International
Bakou lance des "opérations antiterroristes" au Nagorny Karabakh
L'Azerbaïdjan a annoncé mardi avoir lancé des "opérations antiterroristes" visant les forces arméniennes au Nagorny Karabakh, région que se disputent Arméniens et Azerbaïdjanais. Un journaliste de l'AFP a entendu des détonations dans la capitale Stepanakert.
Cette annonce intervient trois ans après le début de la précédente guerre du Karabakh en septembre 2020, conflit remporté à l'époque au bout de six semaines par les forces azerbaïdjanaises.
"Des opérations antiterroristes ont commencé dans la région. Dans le cadre de ces mesures, les positions des forces armées arméniennes (...) sont mises hors d'état de nuire à l'aide d'armes de haute précision sur la ligne de front et en profondeur", a indiqué le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans un communiqué.
Un journaliste de l'AFP à Stepanakert a indiqué avoir entendu mardi en début d'après-midi des détonations dans la ville, sans pouvoir donner plus de précisions.
"L'Azerbaïdjan a ouvert le feu sur divers positions militaires au Karabakh", a indiqué pour sa part sur Facebook le député arménien Tigran Abrahamian.
L'Azerbaïdjan a précisé avoir informé la Russie et la Turquie de son opération au Karabakh.
Après des explosions de mines
Bakou a justifié son opération militaire par la mort de quatre policiers et deux civils dans l'explosion de mines sur un chantier routier au Nagorny Karabakh, accusant les séparatistes arméniens de cette région disputée d'avoir commis ces actes de "terrorisme".
Le Nagorny Karabakh, théâtre de deux guerres entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, au début des années 1990 puis à l'automne 2020, est l'une des régions les plus minées d'ex-URSS. Des explosions y font régulièrement des victimes.
Cette région montagneuse à majorité arménienne située en Azerbaïdjan a proclamé son indépendance de Bakou à la désintégration de l'URSS, avec le soutien d'Erevan, entraînant un conflit armé remporté par les séparatistes.
Trève fragile
Mais 30 ans plus tard, à l'automne 2020, les forces armées azerbaïdjanaises ont pris leur revanche et reconquis d'importants territoires dans et autour de la région.
Cette guerre s'était achevée après une médiation de Vladimir Poutine et le déploiement d'une mission de maintien de la paix russe. Mais la trêve a toujours été fragile et émaillée d'incidents armés.
Ces nouveaux incidents interviennent alors qu'Erevan accuse Bakou, qui dément, de causer une crise humanitaire au Nagorny Karabakh en bloquant depuis fin 2022 le corridor de Latchine, seule route entre l'Arménie à l'enclave montagneuse. L'Arménie reproche aussi à la Russie son inaction.
Bakou, fort du soutien de la Turquie et de sa manne pétrolière, a bâti une armée bien plus puissante que celle de son voisin arménien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ryad accueillera l'Exposition universelle de 2030
Ryad accueillera l'Exposition universelle de 2030, a annoncé mardi le Bureau international des expositions (BIE). La capitale saoudienne a très largement devancé Busan (Corée du Sud) et Rome à cette élection.
Ryad a remporté 119 votes, contre 29 pour Busan et 17 pour Rome, soit largement les deux tiers des 165 voix requises, d'après les résultats du BIE. A l'annonce des résultats, des cris de joie ont retenti au sein de l'importante délégation saoudienne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Nouvelles libérations prévues après l'extension de la trêve
De nouveaux otages aux mains du Hamas doivent être libérés mardi en échange de prisonniers détenus par Israël, après la prolongation pour deux jours de la trêve dans la guerre qui offre un répit supplémentaire aux habitants du territoire palestinien dévasté de Gaza.
Dix otages israéliens et 30 prisonniers palestiniens doivent être relâchés, selon une source proche du mouvement islamiste palestinien Hamas. L'extension de la trêve, jusqu'à 05h00 GMT (06h00 suisses) jeudi, doit permettre la libération au total de 20 otages et 60 prisonniers supplémentaires, selon le médiateur qatari.
