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Économie

Aviation: accord sur un objectif de neutralité carbone en 2050

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Les 193 Etats membres de l'Organisation de l'Aviation civile internationale (OAIC) sont parvenus vendredi à un accord sur un objectif de zéro émission de carbone d'ici 2050 (image symbolique). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les Etats représentés aux Nations unies ont conclu vendredi un accord pour atteindre la neutralité carbone en 2050 dans l'aviation civile mondiale, souvent montrée du doigt pour son rôle dans la crise climatique.

Les représentants des 193 Etats réunis pour l'assemblée de l'organisation, dont le siège est à Montréal, sont parvenus à "un accord historique sur un objectif collectif ambitieux à long terme de zéro émission de carbone d'ici 2050", a tweeté l'OACI.

Cette dernière a précisé qu'elle "continuait de plaider pour que les Etats fassent preuve de beaucoup plus d'ambition et d'investissement afin que l'aviation soit entièrement décarbonée d'ici à 2050 ou avant".

"Excellent résultat"

"C'est un excellent résultat", a estimé auprès de l'AFP une source diplomatique européenne qui a précisé que "seuls quatre pays, dont la Chine, avaient exprimé des réserves".

Aujourd'hui responsable de 2,5 à 3% des émissions mondiales de CO2, le secteur aérien s'avère difficile à faire passer aux énergies renouvelables, même si l'industrie aéronautique et les énergéticiens y travaillent d'arrache-pied. L'avion concentre les critiques car il est vu comme un moyen de déplacement réservé aux plus riches. En outre, 50% des émissions de l'aérien proviennent des 1% de voyageurs se déplaçant le plus.

L'Association internationale du transport aérien (Iata) s'est dite "fortement encouragée" par le vote à l'OACI, qui intervient un an après que ce porte-voix des compagnies eut entériné le même principe en assemblée générale.

"Un tournant"

Le directeur général de l'Iata, Willie Walsh, s'attend désormais à "des politiques publiques bien plus solides en faveur de la décarbonation, comme des incitations à augmenter la capacité de production des carburants d'aviation durables", d'origine non fossile, principal levier pour réduire les émissions du secteur aérien selon les compagnies.

Selon l'Iata, créer une aviation décarbonée représente 1550 milliards de dollars d'investissements entre 2021 et 2050.

"La communauté mondiale de l'aviation salue cet accord emblématique", a déclaré pour sa part le directeur général du Conseil international des aéroports (ACI World).

"C'est un tournant dans les efforts pour décarboner le secteur aérien, avec des gouvernements et des industriels qui se dirigent désormais dans la même direction, au sein d'un cadre réglementaire commun", a ajouté Luis Felipe de Oliveira, cité dans un communiqué de son organisme fédérant 1950 plateformes aéroportuaires dans 185 pays.

Accord non contraignant

Mais l'accord est encore est loin de satisfaire les ONG de défense de l'environnement qui regrettent sa faiblesse et le fait qu'il ne soit pas juridiquement contraignant.

"Ce n'est pas le moment de l'accord de Paris pour l'aviation", a notamment déploré Jo Dardenne, de l'ONG Transport & Environment (T&E). "Ne prétendons pas qu'un objectif non contraignant permettra de ramener l'aviation à zéro", a-t-elle ajouté. Même déception concernant l'ajustement de son mécanisme de compensation carbone (Corsia) qui a été revu par l'assemblée de l'OACI.

Lors des dix jours de son assemblée, l'OACI a également décidé d'exclure la Russie du conseil de gouvernance de l'organisation lors d'un vote sanction sans précédent.

Moscou est accusé d'avoir enfreint les règles internationales en immatriculant chez elle des centaines d'avions loués plutôt que de les rendre, comme l'exigeaient les sanctions imposées après l'invasion de l'Ukraine en février.

