International
Biden s'en prend frontalement à Trump, "menace" pour la démocratie
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/09/joe-biden-a-averti-que-lideologie-de-donald-trump-et-des-conservateurs-qui-le-soutiennent-menace-lessence-meme-de-notre-nation-archives-1000x600.jpg&description=Biden s'en prend frontalement à Trump, "menace" pour la démocratie', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Joe Biden a lancé à nouveau jeudi un sombre et solennel avertissement sur le sort de la démocratie américaine. Il s'en prend cette fois très directement à Donald Trump, alors que la campagne pour la présidentielle de 2024 vient de prendre une nouvelle dimension.
Il a estimé que l'idéologie de son adversaire républicain et de ses partisans "menaçait l'essence même de notre nation".
"Les démocraties ne meurent pas forcément par la force des armes. Elles peuvent mourir quand les gens se taisent, quand les gens ne se mobilisent pas ou quand ils ne condamnent pas les attaques contre la démocratie. Quand les gens sont prêts à abandonner ce qui est le plus précieux parce qu'ils sont aux prises avec la frustration, la désillusion, la fatigue, un sentiment d'exclusion", a dit le président démocrate.
Pour ce discours, le quatrième selon la Maison Blanche qu'il consacre à ce thème de la démocratie, Joe Biden s'est rendu en Arizona, sur les terres de l'ancien sénateur républicain John McCain. Le démocrate de 80 ans, candidat à un second mandat, était lié au défunt héros de guerre par une amitié transcendant les clivages partisans, emblématique selon lui des valeurs menacées par le républicain Donald Trump.
"Je vous vengerai"
Grandissime favori des primaires républicaines, l'ancien président est accusé par la justice d'avoir joué un rôle dans l'assaut contre le Capitole à Washington le 6 janvier 2021 et d'avoir cherché à inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020.
Joe Biden, ce qui est rare, a nommé son adversaire dans son discours, et a plusieurs fois repris, pour les dénoncer des extraits de discours de son adversaire. "Trump dit que la Constitution lui a donné, je cite, le droit de faire ce qu'il veut en tant que président", a lancé le démocrate, en dénonçant une "notion dangereuse", en attaquant aussi la diffusion de "théories du complot" par son adversaire et sa volonté de "diviser" le pays.
Il a jugé que son prédécesseur "n'était pas guidé par la Constitution, par le sens du devoir ou par le respect de ses compatriotes, mais par la vengeance et la rancune". Joe Biden a aussi cité cette phrase prononcée par Donald Trump en mars devant une conférence du Parti républicain: "Je vous vengerai."
"Piloté"
"Il ne fait aucun doute que le Parti républicain aujourd'hui est piloté (...) par les trumpistes", a dit Joe Biden, dans ce discours qui coïncide avec le premier jour d'une enquête en destitution menée contre lui par des parlementaires républicains. Le président s'est en particulier indigné du "silence assourdissant" des républicains après les propos "haineux" de Donald Trump contre le chef d'état-major des armées, le général Mark Milley.
Le milliardaire républicain avait laissé entendre que ce dernier s'était rendu coupable de trahison, et indiqué qu'un tel acte aurait pu être passible de la peine de mort. "Plus les gens votent, plus la nation tout entière s'engage, plus la démocratie sera forte", a encore dit Joe Biden, qui jusqu'ici peine à susciter l'enthousiasme dans les sondages, principalement en raison de son âge.
A Tempe, le président américain a été interpellé par un homme qui lui a reproché de ne pas avoir déclaré un "état d'urgence climatique". Joe Biden lui a promis de le rencontrer après son discours s'il consentait à se taire, et repris en disant: "La démocratie n'est jamais facile, nous venons d'en avoir la démonstration."
Joe Biden avait fait de la défense de "l'âme" de l'Amérique un axe majeur de son duel contre Donald Trump en 2020, il entend donc faire campagne sur le même thème avant la présidentielle de l'an prochain. La bataille électorale entre les deux hommes a pris une nouvelle dimension cette semaine, lorsqu'ils se sont rendus, l'un après l'autre, dans la région de Detroit (nord), le berceau de l'industrie automobile américaine.
Alors que le grand syndicat UAW a lancé une grève inédite contre trois grands constructeurs, Joe Biden a participé à un piquet de grève devant un site de General Motors, du jamais vu pour un président américain. Donald Trump s'est lui rendu dans une petite usine, qui n'est pas dans le giron syndical. Chacun cherche à séduire l'électorat populaire, et en particulier la classe ouvrière blanche, dont le vote pourrait être décisif en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
BMW accusé aux Pays-Bas d'avoir falsifié ses données d'émission
L'association néerlandaise des consommateurs a annoncé lundi qu'elle intentait un recours collectif contre BMW, accusant le constructeur automobile de luxe d'avoir falsifié les données d'émissions de quelque 100'000 véhicules vendus aux Pays-Bas.
