International
Bayer revient dans le vert au 3e trimestre
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Le chimiste allemand Bayer a renoué avec les bénéfices au troisième trimestre, et relevé ses prévisions annuelles, grâce à de meilleures performances de sa branche agrochimie, malgré la poursuite des procédures judiciaires américaines contre le glyphosate.
Le groupe a fait état mardi dans un communiqué d'un bénéfice net de 85 millions d'euros (près de 90 millions de francs) entre juillet et septembre, après une perte de 2,7 milliards au deuxième trimestre.
Il a fait toutefois moins bien que les estimations des analystes de Factset, qui prévoyaient un bénéfice net de 353 millions d'euros.
Son résultat d'exploitation (EBIT) s'élève à 530 millions d'euros, contre une perte de 9,4 milliards l'an dernier.
Bayer a par ailleurs revu à la hausse ses prévisions de chiffre d'affaires annuel, tablant désormais sur une augmentation de 7% contre 6% en août, après avoir enregistré une hausse de 14,3% au troisième trimestre.
"Nous avons enregistré de solides performances, grâce à une forte dynamique de croissance dans toutes les divisions", s'est félicité le PDG du groupe, Werner Baumann, dans un communiqué.
La branche santé, locomotive du groupe, a vu son chiffre d'affaire grimper de 7,1%, à 4,5 milliards d'euros.
Elle enregistre néanmoins une baisse de 31,2% de son bénéfice opérationnel, en raison de "hausse des dépenses en recherche et développement" et du coût du lancement de plusieurs médicaments.
La division agrochimie connaît également une forte hausse de son chiffre d'affaires (+25,8%), et réduit ses pertes opérationnelles, à 200 millions, contre 10,6 milliards l'an dernier.
Cette amélioration est "principalement attribuable à une hausse des prix et des volumes" des produits de l'entreprise.
Cette division est toutefois toujours plombée par la salve de procédures aux Etats-Unis à laquelle Bayer est confronté depuis le rachat en 2018 de l'agrochimiste américain Monsanto, producteur de l'herbicide Roundup, dont la substance active est le glyphosate.
Le glyphosate est classé "cancérogène probable" par le Circ par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une émanation de l'OMS.
Le groupe, qui conteste cette caractérisation, a signé en juin 2020 un large accord à plus de 10 milliards de dollars pour solder ces procédures.
Mais un juge américain a rejeté en mai une partie de ce plan, totalisant 2 milliards d'euros, destinée à limiter le coût des futures réclamations en recours collectif visant le produit.
L'affaire est donc retournée entre les mains de la justice américaine, qui doit rendre une décision d'ici 2022.
Le versement de ces indemnisations devraient donc se faire "en 2022 plutot qu'en 2021", a indiqué le groupe mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Ukraine: nouvelle attaque russe après l'avertissement de Trump
Une nouvelle attaque de drones russe a fait au moins cinq morts dans la nuit de mercredi à jeudi en Ukraine. Cela au lendemain d'une conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine à l'issue de laquelle l'Américain a estimé qu'il n'y aurait pas de "paix immédiate"
Donald Trump a en effet prévenu que son homologue russe allait riposter à la spectaculaire attaque de drone lancée par l'Ukraine le week-end dernier sur plusieurs aérodromes russes, qui a détruit ou endommagé de nombreux avions militaires.
L'attaque russe de drones a fait dans la nuit au moins cinq morts, a annoncé le chef de l'administration de la région de Tcherniguiv dans le nord de l'Ukraine.
"Cinq personnes sont mortes, dont deux femmes et un enfant d'un an" et "des maisons d'une zone résidentielle ont été endommagées", a écrit Viatcheslav Tchaus sur Telegram.
Trump répète les propos de Poutine
Mercredi, dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une "bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate" en Ukraine.
"Le président Poutine a dit, très fermement, qu'il allait devoir riposter aux récentes attaques" ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le septuagénaire sans autre commentaire, précisant que l'entretien avait duré "une heure et quinze minutes".
Rien ne perce dans le message du locataire de la Maison Blanche de la frustration qu'il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Il avait jugé le 26 mai que son homologue russe était devenu "complètement fou", à la suite d'attaques russes meurtrières contre l'Ukraine.
Pour sa part, le Kremlin a qualifié de "positive" et "productive" la conversation téléphonique, ajoutant que les deux dirigeants avaient décidé de "rester en contact permanent".
