International
Nouveau drame en Méditerranée, près de 60 migrants morts noyés
Près de 60 migrants cherchant à joindre l'Europe sont morts noyés lundi dans un naufrage au large de la Libye, a rapporté l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). C'est un nouveau drame de l'immigration clandestine en Méditerranée.
"Au moins 57 migrants se sont noyés dans un naufrage au large de Khoms aujourd'hui", a précisé l'OIM. La ville de Khoms est située à 120 kilomètres de la capitale Tripoli sur la côte ouest de la Libye, pays d'Afrique du Nord plongé dans le chaos depuis 2011.
"Les survivants qui ont parlé à notre personnel ont déclaré que 20 femmes et deux enfants faisaient partie de ceux qui ont perdu la vie", a ajouté l'OIM sur son compte Twitter. L'organisation a pointé "une autre tragédie" migratoire sur cette "route dangereuse".
L'OIM ne précise pas les nationalités des migrants, mais des images diffusées par l'organisation montrent des travailleurs humanitaires distribuant eau et colis alimentaires aux survivants visiblement épuisés, tous semblant originaires de pays d'Afrique subsaharienne.
Presque 900 morts cette année
La Libye est un important point de passage pour des dizaines de milliers de migrants cherchant chaque année à gagner l'Europe par les côtes italiennes, distantes de quelque 300 km des côtés libyennes. Le nombre de migrants décédés en mer en tentant de rejoindre l'Europe a plus que doublé cette année, a souligné mi-juillet l'OIM. Presque 900 personnes ont péri dans les eaux de la Méditerranée cette année.
Les garde-côtes libyens ont, eux, rapatrié plus de 13'000 personnes en Libye au premier semestre 2021, dépassant le chiffre total pour 2020, d'après le Haut-Commissariat de l'ONU pour les Réfugiés (HCR). ONG et agences onusiennes dénoncent régulièrement le renvoi en Libye de migrants interceptés en mer et les conditions déplorables dans les centres de détention.
Passeurs et trafiquants ont par ailleurs profité ces dix dernières années du climat d'instabilité qui a régné dans ce pays d'Afrique du Nord depuis la révolte de 2011.
International
Les "chefs" de la prison vénézuélienne reprise par l'armée ont fui
Les chefs du gang Tren de Aragua ont fui à l'étranger avant que les autorités ne reprennent mercredi le contrôle de la célèbre prison du Venezuela, Tocoron, selon une organisation de défense des prisonniers. Ils en avaient fait une sorte de quartier général.
Plus de 11'000 membres des forces de sécurité, soutenus par des dizaines de blindés, ont investi mercredi cette prison. L'opération a fait un mort, un militaire, selon les autorités, qui n'ont pas communiqué de bilan sur le nombre de blessés. Un important arsenal a été saisi, notamment des lance-roquettes et des grenades, appartenant au gang qui sévit au Venezuela mais également dans plusieurs pays d'Amérique latine.
"Les prisonniers les plus violents, les 'pranes' [chefs, prisonniers assassins], avaient déjà négocié [avec les autorités] leur sortie du complexe et avaient quitté le pays il y a une semaine", a affirmé vendredi dans un communiqué, l'ONG Observatoire vénézuélien des prisons (OVV).
L'OVV ne précise pas dans quels pays ils se sont rendus, mais accuse les autorités d'"opacité", alors que les autres détenus de la prison de Tocoron, vidée, ont été répartis dans d'autres pénitenciers.
Piscine, zoo et discothèque
"Trois jours après [l'intervention], il n'y a aucune trace d'Hector Rusthenford Guerrero Flores, alias 'Niño Guerrero', le principal dirigeant de la prison et du Tren de Aragua [...] ni d'aucun de ses lieutenants", souligne l'OVV.
La prison de Tocoron était entièrement gérée par le gang qui rackettait les détenus, mais avait aussi mis en place une piscine, un zoo, une discothèque, des magasins et des terrains de sport.
Le Tren de Aragua, qui compterait quelque 5000 criminels, est apparu en 2014, opérant dans des activités mafieuses "classiques": enlèvements, braquages, drogue, prostitution, extorsion. Il a étendu son emprise à d'autres activités, certaines légales, mais aussi à l'orpaillage et l'exploitation minière illégale.
Le ministre vénézuélien de l'intérieur a annoncé jeudi que des tunnels, ayant permis à des détenus de s'évader, avaient été découverts, sans préciser combien d'entre eux avaient réussi à s'enfuir. Il avait précisé que quatre fonctionnaires de la prison avaient été arrêtés, accusés de complicité avec les criminels.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
"On a un pilote dans la maison": l'appel improbable d'un habitant
"Je crois qu'il a atterri dans mon jardin": c'est ce qu'a calmement expliqué un habitant de Caroline du Sud au service d'appel d'urgence américain 911, après qu'un pilote militaire s'est éjecté de son F-35. L'affaire a à la fois amusé et choqué aux Etats-Unis.
Dimanche, une base militaire en Caroline du Sud avait appelé la population à l'aider à retrouver un avion de combat F-35 porté disparu. L'appareil est estimé à 80 millions de dollars. Son pilote s'était éjecté et se portait bien, avait-elle ajouté, en restant mutique sur l'"incident" ayant provoqué le départ précipité du militaire.
Il s'avère que ce dernier a pu parler au téléphone avec le numéro d'urgence 911 grâce à l'habitant en question, selon plusieurs minutes de l'appel, diffusées vendredi par les médias aux Etats-Unis. Le résident essaie d'abord d'expliquer cette curieuse situation à une opératrice perplexe.
"On a un pilote dans la maison. Il dit qu'il s'est éjecté de l'avion et on voulait juste savoir si on pouvait nous envoyer une ambulance s'il vous plaît", dit cette personne.