L'organisation Consumentenbond cite des études qui, selon elle, montrent qu'un logiciel a été installé dans les véhicules BMW afin de montrer des émissions réduites d'azote lors des tests.
"Cependant, dans des conditions de conduite normales, ces véhicules présentent des émissions alarmantes", a affirmé l'association, qui a lancé cette action en justice avec une autre organisation, Car Claim.
"Il est honteux que BMW ait trompé à la fois les organismes de contrôle et les consommateurs", a déclaré Sandra Molenaar, directrice de Consumentenbond, dans un communiqué.
"L'entreprise doit assumer ses responsabilités. Nous voulons que BMW indemnise les consommateurs qu'elle a trompés", a-t-elle poursuivi.
L'affaire concerne toutes les voitures diesel BMW et Mini vendues sur le marché néerlandais entre le 1er janvier 2009 et le 1er septembre 2019.
Andrew Mason, porte-parole de BMW a déclaré à l'AFP que le constructeur avait pris connaissance de ces accusations par les médias, mais qu'"aucune plainte n'avait encore été déposée".
"Nous ne connaissons donc pas les allégations spécifiques que (...) Car Claim a avancées dans sa plainte", a-t-il précisé.
Car Claim a exhorté BMW à rappeler toutes les voitures concernées et à les rééquiper, tout en indemnisant les conducteurs actuels et anciens de ces véhicules.
"Bien que nous ayons engagé une procédure judiciaire, nous continuons à exhorter BMW à engager des discussions afin de parvenir ensemble à une solution équitable," a déclaré Guido van Woerkom, président de Car Claim, dans un communiqué publié par Consumentenbond.
Ce potentiel procès est un nouveau chapitre dans le long scandale des émissions polluantes, aussi appelé "dieselgate", qui touche plusieurs géants de l'industrie automobile.
Il a éclaté en septembre 2015, lorsque le constructeur automobile allemand Volkswagen a admis avoir équipé des millions de véhicules avec un logiciel faisant apparaître les moteurs comme moins polluants lors des tests réglementaires que dans des conditions réelles.
Le dieselgate a provoqué une onde de choc dans le secteur, impliquant plusieurs autres grands constructeurs automobiles et entraînant des poursuites judiciaires dans plusieurs pays, dont la France, la Corée du Sud et les Etats-Unis.
En février 2019, le parquet allemand avait indiqué que BMW devrait s'acquitter d'une amende de 8,5 millions d'euros en Allemagne pour des infractions aux normes antipollution mais que le constructeur échappait à des poursuites pour fraude faute de preuves.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Football
Lionel Messi "espère revenir" au Camp Nou
La légende du FC Barcelone Lionel Messi, qui joue actuellement à l'Inter Miami, a dévoilé une visite secrète au nouveau Camp Nou sur Instagram. Il a exprimé son désir de revenir un jour dans ce stade.
"Hier soir, je suis retourné dans un endroit qui me manque profondément. Un endroit où j'ai été immensément heureux, où vous m'avez fait me sentir mille fois comme l'homme le plus heureux du monde", a écrit Messi dans son message accompagné de cinq photos de lui et d'une vidéo.
"J'espère qu'un jour je pourrai revenir, et pas seulement pour faire mes adieux en tant que joueur, comme je n'ai jamais pu le faire...", a ajouté l'attaquant de 38 ans, qui a permis à son équipe de se qualifier pour les demi-finales de la conférence Est de MLS grâce à son doublé samedi contre Nashville (4-0).
Malgré sa volonté affichée de rester au Barça, Messi a quitté en août 2021 en fin de contrat son club formateur, dont les finances ne pouvaient plus assurer son salaire de 60 millions d'euros par saison, pour le Paris Saint-Germain où il a joué jusqu'en 2023.
Le message du champion du monde 2022 avec l'Argentine intervient trois jours après un entraînement ouvert au public de l'équipe catalane au Camp Nou, dont le chantier de rénovation lancé en juin 2023 a accumulé de nombreux retards.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Diageo débauche son nouveau patron chez Haleon
Diageo, propriétaire de la bière brune Guinness et de la vodka Smirnoff, a annoncé lundi la nomination d'un nouveau directeur général, au moment il cherche à redresser des performances en partie affectées par les droits de douane de Donald Trump.