Mais, signe d'une situation précaire, un journaliste de l'AFP dans la ville de Gaza a vu l'armée israélienne tirer trois obus de char en direction de dizaines de civils qui tentaient de regagner le quartier de Cheikh Radwan, et au moins un blessé.
L'armée a affirmé que "des suspects s'étaient approchés de troupes israéliennes" et qu'un char avait effectué "des tirs de sommation", tandis que les mouvements palestiniens ont dénoncé des "violations de la trêve" par Israël.
La prolongation de la trêve, entrée en vigueur le 24 novembre, permet en parallèle l'entrée de nouveaux camions d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée sept semaines durant par l'armée israélienne en représailles à une attaque sanglante lancée le 7 octobre contre Israël par des commandos du Hamas venus de la bande de Gaza voisine.
Une joie "incomplète"
L'accord de trêve négocié sous l'égide du Qatar, avec l'appui de l'Egypte et des Etats-Unis, a permis jusqu'à présent la libération de 50 otages israéliens et de 150 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes.
Dix-neuf otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont été libérés hors du cadre de cet accord.
Au cinquième jour de la trêve, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reste soumis à une très forte pression de l'opinion publique, traumatisée par l'attaque du Hamas et qui exige le retour des otages.
"Nous allons libérer tous les otages", a-t-il lancé mardi. "Nous allons détruire cette organisation terroriste (Hamas) et faire en sorte que Gaza ne soit plus une menace pour l'Etat d'Israël", a-t-il répété.
L'armée estime qu'environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza, où le Hamas avait pris le pouvoir en 2007.
Avant l'aube, onze d'entre elles ont été libérées et ont regagné Israël en hélicoptère. Parmi les ex-otages figurent trois adolescents ayant la double nationalité française, Erez et Sahar Calderon, 12 et 16 ans, et Eitan Yahalomi, 12 ans, enlevés au kibboutz Nir Oz, près de Gaza.
Des images diffusées par l'armée ont montré Eitan, dont le père Ohad a lui aussi été enlevé, retrouvant sa mère qui le serrait contre elle.
Les avocats de la famille Calderon ont exprimé leur "immense joie", mais une joie "incomplète" car le père d'Erez et de Sahar, Ofer, reste lui aussi aux mains du Hamas.
Palestiniens tués en Cisjordanie
Peu après, Israël a libéré 33 Palestiniens.
"Je ne peux pas décrire ce que je ressens. C'est une joie indescriptible", a déclaré l'un d'eux, Mohamed Abou al-Humus, en rentrant chez lui à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, où il a étreint sa mère, selon une équipe de l'AFP sur place.
Mais à Beitunia, en Cisjordanie occupée, les célébrations ont tourné court: un jeune Palestinien a été tué par balle lors de heurts avec les forces israéliennes, selon le ministère palestinien de la Santé.
Mardi, le même ministère a annoncé la mort de deux autres Palestiniens tués par des soldats israéliens en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Blinken de nouveau en Israël
Peu avant la reconduction de la trêve, le bureau de M. Netanyahu avait accepté d'inclure "50 prisonnières" dont Ahed Tamimi, jeune icône de la cause palestinienne arrêtée début novembre, à la liste des Palestiniens susceptibles d'être libérés.
En coulisses, les médiateurs s'activent pour prolonger la trêve au-delà de jeudi et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu de nouveau en Israël et en Cisjordanie cette semaine.
Les chefs des services de renseignement américain et israélien se trouvent eux à Doha.
Le gouvernement israélien, qui a approuvé une rallonge budgétaire "de guerre" de 30,3 milliards de shekels (7,5 milliards d'euros), a réitéré ces derniers jours son intention de reprendre les combats à l'issue de la trêve.
Risque de famine
Plus de la moitié des logements ont été endommagés ou détruits dans la bande de Gaza durant la guerre, selon l'ONU.
Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël, et subit depuis de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.
Malgré l'arrivée depuis le 24 novembre de centaines de camions dans le petit territoire où 1,7 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, la situation reste "catastrophique", a jugé la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) pour le Moyen-Orient, Corinne Fleischer, estimant qu'"il existe un risque de famine" à Gaza.
L'Organisation mondiale pour la Santé (OMS) a elle constaté une "augmentation massive" de certaines maladies contagieuses.