Zelensky appelle à ne pas se montrer "faible"
Quelques heures après ce coup de fil, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé sur X à ne pas se montrer "faible" face au président russe. "Lorsqu'il (Poutine) ne ressent ni force ni pression, mais plutôt de la faiblesse, il commet toujours de nouveaux crimes", a estimé le président ukrainien.
A Pyongyang, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a promis un "soutien inconditionnel" à Moscou dans son conflit avec l'Ukraine déclenché en février 2022, a rapporté jeudi un média d'Etat.
M. Kim a reçu mercredi le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou, proche conseiller du Kremlin, qui effectuait sa deuxième visite dans la capitale nord-coréenne en moins de trois mois.
Il a assuré que son gouvernement apporterait "son soutien inconditionnel à la position de la Russie et sa politique étrangère sur toutes les questions internationales cruciales, y compris le dossier ukrainien", selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA.
Le numéro un nord-coréen a exprimé "sa conviction que la Russie allait, comme toujours, remporter la victoire dans sa cause sacrée de recherche de la justice".
Flop des négociations
Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n'ont pas permis de rapprocher les positions.
Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à intégrer l'Otan et la limitation de la taille de son armée.
Des conditions qualifiées mercredi par Volodymyr Zelensky d'"ultimatums" inacceptables.
Tandis que l'Ukraine est en difficulté sur le front, le président américain, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel. Mais le Kremlin considère qu'une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l'aide des Occidentaux.
Aucune mention de sanctions supplémentaires
Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l'Ukraine, et récemment évoquées par lui-même.
Contrairement à l'Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a insisté mercredi sur le fait que les discussions d'Istanbul étaient "utiles" et avaient conduit à des "résultats concrets".
Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent échange de 1000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.
D'après le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu'il n'avait pas été "informé à l'avance" par Kiev de la spectaculaire attaque de drones du week-end dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Hegseth:les Alliés de l'Otan ne peuvent pas être dépendants des USA
Les pays de l'Otan ne peuvent pas être dans la "dépendance" vis-à-vis des États-Unis, a averti jeudi à Bruxelles le secrétaire US à la Défense Pete Hegseth. Il s'exprimait en marge d'une réunion des ministres de la Défense des pays de l'Alliance atlantique.
"Notre message restera clair. Il s'agit de la dissuasion et de la paix par la force, mais pas de la dépendance. Il ne peut s'agir et ne s'agira pas de dépendre de l'Amérique dans un monde où les menaces sont nombreuses", a-t-il déclaré.
Pete Hegseth est revenu sur le souhait du président Donald Trump de voir chaque membre de l'organisation consacrer au moins 5% de son PIB à la défense. "Nous devons être à 5% vu les menaces auxquelles nous devons faire face dans le monde aujourd'hui."
Et, "nous pensons que cela va se produire, que cela va être fait d'ici le sommet de La Haye qui se tiendra à la fin du mois", a encore dit M. Hegseth.
Pour assurer le succès du sommet de La Haye, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a proposé un chiffre global de 5%, mais sous la forme d'une addition de deux types de dépenses. Il propose de porter le niveau des dépenses militaires stricto sensu à 3,5% du PIB d'ici 2032, et dans le même temps de porter à 1,5% du PIB toutes celles liées à la sécurité, au sens large, comme la protection aux frontières, la mobilité militaire ou encore la cybersécurité.
Absence remarquée
L'absence remarquée de Pete Hegseth à la réunion du groupe de contact pour la défense de l'Ukraine (UDCG) mercredi a déjà fait couler beaucoup d'encre au sujet de la position de Washington vis-à-vis de l'Ukraine. Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a toutefois temporisé, indiquant que l'organisation de ces réunions en Europe pouvait expliquer l'absence du secrétaire américain à la Défense.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga
International
Djakarta inactif face aux dommages de l'industrie du nickel
Le gouvernement indonésien n'intervient pas face aux dommages environnementaux et à la violation des droits des populations autochtones causés par l'exploitation du nickel sur une île des Moluques. C'est ce que dénonce le rapport d'une ONG publié jeudi.
Selon Climate Rights International (CRI), les entreprises qui exploitent la vaste concession minière de Weda Bay Nickel, sur l'île de Halmahera, 2400 km à l'est de Djakarta, provoquent une augmentation de la pollution de l'air et de l'eau et une déforestation de la zone.
"Malgré des preuves évidentes que les droits et les moyens de subsistance des communautés en Indonésie sont menacés par l'extraction et le traitement du nickel, les entreprises opèrent en toute impunité, privilégiant les profits au détriment des populations", a déclaré Krista Shennum, chercheuse pour Climate Rights International.
