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Bayer rejette dans l'immédiat une scission, malgré une lourde perte

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Le groupe se débat encore avec les procès aux Etats-Unis liés au désherbant Roundup, qui contient du glyphosate accusé de provoquer le cancer (archives). (© KEYSTONE/DPA/THOMAS BANNEYER)

Le géant allemand de pharmacie et d'agrochimie Bayer a rejeté mardi dans l'immédiat l'option d'une scission du groupe. Ce, malgré une lourde perte annuelle en 2023 et la mise en route d'un plan d'économies.

La question d'une séparation des activités pharmaceutiques et agricoles de Bayer, promue depuis longtemps par les investisseurs, ne se pose "pas maintenant", a déclaré son président Bill Anderson, lors d'une journée des investisseurs en marge de la publication des résultats annuels.

Cette réponse ne doit pas être interprétée comme "jamais" et "bien sûr nous devons garder un oeil ouvert" sur le sujet, a ajouté le dirigeant américain, ex-PDG de Roche Pharmaceuticals, qui dirige depuis juin dernier le groupe allemand.

Son prédécesseur, Werner Baumann, avait dû prendre la porte après s'être opposé catégoriquement à une vaste offensive de fonds activistes pour forcer une scission des activités agricoles et pharmaceutiques.

Bayer a annoncé mardi 2 milliards d'économies annuelles à partir de 2026, après avoir enregistré une perte nette de 2,9 milliards d'euros (2,8 milliards de francs) l'an dernier.

Dans le cadre du nouveau modèle d'organisation déjà présenté en janvier, deux milliards d'euros de coûts d'organisation doivent être économisés chaque année à partir de 2026.

Bayer avait déjà annoncé en début d'année qu'il y aurait probablement une réduction significative du personnel en Allemagne dans le cadre de la réduction d'échelons hiérarchiques.

Le groupe se débat encore avec les procès aux Etats-Unis liés au désherbant Roundup, qui contient du glyphosate accusé de provoquer le cancer, depuis le rachat en 2018 de l'américain Monsanto pour 60 milliards de dollars.

Il a enregistré dernièrement des condamnations se montant en milliards de dollars, avec des procédures en appel toujours en cours.

Ce lourd dossiers des litiges est examiné "sous tous les angles, à l'intérieur et à l'extérieur des salles d'audience", a martelé M. Anderson.

Cela "implique d'envisager tous les moyens possibles pour mettre un terme à ces poursuites pour l'entreprise et pour nos clients", a-t-il poursuivi, impliquant "plus d'action de la part de Bayer dans ce domaine".

En 2023 les ventes globales ajustées des effets de change et de portefeuille ont totalisé 47,6 milliards d'euros, en baisse d'1% sur un an, étant conformes à sa prévision rabotée à l'été dernier.

Il vise pour 2024 un chiffre d'affaires "à peu près stable", toujours ajusté des effets de change et de portefeuille, et un résultat d'exploitation ajusté par action "en baisse".

En Bourse, le titre Bayer perdait 0,6% lors des premiers échanges à Francfort.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Odermatt s'impose sur la Streif, en super-G

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Marco Odermatt a cueilli son 44e succès en Coupe du monde vendredi à Kitzbühel (© KEYSTONE/AP/Marco Trovati)

Marco Odermatt tient son premier succès à Kitzbühel. Le Nidwaldien s'est imposé en super-G vendredi sur la Streif, en attendant la descente samedi.

Le patron su ski alpin masculin a devancé de 0''11 son dauphin autrichien Raphael Haaser pour décrocher sa 44e victoire - et son 80e podium - en Coupe du monde.

Battu lors des trois derniers super-G - et même privé de podium lors des deux plus récents à Bormio (5e) et à Wengen (7e), Marco Odermatt a joué une nouvelle fois les funambules vendredi. Il a pris tous les risques, limitant au maximum les imprécisions sur un tracé taillé pour lui. Il prend ainsi le large dans la Coupe du monde de la discipline, avec une marge de plus de 100 unités sur ses rivaux.

Une ligne imparfaite dans la dernière traverse a pourtant failli lui coûter la victoire vendredi. "Odi" a ainsi concédé deux dixièmes de secondes à Raphael Haaser sur le dernier secteur et 16 centièmes au Grison Stefan Rogentin (3e au final, à 0''30). Mais il avait fait le plus dur sur le haut du parcours, se montrant impérial sur les quinze premières secondes.

Marco Odermatt a ainsi décroché son 14e succès en Coupe du monde de super-G, ce qui fait de lui le no 3 de l'histoire dans la discipline chez les hommes derrière Hermann Maier (24) et Aksel Lund Svindal (17). Avec 44 victoires au total, il n'est en outre plus qu'à une longueur de Lara Gut-Behrami, no 2 de la hiérarchie helvétique après Vreni Schneider (55 succès).