Débris retrouvés
"Pardon?" réagit l'opératrice. "On a un pilote. Dans la maison", répète le résident. "Je crois qu'il a atterri dans mon jardin". Puis c'est le pilote lui-même qui s'exprime.
"Un avion militaire s'est écrasé. Je suis le pilote. Nous devons lancer les secours", dit-il. "Je ne sais pas où est l'avion. Il s'est peut-être écrasé quelque part. Je me suis éjecté", poursuit-il.
Lorsque l'opératrice lui demande ce qui a provoqué son arrivée en parachute, il dit que son avion a eu une "panne". Il explique également qu'il se sent bien et qu'il a juste mal au dos.
"Je viens d'arriver au sol en parachute. Pourriez-vous envoyer une ambulance s'il vous plaît?", dit-il encore avant de lui demander si elle a été informée d'un accident d'avion dans la région. Pas encore, lui répond-elle.
Les débris du F-35B Lightning II, fleuron de l'aéronautique américaine, ont finalement été retrouvés lundi en Caroline du Sud, 24 heures environ après sa disparition.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les Colombiens rendent un dernier hommage à Fernando Botero
Des centaines de Colombiens ont commencé vendredi à rendre un dernier hommage à l'artiste Fernando Botero, décédé le 15 septembre, défilant devant sa dépouille à Bogota. Une semaine de cérémonies commémoratives est prévue dans sa patrie natale.
Arrivé jeudi soir de Monaco, où le peintre et sculpteur est décédé à l'âge de 91 ans, le cercueil recouvert du drapeau tricolore colombien est exposé dans une chapelle ardente ouverte au public au siège du Parlement.
Une première cérémonie entamée au son d'une chorale accompagnée d'un orchestre et décorée de dizaines de compositions florales a d'abord été rendue devant députés, sénateurs et membres de la famille. "Nous sommes bouleversés, émus et profondément reconnaissants pour les témoignages d'affection, de reconnaissance et de gratitude à l'égard de mon père", a déclaré sa fille Lina Botero.
Le président du Sénat, Ivan Name, a fait l'éloge de ce "Colombien universel". Botero "a arrêté le monde pendant un moment [...] Il l'a fait avec un pinceau et avec ses mains, lorsqu'il a réussi à peindre un monde différent. Un monde qui reflétait la réalité de son pays, mais qui contenait aussi les clés secrètes de l'esprit humain", a-t-il dit.
Medellin
Une longue file d'anonymes étirée depuis le début de l'après-midi s'est ensuite inclinée devant le cercueil de l'artiste colombien le plus célèbre au monde.
Le corps de l'artiste, célèbre pour ses personnages aux formes voluptueuses, restera jusqu'à dimanche accessible aux hommages du public, au coeur du centre historique de Bogota. Lundi, la dépouille sera transférée à Medellin (nord-ouest), sa ville natale, où plusieurs événements seront organisés avant la crémation du corps.
Ses cendres seront ensuite rapportées en Europe, dans le cimetière du petit village italien de Pietrasanta où il vivait, pour être déposées au côté de son épouse, l'artiste grecque Sophia Vari, décédée en mai.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Décès à 98 ans de l'ancien président italien Giorgio Napolitano
L'ancien président italien Giorgio Napolitano (2006-2015), dirigeant historique du Parti communiste et promoteur de la construction européenne, est décédé vendredi à l'âge de 98 ans.
L'ensemble de la classe politique de la péninsule a rendu hommage à ce Napolitain né sous Mussolini le 29 juin 1925 et qui a connu comme chef de l'Etat de nombreux gouvernements dans une Italie aux exécutifs chroniquement instables.
Giorgia Meloni, dirigeante du parti post-fasciste Fratelli d'Italia et "présidente du conseil" depuis octobre 2022 a sobrement présenté "les plus profondes condoléances" de son cabinet à la famille de l'ancien président.
L'actuel président de la République, Sergio Mattarella, a rappelé l'engagement européen de l'ancien député au Parlement de Strasbourg qui a mené "des batailles importantes pour le développement social, la paix et le progrès en Italie et en Europe".
Dans un télégramme à sa veuve, le pape François, en voyage à Marseille, a quant à lui salué un homme ayant consacré son action politique à préserver "l'unité et la concorde" de son pays.
Considéré pendant des années comme le garant de la stabilité de l'Italie, Giorgio Napolitano avait été élu en 2006.
Années turbulentes
Il comptait prendre sa retraite à l'issue de son premier septennat au printemps 2013, après les législatives. Mais les résultats des élections, trop serrés, et l'incapacité des principaux partis à s'accorder sur un éventuel successeur, l'avaient contraint à reprendre du service.
Mais dès son discours d'investiture, particulièrement dur envers les responsables politiques dont il avait dénoncé "la surdité" face aux exigences du pays, il avait annoncé qu'il ne resterait pas sept ans de plus et avait en effet démissionné en janvier 2015.
De la démission de Romano Prodi en 2008 après seulement deux années au gouvernement à l'arrivée de Matteo Renzi en février 2014, en passant par les démissions de Silvio Berlusconi, Mario Monti et Enrico Letta, M. Napolitano a géré une phase particulièrement turbulente en Italie.
Reconnu pour sa modération, sa prudence et son sens de l'Etat, il avait été intégré aux Groupes universitaires fascistes comme la plupart des étudiants sous Mussolini, mais s'était en même temps engagé, dès l'âge de 17 ans, dans un groupe de résistants communistes, avant d'entrer au parti en 1945 et d'être élu pour la première fois au Parlement en 1953.
Perçu comme un réformiste, il avait cependant approuvé la répression de l'insurrection de Budapest écrasée le 4 novembre 1956 par les chars soviétiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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