Des milliers de Palestiniens, déplacés dans le sud de la bande de Gaza, ont profité de la trêve pour rentrer chez eux dans le nord, la région la plus dévastée, ignorant l'interdiction de l'armée israélienne qui y a pris le contrôle de plusieurs secteurs.
"J'essaie de retrouver des souvenirs de ma maison", raconte un Palestinien d'al-Zahra, en montrant les montagnes de décombres, là où se trouvait sa maison, détruite par des frappes israéliennes.
Milliers de victimes
Selon les autorités, 1200 personnes, en grande majorité des civils ont été tuées dans l'attaque, inédite dans l'histoire d'Israël.
En représailles, Israël a promis d'"anéantir" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre.
D'après le gouvernement du Hamas, 14'854 personnes, dont 6150 âgées de moins de 18 ans, ont été tuées dans les frappes israéliennes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Les 41 ouvriers sont sortis du tunnel effondré en Inde
Les secouristes indiens sont parvenus à faire sortir les 41 ouvriers piégés depuis 17 jours dans un tunnel routier qui s'était effondré, dans le nord de l'Inde, a annoncé mardi un ministre.
"Je suis totalement soulagé et heureux que 41 ouvriers piégés dans l'effondrement du tunnel de Silkyara aient été secourus", a déclaré le ministre des Transports routiers Nitin Gadkari dans un communiqué. Il a salué "des efforts bien coordonnés" ayant permis "l'une des opérations de sauvetage les plus importantes de ces dernières années".
Depuis l'effondrement du tunnel le 12 novembre, les efforts de sauvetage ont été compliqués et ralentis par les chutes de débris et des pannes successives des foreuses, des engins cruciaux pour secourir les ouvriers.
Les hommes survivent depuis plus de deux semaines grâce à l'acheminement d'air, de nourriture, d'eau et d'électricité via un conduit par lequel une caméra endoscopique a été introduite. Cette caméra a permis à leurs familles de les voir la semaine dernière, pour la première fois depuis l'effondrement du tunnel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Allemagne: Michelin va fermer deux usines et supprimer 1500 postes
Le groupe français Michelin annoncé mardi la fermeture d'une large partie de sa production de pneus en Allemagne, avec la fermeture de deux usines et la suppression de 1500 emplois, en raison des "coûts de production croissants" dans le pays.
L'entreprise prévoit une "cessation progressive des activités d'ici 2025" dans ses usines de Karlsruhe (ouest) et de Treves (ouest), ainsi que la fin de la "production de pneus pour poids louds et de produits semi-finis" sur son site de Honbourg (ouest).
Elle compte aussi "délocaliser son centre de service client dédié à l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse", qui se situe actuellement à Karlsruhe, "vers la Pologne", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Au total, "1532 salariés" sont concernés par ces cessations d'activité, sur les 5.000 qu'embauche actuellement le groupe en Allemagne, Autriche et en Suisse, selon Michelin.
Le groupe justifie sa décision par "un contexte de pression concurrentielle croissante et d'augmentation des coûts de fabrication et de fonctionnement en Allemagne".
"Les récentes crises sanitaires et géopolitiques et leurs conséquences sur les prix de l'énergie, de la logistique et des matières premières ainsi qu'un taux d'inflation élevé ont pesé sur la compétitivité de l'Allemagne", a déclaré le groupe.
Ces explications ont été vivement critiquées par les syndicats, avec qui la direction discutait depuis plusieurs semaines sur ce programme de réduction de l'activité, annoncé fin octobre.
"La coupe prévue est injustifiée. Michelin veut seulement maximiser son profit, et laisse tomber des employés hautement engagés et qualifiés", a déploré le syndicat IGBCE.
Les industriels en Allemagne souffrent des bouleversements géopolitiques qui plombent un modèle tourné vers l'exportation ainsi que des prix trop élevés de son énergie, depuis la guerre en Ukraine et la fin des livraisons de gaz russe.
Il font en même temps face à des problèmes d'approvisionnement depuis la pandémie de coronavirus, et à la concurrence des entreprises chinoises et américaines, fortement subventionnées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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