L'assemblée générale était la première depuis le début de la crise du Covid-19, qui a mis l'aérien à genoux: en 2021, les compagnies n'ont retrouvé que la moitié de leurs 4,5 milliards de passagers de 2019, un léger rebond par rapport à la chute de 60% sur un an en 2020. Le secteur prévoit de transporter en 2022 83% de ses clients d'il y a trois ans et de redevenir rentable au plan mondial l'année prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Les salaires nominaux augmentent de 1,8% au 3e trimestre aussi

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La hausse des salaires ne devrait toutefois pas suffire à compenser l'inflation (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les salaires nominaux ont augmenté de 1,8% au troisième trimestre, comme au premier et au deuxième, indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS). La hausse ne devrait toutefois pas suffire à compenser l'inflation.

Les économistes consultés par AWP s'accordent sur un taux d'inflation annuel compris entre 2,1% et 2,7% cette année, avec une majorité autour de 2,2.

L'estimation provisoire de l'augmentation annuelle des salaires nominaux est donné à chaque fin de trimestre, avant que ne soit publié en avril l'indice suisse des salaires (ISS). Cet indicateur annuel comprend également le 13e salaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Helvetia lance une assurance pour vélo et scooter en Espagne

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Le nouveau produit d'Helvetia, lancé sous la marque Smile, répond à la demande croissante de solutions d'assurance numériques (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Helvetia a lancé une assurance responsabilité civile pour les scooters, vélos et autres véhicules électriques en Espagne. Le lancement intervient un an après une opération similaire en Autriche, précise l'assureur mardi dans un communiqué.

De son petit nom "Smile", l'assurance répond à la demande croissante de solutions d'assurance numériques de la part de la clientèle. Elle permet de se couvrir pour les utilisateurs de véhicules à deux ou trois roues dont la vitesse maximale ne dépasse pas 25 km/h.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La pénurie de main-d'oeuvre reste prégnante en Suisse

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Les métiers les plus recherchés se trouvent dans la santé (infirmiers), l'informatique ainsi que dans le secteur de l'ingénierie (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le manque de personnel qualifié persiste en Suisse. Les postes dans la santé, l'informatique et l'ingénierie restent difficiles à pourvoir, selon Adecco, dans un marché de l'emploi tendu.

Après avoir bondi de 69% en 2022, l'indice de la pénurie de main-d'oeuvre en Suisse a crû encore de 24% cette année, selon les données d'Adecco Suisse et du Moniteur du marché de l'emploi suisse de l'Université de Zurich, publiées mardi.

Deux facteurs sont mis en avant pour expliquer cette persistance. "D'une part, le nombre de demandeurs d'emploi a nettement diminué", avec un taux de chômage à 2% en octobre dernier. "D'autre part, le nombre de postes vacants a augmenté de 7% par rapport à l'année précédente", selon le communiqué.

Les secteurs tournés vers la demande domestique, comme l'hôtellerie et la restauration, "ont pu grandement compter sur une solide demande intérieure" et prévoient encore des créations d'emplois malgré le ralentissement économique. A l'inverse, les secteurs tournés vers l'exportation peinent face à la baisse de la demande mondiale.

"Bien que les perspectives conjoncturelles mitigées pour l'année prochaine et la baisse visible de la dynamique de l'indice de la pénurie de main-d'oeuvre laissent présager une phase de détente à court et moyen terme, les entreprises resteront durablement confrontées à une pénurie" de ressources qualifiées dans le pays, a souligné Marcel Keller, directeur d'Adecco Suisse, cité dans le document.

Il note aussi que "le vieillissement de la population, la numérisation croissante et la transition vers une économie verte continueront d'alimenter cette tendance à l'avenir."

Pénurie plus généralisée

Les métiers les plus recherchés se trouvent dans la santé (infirmiers, endocrinologues ou pharmaciens), l'informatique (développeurs, analystes de logiciels et d'applications, consultants SAP), ainsi que dans le secteur de l'ingénierie (techniciens en génie mécanique, planificateurs en chauffage). Adecco note toutefois une certaine détente dans l'informatique, avec une forte hausse du nombre de demandeurs d'emploi en septembre dernier dans ce domaine.