Von Allmen 4e, Murisier 9e

Deux autres Suisses ont terminé dans le top 10 de ce super-G, marqué par de nombreuses éliminations et par la lourde chute d'Alexis Pinturault qui s'est sans doute à nouveau blessé à un genou. Vainqueur à Wengen, le Bernois Franjo von Allmen s'est classé 4e (à 0''45), perdant 0''60 sur Haaser dans le dernier secteur. Justin Murisier a quant à lui pris la 9e place, à 0''72.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Airbus va fermer sa compagnie de fret par avions "Beluga"

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Las, tous les vols opérés par la flotte "Beluga ST" sont suspendus dès à présent, a indiqué Airbus, sans en préciser les raisons, et le processus de clôture de la jeune société vient de commencer. (© KEYSTONE/DPA/WOLFGANG KUMM)

Le géant aéronautique européen Airbus a confirmé vendredi l'arrêt de sa compagnie de fret hors gabarit qui empruntait ses gros avions "Beluga".

"Nous confirmons que l'activité d'Airbus Beluga Transport (AiBT) pour les missions de fret surdimensionnées prend fin", a indiqué un porte-parole de la compagnie à l'AFP, confirmant une information des Echos.

Les "Beluga" sont des avions dérivés de l'Airbus A330 qui servent au transport des grandes sections d'avions entre les différents sites Airbus. Entrés en service en 1995, ils tiennent leur nom de leur silhouette ressemblant au cétacé.

L'avionneur a commencé en 2019 à remplacer la première génération de Beluga par des "Beluga XL", tout en donnant une deuxième vie aux cinq appareils de première génération avec le lancement en janvier 2022 de ce service de fret aérien.

Airbus comptait alors cibler des "clients de divers secteurs, notamment l'espace, l'énergie, l'armée, l'aéronautique, le secteur maritime et l'humanitaire", pour le transport de "cargaisons hors norme".

Las, tous les vols opérés par la flotte "Beluga ST" sont suspendus dès à présent, a indiqué Airbus, sans en préciser les raisons, et le processus de clôture de la jeune société vient de commencer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Zone euro: l'activité économique renoue avec la croissance

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La conjoncture s'est améliorée dans le secteur privé au sein de la zone euro (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

L'activité du secteur privé dans la zone euro a renoué avec la croissance en janvier, après deux mois de contraction, grâce à une moins mauvaise conjoncture dans le secteur manufacturier, selon l'indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global.

L'indice calculé sur la base de sondages d'entreprises s'est redressé à 50,2, contre 49,6 en décembre. Un chiffre situé au-dessus de la barre des 50 signale une croissance de l'activité, tandis qu'un chiffre en deçà reflète une contraction.

"Le secteur privé de la zone euro a affiché des résultats relativement encourageants en ce début d'année 2025", a commenté Cyrus de la Rubia, économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de S&P Global. "Les dernières données PMI Flash mettent en évidence une légère reprise de l'expansion en janvier, après deux mois consécutifs de contraction", a-t-il expliqué.

L'amélioration de la conjoncture "s'est largement appuyée sur les performances de l'Allemagne, laquelle a vu son activité globale repartir à la hausse en début d'année", a-t-il noté, alors qu'en France l'enquête de S&P Global "continue de signaler une contraction du secteur privé", certes moins forte que les mois précédents.

Globalement, la meilleure dynamique dans la zone euro résulte d'une amélioration de la situation du secteur manufacturier. "La récession industrielle a perduré en début d'année, mais la contraction s'est légèrement atténuée par rapport à décembre", a souligné M. de la Rubia. Cette contraction a même atteint son plus faible niveau depuis mai 2024.

L'activité du secteur des services a augmenté pour le deuxième mois consécutif en janvier, bien qu'à un rythme modéré et légèrement plus faible qu'en décembre.

"Enfin des nouvelles positives en provenance de la zone euro. Ce n'est pas énorme, mais une légère augmentation de l'indice PMI, qui porte le niveau au-dessus de 50, c'est tout de même quelque chose", a salué Bert Colijn, économiste de la banque ING.

Mais Jack Allen-Reynolds, expert de Capital Economist, insiste sur la faiblesse persistante de la conjoncture en Europe. Il table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de seulement 0,1% au dernier trimestre de l'année 2024, par rapport au trimestre précédent et sur une performance "tout aussi médiocre" pour les trois premiers mois de 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Désarmement nucléaire: Moscou appelle Washington à des négociations

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La Russie et les Etats-Unis s'étaient retirés du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en 2019 (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP)

Le Kremlin a appelé vendredi les Etats-Unis à engager des négociations de désarmement nucléaire "au plus vite", quelques jours après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

"Nous avons intérêt à lancer le processus de négociations au plus vite", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, estimant que "la balle est dans le camp des Américains qui ont suspendu tous les contacts substantiels" sur ce sujet avec Moscou. "C'est dans l'intérêt du monde entier", a-t-il ajouté.

Selon M. Peskov, "on ne peut pas" toutefois mener des négociations "sans tenir compte des potentiels nucléaires de la France ou du Royaume-Uni".

"Les réalités actuelles dictent cette nécessité, c'est pourquoi on a de quoi parler et il faut le faire", a insisté le porte-parole de la présidence russe, en déplorant que "le temps ait été perdu".

La Russie et les Etats-Unis s'étaient retirés en 2019 du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), signé du temps de l'URSS et qui concernait les armes nucléaires d'une portée allant de 500 à 5500 km.

Chacun accusait l'autre de ne plus en respecter les dispositions. Moscou avait cependant annoncé qu'elle ne relancerait pas la production de ce type de missile tant que les Etats-Unis n'en déploieraient pas à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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