Plus grand producteur de nickel
"Le gouvernement indonésien doit écouter les communautés locales et demander des comptes aux pollueurs", a-t-elle ajouté. L'Indonésie est le plus grand producteur au monde de nickel, dont elle abrite les plus grandes réserves connues.
La mine de Weda Bay a vu son territoire s'étendre sensiblement, au détriment du peuple autochtone des Hongana Manyawa ("Peuple de la forêt"), presque totalement isolé du monde.
Batteries des véhicules électriques
La production répond à la forte demande de nickel, principalement pour fabriquer de l'acier inoxydable, et indispensable à la plupart des batteries des véhicules électriques. Pas moins de 17% du nickel mondial provenait de cette seule mine en 2023.
La concession appartient à Weda Bay Nickel (WBN) une coentreprise entre l'indonésien Antam et la société singapourienne Strand Minerals, dont les actions sont réparties entre le groupe minier français Eramet et le géant chinois de l'acier Tsingshan.
"Accaparement de terres, coercition"
Un reportage de l'AFP publié la semaine dernière a montré comment le territoire des Hongana Manyawa était progressivement rongé par la mine de nickel.
Selon CRI, des entreprises indonésiennes et étrangères, en coordination avec la police et le personnel militaire, se sont "livrées à des pratiques d'accaparement de terres, de coercition et d'intimidation" à l'encontre des populations autochtones et d'autres communautés.
Niveaux dangereux de nickel et chrome
Des tests sur l'eau, effectués par les ONG indonésiennes AEER, JATAM et la Fondation Nexus3 en 2023 et 2024 "ont révélé des niveaux dangereusement élevés de nickel et de chrome hexavalent (ou chrome 6, ndlr), entre autres polluants", a encore indiqué CRI.
WBN et Eramet ont tous deux indiqué la semaine dernière à l'AFP qu'ils travaillaient pour minimiser les impacts sur l'environnement, notamment en effectuant des tests sur l'eau.
Militants "harcelés et diffamés"
Des militants locaux et des étudiants opposés au parc industriel ont également subi "du harcèlement et des campagnes de diffamation", a ajouté CRI.
Contactés par l'AFP, ni WBN ni le gouvernement indonésien n'ont réagi dans l'immédiat au rapport de CRI.
La direction générale du charbon et des minéraux du ministère indonésien de l'Energie et des Ressources minérales a indiqué la semaine dernière qu'elle s'engageait à "protéger les droits des peuples autochtones et à garantir que les activités minières ne nuisent pas à leur vie et à leur environnement".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Quatre fois plus d'électricité aux centres de données qu'en moyenne
La consommation électrique des centres de données, exploités notamment pour l'intelligence artificielle (IA), est quatre fois supérieure à la moyenne. De 2020 à 2023, quatre des principaux acteurs ont vu la leur exploser de 150%, a averti jeudi l'UIT à Genève.
Dans un rapport, elle dévoile les chiffres pour 2023. Dans les six ans qui ont précédé, depuis 2017, la consommation des centres de données a augmenté de 12% chaque année, affirme l'Union internationale des télécommunications (UIT).
Plus positif toutefois, davantage d'entreprises ont établi des objectifs de diminution des émissions de gaz à effet de serre, ont recouru à des énergies renouvelables ou se sont alignées avec des cadres scientifiques. "Davantage doit être fait", estime la secrétaire générale de l'agence onusienne Doreeen Bogdan-Martin.
Il faut une réponse aux défis de ces effets énergétiques, ajoute l'UIT. Les émissions de gaz à effet de serre de quelque 160 entreprises numériques les plus importantes ont constitué 0,8% du total en 2023. Et celles-ci absorbaient également 2,1% de la consommation d'électricité, dont la moitié est liée à 10 sociétés seulement.
Parmi les entreprises, 41 se sont engagées à la neutralité carbone d'ici 2050 et 51 même avant. Autre indication, 23 fonctionnaient entièrement aux énergies renouvelables, sept de plus que l'année précédente. Plus de 100 sociétés publiaient en 2023 leurs émissions indirectes liées à toute leur filière, un chiffre en augmentation d'un tiers sur un an.
L'UIT demande de renforcer les efforts, de recourir davantage encore aux énergies renouvelables, de collaborer avec les entreprises énergétiques et également de dévoiler toutes les émissions liées à l'IA. Cette situation doit être reflétée dans les engagements nationaux des Etats, a encore ajouté l'agence onusienne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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