Le phénomène de pénurie a été plus marqué en Suisse alémanique (+28%) qu'en Suisse romande (+14%). La première région a connu une diminution plus marquée du nombre de personnes en recherche d'emploi (-16%) et une augmentation modérée du nombre de postes vacants (+8%) sur un an.

A l'inverse, la Suisse romande a enregistré un recul plus modéré du nombre de demandeurs d'emploi (-10%) et une hausse de seulement 3% des postes vacants sur un an. Le marché du travail s'est donc développé "de manière nettement plus dynamique" en Suisse alémanique que de l'autre côté du Röstigraben.

L'étude insiste sur le fait que le manque de personnel "tend à se transformer en pénurie de main-d'oeuvre généralisée", même dans des secteurs affichant "une offre excédentaire de personnel qualifié" et "exigeant moins de qualifications, comme le personnel auxiliaire".

Le géant du placement de personnel estime que les entreprises doivent "mieux tirer parti du marché du travail intérieur", en investissant dans la formation et la formation continue, en faisant appel à des personnes en réorientation professionnelle, en assouplissant les conditions de travail ou en recrutant du personnel temporaire, a égrené Martin Meyer, en charge de la Suisse alémanique chez Adecco, qui plaide aussi pour "considérer la main-d'oeuvre étrangère".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Un projet portugais pour agrandir la Bibliothèque de Genève

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Le concours d'architecture pluridisciplinaire organisé par la Ville de Genève pour la rénovation et l'extension de la Bibliothèque de Genève a été remporté par une équipe portugaise. Le projet lauréat prévoit deux nouvelles annexes légères et transparentes à l'arrière du bâtiment. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le concours d'architecture pluridisciplinaire organisé par la Ville de Genève pour la rénovation et l'extension de la Bibliothèque de Genève (BGE) a été remporté par une équipe portugaise. Le projet lauréat prévoit deux nouvelles annexes légères et transparentes à l'arrière du bâtiment.

Sur les 53 dossiers déposés dans le cadre du concours international, le projet lauréat a été désigné à l'unanimité du jury. "Il se distingue par une nouvelle façade vers l'arrière qui deviendra une nouvelle façade avant", a indiqué lundi devant les médias la présidente du jury, l'architecte Doris Wälchli. Les annexes des années 1950 et 1980 seront remplacées par des constructions détachées du bâtiment principal et vitrées.

Les nouvelles annexes renforceront le rapport au parc et à la rue de Candolle. Elles abriteront l'administration de la BGE, une salle de lecture et un café, inexistant aujourd'hui. Construit entre 1868 et 1873, le bâtiment d'origine en style néo-classique sera restauré pour retrouver ses qualités d'origine. Les étages intermédiaires, ajoutés au fil des ans, seront enlevés.

Avec la suppression des mezzanines, la salle de lecture sera transformée en salle polyvalente. Deux étages seront destinés au public, tandis que le rez-de-chaussée et les deux sous-sols seront dévolus à la conservation et à la recherche.

Dépôt sous la cour

Les travaux commenceront par la construction d'un nouveau dépôt de cinq étages sous la cour des Bastions, alors qu'un sixième étage accueillera un abri de protection civile. Avec une exigence: la préservation du majestueux platane qui s'y trouve. Ce nouveau dépôt souterrain permettra de rapatrier les collections dispersées dans plusieurs lieux et d'en accueillir de nouvelles, jusqu'en 2050.

En tant que dépôt légal, la BGE possède tous les documents imprimés à Genève, soit quelque 1,5 million de documents. Il s'agit d'une des plus grandes bibliothèques de Suisse par l'importance de ses collections, qui sont assurées à hauteur de 1,2 milliard de francs. Mais les conditions de conservation et de sécurité ne sont plus garanties.

Le coût des travaux est estimé entre 120 et 130 millions de francs, a fait savoir le conseiller administratif Sami Kanaan, en charge de la Culture. Une fondation genevoise a promis 25 millions et le solde du montant sera partagé entre la Ville et le canton, conformément à l'accord sur le financement de la culture. Les travaux devraient débuter en 2027 et durer deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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