Dave Lewis, actuellement président du groupe de santé grand public Haleon, deviendra directeur général en janvier, succédant à Debra Crew après sa démission en juillet.
Si aucune raison n'a été fournie à propos du départ de Debra Crew après deux ans à la tête de l'entreprise, Diageo évoluait dans un environnement commercial tendu avant d'annoncer, en mai, qu'il subirait un impact financier en raison de l'offensive tarifaire de Donald Trump.
"Le marché fait face à certains vents contraires, mais il existe aussi d'importantes opportunités", a estimé dans un communiqué M. Lewis, 60 ans, aussi ex-directeur général du géant britannique de la distribution Tesco.
L'action du groupe Diageo, qui possède également le whisky Johnnie Walker, la liqueur Baileys et la tequila Don Julio, a bondi de 7% dans les premiers échanges, prenant la tête de l'indice vedette londonien FTSE 100, en hausse de 0,7 % dans son ensemble.
Dave Lewis "apporte une solide expérience dans les marques grand public, acquise à la tête de Tesco et au cours de plusieurs décennies chez Unilever, même s'il n'a pas d'expérience directe dans le secteur des spiritueux", souligne Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.
"Les investisseurs apprécieront sans doute sa forte culture marketing, mais tout éventuel virage stratégique majeur prendra du temps, ce qui maintiendra à court terme l'attention sur la gestion de conditions commerciales difficiles", ajoute-t-il.
Le groupe a publié la semaine dernière un avertissement sur ses résultats, évoquant un affaiblissement de la demande des consommateurs en Chine et aux États-Unis, ce qui a pesé sur son cours, déjà en nette baisse cette année.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Donald Trump gracie Rudy Giuliani et 76 autres personnes
Donald Trump a gracié 77 personnes impliquées dans la tentative d'inverser les résultats du scrutin présidentiel de 2020. Parmi elles figure son ancien avocat Rudy Giuliani, selon le haut fonctionnaire chargé d'orchestrer les grâces présidentielles, Ed Martin.
"Cette proclamation met fin à une grave injustice nationale perpétrée contre le peuple américain après l'élection présidentielle de 2020 et poursuit le processus de réconciliation nationale", affirme un texte daté de vendredi et mis en ligne sur X dans la nuit de dimanche à lundi par Ed Martin.
Rudy Giulani, ancien maire de New York, avait joué le rôle de fer de lance de la campagne menée par Donald Trump, alors président républicain sortant, pour obtenir l'invalidation des résultats de l'élection de novembre 2020 qu'il avait perdue face au démocrate Joe Biden.
Parmi les bénéficiaires de la grâce présidentielle figurent aussi aussi Mark Meadows, ancien chef de cabinet de la Maison Blanche en 2020, et John Eastman, un juriste ayant proposé des stratégies pour empêcher la certification des résultats de l'élection présidentielle perdue par Donald Trump face à Joe Biden.
Parmi les personnes graciées se trouvent également Boris Epshteyn, conseiller de longue date de Donald Trump, et Sidney Powell, une avocate conservatrice qui avait lancé des procédures contre les résultats électoraux dans des Etats-clés.
En plus de son cercle proche, le président a gracié des dizaines de militants républicains impliqués dans la tentative d'inverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020. Il s'agit d'une grâce "complète, totale et inconditionnelle", souligne le texte, qui précise cependant que "la grâce ne s'applique pas au président des Etats-Unis".
Ces grâces sont en grande partie symboliques, aucune des personnes identifiées n'étant accusée de crimes fédéraux, seuls concernés par la grâce présidentielle. Les personnes concernées demeurent susceptibles d'être jugées par les juridictions locales devant lesquelles elles sont poursuivies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
Bons Plans LFMIl y a 3 jours
La Vaudoise aréna ouvre ses portes au grand public pour la "Journée de la glace" ce dimanche
-
VaudIl y a 1 jour
Un jeune homme perd la vie dans un accident à Champvent (VD)
-
SuisseIl y a 2 jours
Accident de travail mortel à St-Livres (VD)
-
InternationalIl y a 3 jours
Mandats d'arrêt turcs pour "génocide" contre Netanyahu et consorts
-
GenèveIl y a 2 jours
Troisième campagne pour abolir les violences sexistes et sexuelles
-
GenèveIl y a 2 jours
L'Université de Genève ouvre ses portes pour comprendre le diabète
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
L'Ajoie célèbre le cochon avec la fête de la Saint-Martin
-
CultureIl y a 3 jours
Le rappeur Kendrick Lamar de nouveau à l'honneur des Grammy Awards


