance hétéroclite qui nie à la République fédérale d'Allemagne toute légitimité.

Selon le parquet, les accusés affirment que l'Allemagne est dominée par une "secte conspiratrice d'élites pédophiles".

Une idéologie rappelant aussi la mouvance complotiste QAnon venue des Etats-Unis.

Ingérence de Moscou?

Selon le parquet, la Russe Vitalia B., compagne de M. Reuss et poursuivie de son côté par la justice pour avoir soutenu le groupe, l'aurait "mis en contact (...) avec le consulat général de Russie à Leipzig et l'y a accompagné en juin 2022".

Il cherchait à s'assurer le soutien des autorités russes, même si au moment du démantèlement de la cellule, le Kremlin avait - comme à son habitude - démenti toute ingérence.

Le réseau s'était donné les moyens de ses ambitions, avec "environ 500'000 euros" à disposition, ainsi qu'un "arsenal d'environ 380 armes à feu, de près de 350 armes blanches ainsi que 500 autres armes et au moins 148'000 munitions", selon les enquêteurs.

"Il était clair pour les membres (du groupuscule, ndlr) que la prise de pouvoir en préparation impliquerait la mort de personnes", ont-ils estimé.

Les autorités allemandes ont classé ces dernières années la violence d'extrême droite au premier rang des menaces contre l'ordre public, avant le risque jihadiste.

Plusieurs réseaux ont été démantelés depuis deux ans, dont l'un planifiait l'enlèvement du ministre de la Santé, à l'origine des mesures de restriction anti-Covid.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'économie britannique rebondit "plus vite que prévu", selon le FMI

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Selon des données britanniques officielles publiées début mai, le pays a connu une progression du PIB de 0,6% sur les trois premiers mois de l'année. (archive) (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le Fonds monétaire international (FMI) a amélioré mardi ses prévisions pour l'économie britannique, qui rebondit "plus vite que prévu", mais l'institution alerte sur des "choix difficiles" à l'horizon pour stabiliser la dette publique.

"Avec une reprise de la croissance plus rapide que prévu, l'économie britannique se dirige vers un atterrissage en douceur, après une légère récession technique en 2023", a indiqué le FMI dans un rapport.

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni est désormais attendu en progression de 0,7% pour l'ensemble de 2024, en amélioration par rapport à une hausse estimée de 0,5% dans ses projections publiées en avril.

Selon des données britanniques officielles publiées début mai, le pays a connu une progression du PIB de 0,6% sur les trois premiers mois de l'année.

Après avoir atteint un pic à plus de 11% fin 2022, l'inflation au Royaume-Uni "a diminué plus rapidement que prévu l'année dernière et devrait revenir durablement début 2025" à l'objectif de 2% visé par la Banque d'Angleterre, a poursuivi le FMI.

L'institution prévoit que le PIB progressera de 1,5% en 2025, à mesure que la réduction de l'inflation soutiendra le pouvoir d'achat et que les conditions financières s'assoupliront.

A quelques mois d'élections nationales pour lesquelles son parti est donné largement perdant face à l'opposition travailliste, le ministre des Finances conservateur Jeremy Hunt a salué mardi un rapport qui "montre clairement (...) que l'économie britannique a franchi un cap".

Pour autant, "des choix difficiles devront être faits à moyen terme pour stabiliser la dette publique, compte tenu des pressions importantes sur les services publics et des besoins d'investissement critiques", a prévenu le FMI.

Le fonds a notamment suggéré d'accroître les recettes fiscales tout en faisant preuve de mesure sur les dépenses et en améliorant l'efficacité des services publiques.

M. Hunt, qui a diminué ces derniers mois les cotisations sociales à deux reprises, a au contraire promis vendredi des baisses d'impôts si les conservateurs restent au pouvoir lors de la prochaine législature.

Le FMI a "déconseillé" mardi "toute réduction d'impôts supplémentaire, à moins qu'elle ne favorise de manière crédible la croissance et soit correctement compensée par des mesures soignées de réduction du déficit".

L'institution internationale appelle à "des réformes structurelles ambitieuses", alors que les perspectives à long terme du Royaume-Uni restent pénalisées par une "faible productivité au travail et des niveaux d'inactivité légèrement plus élevés que prévu en raison de maladies de longue durée".

Les autorités britanniques doivent aussi "maintenir le cap en matière de politique climatique", selon le FMI, qui souligne que les politiques et les dépenses actuellement prévues seront insuffisantes pour atteindre les objectifs du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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